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mercredi 17 septembre 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES - LES AUTOMOBILES RAMBLER ...DU VÉLO A L'AUTOMOBILES !!

Rambler était une marque automobile créé par la Thomas B. Jeffery Company entre 1900 et 1914, puis par son successeur, Nash Motors de 1950 à 1954, et enfin par son successeur, American Motors Corporation de 1954 à 1969 aux États-Unis et en 1983. sur les marchés internationaux. On l'a souvent surnommée la "Kenosha Cadillac" en raison de son lieu de fabrication. La première utilisation du nom Rambler pour une automobile de fabrication américaine remonte à 1897, lorsque Thomas B. Jeffery, de Chicago , en Illinois, et constructeur du vélo Rambler , construisit son premier prototype de voiture.
 Après avoir reçu des critiques positives lors du tournoi et salon international de 1899 à Chicago et du premier salon automobile national à New York , Jeffery décida de se lancer dans le secteur de l'automobile. En 1900, il achète l'ancienne usine Sterling Bicycle Co. à Kenosha, dans le Wisconsin , et s'installe. Jeffery a commencé à produire en masse des automobiles en 1902 et à la fin de l'année, il avait produit 1 500 voitures, un sixième de toutes les voitures existantes aux États-Unis à l'époque. La société Thomas B. Jeffery était le deuxième constructeur automobile à cette époque (derrière Oldsmobile ). Rambler a expérimenté les premières innovations techniques telles que le volant (par opposition à la barre ), mais il a été décidé que ces fonctions étaient trop avancées pour le public automobile de l'époque. 
Les premiers Ramblers de production étaient donc pilotés. Rambler a innové en matière de conception et a été le premier à équiper les voitures d’un ensemble roue et pneu de rechange. Cela permettait au conducteur, lorsqu’il subissait une crevaison commune ( pneus crevés ), d’échanger la roue et le pneu de secours contre un pneu crevé. 
 En 1914, Charles T. Jeffery , fils de Thomas B. Jeffery, remplaça la marque Rambler par Jeffery en l'honneur de son père, aujourd'hui décédé. En 1916, la société Thomas B. Jeffery a été achetée par Charles W. Nash et est devenue Nash Motors Company en 1917. La marque Jeffery a été abandonnée au moment de la vente et la fabrication d' automobiles de marque Nash a commencé. En 1937, le groupe Nash-Kelvinator s’intéresse à la société par le biais d’une fusion avec le célèbre fabricant d’appareils électroménagers. Sous la direction de George W. Mason , successeur de Charles Nash , Nash-Kelvinator Corporation commença à développer une petite voiture pouvant être produite à moindre coût pour l' économie de l'après- guerre .
 Cependant, les pénuries d' acier limitaient la quantité de matières premières pouvant être récupérées par Nash. Mason transforma donc la compacte, désormais appelée Rambler , en une berline à deux portes à toit décapotable et les voitures étaient équipées de nombreuses fonctionnalités maximiser les profits pour l'entreprise. Lors de son introduction, le Rambler fut un succès immédiat pour Nash. À mesure que les quotas d'acier (liés à la guerre de Corée ) diminuaient, la ligne Rambler fut élargie dans ses deux types de modèles (un break et un hardtop à deux portes surnommé "Country Club", puis une berline à deux portes. 
la ligne pour 1954 comprenait une berline à quatre portes et une familiale "Cross Country") sur un empattement allongé, qui s’est avéré avoir autant de succès que la première génération de cabriolets à deux portes. La première génération de Ramblers modernes portait une version modifiée du style Airflyte de Nash , qui comprenait des ouvertures de roues fermées. Lorsque les ouvertures de roue de toute voiture sont une source majeure de résistance au vent , la conception était plutôt principalement une conception technique visant à augmenter la résistance de la voiture à la résistance aux chocs. 

Beaucoup de gens ont supposé que les ailes en jupe limitaient le rayon de braquage des roues mais n'étaient pas un handicap pour une voie avant comparativement étroite. [ citation nécessaire ]Ramblers a continué à utiliser ce style jusqu'en 1955, lorsque les roues avant ont été révélées par une mise à jour périodique de la conception. En 1954, le Rambler proposa la première unité combinée de chauffage et de climatisation de l’industrie pouvant être ajoutée ou installée à l’usine au prix de 395,00 $.En 1954, American Motors Corporation (AMC) a été formé par la fusion de Nash-Kelvinator et Hudson Motor Car Company . 
À la suite de la fusion, les Ramblers de 1955 et 1956 ont été identifiés à la fois par Nash et Hudsons, sans aucune différence visible entre les deux. Rambler est devenue une marque à part entière pour l'année modèle 1957. Les marques Nash et Hudson n’ont été conservées en tant que modèle senior qu’en 1957, après quoi toutes les offres d’AMC ont été commercialisées sous le nom de Ramblers, à l’exception de la version importée 1958-1962 Metropolitan . Au début des années 1960, George Romney a pris une décision marketing qui unissait davantage les différents noms de modèles Rambler sous la marque Rambler. 
En 1962, l’ Ambassador , un modèle de haut niveau, est officiellement devenu Rambler (l’ancien Rambler Six ) et l’ancien Rambler Six et le Rambler Rebel V8 ont été renommés Rambler Classic.. (Remarque: alors que les modèles haut de gamme pour 1958-1961 étaient annoncés sous le nom de "Ambassador V-8 by Rambler", sur les voitures elles-mêmes, la nomenclature était "Rambler Ambassador".) En 1958, AMC introduisit le premier "compact voiture ", le Rambler américain. Cette voiture était essentiellement la Nash Rambler de 1950, légèrement redessinée et modernisée à la fin des années 50. 
Cependant, la voiture connut un succès immédiat et ne céda des ventes qu'après que les "Trois Grands" (GM, Ford et Chrysler) eurent chacun présenté leurs voitures compactes ( carrosserie GM "X" , Ford Falcon , plate-forme Chrysler A ). Romney a également mis en œuvre son plan visant à réduire les coûts de production, ce qui impliquait un partage plus commun des pièces entre les modèles Ambassador et Classic. À partir de 1962, tous les modèles "seniors" Rambler partagent la même plate-forme automobile avec des empattements et des parties de carrosserie identiques , mais les moteurs, les garnitures et les niveaux d'équipement distinguent la Classic de l'Ambassador. 
La taille compacte de Rambler (selon les normes américaines) en faisait également un concurrent international. Entre 1961 et 1965, AMC a ouvert 13 usines de montage étrangères, du Costa Rica aux Philippines . En 1963, l’ensemble de la ligne Rambler a reçu le prix Motor Trend de l’année . Cependant, le départ de Romney pour devenir gouverneur du Michigan a ouvert la porte à son successeur, Roy Abernethy , afin de réorienter la société vers une stratégie de concurrence directe aux Big Three ( General Motors , Chrysler Corporation et Ford Motor Company ) avec une variété de carrosseries et plates-formes automobiles . 
Ce nouveau plan comprenait également la commercialisation des différents modèles, mis à part la marque Rambler, ce qui, selon Abernethy, constituerait un obstacle pour les segments du marché qu’il espérait poursuivre. L'un des premiers pas dans cette direction a été la création de la ligne de Ramblers de 1965, qui scinde visuellement la classique de l'ambassadeur, tout en partageant un nombre important de pièces. Une fois encore, l’ambassadeur disposait d’un empattement unique et prolongé. En outre, AMC a lancé le Marlin , un coupé à toit rigide destiné à lui donner une position dominante sur le marché sportif du fastback, tout en fonctionnant également comme un "véhicule auréo" .
 Le styliste en chef d’AMC, Richard Teague, a présenté en 1964 un Rambler américain totalement restylé et attrayant, ce qui a été un succès commercial. Ce corps de base est resté dans sa forme originale jusqu'en 1969. Appuyé par des rapports marketing, Abernethy a ensuite argumenté de manière convaincante auprès du conseil d'administration de l'AMC que le nom Rambler avait non seulement acquis une image pesante et était un obstacle à l'augmentation des ventes , mais que les consommateurs l'associaient à des voitures compactes . 
Après coup, ce qui semblerait être une décision mal conçue, American Motors a commencé à la remplacer progressivement en faveur d’une marque AMC à partir de 1966, alors qu’elle tentait de devenir un constructeur automobile multiplateforme. Le maintien de la marque bien connue Rambler et son association avec des modèles économiques compacts auraient pu bien servir AMC dans les années 1970. En 1968, le seul véhicule produit par AMC portant la marque Rambler était le compact Rambler American . Bien que conçu comme une voiture économique sans fioritures, l’Américain a engendré l’audacieux SC / Rambler développé avec Hurst Performance . 
Alors qu’AMC n’avait prévu de produire que 500 exemplaires pour l’ année de modèle 1969 , le " Scrambler " s’est avéré si populaire que deux autres groupes de 500 personnes environ ont été construits. Tous présentés de la même 390 cu in (6,4 l) V8, quatre corps du carburateur , et rapports rapprochés à quatre vitesses de transmission de la AMX shifter, plus Hurst, Double-Grip (glissement limité) différentielet hotte à air froid . Pour la dernière année en 1969, les modèles s'appelaient simplement Rambler. La Rambler de 1969 (et les Chevrolet Corvair et Dodge Dart) étaient les seules voitures compactes américaines disponibles cette année dans une carrosserie à toit rigide à deux portes; 
Les compacts Ford étaient uniquement disponibles en tant que berlines. La dernière Rambler construite aux États-Unis a été produite le 30 juin 1969 et l’une des 4,2 millions de voitures à porter le nom Rambler qui a quitté la chaîne de montage à Kenosha. La marque Rambler s'est poursuivie sur de nombreux marchés internationaux. Les exemples incluent les versions contemporaines des AMC Hornet , AMC Javelin et AMC Matador assemblées en Australie par Australian Motor Industries (AMI) et en Nouvelle-Zélande par Campbell Motor Industries à partir de kits de démolition complets (CKD) qui ont continué à porter le label Ramblers jusqu'en 1978. 
 La plaque signalétique Rambler a été utilisée pour la dernière fois sur des automobiles en 1983 par Vehículos Automotores Mexicanos (VAM) au Mexique. En Argentine, les voitures de tourisme Rambler ont été assemblées par Industrias Kaiser Argentina (IKA) à partir de 1962. Un modèle spécial basé sur la troisième génération du Rambler American est devenu l' IKA Torino en 1967. Il a ensuite été baptisé Renault Torino et proposé jusqu'en 1981. Toutefois, Les modèles US Rambler Classic et Ambassador ont également été assemblés en Argentine jusqu'en 1973 et le modèle Ambassador sur demande jusqu'à 1974.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0Koutayba (French)-KellyWurx

samedi 13 septembre 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOS - LES AUTOMOBILES TERROT ....LE GOUT DE L'INNOVATION !

TERROT est resté célèbre à travers ses productions de bicyclettes et de moto. 
La firme dijonnaise a fabriqué à peu près tous les types de véhicules que l'on peut rencontrer sur une route. Son goût pour l'innovation autant que son flair commercial devait amener naturellement TERROT à concevoir des automobiles. 
Le savoir faire acquis sur les cycles ne pouvait en rester là. TERROT va assez vite chercher à adapter un moteur sur une partie cycle renforcée. Sur deux roues c'est la création de la 'motocyclette N°1'. 
Le catalogue de 1901 offre, pour 1550 F un tricycle doté d'un moteur de Dion et Bouton de 2 1/2 cv, refroidi par air (à eau en option pour 200 F de plus) 
 La même motorisation équipe aussi un quadricycle (2100 F), 2 places avec siège passager à l'avant. 
 Au début du siècle TERROT se lance sur ce marché prometteur. 
Les affiches de 1900, 1901 annonces fièrement "TERROT - Cycles - Automobiles" . 
 Le catalogue 1901 nous offre une image de la "VOITURETTE N°2", à moteur de Dion et Bouton ou Aster (3,25 cv), 2 places. On a cru longtemps qu'il ne restait plus trace des voitures TERROT. 
En 1998 la Mémoire TERROT-DIJON a pu retrouver et présenter à Dijon une N°IX de 1913. 
 Cette voiture, plus 'légère', traduit une volonté d'attaquer plus largement un marché que l'on sent frémir à la veille de 1914.
 Source : terrot.dijon.free.fr/Automobile Classics

vendredi 12 septembre 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES - LES AUTOMOBILES PACER - LA COMPACTE AMÉRICAINE !!

La Pacer est une automobile de la gamme compacte produite par le constructeur américain American Motors Corporation entre 1975 et 1980. Deux variantes de carrosserie furent produites : berline bicorps appelée Sedan et à partir de 1977, break appelée Wagon. 
 Son apparence peu conventionnelle en grande partie causée par de grandes surfaces vitrées (37 % de la surface du modèle), lui vaudra de nombreuses critiques et surnoms tel que L'aquarium. D'un point de vue esthétique, la Pacer apparaît comme un symbole des années 1970. Le vice-président de la firme et designer, Richard Teague, décide en février 1971, à l'aide de ses collaborateurs, d'élaborer une petite voiture maniable dont les dimensions intérieures offriraient à ses occupants un nouveau plaisir de rouler et un confort supérieur à la moyenne.
 De nombreux dessins inédits seront élaborés et étudiés avant qu'une silhouette finale de la berline ne soit retenue. Conçue pour apparaître futuriste, avec une forme très arrondie et une grande surface vitrée, la Pacer n'était pas conventionnelle pour l'époque. Le vice-président d'American Motors Corporation, Gerald C. Meyers, avait pour but de développer une voiture unique en son genre : « everything that we do must distinguish itself as being importantly different than what can be expected from the competition » («… tout ce que nous faisons doit se distinguer pour être très différent de ce qui peut être attendu de la concurrence… »).
 La Pacer se distingue par une largeur inhabituellement élevée, alors que la longueur du véhicule reste standard à sa catégorie, notamment grâce à un capot de petite taille, censé accueillir à l'origine un moteur Wankel à piston rotatif de faible dimension développé par General Motors dont le projet sera finalement abandonné. Le modèle sera proposé lors de son lancement, avec deux motorisations bien connues chez AMC, deux 6 cylindres en ligne de 3,8 et 4,2 litres. 
Ils proposaient respectivement 90 et 95 ch, de faibles performances au regard du poids élevé de la Pacer. Et faibles puissances, surtout, compte tenu de l'importance de la cylindrée. Une caractéristique de la production américaine de l'époque, les énormes moteurs ayant été (sensiblement !) « dégonflés » pour s'adapter aux normes anti-pollutions naissantes aux États-Unis. 

 La Pacer dispose d'une autre particularité, une porte passager plus grande de 10 centimètres que la porte côté conducteur afin de faciliter l'accès aux places arrière. Introduite sur le marché le 28 février 1975, la Pacer a l'ambition d'attirer des clients traditionnellement acheteurs de grosses voitures, dans un contexte de chocs pétroliers successifs. La première année de production est un succès, 145 528 exemplaires sortiront des chaînes de montage, dont la moitié sont des Pacer X, version orientée sport.
 La deuxième année, bien que les résultats soient toujours satisfaisants, montre une baisse significative des ventes, 117 244 modèles trouveront preneur. AMC Pacer Wagon En 1977, une version break à la ligne plus conventionnelle appelée Wagon fait son apparition pour tenter de maintenir de bons chiffres de production. Cependant, les ventes de l'année suivante chutent malgré l'apport de cette variante. En effet, cette année-là, AMC, vendra deux fois plus de Wagon que de versions classiques de la Pacer. Les raisons de cette vertigineuse chute s'expliquent en partie par la consommation de carburant démesurée des moteurs utilisés alors que le prix du pétrole est à la hausse.

 1979 AMC Pacer D/L Sedan restylée Les ventes continuant à s'effondrer, la production de la Pacer est arrêtée en 1980. Le léger restylage de la calandre et l'apport d'un nouveau moteur V8 de 130 chevaux en 1978 ne feront que retarder l'échéance, les ventes seront anecdotiques. Seulement 3 528 exemplaires de la Pacer V8 seront écoulés.
Source :WKPDIA/CC-BY-SA-3.0- Auto Plus Magazine

jeudi 11 septembre 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOS - LES AUTOMOBILES DAIMLER ....

Daimler AG (anciennement Daimler-Benz de 1926 à 1998, puis DaimlerChrysler de 1998 à 2007), dont le siège social est à Stuttgart en Allemagne, est un constructeur automobile et de camions ainsi qu'un fournisseur de services financiers (via Daimler Financial Services). Daimler Chrysler naît de la fusion en 1998 de Daimler-Benz et de Chrysler. En 2007, à la suite des mauvais résultats du groupe, la branche Chrysler du groupe est revendue et la société est renommée Daimler en octobre de la même année. 
Le 28 juin 1926, la marque Daimler-Motoren-Gesellschaft fusionne avec la Benz & Cie. L'entreprise est baptisée Daimler-Benz AG, avec pour marque commerciale Mercedes-Benz. Quelques mois après la fusion l'entreprise met fin aux activités aéronautiques portées par Hanns Klemm, alors directeur de l'usine Daimler de Sindelfingen. Celui-ci fonda ainsi le 15 décembre 1926 à Böblingen sa propre société. Dans les années 1930, les subventions publiques données pour promouvoir la gloire du Reich allemand permettent à Mercedes et à son concurrent Auto Union de dominer le sport automobile. Par la suite, l'entreprise participe activement à l'effort de guerre, en produisant des moteurs d'avions, de chars et de sous-marin. 
Ses voitures sont prisées de nombreux hauts-dignitaires nazis, facistes italiens et japonais, dont Hermann Göring, Adolf Hitler, Benito Mussolini et Hirohito, qui utilisèrent en particulier la Mercedes-Benz 770. Pendant la seconde guerre mondiale, Daimler-Benz employa plus de 60000 prisonniers de guerre et autres travailleurs forcés dans ses usines. Après la guerre, Daimler-Benz a reconnu avoir eu des liens et s'être coordonnée avec le régime nazi. En 1960, Daimler-Benz fonda la MTU Friedrichshafen après avoir racheté le constructeur Maybach.
 L'activité aéronautique du groupe renaît à la fin du xxe siècle. En 1985, Daimler-Benz acquiert Dornier et MTU München. En 1995, Daimler-Benz acquiert par la suite la Deutsche Aerospace, qui a elle-même succédé à Messerschmitt-Bölkow-Blohm. La société est ainsi renommée Daimler-Benz Aerospace puis DaimlerChrysler Aerospace. 
En 2000, la fusion avec l'entreprise française Aerospatiale-Matra et espagnole CASA permet la création de EADS. Jusqu'en 2013, Daimler (avec l'entreprise française Lagardère), détiendra 50% du capital de l'entreprise. L’état allemand exigeant le maintien d’une parité franco-allemande, la banque publique Kreditanstalt für Wierderaufbau (KfW) rachète une partie des parts de Daimler. En 1995 est fondée Smart (acronyme de Swatch Mercedes Art car), spécialisée dans la manufacture de micro-voitures citadines à deux places. 
En 1998 Daimler-Benz fusionne avec le groupe américain Chrysler et donne naissance à DaimlerChrysler. La transaction avait été annoncée le 7 mai et pris effet le 12 novembre. Le groupe produisait, entre autres, des voitures et camions sous les marques Mercedes-Benz, Maybach, Smart (Daimler-Benz). En 2002, après la fusion, la société semble suivre deux routes différentes avec peu de signes d'intégration. En 2003, pourtant le Detroit News annonce que la société était en plein changement. La coopération prend forme avec de nouveaux modèles tels que la Chrysler Crossfire (sur base de Mercedes SLK) et le Dodge Sprinter/Freightliner Sprinter (un Mercedes-Benz Sprinter renommé). La coopération entre le Mercedes Car Group et le Chrysler Group devait se poursuivre dans le futur sous la direction du CEO Dieter Zetsche. 
Lors de la polémique des années 2000 sur les stock-options, ce fut l'un des premiers grands groupes allemands à y renoncer, avec Deutsche Telekom. Les 36 milliards de dollars5 de la fusion conduisirent à de nombreuses actions judiciaires notamment du milliardaire Kirk Kerkorian ainsi qu'à un livre (Taken for a Ride: How Daimler-Benz Drove Off With Chrysler, (2000) par Bill Vlasic et Bradley A. Stertz). 
Un recours collectif fut introduit en août 2003 pour 300 millions de dollars. Le 7 avril 2005, rejetant la plainte de Kerkorian, le juge Joseph Farnan Jr. donna raison à DaimlerChrysler. La performance financière s'est améliorée et Chrysler a généré une part importante des bénéfices de Daimler-Chrysler de 2004 à 2005, l'autre filiale, Mercedes-Benz, ayant engagé des coûts de restructuration.
 Après avoir laissé la composante américaine sans investissements productifs pendant toutes ces années, Chrysler est quasiment au bord de la faillite. En 2007, le fonds d'investissement américain Cerberus Capital Management offre 5,5 milliards d'euros pour la reprise de 80,1 % de Chrysler5. Daimler conserve le reste du capital et est rebaptisé Daimler. Daimler-Benz abandonnera le reste de ses parts en 2009 lorsque Chrysler Group se mettra au couvert du « Chapter 11 » de la loi américaine sur les faillites. Le groupe américain sera ensuite racheté par Fiat à partir de 2009 qui en deviendra l'unique propriétaire le 1er janvier 2014. 
Fiat et Chrysler fusionneront quelques semaines plus tard pour former Fiat Chrysler Automobiles à partir du 1er août 2014. En octobre 2014, Daimler annonce l'acquisition, via Mercedes-AMG, de 25 % du fabricant italien de moto MV Agusta pour un prix indéterminé. En août 2015, Nokia vend sa filiale de cartographie Here à un consortium de constructeurs automobiles allemands incluant Daimler, BMW et Audi pour 2,8 milliards d'euros. En juillet 2016, Rabobank annonce la vente d'Athlon, sa filiale de location de véhicules à Daimler pour 1,1 milliard d'euros. Le même mois, Daimler est contraint de payer une amende 1 milliard d'euros infligée par les autorités de la concurrence européenne pour avoir participé à l'entente dans le secteur de la production de poids lourd. 
 En décembre 2017, le groupe allemand prend une participation majoritaire au sein de la plateforme de VTC Chauffeur privé. En mars 2018, Daimler et BMW fusionnent leurs services de mobilité. Courant avril 2019, l'entreprise Daimler est visée par une enquête des autorités allemandes pour avoir installé des logiciels qui truquaient les émissions sur les modèles Mercedes-Benz GLK 220 CDI13. En 2019, l'Union européenne accuse Daimler et d'autres constructeurs européens d'entente illégale afin de « priver les consommateurs de la possibilité d'acheter des voitures moins polluantes, alors que la technologie était à la disposition des constructeurs ».
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Daimler AG

dimanche 17 août 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOMOBILES - LA JEEP DALLAS ...LA JEEP A LA FRANÇAISE !!

La Dallas est née à Montreuil (93), créée par un homme bien connu dans le millieu automobile : Jean-claude Hrubon, père entre autre de la Schmitt (une petite décapotable avec une bouille craquante). De plus, Mr Hrubon a été créateur de nombreuses voitures de course dont on en verra certaines aux " 24 heures du Mans ". La Jeep Dallas est baptisée en décembre 1981, puis, présentée au Salon de l'Automobile Porte de Versailles (pas encore appelé Mondial de l'Automobile), stand 45, hall C, du 30 septembre au 10 octobre 1982. 
Construite sur un châssis raccourci de Renault 4L, avec une mécanique Renault 4L et une carrosserie en acier. C'est une réplique en plus petit de la célèbre Jeep Willys, commercialisée essentiellement en deux roues motrices (avant), un modèle 4x4 (transmission SINPAR) est également au catalogue. En 1983, Jean-François GRANDIN, alias Frank ALAMO (le chanteur yéyé des années soixante (" Biche, oh, ma biche ") voulant remplacer sa vieille Méhari, découvre par hasard une petite jeep conduite par une superbe blonde. 
 Il poursuit la belle, la rattrape et l'invite à déjeuner. Elle l'accompagne chez le constructeur et là il n'achète pas une voiture mais l'usine. En 1987, la Jeep Dallas se métamorphose : elle adopte un nouveau châssis galvanisé à chaud, une mécanique essence provenant de la Peugeot 104, (Moteur 1360 cm³, essence, XY8) et une carrosserie en polyester, faisant ainsi un véhicule sans aucun problème de corrosion et de fiabilité. 
En 2 ans, les " automobiles Grandin " deviennent le troisième constructeur français. La Dallas n'aura de cesse d'évoluer, ses mécaniques seront issues tour à tour de la Peugeot 205 et 106, (Moteur 1360 cm³ essence, TU3S et 1769 cm³ diesel, XUD 7/K). Son confort s'améliora d'année en année… En 1996, Frank ALAMO revend son entreprise pour repartir en Gala. 
En 1998, la production de la Dallas cesse, un peu moins de 5000 exemplaires auront été construits. Compte tenu de la production réduite, de cette auto, il vous faudra vous armer de patience pour dénicher celle de vos rêves. Une fois propriétaire, vous constaterez que la conduite d'une Dallas est un pur moment de bonheur. Si sur route, les performances sont modestes. Grâce à sa garde au sol importante, la Dallas est à l'aise en tout-chemin, et en ville, elle se glisse dans la moindre place de parking. Décapotable de charme, elle saura vous séduire ! 
Source : dallas-club.eu-INA.FR

mercredi 13 août 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOMOBILES - LA CITROEN PROTON - TIARA ..... L'AX CITROËN MALAISIENNE !! !!

En 1996, alors que la Citroën AX est en fin de carrière avec l’arrivée de la Saxo, le groupe PSA rentabilise encore plus le modèle en signant un accord avec le constructeur malaisien Proton pour une production sous licence du modèle. C’est ainsi que débarque la Citroën AX, sous l’appellation Proton Tiara en Malaisie… Fondé en 1983, le constructeur Proton (initialement PeRushan OTOmobil) était une société d’Etat qui débuta son activité en produisant des berlines Mitsubishi, qui bénéficia de bonnes ventes sur son marché par une politique protectionniste qui surtaxa les importations d’automobiles. 
Si la réussite est là, l’accord avec Mitsubishi se heurte au refus des japonais de transférer leur technologie (les Proton étaient assemblés en CKD), Proton part donc à la recherche d’un nouveau partenaire au début des années 1990, dans cette politique, Proton racheta Lotus en 1996 pour bénéficier de son savoir-faire. Si Lotus permet de bénéficier d’une ingénierie, cela ne permet pas à Proton d’élargir sa gamme pour son marché intérieur. Dans la recherche d’un partenaire, le groupe français PSA répond rapidement, l’idée initiale était d’obtenir la licence sur la Peugeot 306 dans sa version cinq portes. Au final, l’accord signé en 1995 porte finalement sur la Citroën AX (sans doute avec des conditions financières plus favorables pour Proton), un modèle qui permet à Proton de débarquer sur le marché des citadines et concurrencer son homologue malaisien, Perodua, qui proposait les modèles de son partenaire Daihatsu. Le temps de mettre en place la ligne de montage, la Proton Tiara débarque sur le marché malaisien en 1996 et fut assemblée sur le modèle du CKD (les AX étaient envoyées en kit et assemblées localement).
 La voiture reçoit un léger restylage de sa calandre pour l’intégrer dans la gamme Proton, elle bénéficie également de la présentation de l’AX GTI mais récupère le quatre cylindres en ligne de 1,1 litre développant 60Ch. Prévue avec un objectif de 20.000 exemplaires par an, la Proton Tiara reçoit un bon accueil mais n’atteint jamais les chiffres envisagés, au mieux, ce sont 14.000 unités qui furent vendues en 1997. 
Mais à partir de cette année, les ventes retombent à cause de la crise asiatique combinée à quelques défauts d’assemblage et un intégration à la gamme Proton assez douteuse, et l’interdiction faite à Proton d’exporter sa citadine limite les possibilités. Finalement, en 1999, les ventes anecdotiques de la Tiara et la collaboration avec PSA n’aboutissant à rien de plus qu’un CKD, bien loin d’un transfert de technologie espéré, pousse Proton à arrêter l’aventure, après seulement 20.000 exemplaires assemblés. 
Il faudra attendre l’année 2000 pour écouler les derniers exemplaires en stock, et Proton finira par se tourner à nouveau vers Mitsubishi… Source : lautomobileancienne.com -

Source : AP Archive

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES - ALFA-ROMEO 100 ANS D'HISTOIRE.........



Un siècle d'existence pour la marque 
ALFA ROMEO. 
L'occasion pour la marque de mettre à l'honneur son riche passé à travers un florilège d'événements 
 Et pour nous, de revenir sur un siècle de passion automobile...
Alfa Romeo est une société de construction d'automobiles italienne fondée le 24 juin 1910 à Milan. Depuis 1986, ce constructeur automobile fait partie du groupe Fiat SpA et constitue depuis février 2007 une division de Fiat Group Automobiles SpA qui regroupe toutes les marques automobiles du groupe Fiat Chrysler Automobiles. Il était auparavant la propriété de l'État italien, à travers sa holding publique IRI, de 1933 à 1986. La constitution de la société s'opère Strada al Portello, à Milan, dans une zone à l'époque champestre appelée Portello, où se trouvait une auberge fréquentée par les rares automobilistes du début du siècle. 
La marque A.L.F.A., acronyme de Anonima Lombarda Fabbrica Automobili, signifie « Société anonyme lombarde de constructions automobiles ». Ce nom est choisi car il reprend la première lettre de l'alphabet grec et permet de souligner le début d'une nouvelle activité dans la construction automobile, celle des voitures à caractère sportif. La société est créée après la reprise par un groupe d'industriels lombards d'une petite structure présente dans la construction automobile, appartenant au Français Alexandre Darracq. Celui-ci avait tenté, sans résultat, une aventure industrielle dans le Royaume d'Italie. 
 Depuis son origine et son premier logo, l'entreprise veut rappeler ses liens avec sa ville d'origine : d'un côté le serpent des Visconti (le fameux biscione), de l'autre la croix rouge sur fond blanc, le symbole de la capitale lombarde, Milan. Les 250 salariés issus de la reprise de l'activité de Darracq sont tous intégrés dans la nouvelle entreprise qui s'est fixé l'objectif ambitieux de fabriquer 300 automobiles par an. Les origines d'Alfa passent par un nom français dont les racines sont à Naples. L'entrepreneur français Alexandre Darracq, après avoir fabriqué des bicyclettes, se tourne vers la construction automobile avec la marque Darracq. 
En 1906, la Società Italiana Automobili Darracq est créée et son siège est basé à Naples. Son intention est d'assembler en Italie des modèles existants, afin de contourner les droits de douane. Un terrain est acheté à Naples, en vertu d'une fiscalité favorisant l'installation de nouvelles entreprises dans la région, mais Darracq se rend vite compte que Naples est très éloignée de la France, ce qui pénalise le projet. En effet, les automobiles sont simplement montées avec des composants en provenance de France. Darracq se déplace au nord, faisant construire une usine moderne pour l'époque dans la zone du Portello, à la périphérie nord de Milan. Les ventes sont très réduites et la production avance péniblement. 
En 1909, les associés italiens de la société prennent les choses en main, et embauchent Giuseppe Merosi pour concevoir des voitures nouvelles, correspondant mieux au marché italien. En 1910, l'A.L.F.A. est créée. À l'automne 1910, la production du premier modèle Alfa démarre, l'Alfa 24 HP (HorsePower), conçue par Giuseppe Merosi. Dès le début de l'année suivante, en 1911, des voitures dérivées des modèles de compétition voient le jour, à la Targa Florio. Ainsi dès ses débuts, ce constructeur s'est tourné délibérément vers la construction de voitures à caractère sportif. 
Dans ce même temps, Nicola Romeo, ingénieur napolitain né à Sant'Antimo, crée la société Sas Ing. Nicola Romeo & C., dont le siège est à Milan, via Ruggero di Lauria, dans le quartier de Portello. Deux modèles Alfa se placèrent aux première et seconde places de la course « Parma-Poggio di Berceto » de 1913. En 1915, A.L.F.A. est mise en liquidation, l'entrée en guerre de l'Italie fermant le marché automobile, et la marque n'ayant pas les entrées nécessaires à obtenir des commandes militaires significatives. 
Seul un petit lot d'ambulances sera vendu par A.L.F.A à l'armée. La Banca Italiana di Sconto voit la possibilité de reconvertir cette petite usine, la rachète et en confie la gestion à l'ingénieur Romeo, qui y démarre la fabrication d'obus d'artillerie, puis de compresseurs, lance-flammes et autre matériel militaire. 
Il agrandit considérablement les installations entre 1915 et 1918, avec des halls d'assemblage, des forges, des fonderies, etc. Après la guerre, Nicola Romeo envisage surtout la construction ferroviaire, et avec ses profits de guerre rachète les Costruzioni Meccaniche di Saronno (locomotives), Officine Meridionali (wagons) à Naples et les Officine Meccaniche Tabanelli à Rome (trams). Le retour à la construction automobile part de l'existence d'un stock de 105 voitures en attente d'assemblage depuis 1914. Ce sont ces voitures, désormais appelées 20-30 HP (HorsePower), qui les premières porteront le nom Alfa Romeo Milano.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Passion Autos