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mardi 25 mars 2025

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - LA CB 500 FOUR ...LA PETITE SŒUR DE LA 4 PATTES !!

En 1969, la CB 750 fit grande impression non pas que le 4 cylindres soit une nouveauté en matière de moto, mais simplement parce que Honda remettait cette formule à l'ordre du jour avec une maîtrise exemplaire. Encouragé par cette réussite , Honda enrichit sa gamme de modèles "Four" de moindre cylindrée et c'est ainsi qu'apparut la CB 500 en mai 1971. 
Faite pour plaire, la CB 500 est d'une parfaite homogénéité. M. Soichiro Honda en personne tint à la présenter en France sur le circuit du Castelet, en insistant non pas sur les pérfomances de sa dernière née, mais plutôt sur la sécurité offerte par ce modèle. Facile à conduire, la CB 500 l'est grâce à une technique avancée aussi bien pour le moteur que pour la partie cycle. Le burreau d'études de chez Honda a poussé trés loin les possibilités de cette 500, ne voulant en aucun cas reprendre systématiquement les bases de la CB 750. 
Selon la politique déjà constatée, Honda se veut de créer des modèles en fonction de leur utilisation, ce qui amène une grande différenciation entre ceux-ci. 
La CB 500, de couleur vert olive avec des flancs du réservoir noirs, est apparue en France en mai 1971 à partir du n° moteur CB500 E 1 000 001, le n° de cadre étant CB 500 1000 001. -Depuis le n° moteur CB 500 E 1018 728, les mécanismes de vérouillage des vitesses et du point mort sont modifiés dans le but de retrouver plus facilement le point mort. 
A partir de ce même n° moteur, les disques d'embrayage sont remplacés dans le but d'éviter le patinage de cet organe trés sollicité par le fort couple qu'il doit transmettre. En outre les disques garnis sont dotés de rainures tangentielles qui favorisent l'évacuation de l'huile 
-Depuis le n° moteur 1 021 198, la noix d'embrayage qui recevait auparavant un disque butée en acier est équipée d'un épaulement servant de butée à tout l'empilage des disques. 
Ce montage apporte une simplification et un moindre poids. 
-Depuis le n° moteur 1 021 199, le filtre à air est équipé d'un petit cach e supérieur qui a pour but d'éviter l'humidification de l'élément filtrant par forte pluie. 
 Source : cb-et-four.com / MC MotoHistory

jeudi 20 mars 2025

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - LE VAN VAN 125 SUZUKI ...SOUS LES PAVES ...LA PLAGE !!

Le Van Van un drôle d'engin branché rappelant les Dax et autres Ovni, résurgence d'une version dévoilée initialement en 1974 sous le nom de Suzuki RV. Le monocylindre 2T originel a été remplacé par un 4T conforme aux normes Euro2 dérivé de celui du 125 DR et le réservoir augmenté de 3 litres pour passer à 7,5 litres. On est tout de suite frappé par la couleur flashie - jaune ou orange - de l'engin (on oublie le modèle argent trop passe-partout). 
On remarque les énormes roues, surtout le pneu arrière de 180 monté sur une jante de 14" - puis le réservoir étroit et la longue selle partant du réservoir pour s'élargir vers l'arrière. Assis, le guidon large offre une position naturelle, avec le buste bien droit et les mains plus écartées que sur un roadster. On se dirait sur un vélo hollandais. Les pieds touchent bien à plat par terre, même pour les tout petits gabarits. Les énormes rétroviseurs carrés se règlent facilement et offrent un angle de vision raisonnable. 
Les commodos sont standard et incluent même un warning. Par contre, il n'y a pas d'appel de phare. Le compteur minimaliste intègre seulement un compteur de vitesse, agrémenté d'un totalisateur kilométrique et d'un trip partiel. Les témoins de point mort, clignotants, plein phare sont directement sur la fourche et se révèlent peu lisibles en plein soleil Le moteur est-il en train de tourner ? ah ! oui ?! 
Avec la circulation, je ne l'entendais même pas. Autant dire qu'en rentrant la moto la nuit dans le garage moteur allumé, il n'y a aucun risque de réveiller les parents. Embrayage, démarrage... 
Le Van Van se conduit comme un vélo, pratiquement au sens propre. Le réservoir très fin ne permet pas vraiment de serrer la moto avec les cuisses et l'impression première est surprenante. 
Les premiers tours de roues confirment une impression de légèreté absolue (127 kilos seulement avec le plein), encore accentuée par un moteur placé bas. Le Van Van dispose d'origine d'un porte-paquets, suffisant pour placer un sac, le pique-nique ou le matériel de plage. Par contre, il n'y a aucun rangement sous la selle. 
Donc, l'antivol se place obligatoirement au niveau du porte-paquets arrière, avec une tendance à frotter contre le garde-boue blanc et à l'abîmer (à moins de placer un tissu entre). Le réservoir est trop mince pour placer quoi que ce soit et l'échappement arrière trop haut pour envisager des sacoches cavalières. Avec sa couleur criarde et son look détente, surtout en version Oxbow, le Van Van fait définitivement tourner et détourner les regards. 
 Sans réel concurrent (à part éventuellement le TW 125 qui n'en a ni l'allure ni les performances), c'est définitivement un engin dans le vent. Son manque de côté pratique le désavantage un peu par rapport à un scooter et explique des ventes limitées en France. Mais aussi à l'aise en ville que dans les champs ou sur la plage, c'est l'engin idéal pour s'amuser et se déplacer facilement. 
Source : lerepairedesmotards.com / David Morcrette-Phiz67

dimanche 2 février 2025

CLUB5A - MOTO DE LEGENDE - LA KAWA 250 KR ....DES DEBUTS LABORIEUX.....

 

Petite histoire du Kawa 250 KR. 
En 1975 a Daytona , Kawasaki déboule avec un tout nouveau 250 twin en tandem .
Confié a Yvon Duhamel et Ron Pierce , ils ne brilleront pas en course . Quelques mois plus tard a Assen , Yvon Duhamel lui fera remporter ses premiers points en finissant cinquiéme , mais la suite fut laborieuse et Kawa remballe le matos . 
Retour en 1977 en GP , avec une machine au moteur calé différemment et une nouvelle suspension arriére . Mick Grant lui fera remporter sa premiére course a Assen . En 1978 , c'est Kork Ballington qui gagnera enfin le titre avec . 
Suivra une version 350 et de nombreux titres avec Balligton et Mang . C'est Hervé Guilleux qui remportera la derniére victoire avec cette machine en Espagne en 1983 . De nombreux pilotes ont pilotés cette machine , dont de nombreux Français : Duhamel , Grant , Ditchburn ,Kyohara , Ballington , Hansford , Baldé , Estrosi , Guignabodet , Reggiani , Guilleux ...
Source : Motos des années 60 / 70-Ted Sherpa

vendredi 31 janvier 2025

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - IL Y A 90 ANS - LA BMW R32

La BMW R 24 est un modèle de motocyclette construite par la compagnie BMW de 1923 à 1926. 
1923-2013: cela fait fait donc 90 ans que la marque à l'hélice a posé la première pierre d'un édifice qui tient une place importante dans l'histoire de la moto. Les événements se succèdent, tout au long de l'année, pour rappeler ce passé pour le moins riche, tout comme les modèles "anniversaire" qui ont déjà fait leur apparition. 
Voici, en quelques mots, un raccourci très rapide pour résumer brièvement sans s'étendre et sur juste quelques lignes (ou l'art et la manière de dire la même chose mais en des termes différents...), l'histoire de la Bayerische Motoren Werke. La création de la marque BMW est assez confuse, mais ce qu'il faut retenir, c'est qu'elle doit sa naissance en premier lieu à l'industrie aéronautique allemande, puis à la défaite de l'empire germanique dans le premier conflit mondial (avec pour résultat le traité de Versailles interdisant, entre autres, la fabrication des avions et des moteurs leurs étant destinés). D'un coté, nous avons Gustav Otto (fils de August Otto qui mit au point le principe du cycle à quatre temps inventé par Beau de Rochas), qui dirige plusieurs sociétés fabriquant des pièces, puis des moteurs d'avion. 
Des difficultés financières, au milieu de la première guerre mondiale, font que l'ensemble des usines est racheté pour devenir la Bayerische Flugzeugwerke. De l'autre, Karl Rapp à la tête de la Rapp Motorenwerke qui fabrique des moteurs d'avion. Un ingénieur, Franz-Josef Popp va progressivement remplacer Karl Rapp, en proie à des soucis de santé. 
Popp engage à son tour un ingénieur de talent, Max Friz. Les moteurs Rapp ayant une réputation de fragilité, il est décidé de changer le nom de la société; ce sera désormais la Bayerische Motoren Werke GmbH. C'est à ce moment là, officiellement le 5 octobre 1917, qu'est créé le logo représentant une hélice d'avion en action sur fond bleu, le tout cerclé de noir avec les lettres BMW dorées. Une nouvelle usine gigantesque est construite en 1918, mais très vite, des difficultés matérielles (manque de matières premières) et surtout financières entraînent les financiers à ouvrir la société aux actionnaires; la Bayerische Motoren Werke AG est née. 
Bon, ça va, vous suivez? Parce que ce n'est pas fini. Dans les investisseurs, il y a quatre banques, Fritz Neumeyer déjà à la tête de Zündapp, mais surtout le financier Camillo Castiglioni. A cette époque, BMW fabrique un moteur 6 cylindres de 19 litres de cylindrée d'une puissance de 226 ch, mais surtout capable de fonctionner à une altitude de plus de 6 000 mètres. Ce moteur sera notamment utilisé par "Le Baron Rouge" Manfred von Richthofen et son escadrille. 
 Avec l'armistice proclamée le 11 novembre 1918, on stoppa la fabrication des moteurs pour des raisons politiques internes au pays (le traité de Versailles sera signé le 28 juin 1919). Franz-Josef Popp avait senti le vent tourner et il adapta très vite ses machines outils pour fabriquer des éléments pour la production de chaussures, ainsi que du matériel agricole (j'en vois certains au fond de la salle qui ricanent en associant BMW à des machines agricoles...). 
Secrètement, chez BMW, on travaille toujours sur les moteurs d'avion; le 9 juin 1919, à bord d'un bi-plan motorisé par le BMW IV, Zeno Diemer atteint l'altitude record de 9 620 mètres. Deux semaines plus tard, l'Allemagne ne peut plus produire d'éléments pour l'aviation... Popp, doté d'une bonne dose d'optimisme (et de machines outils modernes et performantes), sait qu'il peut continuer à faire fonctionner son usine. 
Mais pour fabriquer quoi? Vers la fin de 1919, après avoir réparé une voiture destinée à la direction, Franz-Josef Popp part l'essayer en compagnie de l'ingénieur en chef Max Friz et du contremaître Martin Stolle. Il veut en profiter pour connaître l'avis de ses collaborateurs sur l'avenir de l'entreprise. Friz propose d'utiliser le quatre cylindres pour équiper des camions et des bateaux. Stolle, quant à lui, en s'appuyant sur des éléments très détaillés, opta pour la fabrication d'un moteur de motocyclette. Rien d'étonnant à cela puisque Stolle utilisait déjà en 1913 une Douglas 350cc. Friz accepta les deux propositions, mais demanda d'abord que l'on s'oriente vers le moteur de moto. 
Martin Stolle, qui possédait maintenant une Douglas 500cc, démonta le moteur de sa moto pour l'étudier. C'est ainsi que naquît le moteur BMW M2B15. Il sera principalement utilisé par la marque Victoria sur son modèle KR1. BFW, qui fabrique déjà la moto Flink, utilisera aussi le M2B15 sur son modèle Hélios. 
Mais l'entreprise est en difficultés; Camillo Castiglioni en profita pour la racheter. A cette époque, BMW fabrique principalement des systèmes de freinage, sous la direction de Vielmetter. Popp et Catiglioni voulaient racheter le nom de BMW afin de se consacrer uniquement à la fabrication de moteurs. La Bayerische Motoren Werke AG Aktiengesellschaft (à vos souhaits...) est officiellement créée le 5 juin 1922; Castiglioni en est le seul actionnaire. 
 Source : Lord Dimos/texte :moto.caradisiac.com/

mercredi 22 janvier 2025

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - LA RICKMAN ENFIELD INTERCEPTOR...

L'américain Floyd Clymer avait porté son dévolu sur la marque Indian dès son plus jeune age . Celui ci rêvait de ressusciter la marque depuis sa fermeture en 1953. Depuis qu'il en était propriétaire, il était bien décidé à produire de nouveaux modèles. Mais ce n'est pas les Royal Enfield Indian qui nous intéressent aujourd'hui, se sera l'occasion d'un autre reportage 
Floyd Clymer fait le tour des popotes en Europe en 1967, pour y rechercher de nouveaux composants afin de créer une nouvelle gamme Indian. Son périple le mène chez Léopoldo Tartarini. Le fils de l'Oncle Sam se met en relation avec P. Mitchell ( exportateur Royal Enfield et Velocette ) pour la fourniture de moteurs d'Interceptor Series 2. Les machines doivent être assemblées chez Tartarini et vendues sous appellation de Clymer Indian Enfield. Un contrat sera bien signé , mais Clymer décède en janvier 1970 à l'age de 74 ans. 
Cette même année Enfield cesse toute production. Les moteurs commandés resteront chez Mitchell. Une dizaine de machines avaient été construites chez Tartarini avant le décès de Clymer. Mitchell entre en relation avec les frères Rickman afin de concevoir des prototypes destinés au marché américain .Il faut bien écouler les moteurs. Les meilleures pièces mécaniques seront retenues pour la construction du racer. Le freinage provient de chez Lockheed avec l'adoption de deux disques ( av 10" et ar 9"). Les jantes Borrani sont montées sur des moyeux en magnésium anodisé . La fourche est bien évidement une Rickman télescopique. 
Celle ci est complétée par deux demi guidon en col de cygne. Le compteur et le compte tours sont des Smith magnetic . Il faut noter que les repose pieds sont soudés sur les tubes d'échappement. La conception du cadre nickelé est simplifiée car l'huile est contenue dans le bloc moteur . Les tubes avant sont écartés pour faciliter le passage des carters moteur . Un ensemble assise de selle et réservoir en polyester complète la partie cycle. 
Le réservoir est maintenu par une sangle en cuir. Un total de 130 machines seront fabriquées entre 1970 et 72. Le premier modèle porte le n° RE 1001 et le dernier RE1130. Il faut ajouter à ce chiffre les 7 Prototypes . Aucune source sérieuse apporte le fait que les moteurs aient été préparés. Les numéro de série des moteurs étaient complétés par un X ( ex 1B2203 X) Le prix de vente était de £750 . Les modèles exportés aux USA et au Canada étaient proposés à 1695 $ avec en option un moteur de rechange pour 550 $. Malheureusement le succès commercial n'est pas au rendez vous . Lorsque Elite Motors se chargera de la distribution en réduisant le prix à £550 , les ventes se mettent à décoller.
 Source texte : motos-anglaises.com / vidéo : classicbikepictures Source : classicbikepictures / Royal Enfield Interceptor Pictures

vendredi 3 janvier 2025

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - La Harley Davidson Rocker...

Harley Davidson se met au chop’ radical. Le Rocker 1600 C reprend le look des hardtail sans sacrifier au confort. 

 - Et si la Harley Rocker secoue, c’est uniquement comme un bon vieux rock’n roll.
Le look hardtail (cadre rigide et selle hyper basse, parfois montée sur ressort) est là, mais pas l’inconfort de ce type de machines. En effet, un amorto astucieusement planqué préserve à la fois les lombaires du pilote et la ligne vintage de la machine. - En outre, la Rocker C (C pour chrome) dispose également d’un siège passager escamotable sous l’assise du conducteur. Une simple manipulation permet d’assembler les deux éléments et de déplier la partie arrière. 
L’assise est plutôt accueillante d’autant que la distance selle-repose-pieds est tout à fait acceptable (+ de 400 mm). Au guidon, assis hyper bas (641 mm), replier la béquille est d’une étonnante simplicité. Seul le poids (311 kg sans les pleins) oblige à prendre correctement appui lors des s’arrêter au feu. - Une fois en route, l’empattement de super tanker (1760 mm) et le large point d’appui de son énorme pneu arrière (240 mm) permettent d’évoluer à faible vitesse sans se stresser pour trouver son équilibre. Un point fort pour ce type de machine qui ne tourne pas dans un mouchoir de poche ! - Mais on se surprend à enchaîner les virages avec un réel plaisir. Motorisé par le nouveau 1600 cm3, la Rocker C offre les sensations que l’on attend d’une moto aussi radicale grâce à une poussée généreuse dès 2.000 tr/min. Verdict.Plein de charmes, véritable réplique « usine » des choppers américains.
 Source texte : moto-mag.fr -Etienne Garcin-Marrou / Rolling Thunder Harley Davidson

lundi 30 décembre 2024

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - CÉLÉBRATION DE LA TRIUMPH BONNEVILLE ..... LA BONNIE A PLUS DE 50 ANS !

La Bonneville fete ses 50 ans et pour célébrer cet anniversaire, des centaines de «Bonnies» et leurs propriétaires, de 1959 à 2009, se sont réunis au Centre du patrimoine à Gaydon, Warwickshire (G.B) en Août 2009 pour célébrer la fte de cette grand mère....la bonnie...

La « Bonnie » est une des motos les plus célèbres de la production anglaise. Son histoire commence sur le désert de sel de Bonneville, dans l'Utah, le 6 septembre 1956. 

Ce jour-là, Johnny Allen atteint 342 km/h (212,5 mi/h) sur une machine utilisant un moteur de 650 cm3 provenant d'une Triumph Tiger 110. Bien que ce record n'ait pas été officiellement homologué, l'usine décide de rendre hommage à l'homme et à sa machine en présentant, en 1959, la T120 Bonneville (T120 parce que capable d'accrocher les 120 mi/h (193,1 km/h)). C'est le début d'un modèle qui fait encore aujourd'hui partie de la gamme Triumph.

vendredi 20 décembre 2024

CLUB5A - LES MOTOS DE LÉGENDE - FN DE 1925 RIEN QUE POUR LE PLAISIR DU SON.....

La Fabrique nationale de Herstal, plus généralement connue sous le nom Fabrique nationale ou sous son abréviation FN, est une fabrique d'armement établie à Herstal, près de Liège en Belgique. Au début du xixe siècle, quelques artisans décidèrent de créer un lieu pour se rassembler, ils le nommèrent le syndicat. 
Ce bâtiment existe toujours et est situé près de la place Coronmeuse à Herstal. Le 15 octobre 1888, un ensemble de constructeurs liégeois (les Fabricants d'Armes Réunis) signent une convention qui prévoit de créer une Société Anonyme au cas où ils remporteraient un marché de 150 000 armes pour équiper l'armée belge (marché trop important pour un fabricant isolé). Avant même que le marché ne soit obtenu, le 3 juillet 1889, la société est créée, sous le nom « Fabrique nationale d'Armes de Guerre ». 
Le 21 octobre, Léopold II signe le décret adoptant le Mauser modèle 1889. Une nouvelle usine est construite à l'autre bout d'Herstal pour répondre à la commande du gouvernement belge. La collaboration avec John Moses Browning commence en 1898. En 1989, la Fabrique Nationale prend le contrôle de USRAC - US Repeating Arms company, détenteur de la célèbre marqueWinchester. Des voitures et des motocyclettes sont également construites par l'entreprise au début du xxe
 siècle..

Source : Frédéric Malon

dimanche 15 décembre 2024

CLUB5A - MOTO DE LEGENDE - La Chang-Jiang 750 Black Star...La BMW Chinoise !!

 

Chang-Jiang 750 Black Star: la moto de collection neuve.... 
Ce n'est ni la plus belle, ni la plus grosse, encore moins la plus puissante.. Mais je la classe quand même dans la catégorie des motos d'exception. Car, mettre en vente en 1990 une moto dont la conception remonte à 1938, ce n'est vraiment pas courant. Cette moto venait de Chine où elle y était construite depuis 1957, date à laquelle les droits de fabrication avaient été rachetés à BMW.
 En détaillant les caractéristiques techniques, il semblait évident que la moto avait subi peu d'évolutions depuis cette date puisque le moteur à soupapes latérales développait 22 chevaux au régime faramineux de 4900 tours/minute! Avec ses deux selles suspendues séparées par une large poignée de maintien, son frein à tambour décentré, sa suspension coulissante, elle ressemblait trait pour trait à la vieille BMW d'avant guerre. Chang-Jiang est une marque de motos chinoise est le nom retranscris de l'ancienne China Nanchang Aircraft Manufacturing Company. Cette marque tire son nom du fleuve Chang Jiang, également connue sous le nom de Yangtsé ou, en anglais, the Long River. En 1957, l'Union soviétique modernise ses Oural en utilisant un moteur culbuté, à la place de l'ancien à soupapes latérales. 
Elle décide alors de revendre à la République Populaire de Chine l'outillage et les méthodes de fabrication de l'usine de Gorki. La première moto chinoise sort des chaînes en 1961. Elle s'appelle la Chang-Jiang, du nom du fleuve le plus long du pays (traduit par Yangzi Jiang en français). Elle équipe immédiatement les administrations et l'armée. Chaque unité de production disséminée dans tout le pays semble avoir son propre bureau d'étude. On ne peut donc pas connaitre avec certitude le nombre de modèles différents issus de la firme. La CJ750 est basée sur l'IMZ MZ-195 d'origine soviétique (Irbitski Mototsikletniy Zavod) de 1956, elle-même dérivée de la BMW R 71 allemande datant de 1938. Presque toutes sont des side-cars. On désigne souvent à tort les CJ750 comme étant des «répliques» de BMW, alors qu’elles sont en fait des dérivés de l’IMZ M-72. La production chinoise a commencé à la fin des années 1950 début des années 1960, certaines sources citant différentes dates. 
Elles furent produites à l'origine pour l'armée chinoise et sont propulsées par un moteur bicylindre à plat quatre temps refroidi par air de 746 cm³. La roue arrière du side-car est entraînée par un arbre reliée à la roue arrière de la moto jumelée. Les modèles les plus courants sont : La M1 : moteur à soupapes latérale, système électrique 6V. Ce modèle est un clone de l'IMZ M-72 et ressemble beaucoup à la BMW R 71 de 1938. Le M1M : moteur à soupapes latérale, système électrique 12V et équipé d’une marche arrière. Il a également un démarreur électrique quand la M1 ne dispose que d'un kick. Ces améliorations ont été conçues avec l’aide d’ingénieurs allemands. Le M1S (ou "Super") : moteur à soupapes en tête, système électrique 12 V, démarreur électrique et marche arrière. Le système OHV est fondamentalement de conception allemande BMW. 
Les trois modèles utilisent le même cadre et la même carrosserie. Les modèles M1 et M1M d'apparences presque identiques peuvent être différenciés en observant certains détails. Sur ces motorisations, se greffent différentes carrosseries propres à chaque unité de production. En 1950, l'Armée de libération du peuple de Beijing n ° 6, Automotive Works, développa une moto militaire en procédant à de la rétro ingénierie à partir d'une moto allemande Zundapp KS500. Cette moto entra en production en 1951. 4 248 exemplaires furent construits avant le transfert de la production de motos militaires aux usines de machines de Hongdu et de Xingjiang. Les deux usines restent à ce jour des filiales de l'industrie aéronautique gérées par l'État Chinois. Au milieu des années 1950, les Soviétiques considéraient que le M72 était obsolète et la Chine allant bientôt acquérir tous les outils pour produire ses propres M72, la machine basée sur la Zundapp KS500 fut abandonnée. 
 La M72 chinoise portait le nom de Chang Jiang 750. Selon certaines sources, elle serait entrée en production en novembre 1957 à l’usine de machines de Ganjiang, propriété de l’État. La production initiale utilisait des pièces russes M72. Les premiers CJ étaient presque identiques aux M72. La transmission Chang Jiang a été révisée plusieurs fois depuis le début de sa production. De 1957 à 1966, les CJ ont été équipés de moteurs et de transmissions de type I. Cette transmission était presque identique à celles des BMW R71 et Oural M72. En septembre 1966, la production du moteur et de la boîte de vitesses de type II débuta. Ce n'est qu'en 1972 que le moteur de type II remplaça le type I généralement utilisé. L'utilisation du moteur de type I en 1966-1972 résultait d'un excédent de composants du type I, avec un nombre important de moteurs de type I en service, les pièces restèrent en production jusqu'au début des années soixante-dix. 
Les motos de type I entretenus par l’armée remplaçaient leurs moteurs et/ou les boîtes de vitesses par des composants de type II. Cela permettait de faciliter la maintenance, selon la disponibilité des pièces et améliorer les caractéristiques du moteur. Les motos de type I avaient souvent leurs boîtes de vitesses d'origine remplacées par des Type II. Les moteurs fabriqués avec un numéro de série à partir de 661802 et au-delà sont du type II. Dans les années 1960, l’usine a été renommée Usine de machines de Changjiang, toujours propriété de l’État. En 1969, la CJ750 a subi quelques modifications de conception mineures, principalement liées aux cadres de side-car et aux commutateurs montés sur les phares. 
Des réservoirs d'essence avec des boîtes à outils intégrées sont apparus à cette époque. À la fin des années 1970, l’usine a été fusionnée avec le constructeur aéronautique Guo Ying Hongdu Ji Xie Chang. A cette époque, un moteur 6V OHV de 30 chevaux était en cours de développement. On ne trouve aujourd'hui que quelques-uns de ces moteurs qui furentrapidement remplacés par une version 12V de 32 chevaux. En décembre 1980, un petit nombre de moteurs OHV de 900 cm3 ont été produits à la suite de l’acquisition de motos BMW par la police militaire chinoise. Seule une poignée de ces machines ont été construites, probablement moins d'une dizaine. La marque Chang Jiang produit principalement des side-cars à trois ou quatre places (deux places dans le panier, non autorisé en France). 
Le modèle solo est aussi produit. À la différence des motos russes Dniepr et Ural (Oural) aucun modèle Chang Jiang ne dispose de deux roues motrices. L’histoire technologique de Chang Jiang comprend des motos de course, des moteurs expérimentaux et de vaines tentatives de modernisation en apparence de machines obsolètes. 
À partir du milieu des années 1980, plus de dix ans après la normalisation des relations entre la Chine et les États-Unis, la Chine a ouvert ses marchés aux fabricants de motos étrangers, accélérant ainsi la fin de la production en série de la CJ750. Aujourd'hui, la marque continue d'exister grâce à l'intérêt d'amateurs étrangers. 
Source :Chang Jiang Demo-WKPDIA/CC-BY-SA-3.0

mercredi 11 décembre 2024

CLUB.5A- LES MOTOS DE LÉGENDE - INDIAN 4 CYLINDRES DE 1931....


4 cylindres en ligne pour 1265 cc - 8 soupapes opposées refroidissement par air 40 CV à 5000 tours.... 140 km/h....
 Les japonais non rien inventés !!.....

Indian est une marque américaine de motos fabriquées de 1901 à 1953 à Springfield, Massachusetts, par la firme d'abord connue sous le nom d'Hendee Manufacturing Company, rebaptisée Indian Motocycle Manufacturing Company en 1928.
En 1927, Indian rachète la marque ACE, qui produisait exclusivement des 4-cylindres en ligne, semi-culbutés, complétant sa gamme avec l'« Indian Four », et propose désormais une très large gamme de motos : du 350 cm³ monocylindre à la 4-cylindres de 1 200 cm³.
La 4 cyl. Indian, via Henderson et ACE, est la dernière étape d'une tradition des 4 cyl. en ligne dévélopée par F.N. en .....1904.
Source : gw2275 / Complément d'information : Georg Erlenwein

lundi 25 novembre 2024

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - LA HOREX 350cc ...DEUTSCH QUALITY !!

Après la Seconde Guerre mondiale , Horex à Bad Homburg a été la première marque allemande permettant aux alliés de fabriquer des motos de plus de 250 cm3. Cela a abouti en 1950 à l' Horex Regina 350 , un monocylindre qui se vendait bien, mais qui reposait en partie sur la technologie d'avant-guerre du Horex S 35 et du Horex SB 35 . 
C'était toujours un moteur à longue course qui ne délivrait que 18 chevaux et 20 chevaux en sport. De plus, le Regina a reçu une suspension de piston à l' arrière et une structure de pont . Une version 250cc du Regina est apparue ainsi qu'une version 400cc, qui devait servir à tirer le sidecar.. Cette fonction a été reprise en 1954 par l’ Horex Imperator 400 , une victoire parallèle forte de 26 ch avec un cadre à double berceau et une suspension à bras articulé à l’ arrière. 

Pour les conducteurs de side-car, l’Imperator pouvait être équipé d’une fourche pivotante , également considérée comme plus moderne que la fourche télescopique en Allemagne à cette époque . 
La Horex Resident 350 qui est arrivé sur le marché en 1956 avait encore peu de caractéristiques du Regina. La machine était très bien conçue, avec un grand garde-boue avant, une fourche pivotante et un bras oscillant arrière. Le cadre était le cadre à double berceau de l’Imperator 400. 
Le carter était complètement lisse et les ailettes de refroidissement renfermaient maintenant le tube dans lequel se trouvaient les poussoirs . L' arbre à cames était haut dans le carter moteur. De plus, le rapport alésage / course était différent. Le moteur à course longue du Regina (69 x 91,5 mm) était maintenant un moteur à course courte (77 x 75 mm). La capacitéavait fortement augmenté, passant de 20 ch à 24 hp à 6 500 tr / min. 
Le résident n’avait qu’une soupape d’échappement, mais deux orifices de sortie et deux sorties. La transmission primaire et la transmission secondaire ont été déplacées vers la droite. Les clients résidents pouvaient également choisir entre une fourche pivotante ou une fourche télescopique. Au même moment, une version 250cc du Resident était publiée, identique à la 350, mais avec un moteur plus petit produisant 19 chevaux. 
Les 250 avaient un poids sec de seulement 110 kg.
Source : Motorvision