Affichage des articles dont le libellé est A.Sport-Autos. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est A.Sport-Autos. Afficher tous les articles

jeudi 14 novembre 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - Le circuit du Mans.....de la gomme et des bulles !!

En 1966, Ford terrasse Ferrari et remporte la première de ses quatre victoires dans la Sarthe. Trame du film «Le Mans 66», de James Mangold, ce succès fait triompher l’amitié entre le patron d’écurie Carroll Shelby et le pilote Ken Miles. Une photo. C’est ce qui a fait vaciller le résultat du Mans 1966. Tout à sa détermination de montrer au monde entier qu’il domine son sujet et qu’il a enfin réussi à mater la Scuderia Ferrari invaincue dans la Sarthe depuis six ans, Ford veut gagner en joignant l’art à la manière. Depuis le début de la nuit, les rangs des bolides rouges de Maranello décimés, la marque à l’ovale bleu court donc vers son premier succès dans la plus grande épreuve d’endurance au monde. 
Comme dans le meilleur des scénarios, un triplé est même en train de se dessiner. La GT40 Mk II bleu pâle que Ken Miles partage avec Dennis Hulme mène la danse. Elle tient les voitures sœurs de Bruce McLaren-Chris Amon et Ronnie Buckum- Dick Hutcherson à distance. À mesure que l’on se rapproche du dénouement, l’état-major Ford imagine un plan pour marquer les esprits. Il se prend à rêver d’une arrivée triomphale où les trois Mk II de l’écurie dirigée par Carroll Shelby franchiraient la ligne d’arrivée côte à côte. La photo fera le tour du monde, pensent-ils. 

Les retombées publicitaires seront immenses. Avec toute la diplomatie qu’on lui reconnaît, Shelby réussit à convaincre Miles de se plier à la discipline de l’équipe. Ce n’était pas gagné d’avance. Homme fort de la formation Ford, le pilote de développement de la Mk II a déjà remporté les 24 Heures de Daytona et les 12 Heures de Sebring, en Floride. Avec le Mans, il est en train de réaliser la passe de trois. Un exploit. L’arrivée prend des allures de conjuration. Après quelques minutes de confusion, l’Automobile Club de l’Ouest déclare vainqueur la Mk II noire portant le numéro 2. 
Celle de McLaren-Amon. Pour 21 mètres! Les officiels ont estimé que McLaren, qui avait entamé le dernier tour avec 2 secondes de retard, avait effectué une moyenne supérieure et qu’il avait couvert une distance plus importante puisque sa position de départ était moins favorable que celle de Miles. On n’avait jamais vu ça. Ken Miles ne remportera jamais les 24 Heures du Mans. Deux mois plus tard, il se tue sur le circuit de Riverside (Californie) lors d’une séance de développement de la Ford J, la nouvelle arme du constructeur en endurance, construite autour d’une coque en nid d’abeilles. 
«Cela m’a brisé le cœur de perdre Ken», avait alors admis Carroll Shelby. Le réalisateur James Mangold nous fait revivre l’ascension de Ford vers les sommets à travers le prisme de l’amitié entre Shelby, incarné à l’écran par Matt Damon, et Miles, joué par Christian Bale. Le jeu d’acteur est brillant, mais Peter Brock, le premier collaborateur de Shelby, affirme que le scénario est quelque peu romancé. Miles n’était pas un caractère difficile, mais un perfectionniste. Un vrai gentleman, honnête et droit. Les historiens relèveront également quelques anachromismes au cours des 2 h 30 du film.
 «NOUS ALLONS LES BATTRE» 
Miles était une légende en Californie au début des sixties. Né en Angleterre près de Birmingham, il avait émigré à Los Angeles après la guerre. Il s’était construit la réputation d’être l’un des pilotes parmi les plus rapides. Après avoir travaillé pour MG et Porsche, il avait ouvert son propre garage en 1961 dans la banlieue de Los Angeles. Début 1963, il devint l’un des pilotes phares de la marque Shelby, fondée par Carroll Shelby et qui a donné naissance à la fameuse AC Cobra. Qui s’en souvient? Pendant ce temps, Ford lance un programme sportif pour dynamiser son image. 
Objectif: décrocher Le Mans. Pour gagner du temps, la marque à l’ovale bleu se met en tête d’acheter Ferrari. Des émissaires sont dépêchés à Maranello. Enzo Ferrari semble prêt à céder sa société, puis se ravise. Chez Ford, cette duperie passe mal, et la réponse se fait cinglante. «Nous allons les battre», dira Henry Ford II. Le rêve devient réalité trois ans plus tard grâce aux efforts conjugués de Shelby et Miles. Le Mans 66. Sur la grande planche en bois reposant sur des tréteaux et faisant office de podium, Henry Ford II, le petit-fils du fondateur de la marque américaine, a rejoint les vainqueurs. 
On constate la présence de jéroboams de Moët & Chandon. Le comte Frédéric Chandon, cogérant de la maison sparnacienne, a tenu parole. «En cas de victoire de Ford, il s’était engagé auprès de Henry Ford II à lui offrir le champagne», raconte Jean Berchon qui fut directeur du patrimoine et de la communication de Moët. Comble du chic: il est servi dans des flûtes. Cela fait déjà plusieurs décennies que le vin de Champagne accompagne la cérémonie du podium. Le 12 octobre 1936, le champion italien Tazio Nuvolari remporte la Coupe Vanderbilt disputée sur le circuit de Mineola, près de New York. Les photos l’immortalisent un jéroboam de Brut Impérial Moët & Chandon dans les bras. 
Les plus grandes maisons de champagne parrainent le circuit de Reims depuis sa naissance en 1925. C’est sous l’impulsion du Manceau Jean-Marie Dubois que les liens entre le sport automobile et le vin effervescent se renforcent. Lorsqu’il devient responsable des relations presse de Moët & Chandon, il propose deux axes de communication: les concours hippiques les plus réputés et les 24 Heures du Mans, qui ont bercé son enfance. L’homme n’est jamais à court d’idées. Il reçoit dans des tentes érigées dans le paddock, organise le dîner de gala le dimanche soir au restaurant des Hunaudières, tenu par Maurice Génissel. Le Club Moët s’installe même dans de véritables maisons, avec douches et chambres. En 1969, pour la dernière de ses quatre victoires consécutives, Ford devance Porsche de 120 mètres. Jacky Ickx est sacré pour la première fois.
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info - FilmsActu

mercredi 30 octobre 2024

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Circuit des Remparts...le cinquantième départ !!

 

Relancée en 1983 sous la forme d’une rétrospective  autour d’une foule d’animations. Avec Monaco et Pau, Angoulême est l’un des trois derniers circuits en ville de l’Hexagone encore actif. À la différence des deux premiers qui continuent d’accueillir des voitures modernes, la manifestation de la cité des Valois est devenue une rétrospective en 1983. Tracé autour de la cathédrale et des remparts qui dominent la vallée de la Charente, le circuit de 1 279 mètres n’a pas changé depuis la première édition de 1939. Relancée en 1947 mais abandonnée en 1955, cette course a vu défiler les plus grands pilotes de l’époque, de Jean Behra à Jean-Pierre Wimille en passant par Robert Manzon, Maurice Mestivier, Raymond Sommer, Maurice Trintignant. 
Souvent surnommé le circuit le moins rapide du monde, le tracé n’en reste pas moins l’un des plus acrobatiques. Cela n’empêcha pas Juan Manuel Fangio d’y inscrire son nom en 1950 au terme de trois heures et vingt-quatre minutes de course. Si les pages de l’histoire ont défilé, autour d’un décor immuable, le spectacle est toujours réjouissant. Dans une ambiance festive, Angoulême reste l’une des dernières manifestations automobiles à permettre aux spectateurs d’approcher les voitures et les pilotes. Un plateau de R5 Turbo Cette année, pour sa cinquantième édition, la cité des Valois a particulièrement soigné son programme avec une foule d’animations en ville et sur la piste.
 Les festivités débutent sur l’esplanade du Champ-de-Mars avec un concours d’élégance. Elles se poursuivront tout le week-end autour d’expositions. 
Le dimanche est traditionnellement  rythmé par les courses et démonstrations sur le circuit. 
 Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr

mardi 29 octobre 2024

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - BMW Passion Tour.... tout le monde en piste!

 

Pour le constructeur bavarois, le plaisir ne connaît pas de frontières. Tous les possesseurs de voitures de sport et d’exception peuvent participer à ses manifestations sur circuit. Certains y verront sans doute un brin de provocation, mais les journées de roulage sur circuit devraient être encouragées par la sécurité routière. Il y aurait moins d’accidents de la route. On ne sort jamais indemne d’une expérience sur circuit qui confine à l’école de l’humilité. On n’appréhende plus les dangers de la même manière et on voit la route différemment après avoir foulé le bitume d’une piste. Le retour sur terre est souvent cinglant car ces activités ne mentent pas. 
Elles placent les conducteurs face à leurs propres faiblesses. En même temps, ces roulages permettent d’explorer les capacités et parfois les limites de son véhicule dans un environnement sécurisé. Après s’être défoulé sur un circuit, on a moins envie de rouler des mécaniques sur la route. La répression routière milite également pour cette nouvelle forme de loisir. C’est ainsi que depuis quelques années, les circuits de l’Hexagone connaissent un succès sans précédent avec la multiplication des journées de roulage libre mais aussi dans le cadre d’événements organisés par les marques de voitures à caractère sportif. Parmi tous les constructeurs à avoir instauré ces programmes, le Passion Tour de BMW est le seul à autoriser les possesseurs de véhicules d’autres marques. 
À condition qu’ils soient postérieurs au 1er janvier 2002 et qu’ils pèsent au moins 800 kilos. Si certaines Lotus sont exclues, les Alpine et les Porsche figurent en nombre. Le pack Pilote assure trois sessions de 20 minutes avec sa propre voiture, une quatrième au volant d’une BMW M3 ou M4 et un atelier coaching dispensé par des instructeurs certifiés. C’est l’assurance d’améliorer son pilotage à travers les techniques à adopter et les trajectoires à suivre. Sans esprit de compétition, avec pour seul aiguillon de passer un moment mémorable. Les 9 et 10 octobre sur le circuit Paul Ricard - Le Castellet. 
Source : lefigaro.fr - Sylvain Reisser

samedi 12 octobre 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - RETOUR SUR IMAGE - LE RALLYE MONTE-CARLO HISTORIQUE !!

Le Rallye automobile Monte-Carlo est une manifestation sportive dont le cadre de départ et d'arrivée est la principauté de Monaco, même si l'essentiel du parcours a lieu plus au nord, notamment dans les Département français des Alpes-Maritimes, de l'Ardèche, de la Drôme, des Hautes-Alpes ou encore des Alpes de Haute-Provence, selon les années. Cette épreuve se déroule systématiquement en hiver, au mois de janvier. On entend ou lit souvent dans les médias « Rallye de Monte-Carlo », mais la véritable dénomination de cette épreuve n'a jamais inclus la préposition « de ». À sa création en 1911, le rallye automobile Monte-Carlo n'est pas à proprement parler une épreuve sportive, c'est surtout le moyen d'attirer la jet set européenne à Monaco.
 Chaque véhicule engagé partait avec son équipage, par la route, de la ville où il s'était engagé. Il effectuait le parcours reliant cette ville à Monte-Carlo, en suivant un itinéraire précis, avec certaines contraintes. À l'époque, traverser l'Europe en plein hiver était un exploit. Arrivés à destination, les vainqueurs étaient l'équipage qui avaient réussi à rallier Monaco en respectant une moyenne horaire imposée par les organisateurs, mais la présentation du véhicule, après autant de kilomètres sur des routes difficilement praticables, était tout aussi importante. 
Une autre particularité du Rallye Monte-Carlo a été pendant longtemps son parcours de concentration, les villes de départ étant réparties aux quatre coins de l'Europe, les équipages se rejoignaient en un point unique afin de rallier, par un parcours commun, Monaco. Cette caractéristique a donné jusqu'au milieu des années 1990, sa réputation au rallye et en a fixé son déroulement. 
Source : ZAGATOI

jeudi 3 octobre 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - La course automobile Paris-Madrid en 1903... La course meurtrière

 

Nous ne ferons pas ici le récit exhaustif du déroulé de cette course qui s’annonçait comme un événement extraordinaire dans ce début de siècle plein d’effervescence de progrès techniques et de bouillonnement des esprits. Beaucoup de choses ont été déjà écrites. Mais à la suite de l’histoire des automobiles Charles Alexandre Brouhot récemment publiée qui abandonna la compétition après l’accident de sa voiture dans cette course j’ai souhaité faire le point sur au combien l’enthousiasme a conduit au tragique. 
En octobre 1902, l'Automobile Club de France décide de tenir une course automobile entre les deux capitales. Les inscriptions sont ouvertes à la mi-janvier et, rapidement, les principaux constructeurs s'inscrivent. Au total, 315 concurrents sont inscrits : prendront part au départ de la course 127 automobiles, 23 voiturettes et 47 motocyclettes. Il faut dire que les course entre capitales européennes étaient très prisées et préfigurait déjà de l’universalité de cette invention qu’était l’automobile. La première course étant Paris Berlin en 1901.
 Commencée le dimanche 24 mai 1903 à 3 h 30 du matin à Versailles et initialement prévue pour s'étendre sur trois journées, les 24, 26 et 27 mai, elle est arrêtée par les autorités avant son terme, à Bordeaux, en raison du grand nombre d'accidents. La traversée des villes est neutralisée. Les bolides doivent se frayer un passage sur des routes sans revêtement où il y a tellement de poussière que la « navigation » se fait par rapport aux arbres qui bordent et au milieu de spectateurs enthousiastes et inconscients du danger. Louis Renault atteindra 140 Km/h dans une descente avec ces conditions. Le vainqueur Fernand Gabriel sur son « torpilleur Mors », aura parcouru les 552 km à plus de 105 km/h de moyenne. 
Le premier accident survient au passage à niveau de la ligne de Paris à Tours, à deux kilomètres de Bonneval. La voiture 243, conduite par Porter, prend feu et le malheureux chauffeur, tombé en dessous, meurt carbonisé. Deuxième accident à Ablis : une automobile surprend une femme qui traverse la route et la tue sur le coup. 
À quelques kilomètres de Poitiers, (le troisième accident) la machine de Marcel Renault verse dans un fossé ; lui-même est projeté à six mètres. Il est transporté à Couhé-Vérac dans un état désespéré. Il décèdera quelques heures plus tard. Trois kilomètres après Angoulême, le coureur Touran sur Brouhot décolle d'un pont, provoquant la mort du mécanicien et de trois spectateurs : deux soldats et un enfant (le quatrième accident) Près de Montguyon, (le cinquième accident) à la Combe-du-Loup, devant Arveyres, M. Stead, conducteur du no 18, est mortellement blessé à la suite d'une collision avec la voiture 96. 
Le mécanicien de M. Stead est également blessé. À Arveyres, la voiture no 5, (le sixième accident) pilotée par Claude Loraine-Barrow, rencontre un chien, braque et vient percuter un arbre. Des deux hommes qui la conduisent, l'un, le mécanicien, est tué, l'autre, M. Loraine-Barrow, est dans un état désespéré. 


La voiture est en morceaux. Le chien a littéralement été réduit en bouillie. Lucien Lesna, sur motocyclette Peugeot, est victime d'un accident. Sa fracture du genou mettra un terme à sa carrière de cycliste (le septième accident) Devant cette hécatombe les autorités fort justement arrêteront la course. 
Les conséquences seront vers une nouvelle organisation en circuits fermés en en augmentant les conditions de sécurité qui se poursuivent encore aujourd’hui. On notera la 77 ème place de Madame Camille Du Gast sur une De Dietrich dont nous avons déjà retracé la vie de pilote.. 
Source : Paris – Madrid 1903 la course meurtrière.King Rose Archives

mercredi 2 octobre 2024

CLUB5A - RETOUR SUR IMAGE - Les Cocottes du Désert - Rallye des Gazelles...

Le Rallye Aïcha des Gazelles est partenaire d'une grande opération solidaire qui vise à offrir dans 115 hôpitaux, un Noël aux enfants atteints d'un cancer.
Depuis plusieurs années, Les Gazelles, constructeurs et médias s’associent et courent ensemble pour une cause humanitaire.
Un concept créé par le Rallye Aïcha des Gazelles du Maroc qui donne lieu à un classement spécifique sur l’événement (en plus du classement général). 

Les équipages inscrits au challenge auront deux défis à relever :
- Promouvoir les couleurs d’une association humanitaire en médiatisant les messages et les actions de celle-ci dans le but de la faire connaître et de lui permettre de gagner une importante dotation (15 000 euros).
- Défendre les couleurs du média qui amène la visibilité en devenant le meilleur ambassadeur de ses partenaires et en figurant honorablement au classement spécifique « Wave Relais Médias ». 

...On croit que c'est facile mais ici, c'est le désert, pas de boulangerie à dix minutes de voiture, y a rien, rien que les étoiles si nombreuses parce qu'il n' y a pas de lumière autour, si nombreuses dans ce ciel d'encre qu'on est obligé de passer une heure le nez en l'air pour se rendre compte que la Croix du Sud est au dessus de l'Australie en ce moment, rien que le silence à peine troublé par une brise intermittente...
Source : Alexandra Bossy

jeudi 26 septembre 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - Jean-Louis Trintignant..... l’homme qui rêvait de devenir pilote automobile !!

 

Jean-Louis Trintignant, l’homme qui rêvait de devenir pilote automobile.. Une dizaine d’années après "Un homme et une femme" et un premier Rallye Monte-Carlo en Ford Mustang, Jean-Louis Trintignant prend un risque, admirable mais vraiment osé, celui de devenir pilote au milieu des pros.
 Sur les circuits français, depuis quelques années, grâce aux courses du Star Racing Team disputées avec des Simca Rallye 2 par une bande de copains du spectacle, tout le monde connaît le coup de volant du neveu de Maurice. Mais, en 1977, en s’engageant dans le championnat de France "Production" sur une Triumph Dolomite de l’écurie Leyland France, pour ce débutant de… 47 ans, c’est une toute autre histoire. Surtout, que les "saltimbanques", acteurs, chanteurs, cinéastes venant se mettre sous la lumière grâce à leur notoriété ne sont pas toujours les bienvenus.
 "J’espère que j’ai été à la hauteur, que je n’ai pas empêché mes équipiers de pouvoir faire mieux" Avec Jean-Louis Trintignant, humble et discret, pas de paillettes, pas de cour. 
Chaque week-end de course, le pilote se substitue à l’acteur, il écoute les conseils de René Metge, son équipier, échange avec les journalistes spécialisés, ne parle que voitures, que de sa passion. Pendant cinq ans, il vit intensément les moments de cette parenthèse dans sa vie. Il touche à tout, circuits, rallyes, courses sur glace, il pilote une multitude de machines dont la plus puissante, la 935 K3 de 780 ch, lui vaut la frayeur de sa vie : un pneu arrière explose dans les Hunaudières à plus de 300 km/h pour son unique participation aux 24 Heures du Mans. 
En revanche, il poursuit en Endurance, 7e et 2e des 24 heures de Spa-Francorchamps 1981 et 1982 sur une BMW 528 avec des équipiers prestigieux comme Derek Bell et Jean-Pierre Jarier et une équipière de renom qui deviendra son épouse, Marianne Hoepfner, pilote de rallyes et de circuits dont quatre participations au Mans. Quand on l’interrogeait sur ses performances, Jean-Louis Trintignant parlait d’abord des autres : "J’espère que j’ai été à la hauteur, que je n’ai pas empêché mes équipiers de pouvoir faire mieux".
 Tout simplement. 
Source : automobile-magazine.fr-Ina Sport
Ina Sport

mercredi 11 septembre 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - L'EVOLUTION DU RALLYE AUTOMOBILE .....

Le 21/01/1911 était signé l'acte de naissance du rallye automobile à Monte-Carlo. Venus de Berlin, Boulogne-sur-Mer, Bruxelles, Genève, Paris et Vienne, 20 concurrents sont présents sur la ligne de départ à Monaco. 

Il n'est alors pas encore question de parcours prédéfinis et d'épreuves spéciales, les concurrents abordent ce parcours comme une course d'orientation et un divertissement. Le rallye devient une discipline rapide et internationale 
Les années 60. 
Le rallye devient une discipline de sport automobile où la vitesse joue un rôle important. Désormais, les équipes s'élancent côte à côte sur le même parcours et sont confrontées aux mêmes défis. En plus du Championnat d'Europe des Rallyes pour les pilotes, la FIA organise un second championnat pour les constructeurs. 
Cette compétition s'internationalise en 1970 : à l'occasion du Safari Rallye, encore aujourd'hui considéré comme l'un des plus exigeants, les pilotes s'aventurent pour la première fois en dehors du continent européen. 
D'autres courses internationales suivront, comme le Rallye du Maroc. Premier Championnat du Monde des Rallyes officiel 1973. Le départ du premier Championnat du Monde des Rallyes officiel est donné. « Le rallye retourne à ses sources » : la première manche se déroule à Monte-Carlo. 


Toute l'histoire du Rallye de A à Z, commentaires de Jean-Louis Moncet  - Source : museorpheo

mardi 10 septembre 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - TRAGÉDIE SUR LE CIRCUIT DU MANS EN 1955 .......


De passionnantes enquêtes historiques à partir des images d'archives du XXe siècle, célèbres ou inédites. 
 Le 11 juin 1955, quelque 300 000 personnes sont venues assister à la plus célèbre de toutes les courses automobiles d'endurance : les 24 Heures du Mans. 
Comme tous les ans, l'événement est très médiatisé. Pour cette 23e édition, les voitures de sport les plus performantes du monde sont en compétition. Tout à coup, à la 147e minute, une Mercedes explose et c'est la catastrophe. Quatre-vingts morts et plus de cent quarante blessés. C'est l'accident le plus meurtrier de toute l'histoire du sport automobile. Que s'est-il passé ? Pourquoi tant de victimes ? Et pourquoi les organisateurs n'ont-ils pas arrêté la course ? 

 Collection documentaire de Serge Viallet ~ Réalisation : Serge Viallet/par ARTE EDITIONS et l¿Ina-France 3 Pays de la Loire
France 3 Pays de la Loire

lundi 19 août 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - TOUR AUTO AVAIT ENGAGE UNE PEUGEOT 403 DANS LE RALLYE !

Après un coup d’essai plus que réussi, avec l’engagement de la 204 Coupé et un classement final aux portes du top 30, Peugeot remettait le couvert cette année en engageant deux autos au lieu d’une.… 
Que ce soit l’anniversaire du lancement d’un modèle, ou celui d’une victoire en compétition, le patrimoine automobile mondial reçoit régulièrement des hommages qui nous renvoient à des faits marquants de l’histoire. 
Cette là, a été marquée pour Peugeot par le retour de deux modèles emblématiques sur une épreuve mythique. Nous parlons bien sûr des 203 et 403 qui vont être engagées au Tour Auto. 
Ce retour à la compétition fait écho aux diverses épreuves que ces modèles populaires ont partagé il y a presque soixante ans. 
Source : news.peugeot.fr/ 

dimanche 11 août 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - LA SATECMO EOLIA DE 1954 EQUIPEE D'UN MOTEUR DE DAUPHINE GORDINI...

 


SATECMO EOLIA de 1954 avec moteur de Dauphine Gordini, fabriquée par André Georges Claude, ingénieur et coureur automobile. La carrosserie de style Berlinetta a été conçue par Eiffel et a été fabriquée en magnésium soudé à l’argon. 
Source : Les Belles Mécaniques D'Hier et D'Aujourd'Hui

samedi 3 août 2024

CLUB5A - SPORT AUTOMOBILE - LE TOUR DE FRANCE AUTO DE 1956...


Tour de France Auto 1956

Tour de France Auto de 1956 le vainqueur de l'épreuve : De Portago avec Ed Nelson en Ferrari-250
Le Tour de France automobile est une compétition constituée de courses à étapes à travers la France en automobile. Cette épreuve fut créée en 1899 par L'Automobile Club de France et organisée par le journal Le Matin. La première édition se courut du 16 au 24 juillet 1899. 19 voitures au départ, 9 à l’arrivée. 25 motos prennent également part à l’épreuve qui compte 7 étapes sur 2 216 km. René de Knyff s’impose sur une Panhard & Levassor. 
 La course succède en 1951 sous le nom de Tour de France de Nice à Nice / Critérium International de Tourisme à 18 éditions du Grand Critérium international de tourisme Paris-Nice, étalées de 1921 à 1939 et également organisées par l'Automobile Club de Nice et Côte d’Azur. Cette épreuve connaît des sommets de popularité quand les meilleurs pilotes sur les meilleures autos du moment s'y affrontent, suivis de creux abyssaux quand l'épreuve devient presque anecdotique. Le Tour cesse d'exister en 1986. Il aura entraîné des déclinaisons belge et italienne. 
 De 1970 à 1974, le Tour de France automobile fut organisé en parallèle avec le Grand National, épreuve réservée aux licenciés français, se disputant aux mêmes dates et sur le même parcours, quoique réduit. Une épreuve baptisée également « Tour de France automobile » est mise en place de 1992 à 1998. C'est une épreuve de véhicules historiques. L'ASO, organisateur du Tour de France cycliste, imposa l'abandon de l'appellation « Tour de France », qui fut rebaptisé « Tour auto ». Organisé par Peter Auto, le Tour Auto réunit chaque année 230 voitures historiques, dont au moins un modèle du même type a participé au Tour de France Automobile entre 1951 et 1973.
Source : leocamel parallelworld

vendredi 2 août 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - Christine Beckers... la F1 à 80 ans !

 

L’ancienne pilote belge «Christine» a réalisé un rêve en devenant la femme la plus âgée à tourner en Formule 1. La scène s’est déroulée à Zolder, un circuit que la pilote belge Christine Beckers connaît par cœur. Niché au milieu de la forêt d’Hasselt, à l’est de Bruxelles, Zolder est un tracé à l’ancienne, rapide et technique. 
Pour ses 80 ans, l’ancienne pilote Christine Beckers, plus connue sous le pseudonyme «Christine», voulait retrouver les émotions de sa glorieuse carrière. Un parcours qui l’a menée notamment aux 24 Heures du Mans, qu’elle disputa à quatre reprises, et aux 24 Heures de Spa-Francorchamps auxquelles elle participa à onze reprises. Cerise sur le gâteau: «Christine» aspirait à devenir la pilote la plus âgée à tourner au volant d’une Formule 1 moderne. 
 Le premier challenge a été accompli en juin dernier. Pour célébrer le demi-siècle de sa victoire de catégorie (2 litres) dans la Sarthe au volant d’une Chevron B23 qu’elle partageait avec Marie Laurent et Yvette Fontaine, elle a tourné en prélude des deux tours d’horloge remportés par Ferrari. «Christine» a été associée aux débuts de Jean Rondeau dans la Sarthe avec les prototypes Inaltera. 
En 1976, elle partage le volant du proto français avec Jean-Pierre Jaussaud et Jean Rondeau. Excusez du peu! Elle se plaindra d’ailleurs de ne pas avoir suffisamment piloté. L’année suivante, elle partageait le volant de l’Inaltera avec l’Italienne Lella Lombardi, la seule femme à avoir marqué un point en Formule 1. 
Quinze jours après le Mans, la pilote belge retrouvait un autre temple de la vitesse: le circuit spadois. Dans le baquet d’une Alfa Romeo 2000 GTV identique à celle qui permit à son frère Lucien dit «James» de remporter la fameuse Coupe des Roi lors de l’édition 1974, «Christine» a participé au prologue des 24 Heures de Spa-Francorchamps. 
Réputée pour avoir couru dans une multitude de disciplines du sport automobile, en rallye, en monoplace, en Tourisme, en course de côte, en rallye-raid et même en NASCAR en prenant part aux 400 Miles de Daytona, la championne belge regrette de ne pas avoir couru en F1. Elle a certes eu plusieurs fois l’occasion de tourner au volant de F1 mais jamais en course. 
À l’occasion de ses 80 ans, elle souhaitait ardemment renouer avec ces monoplaces. «Christine» a donc bouclé quelques tours du circuit de Zolder au volant d’une Arrows A8 à moteur BMW Turbo de 1985 ex-Thierry Boutsen appartenant à un collectionneur belge. 
Cette expérience qu’elle a qualifiée de fantastique devrait lui permettre d’entrer dans Guinness des records. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

lundi 22 juillet 2024

CLUB5A - SPORT AUTO - LORS DE LA 29ème EDITION DU TOUR AUTO PEUGEOT AVAIT PRÉPARE UNE 504 COUPÉ V6 « NEUVE »....

L’ÉCURIE PEUGEOT LEGEND ETAIT DE RETOUR SUR LE TOUR AUTO AVEC DEUX PEUGEOT 504. A L’OCCASION DE LA 29ÈME ÉDITION DU RALLYE DÉDIÉ AUX VOITURES ANCIENNES, C’EST UNE 504 COUPÉ V6 ENTIÈREMENT RESTAURÉE QUI S'EST MONTREE SOUS LA NEF DU GRAND PALAIS À PARIS. A SES CÔTÉS, LA 504 BERLINE A ETE PRÉSENTE POUR SA SECONDE PARTICIPATION À L’ÉPREUVE. 
 ETIENNE BRUET ET MAËVA COUCKE ONT ETE À BORD DU COUPÉ ET LA BERLINE A ETE CONFIÉE À GILLES VIDAL ET MATHIEU SENTIS. 
Retour sur épopée quelques temps avant le rallye : 
En maître d’œuvre de l’opération Tour Auto, L’Aventure Peugeot Citroën DS a confié à son partenaire, Ohrès Racing, la préparation des deux 504, le terme « préparation » n’étant pas le plus adéquat pour évoquer le fantastique travail qui est en train d’être réalisé sur la 504 Coupé. En effet, cette dernière adoptera, hormis pour son « V6 PRV », une configuration Gr 4.

En maître d’œuvre de l’opération Tour Auto, L’Aventure Peugeot Citroën DS a confié à son partenaire, Ohrès Racing, la préparation des deux 504, le terme « préparation » n’étant pas le plus adéquat pour évoquer le fantastique travail qui est en train d’être réalisé sur la 504 Coupé. 
En effet, cette dernière adoptera, hormis pour son « V6 PRV », une configuration Gr 4. Ainsi, les équipes d’Orhès Racing reconstruisent totalement une Peugeot 504 Coupé V6 qui répondra à la catégorie VHC même si elle participera au Tour Auto en tant que VHRS (Régularité Sportive), l’objectif étant d’offrir au duo Bruet/Coucke une auto optimisée. La carrosserie de celle qui apparaît sous vos yeux est littéralement comme neuve, des extensions d’aile venant tout juste d’être montées. Ces pièces nous ramènent aux grandes victoires du Lion en rallye, notamment sur le Bandama. 
Les trains roulants de la propulsion, d’abord sablés et traités à l’aide de peinture époxy, adoptent donc une configuration asphalte avec l’apport de suspensions Soben aux réglages courts. Un arceau de sécurité du spécialiste Matter, des jantes Maxilite et un réservoir compétition sont aussi au programme de cette Peugeot 504. Concernant son moteur, le V6 PRV de la 504 Coupé a été entièrement refait à neuf, ceci en respectant les cotes d’origine. Equipé de carburateurs, sa puissance est de 136 chevaux. La boîte de vitesses ne demande plus qu’à être montée sur le V6 avec un pont long.


En maître d’œuvre de l’opération Tour Auto, L’Aventure Peugeot Citroën DS a confié à son partenaire, Ohrès Racing, la préparation des deux 504, le terme « préparation » n’étant pas le plus adéquat pour évoquer le fantastique travail qui est en train d’être réalisé sur la 504 Coupé. En effet, cette dernière adoptera, hormis pour son « V6 PRV », une configuration Gr 4.  
Ainsi, les équipes d’Orhès Racing reconstruisent totalement une Peugeot 504 Coupé V6 qui répondra à la catégorie VHC même si elle participera au Tour Auto en tant que VHRS (Régularité Sportive), l’objectif étant d’offrir au duo Bruet/Coucke une auto optimisée. La carrosserie de celle qui apparaît sous vos yeux est littéralement comme neuve, des extensions d’aile venant tout juste d’être montées. Ces pièces nous ramènent aux grandes victoires du Lion en rallye, notamment sur le Bandama. 
 Les trains roulants de la propulsion, d’abord sablés et traités à l’aide de peinture époxy, adoptent donc une configuration asphalte avec l’apport de suspensions Soben aux réglages courts. Un arceau de sécurité du spécialiste Matter, des jantes Maxilite et un réservoir compétition sont aussi au programme de cette Peugeot 504. 
 Tour Auto Concernant son moteur, le V6 PRV de la 504 Coupé a été entièrement refait à neuf, ceci en respectant les cotes d’origine. Equipé de carburateurs, sa puissance est de 136 chevaux. La boîte de vitesses ne demande plus qu’à être montée sur le V6 avec un pont long. L’habitacle de la Peugeot 504 Coupé n’a pas été oublié, bien au contraire car, son tableau de bord est en phase de reconstruction. 
Avant de passer à la 504 Berline précisons que l’Aventure Peugeot Citroën DS fournit les pièces d’origine ou reconstruites pour les deux 504. Concernant la 504 Coupé V6, les évolutions de type compétition sont effectuées par les équipes de Salim Bouziane, le patron d’Orhès Racing et le très heureux propriétaire de nombreuses Peugeot dont deux fabuleuses Peugeot 505 Superproduction mais, c’est une autre très belle histoire, en cours… 
La Peugeot 504 Berline de Gilles Vidal et Mathieu Sentis a récemment quitté les Réserves Peugeot pour être complètement révisée et rénovée chez Orhrès Racing. La berline au lion est un modèle de 1974, précisément une Peugeot 504 motorisée par un 4-cylindres de 1 971 cm3 d’une puissance de 93 ch SAE qui sont envoyés aux roues arrière. 
Comme vous pouvez le constater grâce à nos photos exclusives, Orhès Racing est au petits soins pour celle surnommée « L’Indestructible ». Des pièces neuves (carburateur, cardans, joint de culasse, silentblocs, etc…) seront montées dans les prochains jours sur cette 504. Dans quelques jours, la Peugeot 504 Coupé V6 et la 504 Berline seront prêtes à prendre la route. 
Rendez-vous dans quelques semaines sur LesVoitures.com… Pour patienter, revivez en vidéo le Tour Auto 2019 de l’écurie Peugeot Legend. Source : Texte : Frédéric Lagadec Photos :LesVoitures.com (Alexandre Besançon et Thomas de Chessé)-Les Voitures