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vendredi 28 février 2025

CLUB5A - MUSEE MOTOS - LE MUSEE DE LA MOTO DE SAMMY MILLER'S...L'UNE DES PLUS BELLES COLLECTIONS AU MONDE !!


Champion moto légendaire de trial et de vitesse, Sammy Miller dirige aujourd’hui un musée extraordinaire. Celui-ci regroupe, avec 375 modèles d’exception parfaitement restaurés, l’une des plus belles collections au monde de machines de course et de prototypes. Visite d’une caverne d’Ali Baba motocycliste.

« Il s’agit un hobby qui a pris le dessus sur moi, une passion d’enfant qui m’occupe sept jours sur sept », explique Sammy Miller en riant à propos de l’impressionnant nombre de deux-roues rassemblés dans son musée.
A 76 printemps, ce champion de vitesse et de trial, également metteur au point (voir encadré), a toute sa vie été passionné de moto.
Et cette passion, il a tenu à la transmettre à travers une collection sans cesse croissante de machines toutes parfaitement roulantes, qu’il se charge de piloter lui-même lors d’événements comme le festival de Goodwood ou les Bikers’ Days à Spa-Francorchamps.

Machines mythiques et prototypes

Il faut voir ce gentleman-rider partir en bras de chemise et tête nue vérifier la carburation de sa Mondial 250 de Grand Prix sur le parking du musée après avoir honoré les visiteurs du son de son mégaphone !

« Sammy passe également beaucoup de temps au téléphone pour retrouver des pièces ou des hommes capables de fabriquer ces pièces », explique Bill, l’administrateur du musée à qui l’on doit les très pédagogiques fiches de présentation des modèles exposés. 
Si le musée a désormais adopté sa configuration définitive avec deux étages et 8 halls thématiques, il a connu diverses adresses en trente ans d’existence. Sa vocation est de regrouper des machines de compétition mythiques, mais aussi des prototypes choisis, comme l’explique Sammy Miller, « pour leur rareté et leur intérêt technique ». Moult modèles sont uniques au monde, telle « la Mona Lisa », comme l’appelle Sammy, à savoir l’AJS 500 V4 turbocompressée de 1939, seul exemplaire en état de marche actuellement recensé sur la planète et monument de technologie avant-gardiste.

L’Angleterre à l’honneur

Avec nombre de Norton, de Triumph et de bien d’autres marques illustrant le potentiel technologique d’une industrie nationale aujourd’hui disparue, l’Angleterre est, bien sûr, à l’honneur. Et autour de ces motos, de nombreux objets – casques, affiches, revues... 
– contribuent à restituer un fabuleux passé motocycliste. Ainsi, cette collection de 33-tours dédiés au Tourist Trophy année par année, avec les enregistrements sonores des machines qui y ont participé.
Blog de club5a : Association Audoise des Amateurs d'Automobiles Anciennes, LE MUSE DE LA MOTO DE SAMMY MILLER'S
Toujours à la recherche de modèles rares et intéressants, Sammy Miller aimerait acquérir pour le musée les fabuleuses Moto Guzzi 500 V8 qu’il a connues à l’époque où il courait au guidon de la NSU Sportmax et de la Mondial DOHC, ces dangereux bolides à carénage intégral dit « poubelle », qui ont été interdits pour cause de prise au vent. De même, les visiteurs lui demandent souvent un gros mono Panther, l’une des marques anglaises mythiques. Bref, son sanctuaire n’a pas fini de justifier son intérêt !

Situé près de Southampton, sur la côte sud de l’Angleterre, le Sammy Miller Museum est logé dans l’élégant cadre de Bashley Manor, un corps de ferme superbement restauré voici plus de dix ans. Ouvert tous les jours de 10 h à 16 h 30 (tea time oblige, nous sommes au pays de Sa Gracieuse Majesté !), le musée n’abrite pas moins de 375 machines. Chacune d’elles est parfaitement restaurée après un séjour à l’atelier attenant, auquel Sammy Miller consacre le plus clair de son temps en compagnie de Bob, son assistant mécanicien.
Source : motomag.com - 828cc

jeudi 13 février 2025

CLUB5A - SALON RETROMOBILE ...TOUJOURS UNE AMBIANCE DE PASSIONNES ....

Salon Rétromobile, Portes de Versailles à Paris...Toujours une belle ambiance !! 
 Mathieu Lamour, directeur du département Motorcars chez Artcurial, nous présente ses coups de cœur de la vente aux enchères au salon Retromobile.

Rétromobile est un salon annuel consacré aux voitures anciennes traitant de l’ensemble des thèmes de la voiture de collection, qui se tient au Parc des expositions de la Porte de Versailles à Paris. Il est le second plus grand salon européen consacré à l'automobile de collection et ses accessoires après le "Techno Classica Essen" en Allemagne, suivi du Retro Classics allemand de Stuttgart qui est le plus grand en termes de surface (130 000 m2 d'exposition), et l'Auto-Rétro espagnol de Barcelone. 
C'est en 1974 que les Éditions Atlas décident de faire une exposition éphémère de voitures anciennes à l'occasion du lancement de « la grande encyclopédie de l’automobile » nommée Alpha Auto, qui donna son nom à cette exposition ponctuelle. Celle-ci s'est déroulée dans l’ancienne gare de Vincennes, place de la Bastille à Paris aussi appelée gare de la Bastille. C'est à l’occasion de cet événement que Jean-Pierre Jouët, organisateur de l'exposition Alpha Auto, confie à Marc Nicolosi, ancien restaurateur de voitures anciennes, la charge de trouver les automobiles. 
Le succès de cet événement leur donna l'idée de la création d'un marché de la pièce détachée et d'accessoires consacré aux transports anciens et dont le nom Rétromobile (Rétro pour ancien et Mobile pour les transports) était tout trouvé. C'est ainsi que le 14 février 1976, Marc Nicolosi et Jean-Pierre Jouët lancèrent le premier salon Rétromobile sur le même site désaffecté de la Gare de Paris-Bastille. Le salon se déroule pendant neuf jours (14 au 22 février 1976), et de nombreuses voitures sont exposées dont une partie est fournie par l'ASAVÉ (Association Sportive Automobile des Véhicules d'Époque) fondée par son ami Serge Pozzoli (grand collectionneur d'automobiles anciennes). Sur l'affiche de l'événement de 1976, une Rolls-Royce tient l'affiche et au-dessus, en médaillon, une locomotive, un avion un vélo et un bateau sont imprimés symbolisant les transports consacrés durant la manifestation.
 Dès la première édition, le succès est au rendez-vous avec 3000 visiteurs venus découvrir les véhicules de collection. En 1977, Marc Nicolosi est rejoint par François Melcion, qui tenait un stand pour le Cercle Pégase Amilcar lors de la première édition. Devant la réussite du premier rendez-vous, ils entreprennent une seconde édition plus orientée vers leur domaine de prédilection : l'automobile de collection. Ils vont réunir tous les acteurs de l'automobile, de la mécanique, de la pièce détachée, de la revue technique automobile, les brocanteurs, les clubs et fédérations en passant par les médias et les ventes aux enchères. L'architecture de Rétromobile est ainsi fondée dès la deuxième édition. 
Les deux premières éditions sont organisées par la société OIP (Organisation Idée Promotion de Jean-Pierre Jouët), puis à partir de 1978, Nicolosi et Melcion organisent eux-mêmes le salon jusqu’en 1980. Après cinq éditions, au vu de l'accroissement continu de l'événement et du manque de place à la Bastille, le salon déménage au Parc des expositions de la Porte de Versailles pour l'édition de 1981, et Marc Nicolosi en est le directeur. Thierry Farges rejoint alors l'équipe du salon et devient responsable événementiel, il a la charge de trouver les modèles exceptionnels et hétéroclites pour l'exposition. En 1994, Marc Nicolosi cède sa société Promobile, organisatrice de Rétromobile, au milliardaire Hervé Ogliastro, un des grands collectionneurs français, qui dirige alors le musée du Centre International l'Automobile de Pantin (CIA), en association avec André Lecoq et Jean-Pierre Beltoise. 
Marc Nicolosi reste à la direction du salon Rétromobile avec son équipe originelle. En février 2003, lors de la 28e édition de la manifestation, Comexpo (aujourd’hui Comexposium) rachète Promobile, et donc Rétromobile, et son créateur Marc Nicolosi quitte l’aventure pour se consacrer à sa collection de voitures et au Club Bugatti France, dont il est le président. L’édition 2004 est organisée par le nouveau directeur du salon Pierre Rageys, avec François Melcion, Thierry Farges et Géraldine Borély. 
En 2008, François Melcion quitte Rétromobile pour prendre la direction du "Département Automobile de Collection" de la maison d'enchères Artcurial. Quand en 2010 Rétromobile cherche un second souffle, François Melcion réintègre le salon comme Directeur de Rétromobile après deux années d'absence. Le salon est restructuré et passe à cinq jours au lieu de dix dont un week-end, ce qui augmente la fréquentation sur chaque journée et diminue les coûts pour les exposants et les 100 clubs installés sur les 33 000 m2 du salon. 
 En 2015, le salon bat son record de fréquentation avec 119 000 visiteurs. L'édition 2018 du salon est la dernière de François Melcion qui, après plus de quarante ans aux commandes, cède sa place à Denis Huille10, ancien directeur de Paris Auto Events, la société qui organise les événements de l'Utac Ceram sur l'Autodrome de Linas-Montlhéry et le Circuit de Mortefontaine. En septembre 2018, Jean-Sébastien Guichaoua, ancien de Citroën Allemagne et Mercedes France et dernièrement responsable du développement des salons Equip'Auto et Solutrans chez Comexposium, prend la direction du salon Rétromobile.
SOURCE / Renaud Roubaudi - WKPDIA/CC-BY-SA-3.0

CLUB5A - IMAGE D'ARCHIVE - LES DEUX ROUES AU SALON DES ANNEES 1970 ....

Ce reportage présente le Salon de la Moto qui partage son hall d'exposition avec le salon de l'auto. 
Comme chaque année, trente cinq exposants ont attendu cet événement parisien pour présenter leurs nouveaux modèles. 

La Honda 1000 a été le clou de ce salon. Sur le salon sont aussi représentés les scooters. Une nouveauté : un casque muni de récepteur radio.Le reportage alterne sur commentaire des images factuelles des motos, du salon et de son public. 

JT 20H - 12/10/1974-Pierre Nicolas

samedi 8 février 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - DE LA COLLECTION A LA LOCATION !!

Comment vous est venue l’idée de créer une agence de location de voitures de collection? 
Depuis mon plus jeune âge, j’ai été «piqué» par le virus de la voiture de collection. Mon enfance a été bercée par des voitures classiques datant des années 20 jusqu’aux années 70. Mon père, Omar Bekkari, est un féru de voitures anciennes. Grâce à lui, j’ai pu assister et participer à la restauration de l’ensemble de nos voitures de collection. 
 Aujourd’hui, la restauration de nos voitures est fortement coûteuse, quelques agences de cinéma, de shooting et de publicité nous contactaient occasionnellement pour des tournages. Dans un sens, cela nous permettait d’entretenir notre parc automobile car nous devions faire rouler nos voitures et en même temps d’achever les derniers travaux de restauration. 
Ensuite, j’ai pu voir au fil des années que le Maroc était une destination stratégique pour le milieu du cinéma. En effet plusieurs films comme: le légionnaire de Van Damme, OSS 117 avec Jean du Jardin et bien d’autres ont été tournés dans notre pays. Peu de temps après, nous nous sommes installés à Marrakech et nous avons toujours voulu faire rouler régulièrement nos voitures afin de les entretenir; mais les entretenir engendrerai pour nous des dépenses astronomiques.
 Aujourd’hui, Lead Events a été créée dans le but de faire rouler nos voitures classiques et surtout pour partager notre passion. Partager notre passion signifie que nous mettons à disposition nos voitures de collection à des personnes passionnées pour qu’elles puissent bénéficier du plaisir de conduite sans qu’elles aient les inconvénients d’une ancienne voiture (coût de l’entretien, frais d’assurance, pièces de rechange, achat du véhicule); c’est donc une formule clefs en main.
Source : Grand Angle - Une Passion Nommée Collection - Omar Bekkari/ Simo Bk

samedi 1 février 2025

CLUB5A - REPORTAGE - LA BELLE NOSTALGIE DES RENAULT - CITROËN ET PEUGEOT..

   
L’industrie automobile française s'est rapidement développée et est devenue une des industries les plus importantes du xxe siècle. Le secteur automobile est un secteur majeur de l'économie française, représentant 16 % du chiffre d'affaires de l'industrie manufacturière française. 
La France fut une des nations pionnières de l’automobile, grâce à de célèbres marques telles que Peugeot et Renault (fondées au xixe siècle) ou encore Citroën fondée au début du xxe siècle, et existant encore aujourd’hui. Avant 1939, l’industrie automobile occupait d’ailleurs le premier rang des industries mécaniques en France. Elle jouait un rôle essentiel au sein de l’économie française, du fait de la demande de matières premières, mais aussi par le nombre des ouvriers employés, par le montant de son chiffre d’affaires ainsi que par la place tenue dans la balance commerciale.
 Aujourd’hui, l'industrie automobile française reste une des principales industries automobiles au monde. Cependant, en raison d’une concurrence féroce entre constructeurs, l’industrie automobile française occupe désormais le 11e rang de la production automobile mondiale avec 1 970 000 véhicules produits en moyenne chaque année. Actuellement, les groupes de sociétés les plus précieux et les plus précieuses de l'industrie automobile française sont le Groupe Renault-Nissan et le Groupe PSA, qui sont respectivement les 9e et 10e groupes automobiles mondiaux, en termes de véhicules vendus....
  Source : caradisiac

jeudi 23 janvier 2025

CLUB5A - MUSEE-SALON&CONCENTRATION - LES 70 RUGISSANTES DE RASPOUTINE....UN SINGE EN HIVER !!

Un singe en hiver...
 En 76, un ami qui roulait en 250 Kawa, me proposa un plan rigolo : rallier une concentre dans les Vosges, tous les deux, fièrement véhiculés par son triporteur 125 Peugeot, qui n'avait pas vu le moindre gravillon depuis une dizaine d'années ! 
 Dans les années 70, Raspoutine, surnommé ainsi à cause de sa longue barbe coupée au carré, parcourait l'Europe à moto... et pour la moto. 
De cette époque, il nous raconte l'ambiance, celle de la route, des concentres, des paddocks et de la course. Au milieu des années 70, nombreuses étaient les occasions de se rendre à des concentres sur invitation. Nés du mouvement pirate, les clubs ou des potes se regroupant lançaient des invitations à un petit noyau " d'initiés " (400 ou 500 personnes regroupées en France, Belgique, Suisse et Angleterre). On envoyait sa réponse, accompagnée d'un petit chèque (30 F...) et la machine se mettait en branle. Un nouveau rallye était né et rejoignait alors la liste des Vercingétorix, Lumas, Raboliots, Cheval d'acier, Bois Renard et autres Samara. Les gros rouleurs arrivaient ainsi à suivre 20 à 30 concentres par an auxquelles on ajoutait un zeste de GP et les multiples courses de vitesse qui se déroulaient alors en France sur des circuits plus ou moins adaptés. Avec toutes ces sorties, évidemment, les motos s'usaient rapidement. Ma première BMW, une 75/5 d'occase, fit ainsi 80 000 km en 2 ans... Mais, pour rire, on utilisait aussi parfois d'autres engins. Ainsi, pour les sorties hivernales, je me retrouvais parfois singe dans le " panier " de mon pote Béru : une BMW série 2, attelée à un Steib... " sans pare-brise, c'est mieux pour la consommation " qu'il disait, le Béru ! ! ! 

Début 76, le MC 95 décida d'organiser un rallye side-car en janvier dans les Vosges. Béru n'étant pas libre, je cherchai donc un pilote pour accomplir le voyage. Pas évident à trouver... Si ce n'est que 15 jours auparavant, lors du Keltia Rallye à Baud, Jacky Describourg, un ami qui roulait en 250 Kawa, me proposa un plan rigolo, à mon goût : faire la route avec son triporteur 125 Peugeot, lequel n'avait d'ailleurs pas roulé depuis une dizaine d'années ! Mais en 15 jours de bricolage, on fait des miracles... Coup de fil à Fred et Francis, les organisateurs, qui acceptent notre équipage. 
Après tout, nous aussi nous roulerons sur trois roues, comme n'importe quels side-caristes ! Jacky prépare donc l'engin et me fixe rendez-vous le vendredi soir aux Arts et Métiers, fief de quelques vieux trapus d'Antony. On rejoindrait ensuite Longjumeau, où un bon lit nous attendrait. Le week end s'annonçait copieux, avec près de 1000 km devant nous, au rythme d'un triporteur 125 copieusement chargé... 
 La vitesse tombe... à 10 km/h !
 Samedi, 4 heures. Froidure et humidité. L'ampoule 6 volts de l'aile gauche (la seule !) nous extirpe lentement de la banlieue. Direction, Melun, Nangis, Provins. Sur la nationale, notre vitesse se stabilise bientôt... à 50 km/h, au gré des perlages. Pout ! pout ! pout ! Apparaissent les premières douleurs aux fesses, malgré les coussins amoureusement installés sur la selle. Pout ! Pout ! Pout ! Arrêt thermos de café et cigarettes à Provins. La route est encore longue. Et bientôt notre engin bataillera timidement contre ses premiers vrais adversaires, à savoir les fameuses côtes de Colombey-les-deux-églises. Dépassé par de " puissantes " BMW série 2, Moto Guzzi et autres René Gilet attelée, le manque de vélocité de notre engin ne fait bientôt plus de mystère. Et bientôt, aux abords de Langres, notre vitesse " de croisière " tombe cette fois à... 10 km/h sur une côte encore plus prononcée. Puis soudain, une idée géniale ! Je saute en marche pour alléger l'attelage, avec la ferme intention de le pousser en petite foulée... 
 A quatre pattes au milieu de la nationale 
 Malheureusement, même à 10 km/h, la manœuvre reste périlleuse… Je me retrouve projeté à quatre pattes au milieu de la nationale, Jacky continuant seul soudainement poussé en avant par la puissance démentielle de l'engin. Je le rejoindrai après 300 mètres de marche, au sommet de notre montagne de bitume, fourbu, endolori. Changements de pilote et de position se poursuivent jusqu'à la tombée de la nuit, soit jusqu'aux portes de Vesoul. 
Puis nous passons Lure, Ronchamps, Giromagny, ça devient tout bon. Enfin, nous atteignons Meunet Planches vers les 20 heures… sous les applaudissements ! Les copains qui nous avaient doublés toute la journée informaient les organisateurs de notre progression, tranquille… Enfin, nous ne coupons surtout pas au traditionnel tour du " paddock " pour y admirer toutes sortes d'attelages, dont la prestigieuse " 4 pattes " de Kiki Blanchot. Le side avait été construit et attelé dans la semaine, juste avant sa première sortie depuis Clermont Ferrand ! On ne s'embêtait pas trop avec les Mines, dans ce temps-là. Puis, apéro, bouffe bien chaude, bières et rigolades jusqu'à 3 ou 4 heures du mat'. Enfin, direction le dortoir, demain serait un autre jour… 
 Tout droit dans la cour de ferme ! 
 Avant de repartir, nous décidons de monter " vite fait " au Ballon d'Alsace où a lieu la remise de prix. On n'est pas à 5 minutes près ! Et puis, vers 13 heures, il est temps d'entamer le retour, qui va être long. A ce moment, on espère encore arriver à Paris vers 4 ou 5 heures du matin… La fatigue nous prend vite. Sans doute cela explique-t-il cette superbe idée : duvets et barda arrimés sur le " tand sad ", on dormira à tour de rôle… dans la caisse ! Dés le premier virage, l'engin trop chargé du nez fait preuve d'une maniabilité très aléatoire… Impossible d'éviter le trottoir, nous tirons tout droit dans la cour d'une ferme ! On s'en tire sans trop de mal, tout en abandonnant l'idée. Retour au chargement d'origine, nous repartons doucement. La nuit tombe, petit à petit. Langres, Nogent, Chaumont… Soudain, un bruit suspect, immédiatement suivi du blocage radical du moteur, plus de pout, pout, pout ! Lampe de poche à la main, le diagnostic est rapide : les axes moteur se sont envolés ! Celui-ci tient presque tout seul dans le cadre avec la chaîne bloquée ! Plutôt que les outils, il ne reste plus qu'à sortir… les pouces. " Qu'est-ce qu'on va faire ? ? ? " Des lueurs de phares apparaissent, un " routier frigo " s'arrête. Le tri (porteur) chargé derrière, nous voilà confortablement installés dans le bahut à narrer nos aventures au brave homme, avant de nous endormir comme des masses. 
Il nous réveillera à Provins, on poussera l'engin jusqu'à Colmar où il y aura bien un " Paveck Dragon " en train de boire une bière. C'est Stanley qui nous accueille. Une corde arrimée à sa 4 L, le tri est pris en laisse… Le brave n'a pas assez d'essence pour nous ramener jusqu'à Paris et toutes les pompes de Provins sont fermées. Qu'importe ! Une dizaine de litres de mélange à 2% dans le réservoir de la Renault feront l'affaire, et Stanley nous convoie jusqu'à Longjumeau où nous arrivons plus tôt que prévu. Abandonné le tri à son pauvre (mais provisoire sort, il ne reste plus qu'à renfourcher la " Béhème ", et rouler encore 100 bornes jusqu'au bercail, à Evreux. J'aurai encore une bonne tête pour aller travailler toute à l'heure ! Et puis, quelques jour plus tard, lors d'une conversation : " Au fait, Jacky, tu as vu, dans trois semaines, il y a le rallye " Neige des dragons " à Clermont. Comment on y va ? "
 Petit lexique 
 Concentres : abrégé de concentrations. Il s'agit de rassemblements de motards généralement organisés par les moto-clubs (MC). Outre leur ambiance chaleureuse, ces concentres restent aussi l'une des rares opportunités de rouler loin et entre amis. Voilà qui crée des liens, et laisse des souvenirs. 
 Mouvement pirate : il est né au début année 70, sous l'initiative de motards désireux de créer des moto-clubs non affiliés à la Fédération Française de Motocyclisme (FFM). A l'époque, certains se plaignaient du manque de convivialité des concentrations et autres manifestations organisées par les moto-clubs officiels, et des prix élevés en regard des services offerts. Ces évènements restaient néanmoins ouverts à tout autre moto-club officiel, condition obligatoire pour prétendre aux prix remis à chacun en fonction du nombre de kilomètres parcourus, du nombre de représentants présents, etc. Les moto-clubs pirates avaient pour réputation d'organiser des concentrations plus conviviales, un meilleur accueil avec entre autre des repas chauds, pour un prix plus intéressant. En contrepartie, l'admission à ces concentrations se faisait exclusivement sur invitation. 
 Steib : marque de side-car allemande disparue. Des copies sont toujours fabriquées. 
 Panier : side-car Trapus d'Antony : club pirate d'Antony
Perlage : une " perle " d'huile se forme entre les deux électrodes de la bougie, empêchant alors la formation de toute étincelle. Ce problème est propre aux moteurs deux temps, dont le carburant mélangé à l'huile assure en même temps l'explosion et le graissage.
Paddock : désigne généralement le parc où se regroupent les camions ateliers, les camping-cars et autres assistances des pilotes engagés en course. 
 4 pattes : Honda 750 Four, apparue en 1969. Cette moto était surnommée ainsi à cause de son novateur moteur quatre temps à quatre cylindres en ligne, symbole de la montée en puissance de l'industrie japonaise et de sombres perspectives pour de nombreuses marques européennes. 
 Tand sad : selle passager séparée de la selle pilote. 
 Axes moteur : solides écrous qui maintiennent le bloc moteur dans le cadre. 
 Paveck Dragon : club pirate de Provins. 
Texte et photos Raspoutine / moto-station.com

dimanche 19 janvier 2025

CLUB5A- MUSEE-SALON&CONCENTRATION - RETOUR SUR IMAGE - LA FÊTE DES 2 CV CITROËN !!


 Prenons la route pour un salon de 2CV aux Arcs aux Argens. 
Un salon sur lequel les pièces détachées sont nombreuses....
et s 'échangent pour faire vivre et rouler un peu de nostalgie.
Le saviez-vous ? 
Au salon de l'automobile de 1948, le président de la République et de l'Union française, Vincent Auriol commence sa visite. Le baron Petiet, "patron" du Comité du Salon de l'Automobile, l’accompagne. "Par qui allons-nous commencer, cher ami ?" demande le président. "Comme l’année dernière, par Citroën, Monsieur le Président : on nous y attend pour dévoiler la fameuse 2cv, leur nouvelle voiture que j'avoue ne pas encore connaître".
Quelques dates :
1954 : Au salon de Paris, la 2 CV est équipée d’un moteur 425cm3, 12ch à 3.500tr/mn, 80km/h, et d’un embrayage centrifuge Décembre 
1964 : inversion du sens d’ouverture des portières de la 2 CV 1969 : Deux modèles se substituent aux autres, la 2CV 4 (435cm3, 24ch DIN à 6.750tr/mn, 2CV, 102km/h, 5,4l aux 100 km) et la 2CV 6 (602 cm3, 28,5 ch DIN à 6.750tr/mn, 3CV, 110km/h, 6,1 I aux 100 km) 
1980 : Toujours au salon de Paris, la 2 CV Charleston, à carrosserie bicolore et phares ronds, est commercialisée en série spéciale limitée à 8.000 exemplaires pour la France. 
Elle sera ensuite fabriquée en série à partir de 1981 27 juillet 1990 : Citroën décide de l’arrêt de la fabrication de la 2 CV à Mangualde (Portugal)
Source : France 3 cote d'azur

samedi 18 janvier 2025

CLUB5A - REPORTAGE MOTOS - LE TOUR DE FRANCE DES MOTOS ANCIENNES !!

Organisé par la section moto du groupement des amateurs de véhicules anciens de Picardie (GAVAP-Moto) depuis plus de 25 ans, le tour de France des motos anciennes est un vrai tour de France !!
 C'est un véritable musée roulant d'une cinquantaine de motos anciennes a effectuer cette grande boucle. 
On trouve les marques françaises disparues comme Terrot, Motobécane ou Magnat Debon et bien sûr les machines d'époque comme Norton, BSA ou BMW ou les emblématiques Vincent, toutes ces machines datent des années 30 pour les plus anciennes aux années 50 pour les plus récentes et sont dans un magnifique état de conservation. 
Source : potié charles