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lundi 4 novembre 2024

CUB5A - REVUE DE PRESSE - Citroën 2CV, Peugeot 406 Coupé, Renault 4 et autres pépites vendues aux enchères à Paris...

 

La vente aux enchères parisienne d'Artcurial du 27 octobre comprenait des modèles populaires (Renault Floride, Citroën Méhari, Fiat Barchetta…) de toutes époques et en excellent état issus de la collection Trigano. Des sportives recherchées ont aussi été adjugées. Voici les résultats complets. Le nom d’André Trigano vous est peut-être familier. Cet entrepreneur et homme politique français, décédé le 6 mai 2024 à l’âge de 98 ans, faisait partie de la famille de magnats du tourisme qui a donné son nom à une marque de camping-cars. Féru d’automobile, André Trigano s’était séparé d’une partie de sa collection en 2020. Dans le cadre de sa succession, d’autres véhicules qui lui appartenaient ont été mis aux enchères le 27 octobre 2024 à Paris lors de la vente annuelle Automobiles sur les Champs organisée par Artcurial. La liste des lots comprenait quelques pépites populaires, notamment françaises, mais pas seulement. 
Lors de la vente 85 % des lots ont été vendus pour un total de 4,5 millions d'euros frais inclus. Des Citroën et Renault bichonnées Ce qui reste de la collection Trigano compte bon nombre de Citroën, dont plusieurs 2CV. On peut notamment citer une type AZAM « haut de gamme » de 1967 restaurée en 2022, ainsi qu’un modèle de 1960 parmi les derniers à capot ondulé, remis à neuf en 2023. Ces deux autos estimées entre 8 000 et 12 000 € chacune étaient mises en vente sans prix de réserve. L'AZ de 1960 est la seule à avoir été vendue. Elle a été adjugée 17 880 €*. La même estimation était affichée pour une Méhari de 1974 également restaurée, ce qui a compris le remplacement de toute la carrosserie d’origine par une neuve (vendue 22 648 €*), ainsi que pour une Traction 11B de 1955 ayant bénéficié d’une réfection partielle (adjugée 16 688 €*).
Une autre icône de Citroën faisait partie de la vente, bien plus récente et moins chère celle-là : une Citroën Ami ! L'exemplaire du quadricycle électrique ayant appartenu à André Trigano était estimé entre 3 000 et 5 000 € avec tout juste 175 km au compteur. Il a été adjugé 7 748 €*. André Trigano ne boudait pas Renault pour autant. Le catalogue comprenait notamment une R4 de 1968 très soignée, estimée entre 3 000 et 5 000 €, ainsi qu’une Floride de 1961 remise en état avec son hard-top. Rare dans sa version comme dans sa condition, la 2 + 2 blanc et rouge sera proposée sans prix de réserve. Estimée autour de 8 000 €, elle n'a pas été vendue. Et, comme un pendant à sa Citroën Ami, Trigano possédait aussi un Renault Twizy 45, affichant aujourd’hui 833 km. Le quadricycle, qui n'est plus commercialisé, était estimé entre 3 000 et 5 000 €. Il a été adjugé 7 748 €*. 
Une collection éclectique Parmi les autres modèles français de la quarantaine de voitures ex-Trigano mis en vente, il y avait une berline Hotchkiss-Grégoire unique carrossée par Chapron en 1954 et récemment restaurée. Estimée entre 8 000 et 12 000 €, elle n'a pas été vendue, tout comme la rare Salmson G72 Randonnée de 1951 estimée à moins de 10 000 €. Bien plus récente, une Peugeot 406 Coupé V6 de 1998 avec un peu moins de 160 000 km au compteur, à l’historique documenté, était proposée entre 6 000 et 8 000 €. 
Elle n'a pas été vendue. La 406 n’était pas la seule youngtimer de cette vente. La liste comptait par exemple deux Fiat Barchetta de 1996, l’une totalisant 121 671 km estimée entre 2 000 et 4 000 € (invendue), l’autre affichant moins de 100 000 km estimée entre 3 000 et 5 000 € (invendue). André Trigano semblait d’ailleurs avoir eu un faible pour les petites découvrables, puisque le catalogue comprenait aussi des MG F (2001), Alfa Romeo Spider (1996), Mercedes SLK (1999) ou encore BMW Z4 (2004). Aucun de ces exemplaires n'a changé de main. Quelques berlines allemandes étaient également au menu, telles qu’une Audi V8 Quattro de 1989 (invendue). Des voitures plus inattendues complètaient la liste, comme deux Toyota Aygo et deux Chrysler Lebaron. Elles n'ont pas été vendues. André Trigano faisait visiblement preuve d’un certain éclectisme. Des sportives d'exception.
 Toutes les voitures proposées ne s'annonçaient pas aussi accessibles. Hors de la collection Trigano, la liste des lots comportait par exemple plusieurs sportives Lancia particulièrement prisées, dont une Stratos HF de 1976 appartenant à la même famille depuis près de quarante ans. Estimée à plus d'un demi-million d'euros, elle n'a pas été vendue. La Delta HF Integrale Evo 2 Edizione Finale, estimée entre 100 000 et 150 000 €, a en revanche changé de main pour 109 664 €*. Plusieurs Ferrari pouvaient combler les amateurs d'italiennes, parmi lesquelles une 250 GTE (1962) adjugée 274 160 €*, une 550 Maranello (1998) vendue 107 280 €*, et une 365 GTB/4 Daytona (1972) qui n'a toutefois pas été vendue. 
Les fans d'allemandes n'étaient pas oubliés et pouvaient notamment choisir entre une BMW 850 CSI de 1993 estimée à plus de 55 000 € (adjugée 63 176 €*), une Porsche 356 Roadster de 1960 estimée à plus de 140 000 € et vendue 166 880 €* ou encore un Combi Volkswagen de 1978, adjugé 17 880 €* Côté anglais, on notait la présence au catalogue, entre autres, d'une Lotus Exige S1 de 2000 avec moins de 50 000 km au compteur. L'exemplaire estimé entre 50 000 et 70 000 € a été vendu 61 984 €*. Une Jaguar XK150 de 1959 conservée dans la même famille depuis 1976 et estimée entre 70 000 et 100 000 €, n'a pas été vendue. 
La liste comptait aussi quelques américaines intéressantes, telles qu'une Ford Mustang 289 Cabriolet de 1967 estimée entre 35 000 et 45 000 € (vendue 23 840 €*), un GMC 100 de 1957 rutilant estimé entre 20 000 et 30 000 € (vendu 19 072 €*) et même une Chevrolet Silverado Nascar de 2018. Cet exemplaire n'a pas séduit d'acheteur. Côté français, on pouvait se tourner vers une Alpine A110 1600 de 1970 ayant couru (invendue), mais aussi vers une Renault Supercinq GT Turbo de 1987, partiellement restaurée. La bombinette estimée entre 15 000 et 25 000 € malgré quelque 200 000 km à son actif a été adjugée 17 880 €*. Il y en avait donc pour tous les goûts et (presque) toutes les bourses..
Source : largus.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

samedi 2 novembre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Loi Montagne : ce qui change cette année...

 

Dans leur quête du zéro accident sur nos routes, les pouvoirs publics ont voté en 2016 une loi baptisée «Montagne» imposant dans les zones montagneuses de 34 départements le montage d’équipements adaptés aux conditions climatiques hivernales, à savoir des pneus d'hiver ou quatre saisons, des chaînes ou chaussettes à neige, pour une période de six mois, du 1er novembre au 31 mars. Plusieurs fois reportée, l’entrée en vigueur de cette loi est devenue vraiment effective hiver 2021-2022, même si elle n’a pas entraîné de sanctions.
 Les automobilistes l’oublient souvent mais le pneumatique est le seul élément qui relie le véhicule à la route. Un équipement adapté aux conditions climatiques mais aussi en excellent état est ainsi primordial pour réduire le nombre d’accidents sur les routes. Or, chaque année, 500 accidents sont encore recensés en moyenne en France sur les routes enneigées ou verglacées. 
Cela représente 500 à 600 victimes dont près de 50 morts. Dans de nombreux cas, l’accident pourrait être évité grâce à des pneumatiques adaptés. Les pneumatiques été perdent leurs performances lorsque la température descend en dessous de 7 degrés. Seuls les pneumatiques «3PMSF» autorisés Cela ne va plaire aux automobilistes équipés de pneumatiques marqués seulement M + S. Les véhicules - voitures particulières, utilitaires, camping-cars, autocars, bus et poids lourds - équipés de ces pneumatiques ne sont plus autorisés à circuler dans les 34 départements concernés par la loi Montagne. 
Les communes soumises à la loi Montagne sont signalées part un panneau d’entrée de zone et de sortie de zone. Cependant, lors d’un contrôle routier, la tolérance restera de mise en raison du pouvoir d’achat toujours contraint des Français. Normalement, l’absence d’un équipement approprié entraîne une amende de 135 euros et une immobilisation du véhicule. C’est nouveau, à compter du 1er novembre 2024, seuls sont autorisés les pneumatiques marqués «3PMSF» sur les flancs. Tous ces pneus sont M + S mais l’inverse n’est pas forcément vrai. 
 L’absence de sanctions pourra ainsi encourager certains automobilistes de renoncer à s’équiper de pneumatiques appropriés. Une mauvaise idée car en cas d’accident ou de panne, les compagnies d’assurances pourront décliner toute responsabilité, demandes de prise en charge et indemnisation. Dans une large majorité, les Français ont bien perçu l’importance de bien s’équiper. Depuis le mois de septembre, le site Allopneus a enregistré une hausse de 40 % de ses commandes. Le prix moyen d’un pneu hiver commence varie entre 60 et 85 euros pour une berline. Il faut compter un peu plus pour un SUV. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

vendredi 1 novembre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Ceinture, téléphone, distances de sécurité... Dès 2025, les radars pourront repérer plusieurs infractions supplémentaires

 

Alors qu’ils contrôlaient en majorité la vitesse, les radars vont s’appuyer sur l'utilisation de l'intelligence artificielle et précision d'image supérieure pour cibler de nouvelles infractions. Pointés depuis plusieurs semaines suite à divers accidents, dont le décès du cycliste Paul Varry, les automobilistes vont également être ciblés par le projet de loi de finance pour 2025, qui passe entre les mains de l’Assemblée nationale cette semaine. Selon l’Argus , la flotte de 4000 radars sur le territoire Français va augmenter jusqu’à 4160 l'an prochain. 
En comptabilisant les réparations et l’entretien des boîtiers de contrôle déjà présents tout le long des routes françaises, le coût de l’opération est estimé à 46,3 millions d'euros. La grande nouveauté de la livraison 2025 tourne autour des nouvelles fonctionnalités sur les radars dernières génération, qui bénéficieront de l'utilisation de l'intelligence artificielle et d’une précision d'image supérieure «selon les capacités technologiques et l'homologation nécessaire», peut-on lire sur le PFL. À ce jour, les différents radars - fixes, autonomes, tronçon, mobiles, discriminants, double face ou de feux rouges - contrôlent en priorité la vitesse ou les franchissements abusifs. Pas de date précise Selon nos confrères, trois nouvelles infractions pourront être repérées par ces nouveaux radars, et ceux qui seront modernisés : le non-respect des distances de sécurité, l'absence de ceinture de sécurité et l'utilisation du téléphone au volant. 
Autant de transgressions jusque-là impossibles à déceler par une machine. Selon les documents annexes du projet de loi de finance, aucune date n’est pour le moment prévue pour la mise en place de ces radars par l’État, qui devraient être plusieurs centaines dès l’an prochain. Un marché public sera lancé incessamment selon Capital, afin de rentrer dans les délais souhaités par le gouvernement. Ce dernier doit prendre en compte les capacités de construction des fabricants et de l'avancement de l'homologation de ces fonctionnalités en France. 
 En cas d’entorse à la loi, la note est connue : les trois nouvelles infractions susceptibles d’être repérées par les radars équipés des nouvelles technologies sont passibles d’un retrait de trois points sur le permis de conduire et de 135 euros d'amende, selon le Code de la route.
Source : lefigaro.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

jeudi 31 octobre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Collection Rudi Klein : des épaves vendues à prix d’or...

 

Les enchères se sont enflammées samedi dernier à Los Angeles lors de la succession par RM Sotheby’s de la casse d’un amateur de voitures de collection. Pendant près de cinquante ans, Rudi Klein a amassé des voitures accidentées ou en panne dans sa casse de la banlieue de Los Angeles. 
Principalement des Porsche 356 et des 911 de la première période mais aussi des sportives italiennes. Chaque voiture était la plupart du temps désossée, la carrosserie entreposée à l’extérieur dans son terrain vague et les pièces stockées sur des étagères dans les hangars. 
Amateur de belles mécaniques, le patron des lieux avait émigré d’Allemagne à la fin des années 1950. À force d'amasser des véhicules en fin de vie, les lieux ont fini par devenir une véritable caverne d'Ali Baba. 
Rien n'avait bougé depuis que Klein, décédé en 2001, a laissé deux fils et une veuve. Depuis, il fallait montrer patte blanche pour entrer dans la casse. Ses héritiers ont décidé de vendre l’ensemble de la casse aux enchères et ont mandaté la maison RM Sotheby’s. 
Après un inventaire qui s’est étalé sur plusieurs semaines, il a été décidé de vendre les pièces détachées dans le cadre d’enchères en ligne qui duraient deux jours. Quant aux voitures qui ont le plus de valeur et qui étaient le plus préservées - Rudi Klein ne possédait pas que des épaves - elles ont donné lieu à une vente samedi 26 octobre. 
Comme on pouvait s’y attendre, les prix ont flambé. Depuis la vente Baillon par la maison française Artcurial, les amateurs se passionnent pour les sorties de grange. 
Ici, la mise sous la lumière du garage de Klein a permis de résoudre de nombreuses énigmes et de compléter les pièces de différents puzzles. C’est le cas du prototype du spider Iso Grifo A3/L mais aussi de la Mercedes 500 K ayant appartenu au pilote Rudolf Caracciola. Le garage de Rudi Klein comptait également l’une des 29 Mercedes 300 SL Gullwing à carrosserie aluminium mais aussi deux Porsche 356 Carrera 2 2000 GS dont un cabriolet.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

mardi 22 octobre 2024

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? - Le logo de Citroën retourne à ses origines...

 

 Loin de l’innovation, le constructeur français a choisi un retour à ses origines avec un logo qui se rapproche de celui imaginé par André Citroën en 1919. Ce logo reprend les deux chevrons qui font l’identité visuelle de la marque mais en ajoutant un ovale pour les entourer. 
C’était le cas au moment de la création de l’entreprise avant que cet ovale soit délaissé au fil des années. Un retour aux origines Citroën a donc fait le choix de revenir aux origines. Selon certains spécialistes, ce virage en direction du passé vise à rassurer les consommateurs dans une période de changement marquée par l’essor des véhicules électriques. « Il y a deux schémas possibles, explique Guillaume Crunelle, associé en charge de l’automobile au cabinet Deloitte. 
Le premier est de se réinventer pour proposer une nouvelle image. 
Un autre consiste à aller réévoquer des éléments du passé pertinents. Revenir à des époques dites pionnières des marques où elles s’inscrivaient dans une démarche de conquête historique et de création de marché, ce qui correspond de facto à la création du marché des véhicules électriques aujourd’hui ».
Source : 20minutes.fr/

lundi 21 octobre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Artcurial sur les Champs : des petits prix...

 

ENCHÈRES - Dimanche 27 octobre, pour sa dernière vente de l’année, la maison des Champs-Élysées présente une large sélection de youngtimers à prix serrés. Rendez-vous annuel prisé des amateurs, la vente d’automne organisée par le département Motorcars de la maison Artcurial est typiquement l’une de celles qui permettent d’effectuer ses premiers pas en collection. Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff, les chevilles ouvrières du département ont privilégié les petits prix. Parmi les quelque 200 voitures proposées à la vente dimanche 27 octobre à l’hôtel Marcel Dassault, à Paris, on trouve une trentaine de véhicules de la succession d’André Trigano. 
Passionné de voitures, cet entrepreneur décédé en mai dernier, avait racheté des youngtimers à la suite de la vente de sa collection en septembre 2020. Cette fois-ci, André Trigano avait quelques cabriolets récents comme une BMW 325i Cabriolet de 1994, une MGF de 2001 ou encore une Fiat Barchetta de 1996, mais également des routières de prestige et des coupés de grand tourisme, au premier rang desquelles figurent une BMW 735i de 1996, une Audi V8 de 1989, une Mercedes Classe S de 2003 et un coupé Peugeot 406 V6 de 1998. La mise à prix de ces véhicules varie entre 2 000 et 4 000 euros et l’estimation la plus élevée ne dépasse pas 18 000 euros.
 On sait qu’André Trigano était un amateur de Citroën et la vente est une occasion en or d’acquérir une Méhari mais aussi une 2 CV AZ de 1960 qui ont été entièrement restaurées. Le catalogue Artcurial comporte aussi quelques très belles machines sportives et de grand tourisme des années 1960 et 1970 mais aussi plus récentes. On trouve ainsi une rare BMW 850 CSI de 1993, deux BMW spéciales sur base Série 5, une Alpina B10 3,5 l et une Hartge H5. L’équipe Motorcars a vraiment fait en sorte de toucher le plus grand nombre. La vente comporte quelques classiques de Ferrari : une 250 GT 2 + 2 de 1962, une 456 GTA, une 456 M GT, une 612 Scaglietti «One-to-one» de 2008 et deux modèles partageant la même mécanique : une 365 GTB/4 dite Daytona et une 365 GTC/4. 
Les amateurs d’italiennes pourront aussi compter sur la présence d’une Lancia Stratos de 1976 dans la même collection française depuis 40 ans et d’une Lancia Delta Intégrale HP Evo 2 «Edizione finale». Cette dernière est la 89e d’une série de 250 véhicules. Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

mardi 1 octobre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Un Jubilé grandiose pour la Citroën CX

 

Il fallait bien un événement à la mesure des cinquante ans de la dernière grande Citroën à succès. 320 CX se sont donné rendez-vous du 13 au 15 septembre au Château de Montigny-le-Gannelon, sur l'ancien site d'essai Citroën de la Ferté Vidame et sur la base aérienne de Châteaudun. L’argus y était. Durant ses 17 ans de carrière, la Citroën CX a remporté un succès incontestable et n’a cessé d’évoluer sur le plan mécanique et même esthétique. Il s’agit de la dernière berline haut de gamme française à succès, puisqu’elle est parvenue à dépasser 1 169 000 exemplaires produits. Toutefois, elle a mis plus de temps que d’autres Citroën à remporter les suffrages des collectionneurs, se voyant même dépasser en notoriété par des jeunettes comme la BX. 
Heureusement, elle compte des passionnés, rassemblés dans plusieurs clubs en France et en Europe, à commencer par l’Agence CX, qui ne pouvait passer à côté de l’occasion du Jubilé. Cette association très dynamique créée en 2007 est devenu incontournable pour les amateurs du modèle avec ses 120 membres et 500 voitures. Elle a notamment lancé des refabrications de pièces du train avant qui ont longtemps manqué. « Notre objectif est de permettre aux propriétaires du modèle de continuer à rouler. 
Il est difficile de trouver des pièces de qualité, aussi nous essayons autant que possible de les aider. Nous occupons un ancien garage qui portait le panneau Citroën depuis 1931. 
Nous y aidons certains membres à remettre en état leur monture » témoigne Nordhal Maillard, président du Club. C’est à quelques encablures de ce QG qu’ils ont choisi d’organiser avec le CX Club de France l’événement, du 13 au 15 septembre. Les CX venues de toute l'Europe avaient rendez-vous au Château de Montigny-le-Gannelon en Eure-et-Loir, une magnifique bâtisse Renaissance, ouverte au public, qui faisait honneur à la grande Citroën. Des exemplaires venus de douze pays avaient fait le déplacement : on comptait comme il se doit un fort contingent néerlandais, le pays comptant lui-même un club consacré au modèle et plus de 600 exemplaires roulant sur son territoire. Plus étonnant pour un public non averti, la forte présence allemande, témoignant du succès réel que la CX a rencontré Outre Rhin. Rappelons qu’elle fût même la monture favorite du dernier président de la République Démocratique Allemande, Erick Honecker ! Aujourd'hui, ce sont même des marchands allemands qui propose l'offre la plus importante de pièces pour entretenir ou restaurer le modèle. 
Ils étaient d'ailleurs représentés dans une partie du château où des propriétaires ont pu s'offrir les trésors qui leur manquaient. Etapes souvenirs à la Ferté Vidame et Châteaudun Le lieu ne permettant pas d’accueillir plus d’exemplaires, ce sont 320 CX qui ont été rassemblées lors des trois journées, ce qui en faisait tout de même l’un des plus grands rassemblements consacrés au modèle de l’histoire. L’événement s’est d’ailleurs déroulé sur d’autres lieux que le château afin d’assurer aux participants des souvenirs inoubliables. Certains ont en effet pu rouler sur les pistes d’essai de la Ferté Vidame, l’un des endroits où l’auto a été mise au point. Un moment particulièrement émouvant puisque le site vient tout juste d’être abandonné par PSA et a cessé ses activités automobiles. Media Image Image Le samedi, rendez-vous était donné à midi sur l’ancienne base aérienne de Châteaudun, l’occasion de rouler sur la piste autrefois empruntée par les avions Transall ou Awacs de l’Armée de l’Air. 
C’est là que 22 exemplaires présélectionnés ont formé un double chevron pour une incomparable photo souvenir. Ces animations "délocalisées" ont permis aux participants de rouler dans la région et de créer d'impressionnantes files de CX, à la grande surprise des habitants. L'occasion également d'entendre le son chantant du klaxon caractéristique du modèle, identique à celui d'italiennes contemporaines. CX du Paris Dakar et modèles hors-série. Durant les trois jours, toute l’histoire de la CX, depuis les toutes premières 2000 de 1974 sans direction assistée Diravi (Direction à Rappel Asservi) jusqu’aux tous derniers breaks de 1991 a été représentée. 
Parmi les modèles les plus remarquables, deux break six roues de six mètres de long, dont un transformé par le carrossier français Tissier, mais aussi un des exemplaires engagés officiellement par Citroën au Paris Dakar 1981, ou encore un break blindé réalisé pour le PDG de Philips France. On pouvait également avoir un bel aperçu de l’incroyable nuancier de l’auto, qui a compté de nombreuses nuances de verts métallisés, mais aussi du jaune, du rouge ou de l’orange. Parmi les animations proposées, la possibilité pour les participants de se faire photographier par des professionnels devant le château. 
Un concours d'élégance a également été organisé, tandis que le dernier jour, le tirage au sort de la Tombola organisée par l'Agence CX a eu lieu. Premier prix : une CX évidemment, un modèle GTI Série 2 à transmission automatique. Impeccablement organisé, ce Jubilé 2024 a participé à renforcer la notoriété d’un haut de gamme français qui a réussi : le succès entraîne le succès. 
 Source : largus.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

dimanche 29 septembre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Une casse de Ferrari et de Porsche aux enchères...

 

Assurée par la maison RM Sotheby’s le 26 octobre prochain, la succession de Rudi Klein résout plusieurs énigmes. 
De nombreuses voitures de sa casse n’avaient pas vu le jour depuis plusieurs décennies. Le vocabulaire manquerait presque pour qualifier cette casse de Los Angeles. Depuis les successions Baillon et Medlin, on ne souvient pas d’avoir été plongé dans un tel décor de voitures laissées à l’abandon, pour certaines depuis un demi-siècle. 
Ce qui rend ces images presque surnaturelles, c’est que toutes ces automobiles, dont beaucoup feraient les beaux jours des collectionneurs à travers le monde, sont à l’état d’épave. Des Ferrari de la belle époque, des Porsche 356 et 911, des Lamborghini Miura et des Mercedes sont réduites à l’état de ruines. 
Ce ne sont plus que des squelettes. Que vont-elles devenir ? La plupart termineront comme reliques. Celles qui en valent la peine - qui ont une certaine valeur en collection - seront sans doute restaurées. Arrivé en Amérique du Nord à la fin des années 1950, Rudi Klein, le propriétaire des automobiles, avait commencé sa carrière comme boucher avant de se tourner vers le commerce de voitures européennes, par le biais d'une casse installée dans la banlieue sud de Los Angeles. 
Portant la bannière «Porsche Foreign Auto», son affaire se concentrait principalement sur les machines venant de la marque des voitures de sport de Zuffenhausen. À force d'amasser des véhicules en fin de vie, accidentés ou en panne, les lieux ont fini par devenir une véritable caverne d'Ali Baba. 
Rien n'avait bougé depuis que Klein, décédé en 2001, a laissé deux fils et une veuve. 
 Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info..

jeudi 26 septembre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Citroën 2CV, DS, CX… Découvrez en vidéo ces 100 sorties de grange avant leur mise en vente

 

Exclusif. Fin septembre, l’hôtel des ventes de la Seine dispersera une collection privée de près d’une centaine d’anciennes Citroën patiemment amassées par un véritable mordu de la marque. Visite guidée de cette vente incroyable qui regroupe des pépites, dont certaines peu kilométrées.  
Le 28 septembre, tous les mordus de Citroën risquent fort d’avoir les yeux braqués sur la petite bourgade de Fleury-sur-Andelle, située dans l’Eure (27). C’est en effet là que l'hôtel des ventes de la Seine procédera à la mise aux enchères de près d’une centaine de Citroën anciennes appartenant à un collectionneur compulsif, qui les a entreposées dans son jardin. Certaines sous abri, d’autres non, ce qui explique l’état défraîchi de plusieurs modèles. Véritable sortie de grange, cette collection n’a pas vraiment de ligne directrice, hormis le fait que tous les véhicules sont des Citroën. Résultat : la vente propose des modèles de toutes les époques, des Rosalie des années 1920 aux XM des années 1990. 
Naturellement, les incontournables du Quai de Javel sont bien représentés avec une quinzaine de 2CV (dont une rare Type A de 1950 dans un très bel état), une dizaine de CX (dont deux modèles rallongés imaginés par le carrossier Tissier), ainsi que des assortiments de Traction, de DS et d’ID, d’Ami, de GS et de BX. Mais la vente comprend également quelques raretés. À L’argus, on a ainsi repéré un exemplaire hélas bien défraîchi de la très rare M35 à moteur rotatif Wankel (267 exemplaires seulement). Il y a aussi une exclusive BX 4TC, la sportive improbable censée faire briller Citroën en groupe B (200 unités produites seulement). Pour rester dans les sportives, on signalera également une Visa Chrono (l’exemplaire n° 793) et une encore plus rare Visa 1 000 Pistes 4 x 4 de 1985, qui n’affiche que 4 653 km. 
La collection comporte d’autres modèles peu kilométrés, comme une GSA Pallas C-matic avec seulement 6 445 km au compteur. Pour finir avec les raretés, signalons un bel exemplaire de Citroën Bijou. Ce petit coupé des années 1960, développé sur base de 2CV n'a été produit et vendu qu'en Grande-Bretagne. Enfin, puisqu’on vous dit qu’il y en a pour tous les goûts, les utilitaires ne sont pas oubliés avec une belle brochette de C15 (dont une rare version 4 x 4 Dangel aux couleurs d’EDF), des fourgons Type HY, des tracteurs, une ambulance CX et même deux camions : un U23 échelle et un U55 plateau de 1955. 
Source : largus.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

jeudi 19 septembre 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Chantilly Arts et Élégance: les françaises à l’honneur...

 

ACTUALITÉ - Soleil et fréquentation record pour la 7e édition de ce rendez-vous majeur des amateurs de belles automobiles qui a sacré des légendes tricolores. C’est un signe qui ne trompe pas. Cette année, plus que jamais, il fallait s’armer de patience dimanche 15 septembre pour approcher le domaine du château de Chantilly. Le concours de Chantilly a connu une affluence record. Les rares voies d’accès bondées ont fait chauffer les mécaniques les plus fragiles et mirent les nerfs à vif de nombreux automobilistes. Sur place, les visiteurs n’étaient pas au bout de leurs peines. Certains ont connu la galère de parkings saturés. Comme à l’accoutumée, les lève-tôt ont eu raison. 
Les organisateurs devront revoir ce point essentiel pour pérenniser cette manifestation, par ailleurs remarquable. Le bouche-à-oreille commence à fonctionner et après dix ans d’existence, Arts & Élégance à Chantilly récolte les fruits de sa persévérance. Le soleil de plomb y a certes beaucoup contribué mais le succès de l’événement s’appuie surtout sur une sacrée alchimie: le lieu qui appelle tous les superlatifs ; une centaine de voitures de collection parmi les plus illustres inscrites au concours d’état même si certaines ont déjà été vues ici; les supercars et concepts cars des constructeurs ; la présence d’une quarantaine de clubs de marques, soit près de 900 voitures de collection. Pour couronner le tout, les visiteurs sont invités à faire preuve d’élégance en sortant de leurs garde-robes des tenues chics et élégantes. 
Tee-shirt et baskets sont proscrits. Cette année, les 100 voitures inscrites au concours étaient réparties dans quinze catégories. Sans compter les concepts cars. Dans cette catégorie, le prix est allé à la Lancia Pu + Ra HPE, l’étude qui introduisait le style des prochaines Lancia. Comme dans d’autres concours, Chantilly remet deux Best of Show: avant-guerre et après-guerre. Cette année, le jury a sacré deux véhicules français: une Bugatti 35 de 1928 et une Talbot Lago T26 GS carrossée en coupé par Antem en 1949. Cette dernière concourrait dans la catégorie «Folie des grandeurs d’après-guerre». Quant à la Bugatti 35 C, elle rendait non seulement hommage au collectionneur Peter Mullin décédé l’an dernier mais fêtait également le centenaire du modèle. C’est au grand prix de Lyon 1924 que le constructeur Ettore Bugatti avait introduit sa nouvelle biplace de sport. 
Durant sa carrière, la 35 allait enregistrer plus de 2 000 victoires. La surprise de Chantilly, c’est que le jury a récompensé une voiture non restaurée, dans son jus. Est-ce la fin de l’ère des voitures surestaurées? Il est encore un peu tôt pour le dire mais un virage a été amorcé. À Pebble Beach en août dernier, le jury a voté pour la fameuse Bugatti Type 59 ex-roi des Belges jamais restaurée. Aux États-Unis, personne n’avait jamais vu ça. Quant à Bugatti, il a aussi connu les honneurs du public. 
Celui-ci a voté en masse pour la supercar Tourbillon, le dernier modèle de la marque présenté en juin et dont les livraisons débuteront en 2026. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...