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mercredi 16 avril 2025

CLUB5A - MUSEES SALONS ET CONCENTRATIONS - MES ELEPHANTS IL Y A 50 ANS ....TEMOIGNAGE...

 

 Première sortie au bout du froid.. En décembre 1971, mon pote Jean Marie me propose de faire les Eléphants ( Elefantentreffen), ce rassemblement mythique qui a lieu début janvier de chaque année sur le circuit du Nürbürgring dans l'Eifel. Pour cela, il a acheté une 125 "Gentil – La Française" ( ça ne s’invente pas !!) . Comme il n’a pas encore le permis, c’est moi qui conduirai. Et nous voilà partis, avant l’aube, un samedi glacial et enneigé de janvier. 

Nous traversons Sarrebruck déserte et pourtant, alors qu’il n’y a pas un chat dehors, une patrouille de Police trouvera le moyen de nous indiquer que nous nous sommes trompés de voie de présélection devant le « PK » , nous invite à refaire le tour du quartier pour se remettre dans la bonne file sans avoir oublié, bien sûr de contrôler nos papiers. Nous prenons la direction de Trèves. Sortie de la capitale du Land de Sarre, la campagne est recouverte d’une neige qui ne cesse de tomber. Le faible éclairage de la 125 et la neige rendent la vision délicate. 
Le paysage est uniforme, du blanc partout. Aucune voiture n’est encore passée, pas de trace sur une route qu’il faut deviner. A un moment, il me semble que la route bifurque sur la gauche. Je m’engage et me rends compte très vite que ce chemin n’est guère carrossable …. Nous roulons depuis 300 mètres sur une voie ferrée ! 
Demi - tour rapide pour rejoindre la route normale. Dans le jour qui se lève, vers Wittlich, nous voyons enfin les premières motos qui visiblement vont dans la même direction que nous ; c’est bon signe. Plus nous approchons du « Ring », plus il fait froid et plus le flot de motos devient compact. Les derniers kilomètres sont pénibles pour la « Gentil » qui peine à gravir la longue montée qui mène au circuit, au graal ! 
Enfin, nous arrivons. Il y a là des milliers de motos et de motards. Une file d’attente longue comme un jour sans Whisky pour arriver devant le « Sport Hôtel ». La forêt alentour a été transformée en camping sauvage. Partout des tentes, regroupées ou éparpillées selon les appartenances à un club, une marque ou que sais- je encore. Nous choisissons un endroit en lisière de forêt pour planter notre « canadienne » sous la neige qui continue à virevolter. Nous avons les doigts gelés, ça fait belle lurette que nos gants ne sont plus étanches.
 La Gentil est sagement garée . Il est environ 10 heures du matin. Après un café réconfortant et un casse -croûte « jambon-beurre » sortie du sac, nous nous dirigeons vers l’accueil de la concentre pour acheter la mythique médaille qui prouve à jamais que nous, on les a fait les « éléphants » et qui nous fait entrer dans la communauté virtuelle des purs, des vrais que la météo n’arrête pas. 
Nous sommes baptisés. Nous entreprenons alors de faire le tour de la concentre et nos yeux ne sont pas assez grands pour emmagasiner le gigantisme du rassemblement. 
Environ dix milles motards venus en majorité d’Europe mais aussi du Japon, des USA ont rangé leurs montures le long de la ligne droite des stands Il y a de tout, surtout des sides dont des bitzas plus originaux les uns que les autres. Les Allemandes côtoient les Anglaises, les Italiennes, les dernières Françaises, les Américaines. 
Un vrai salon de la moto en plein air, dans la neige : des BMW, des TRIUMPH, des BSA, des NORTON, des HOREX, des ZUNDAPP, des MZ, des NSU, des MONET GOYON, des RATIER, des GNOME-RHONE, des MOTOBECANE, des HARLEY, des CONDOR, des UNIVERSAL, des MOTO – GUZZI, des CZ, des JAWA, quelques MAMMUT et MV, un Kettenkrad OPEL bref tout ce qui a deux roues est là…… il manque tout de même quelques japonaises….( Et toc !!!) 
Le soir tombe vite en hiver dans l’Eiffel, comme la température d’ailleurs ! Petit à petit, les feux de camp s’allument. Les plus malins, en side ont amené leur bois sec… Les autres doivent se dém..brouiller avec ce qu’ils trouvent sur place ; du bois mouillé ou encore vert qui met longtemps à s’allumer et finit par donner l’illusion d’un peu de chaleur. Le thermomètre frise avec les 20° en dessous de zéro, nous remontons les cols de veste, tapons du pied sur la terre gelée. Autour de chaque feu, s’improvise des rassemblements où toutes les nationalités se retrouvent, parlant la même langue de la moto. La bière et le schnapps coulent à flot ; on en oublie peu à peu le froid qui nous engourdit. Vers 19 heures les plus courageux remettent les bécanes en route pour le traditionnel défilé aux flambeaux. 
Après un vague discours et une énumération macabre de tous ceux qui nous ont quittés depuis les derniers « Eleph », un serpent lumineux entreprend de faire le tour du ring. Tous n’iront pas jusqu’au bout sur cette piste verglacée. Les accidents sont toutefois sans gravités, vu les vitesses atteintes. C’est une franche rigolade de glissages, écarts et freinages plus que limites. Ce défilé est le moment phare du rassemblement. A l’issue, retour vers les feux de camp pour refaire le monde de la moto, chacun y va de son histoire jusqu’à épuisement physique et des munitions. Ensuite ; mission, retrouver la tente parmi ce patch de toiles. Après une nuit plus ou moins réparatrice, nous nous levons pour boire le reste de café froid d’hier. Pas envie de refaire du feu. Avant de retourner sur la piste, nous décidons de démonter la tente et de mettre nos affaires sur la moto. 
Ce sera ça de moins à faire l’après- midi lors du départ. Il y a beaucoup de monde, plus que la veille. Aux motards, se sont joints des centaines de badauds, venus en voiture avec femme et enfants pour voir ces drôles de personnages, bardés de cuir et de barbours qui ont fait tant de kilomètres pour se les geler dans l’Eifel. La matinée passe ainsi à admirer ces motos qui nous font envie, à photographier telle ou telle idée pour vaincre le froid, ou tout simplement pour personnaliser sa monture. Un casse -croûte mangé sur le pouce et nous poursuivons notre déambulation jusqu’aux alentours de quinze heures, heure à laquelle nous avons décidé de partir pour rejoindre notre base. Nous nous équipons avec soin pour ne pas trop souffrir du froid. Titillage, dégommage et coup de kick vigoureux…. La Gentil ne bronche pas. Malgré plusieurs tentatives, rien n’y fait, elle ne veut rien savoir.Pour quitter le Ring, il y a une longue descente. 
Je propose à Jean- Marie d’essayer de faire démarrer la moto en seconde avec nous deux dessus.Rien n’y fait, nous arrivons en bas de la côte et pas le moindre son. Je me résous alors à tout vérifier. L’essence arrive, il y a une belle étincelle bleue à la bougie mais, pas moyen de la mettre en route. Je démonte successivement le carburateur, le volant d’allumage mais rien n’y fait, elle a décidé de nous laisser en plan. Il commence à faire nuit et c’est un défilé incessant de motos qui nous dépassent pour prendre la route nationale. Beaucoup nous proposent un coup de main. Vers 16 heures je suggère à Jean Marie de laisser sa moto sur place et de rentrer en « stop » avant qu’il n’y ait plus un chat. Il accepte difficilement, ce que je comprends. Nous déposons la « Gentil » (mais pas con) chez un fermier du coin, lui promettant de venir la chercher dans une ou deux semaines avec une camionnette. 
Nous nous mettons sur le bord de la route avec tout notre barda… bel équipage avec mon blouson vert de la Wehrmacht, mon pantalon en mouton retourné d’aviateur et mes rangers et, Jean Marie dans son bel imper blanc…. « The famous white raincoat » ( Pour les initiés) Au bout d’une demie- heure, une Renault 4 bleue ciel s’arrête. Elle est immatriculée en 57. C’est Philippe SCHUMMER et son épouse Jocelyne des motards de FORBACH qui nous ont reconnus. Quel bol !!!! Nous regagnons le home familial au chaud pas mécontent de nous en être si bien tiré. Avec du recul, ce rassemblement demeure le « must » pour un motard. Quand on y est on se demande ce qu’on fout là, dans le froid, l’humidité, la boue, avec ce putain de feu qui ne veut pas prendre, cette fumée qui nous pique les yeux… Quand on en revient, la tête pleine de souvenirs, de fumée de bois vert, d’amitié partagée on n’a qu’une envie : y retourner en emmenant ses bons potes pour leur faire partager un moment rare de bonheur motard…
D’ailleurs nous y retournerons 3 fois…. Quant à la « Gentil » on l’a laissée à l’ennemi. On n’est jamais allé la chercher, la pauvre. Peut -être a-t-elle fait le bonheur d’un motard de là- bas ? Avec l’expérience acquise depuis, je pense que la panne était due à l’eau qui s’est mélangée à l’essence quand l’épaisse couche de glace qui recouvrait le réservoir a fondu. La plus belle étincelle de bougie du monde n’a jamais mis le feu à une goutte d’eau……
Source : sriwils/Facebook

vendredi 28 février 2025

CLUB5A - MUSEE MOTOS - LE MUSEE DE LA MOTO DE SAMMY MILLER'S...L'UNE DES PLUS BELLES COLLECTIONS AU MONDE !!


Champion moto légendaire de trial et de vitesse, Sammy Miller dirige aujourd’hui un musée extraordinaire. Celui-ci regroupe, avec 375 modèles d’exception parfaitement restaurés, l’une des plus belles collections au monde de machines de course et de prototypes. Visite d’une caverne d’Ali Baba motocycliste.

« Il s’agit un hobby qui a pris le dessus sur moi, une passion d’enfant qui m’occupe sept jours sur sept », explique Sammy Miller en riant à propos de l’impressionnant nombre de deux-roues rassemblés dans son musée.
A 76 printemps, ce champion de vitesse et de trial, également metteur au point (voir encadré), a toute sa vie été passionné de moto.
Et cette passion, il a tenu à la transmettre à travers une collection sans cesse croissante de machines toutes parfaitement roulantes, qu’il se charge de piloter lui-même lors d’événements comme le festival de Goodwood ou les Bikers’ Days à Spa-Francorchamps.

Machines mythiques et prototypes

Il faut voir ce gentleman-rider partir en bras de chemise et tête nue vérifier la carburation de sa Mondial 250 de Grand Prix sur le parking du musée après avoir honoré les visiteurs du son de son mégaphone !

« Sammy passe également beaucoup de temps au téléphone pour retrouver des pièces ou des hommes capables de fabriquer ces pièces », explique Bill, l’administrateur du musée à qui l’on doit les très pédagogiques fiches de présentation des modèles exposés. 
Si le musée a désormais adopté sa configuration définitive avec deux étages et 8 halls thématiques, il a connu diverses adresses en trente ans d’existence. Sa vocation est de regrouper des machines de compétition mythiques, mais aussi des prototypes choisis, comme l’explique Sammy Miller, « pour leur rareté et leur intérêt technique ». Moult modèles sont uniques au monde, telle « la Mona Lisa », comme l’appelle Sammy, à savoir l’AJS 500 V4 turbocompressée de 1939, seul exemplaire en état de marche actuellement recensé sur la planète et monument de technologie avant-gardiste.

L’Angleterre à l’honneur

Avec nombre de Norton, de Triumph et de bien d’autres marques illustrant le potentiel technologique d’une industrie nationale aujourd’hui disparue, l’Angleterre est, bien sûr, à l’honneur. Et autour de ces motos, de nombreux objets – casques, affiches, revues... 
– contribuent à restituer un fabuleux passé motocycliste. Ainsi, cette collection de 33-tours dédiés au Tourist Trophy année par année, avec les enregistrements sonores des machines qui y ont participé.
Blog de club5a : Association Audoise des Amateurs d'Automobiles Anciennes, LE MUSE DE LA MOTO DE SAMMY MILLER'S
Toujours à la recherche de modèles rares et intéressants, Sammy Miller aimerait acquérir pour le musée les fabuleuses Moto Guzzi 500 V8 qu’il a connues à l’époque où il courait au guidon de la NSU Sportmax et de la Mondial DOHC, ces dangereux bolides à carénage intégral dit « poubelle », qui ont été interdits pour cause de prise au vent. De même, les visiteurs lui demandent souvent un gros mono Panther, l’une des marques anglaises mythiques. Bref, son sanctuaire n’a pas fini de justifier son intérêt !

Situé près de Southampton, sur la côte sud de l’Angleterre, le Sammy Miller Museum est logé dans l’élégant cadre de Bashley Manor, un corps de ferme superbement restauré voici plus de dix ans. Ouvert tous les jours de 10 h à 16 h 30 (tea time oblige, nous sommes au pays de Sa Gracieuse Majesté !), le musée n’abrite pas moins de 375 machines. Chacune d’elles est parfaitement restaurée après un séjour à l’atelier attenant, auquel Sammy Miller consacre le plus clair de son temps en compagnie de Bob, son assistant mécanicien.
Source : motomag.com - 828cc

jeudi 13 février 2025

CLUB5A - SALON RETROMOBILE ...TOUJOURS UNE AMBIANCE DE PASSIONNES ....

Salon Rétromobile, Portes de Versailles à Paris...Toujours une belle ambiance !! 
 Mathieu Lamour, directeur du département Motorcars chez Artcurial, nous présente ses coups de cœur de la vente aux enchères au salon Retromobile.

Rétromobile est un salon annuel consacré aux voitures anciennes traitant de l’ensemble des thèmes de la voiture de collection, qui se tient au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Il est le second plus grand salon européen consacré à l'automobile de collection et ses accessoires après le "Techno Classica Essen" en Allemagne, suivi du Retro Classics allemand de Stuttgart qui est le plus grand en termes de surface (130 000 m2 d'exposition), et l'Auto-Rétro espagnol de Barcelone. 
C'est en 1974 que les Éditions Atlas décident de faire une exposition éphémère de voitures anciennes à l'occasion du lancement de « la grande encyclopédie de l’automobile » nommée Alpha Auto, qui donna son nom à cette exposition ponctuelle. Celle-ci s'est déroulée dans l’ancienne gare de Vincennes, place de la Bastille à Paris aussi appelée gare de la Bastille. C'est à l’occasion de cet événement que Jean-Pierre Jouët, organisateur de l'exposition Alpha Auto, confie à Marc Nicolosi, ancien restaurateur de voitures anciennes, la charge de trouver les automobiles. 
Le succès de cet événement leur donna l'idée de la création d'un marché de la pièce détachée et d'accessoires consacré aux transports anciens et dont le nom Rétromobile (Rétro pour ancien et Mobile pour les transports) était tout trouvé. C'est ainsi que le 14 février 1976, Marc Nicolosi et Jean-Pierre Jouët lancèrent le premier salon Rétromobile sur le même site désaffecté de la Gare de Paris-Bastille. Le salon se déroule pendant neuf jours (14 au 22 février 1976), et de nombreuses voitures sont exposées dont une partie est fournie par l'ASAVÉ (Association Sportive Automobile des Véhicules d'Époque) fondée par son ami Serge Pozzoli (grand collectionneur d'automobiles anciennes). Sur l'affiche de l'événement de 1976, une Rolls-Royce tient l'affiche et au-dessus, en médaillon, une locomotive, un avion un vélo et un bateau sont imprimés symbolisant les transports consacrés durant la manifestation.
 Dès la première édition, le succès est au rendez-vous avec 3000 visiteurs venus découvrir les véhicules de collection. En 1977, Marc Nicolosi est rejoint par François Melcion, qui tenait un stand pour le Cercle Pégase Amilcar lors de la première édition. Devant la réussite du premier rendez-vous, ils entreprennent une seconde édition plus orientée vers leur domaine de prédilection : l'automobile de collection. Ils vont réunir tous les acteurs de l'automobile, de la mécanique, de la pièce détachée, de la revue technique automobile, les brocanteurs, les clubs et fédérations en passant par les médias et les ventes aux enchères. L'architecture de Rétromobile est ainsi fondée dès la deuxième édition. 
Les deux premières éditions sont organisées par la société OIP (Organisation Idée Promotion de Jean-Pierre Jouët), puis à partir de 1978, Nicolosi et Melcion organisent eux-mêmes le salon jusqu’en 1980. Après cinq éditions, au vu de l'accroissement continu de l'événement et du manque de place à la Bastille, le salon déménage au Parc des expositions de la Porte de Versailles pour l'édition de 1981, et Marc Nicolosi en est le directeur. Thierry Farges rejoint alors l'équipe du salon et devient responsable événementiel, il a la charge de trouver les modèles exceptionnels et hétéroclites pour l'exposition. En 1994, Marc Nicolosi cède sa société Promobile, organisatrice de Rétromobile, au milliardaire Hervé Ogliastro, un des grands collectionneurs français, qui dirige alors le musée du Centre International l'Automobile de Pantin (CIA), en association avec André Lecoq et Jean-Pierre Beltoise. 
Marc Nicolosi reste à la direction du salon Rétromobile avec son équipe originelle. En février 2003, lors de la 28e édition de la manifestation, Comexpo (aujourd’hui Comexposium) rachète Promobile, et donc Rétromobile, et son créateur Marc Nicolosi quitte l’aventure pour se consacrer à sa collection de voitures et au Club Bugatti France, dont il est le président. L’édition 2004 est organisée par le nouveau directeur du salon Pierre Rageys, avec François Melcion, Thierry Farges et Géraldine Borély. 
En 2008, François Melcion quitte Rétromobile pour prendre la direction du "Département Automobile de Collection" de la maison d'enchères Artcurial. Quand en 2010 Rétromobile cherche un second souffle, François Melcion réintègre le salon comme Directeur de Rétromobile après deux années d'absence. Le salon est restructuré et passe à cinq jours au lieu de dix dont un week-end, ce qui augmente la fréquentation sur chaque journée et diminue les coûts pour les exposants et les 100 clubs installés sur les 33 000 m2 du salon. 
 En 2015, le salon bat son record de fréquentation avec 119 000 visiteurs. L'édition 2018 du salon est la dernière de François Melcion qui, après plus de quarante ans aux commandes, cède sa place à Denis Huille10, ancien directeur de Paris Auto Events, la société qui organise les événements de l'Utac Ceram sur l'Autodrome de Linas-Montlhéry et le Circuit de Mortefontaine. En septembre 2018, Jean-Sébastien Guichaoua, ancien de Citroën Allemagne et Mercedes France et dernièrement responsable du développement des salons Equip'Auto et Solutrans chez Comexposium, prend la direction du salon Rétromobile.
SOURCE / Renaud Roubaudi - WKPDIA/CC-BY-SA-3.0