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vendredi 28 mars 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOMOBILES - LES AUTOMOBILES MORRIS !!

La société Morris Motor Company était une firme anglaise de construction automobile. Créée par William Morris en 1910 et installée à Oxford, la firme produisit d'abord une voiturette à deux places en 1913. 
Elle sortit plus tard divers modèles dont moteurs et boîtes de vitesses étaient d'origine américaine. À la fin de la Première Guerre mondiale, elle se tourna entre autres vers la société Hotchkiss pour la motorisation. 
Produisant des voitures fiables aux prix étudiés, elle devint rapidement en 1925 la première firme automobile anglaise.
 Possédant un très gros revenu monétaire, Morris avait une politique d'achat personnel des entreprises des fournisseurs. Par exemple, en 1923, il acheta l'entreprise de Hotchkiss Coventry qui devint plus tard la branche Morris Engines. Il a également acquis FG Woollard qui devint Morris Commercial Cars et dirigea la réorganisation de leur production de moteurs, augmentant la production de moins de 300 unités par semaine à 1200. 
 
En 1924 l'usine fabriquait 2000 unités par semaine avec seulement une petite augmentation de l'espace de travail et de la main-d'œuvre. 
 Avec une réputation de produire des voitures de haute qualité à des prix concurrentiels, les affaires de Morris continuèrent à grandir et sa part de marché supplanta celle de Ford en 1924 pour atteindre les 51 % du marché intérieur tout en restant particulièrement profitables. 
 Cecil Kimber, directeur de sa propre concession Morris Garage fondée en 1909 à Oxford, se mit à assembler des versions sportives des voitures Morris en 1924, sous la marque MG Motor. Elles eurent tant de succès qu'une usine MG séparée dut rapidement être construite dans le sud d'Oxford, à Abingdon, Oxfordshire. Ayant admiré les carrosseries tout-en-acier de l'Américain Budd, Morris fonda The Pressed Steel Company of Great Britain Limited en 1926 avec l'entreprise d'Edward G Budd - Budd International of Philadelphia, États-Unis3. L'usine Pressed Steel (connue sous le nom d'usine d'Oxford) fut implantée de l'autre côté de la route, à Cowley, et fournissait Morris et de nombreux autres fabricants d'automobiles. 
Morris se retira de l'association à la mi-1930. Budd vendit ses parts à des intérêts Britanniques au début de 19364. En 1928, elle sort un véhicule économique dont le nom devient emblématique en Angleterre, la Morris Minor. En 1938, l'entreprise absorbe les marques Wolseley, MG, Riley et devient Nuffield Organisation. Durant la Seconde Guerre mondiale, elle fabrique des moteurs d'avions, un tracteur d'artillerie et des chars d'assaut. 
 En 1948, le nom Morris Minor est réattribué à un véhicule conçu par Alec Issigonis, père de la Mini originale, et qui sera un grand succès commercial. En 1952, Nuffield Organisation fusionne avec Austin pour constituer la British Motor Corporation (BMC). En 1968, le regroupement des marques anglaises donne naissance à la British Leyland Motor Corporation (BLMC), puis en 1975, à la société nationale British Leyland Limited (BL). Dès cette époque, la spécificité Morris a disparu même si c'est le groupe MG Rover qui dispose des droits sur la marque.
Source : British Pathé - WKPDIA/CC-BY-SA-3.0

jeudi 27 mars 2025

CLUB5A- LA SAGA DES MARQUES AUTOS - LES AUTOMOBILES RILEY ...

Percy Riley commence la fabrication de sa première voiture en 1898 à l'âge de seize ans dans l'entreprise acheté par son père William Riley Jr. 
 
À partir de 1913, les frères Riley développent l'entreprise en construisant des automobiles complètes.
 Riley est racheté par William Richard Morris en 1938 et forme Nuffield Organisation avec les marques Wolseley et MG. 
Puis appartient au British Motor Corporation à partir de 1952 et devient une des marques de MG Rover. 
En 1994, la marque appartenait à BMW lorsque celui-ci a pris le controle de MG Rover, mais BMW a jeté l'éponge en 2000 car MG Rover continuait à faire des pertes. 
De 2000 à 2005, la marque a appartenu à la société industrielle anglaise Phoenix Partners dès que BMW leur a vendu MG Rover en 2000. La marque Riley a disparu suite à la faillite de MG Rover en avril 2005.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Dag Jarnoy

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOS - LES AUTOMOBILES AUDIBERT ET LAVIROTTE..QUAND LES LYONNAIS FABRIQUAIENT DES VOITURES !



Audibert et Lavirotte était un constructeur automobile lyonnais de 1894 à 1901. En 1894, Maurice Audibert (1867-1931) fils d'un négociant en soierie et Émile Lavirotte (1870-1944) fils d'un notaire, réunirent leurs compétences pour construire des automobiles.
 Leur entreprise fut la première à Lyon à atteindre une taille industrielle. 250 à 300 voitures ont été fabriquées dans leurs ateliers situés dans le quartier de Monplaisir. Cependant, après huit années de succès et de croissance, le constructeur dut cesser ses activités en raison du retrait des investisseurs, qui ne croyaient pas en l'avenir de l'automobile. L'entreprise Audibert et Lavirotte vécut les années les plus créatives des débuts de l'automobile. 

Cette période de transition commença avec les prototypes monoplaces à trois ou quatre roues et se termina avec les premières voitures d'architecture classique. Jugées élégantes et fiables, les Audibert et Lavirotte reçurent un excellent accueil commercial. 
 En décembre 1896, Audibert et Lavirotte présente six voitures au 4e salon du cycle et de l'automobile. En juin 1898, Audibert et Lavirotte présente cinq voitures lors de la première exposition internationale d'automobiles des Tuileries organisée par l'Automobile Club de France, récemment créé par le marquis Jules-Albert de Dion. 
 En décembre 1898, le constructeur est présent au 6e Salon du Cycle et de l'Automobile. Pendant l'Exposition universelle de 1900, Audibert et Lavirotte présente une voiture ayant participé à une course et obtient une médaille d'argent pour l'ensemble de sa production. En janvier 1901, au premier salon de l'automobile qui se déroule au Grand Palais récemment inauguré pour l'exposition universelle de 1900, Audibert et Lavirotte présente quatre voitures sur son stand. 
Dans les journaux spécialisés comme La France automobile, Le Journal de géographie, Le chauffeur ou la vie au grand air, des articles souvent dithyrambiques contribuèrent à la notoriété des Audibert et Lavirotte. C'est le constructeur qui réalise en 1896 l'une des premières publicités murales pour l'automobile. Certains des brevets déposés par Maurice Audibert couvrent des innovations techniques qui ont été ensuite adoptées par l'ensemble de l'industrie automobile pendant de longues années. 
Par exemple dès 1898 il adopte le châssis rigide en tubes d'acier et la boîte de vitesses sous carter étanche. Le succès ayant engendré un développement rapide, il devint nécessaire en 1901 de recapitaliser la société. Et comme seulement 25 % du capital social avait été appelé, on fit naturellement appel aux actionnaires pour qu'ils tiennent leurs engagements. Hélas, au moment où c'était devenu nécessaire, les actionnaires réunis en assemblée générale, décidèrent « qu'il n'y avait pas lieu de continuer la fabrication de voitures automobiles compte tenu de la crise que traversait cette activité... ».
 Ainsi, faute d'un minimum d'audace financière, l'entreprise fut stoppée en pleine croissance. En 1902, les liquidateurs de la société cédèrent une partie des encours aux frères Voisin et les 3 000 m2 d'ateliers à un autre constructeur lyonnais Marius Berliet. Il subsiste trois voitures parfaitement restaurées de la marque Audibert et Lavirotte. L'une est conservée au Musée Henri Malartre de Rochetaillée-sur-Saône près de Lyon, une autre appartient au musée automobile de la Sarthe au Mans et la troisième appartient à un collectionneur privé.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 - viàLMtv Sarthe

dimanche 23 mars 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOS -LES VOITURES FERRARI ....LA MARQUE LA PLUS CONNUE AU MONDE !!

Ferrari S.p.A. est un constructeur automobile italien installé à Maranello en Italie. Fondée par Enzo Ferrari en 1947, la marque est considérée comme l'une des meilleures marques automobiles de toute l'histoire et sans doute la marque la plus connue au monde.
 Constructeur en série de voitures sportives de prestige, Ferrari s'est rapidement imposé comme une référence automobile, aussi bien techniquement qu'esthétiquement. L'histoire de Ferrari est indissociable de celle de la Scuderia Ferrari, écurie automobile évoluant en Sport-prototypes tout comme en grand tourisme – et plus tard en Formule 1 – depuis 1929, avec laquelle le constructeur a connu ses plus grands succès. Forte de son expérience en compétition, la marque au « cheval cabré » (« cavallino rampante ») y puise les techniques équipant ses modèles de série, comme en attestent les Ferrari 288 GTO, F50 ou encore Enzo, modèles aux performances exceptionnelles. 
 De la 166 MM, première automobile d'Enzo Anselmo Ferrari portant son nom, à la plus récente, la Ferrari 488 Pista, Ferrari suscite toujours une « fascination irrésistible ». Enzo Ferrari aimait d'ailleurs décrire une automobile Ferrari comme l'« incarnation d'une belle mécanique pour les hommes qui ont le désir de se récompenser eux-mêmes, de réaliser un rêve et d'insuffler pendant longtemps encore à leur vie le feu de la passion juvénile ».
 La genèse de Ferrari débute à la fin des années 1930 – juste après la démonstration technologique des « flèches d'argent » –, date à laquelle la Scuderia Ferrari est le bras armé officiel d'Alfa Romeo en compétition. Le 1er janvier 1939, Alfa Romeo annonce son intention de concourir pour son propre compte sous le nom d'Alfa Corse. Enzo Ferrari, alors à la tête de la Scuderia, se voit proposer le poste de directeur sportif de la nouvelle écurie. 
Ferrari, animé par un esprit de revanche, refuse la proposition et quitte le constructeur italien. Les dirigeants d'Alfa Romeo lui avaient en effet interdit de construire et d'engager la moindre automobile sous son nom pendant quatre années. Ferrari était de surcroît en perpétuel désaccord avec le nouveau directeur technique, Wifredo Ricart. En 1939, grâce aux fonds recueillis par l'interruption de la Scuderia, Enzo Ferrari fonde ainsi à Modène sa propre entreprise, l'Auto Avio Costruzioni. Afin de participer aux Mille Miglia 1940, il construit ses deux premières barquettes de course, deux spyders dénommés « type 815 », carrossés par la Carrozzeria Touring et esthétiquement proches des Alfa Romeo 2300 6C.
Pilotées par Lotario Rangoni/Enrico Nardi et Alberto Ascari/Giuseppe Minozzi, les deux barquettes ne finiront pas la course en raison de problèmes mécaniques. Il faudra attendre 1947 pour voir apparaître la première Ferrari de l'histoire, la Ferrari 125 S. Cette automobile de compétition, dont le but est de surclasser Alfa Romeo, est propulsée par un moteur V12 de 1,5 litre conçu par les ingénieurs Gioachino Colombo et Luigi Bazzi. Ce type de motorisation est particulièrement inhabituel parmi les barquettes de course d'après guerre et révèle le caractère particulièrement visionnaire d'Enzo Ferrari. 
Ce dernier avait été séduit par la générosité d'un douze cylindres de Delage et Packard, et encore davantage de sa sonorité qu'il désignait comme « l'interprétation italienne d'une mécanique raffinée ». Gioachino Colombo et Aurelio Lampredi, qui le remplace en 1951, seront jusqu'en 1955 les « artisans » des modèles 125 à 375. Lors d'une course à Piacenza, le 25 mai 1947, Franco Cortese mène la 125 S à la victoire, la première d'une longue lignée. 
Par la suite suivront les 159 S et les 166 S, Corsa, MM et Sport. La Ferrari 166 MM marque un tournant dans l'histoire de la marque puisqu'il s'agit de la première Ferrari de route. Bien que radicalement différentes puisque l'une est destinée au tourisme et l'autre à la compétition, les Ferrari 166 Sport et MM partagent de nombreux éléments mécaniques. Aujourd'hui encore, cette « exceptionnelle filiation », selon les termes de Serge Bellu, caractérise les productions du constructeur italien. En à peine quelques mois, le palmarès de Ferrari fait déjà état de nombreuses victoires si bien qu'« il semblait que Ferrari se trouvait depuis toujours sur la scène automobile sportive et de compétition ».

Ferrari nous ouvre les portes des usines de Maranello en Italie, des ateliers mythiques ou tout à commencé avec Enzo Ferrari... L'histoire de la marque mythique, retracée grâce aux descendants de la famille Ferrari, à des collectionneurs, des passionnés et des journalistes. Des premiers modèles jusqu'à la toute dernière California (à 150 000 euros prix de base), une réédition de la mythique automobile offerte par Roger Vadim à Brigitte Bardot dans les années 60, en passant par le célèbre véhicule de Magnum... 
 Source  : Julien Beaumont et Cyrille Devaud Chaîne : M6--imineo Documentaires

mercredi 19 mars 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES - LES AUTOMOBILES GODRON-BRILLIE ...PREMIÈRES VOITURES A ETRE ÉQUIPÉES D'UN VOLANT !!

Dès 1898, Gustave Gobron délaisse son poste de directeur d'une fabrique de chaussures pour s'associer à Eugène Brillié qui travaille dans une compagnie de chemin de fer. Ils fonderont la marque automobile Gobron-Brillié.
 Quelques mois suffisent pour que soit présentée au public la première voiture Gobron-Brillié, une 8 HP bicylindre animée par un moteur carré, qui se distingue immédiatement par l'emploi de deux pistons verticaux qui se déplacent en sens contraire à l'intérieur de chaque cylindre. 
Après un différent, Eugène Brillié se retira de l'entreprise en 1903 et la firme Gobron fermera ses portes définitivement en 1930. Le double phaéton de 1899 (visible au Musée de La Rochetaillée sur Sâone) est l'une des premières productions de la marque. 
Il sera vendu également sous la marque "Nancéienne", et sera construit sous licence en Belgique par Nagant et en Grande-Bretagne par Tera. 
Ce sera une des premières voitures a être équipé d'un …. volant, au lieu d'un guidon.
Source : rami-jmk.com/BnF - Bibliothèque nationale de France

vendredi 14 mars 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOS - LES AUTOMOBILES AMILCAR...AMI POUR LA VIE !!

La marque AMILCAR est née de la rencontre de deux hommes qui sont à la base de cette page d’histoire automobile : André Morel et Edmond Moyet et deux hommes d’affaire : Emile Akar et Joseph Lamy. 
 André Morel est embauché en 1918 par la société Le Zèbre comme responsable des ventes pour la moitié sud de la France. Né à Troyes le 3 août 1884, il travaille à 16 ans comme manutentionnaire aux halles à Paris, avant de devenir apprenti chez Corre à Levallois qui le prend comme mécano au tour de France automobile. 

Il travaille ensuite à Lyon, haut lieu automobile de l’époque chez un négociant de voitures d’occasion, où il se fait vite débaucher par un des collaborateurs de Marius Berliet. A 20 ans il pilote et teste les châssis de 40 chevaux et autobus Berliet dont il devient très vite le meilleur essayeur. 
Pendant la première guerre mondiale il s’engage dans l’aviation et il devient rapidement pilote d’avion. 
Il se retrouve après la fin du conflit 14-18 chez Le Zèbre, mais avec les difficultés économiques de l’après guerre il doit y gérer une situation très difficile. 
 Quant à Edmond Moyet il est un collaborateur de Jules Salomon chez Citroën sur le projet de la 5 CV. C’est un homme passionné qui travaille le soir à son domicile sur son projet personnel : la construction d’un cyclecar. 
Ce projet est bien avancé et il se demande comment concrétiser la réalisation de sa voiture, il est donc à la recherche de partenaires financiers. 
 La providence lui fait rencontrer André Morel et les deux hommes se retrouvent au restaurant "EXCELSIOR". Ils dessinent les premiers croquis de la voiture sur un coin de nappe dès la fin du repas. (L'EXCELSIOR était alors une Brasserie de la Porte Maillot où avaient l'habitude de se retrouver les grands noms de l’automobile et beaucoup d'amateurs constructeurs). 
 Mais il manque ce qui fait toujours défaut, les capitaux. André Morel met alors le jeune ingénieur en relation avec Emile Akar qui détient des capitaux importants chez Le Zèbre et Joseph Lamy qui en est le directeur commercial. 
 Les deux hommes sont conquis par le projet d’Edmond Moyet qui est très avancé et ils acceptent de construire le cyclecar en créant une nouvelle société. 
 La voiture est mise en construction dans des ateliers au 34 rue du Chemin Vert dans le 11ème à Paris, derrière la Bastille. Elle portera le nom d’Amilcar : l'anagramme des noms des deux dirigeants Lamy et Akar, ce nom est déposé le 19 juillet 1921 au greffe du tribunal de commerce de la Seine De nombreuses autres versions ont couru sur l'origine du nom Amilcar. Certains y ont même vu un jeu de mot britannique : « A Lamy Car" (une voiture de Lamy). 

 Emile Akar se retire de la société Le Zèbre pour devenir le directeur général de la SNPA. Joseph Lamy et André Morel démissionnent eux aussi de chez Le Zèbre pour intégrer la nouvelle équipe. Joseph Lamy supervise la partie commerciale de l’affaire, André Morel est nommé responsable des ventes et Edmond Moyet ingénieur en chef.. Pour boucler le montage financier et augmenter le capital de la société, ils associent les agents qui représentent Le Zèbre avec à leur tête Dumond de Lyon, agent de nombreuses marques automobiles : Delaunay Belleville, Lorraine-Dietrich, Talbot-Darracq et bien sûr …Le Zèbre ! . 
 Les statuts de « La Société Nouvelle pour l’Automobile Amilcar » sont déposés le 29 septembre 1921 et toujours est-il qu’en octobre 1921 trois châssis sont prêts et exposés au salon de l’automobile au Grand Palais. 
 Quelques jours plus tard, le premier cyclecar de la marque roule et même roule fort bien puisque André Morel remporte sa catégorie, au volant d’une des toutes premières Amilcar, à plus de 90 km/h, le kilomètre lancé à Lyon le 23 octobre 1921. C’est le début d’un fabuleux palmarès pour Amilcar et d’une très grande carrière de pilote pour André Morel.
Source : amilcar.net-WKPDIA/CC-BY-SA-3.0

lundi 10 mars 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES - LES VOITURES BEDELIA ...LES CYCLECARS SIMPLES ET POPULAIRES !!


Bédélia est une société d'automobiles française, créée par Robert Bourdeau et Henri Devaux, ayant essentiellement produit des cyclecars (1908-1925). 
Robert Bourbeau et Henri Devaux sont étudiants de l'école d'ingénieurs Violet à Paris. En 1907, alors qu'ils ont 18 ans et à la suite d'un accident avec leur moto qu'ils n'ont pas les moyens de réparer, ils décident de construire leur propre véhicule avec les moyens du bord. 


Le résultat est un incroyable bricolage, un croisement entre une motocyclette et un avion sans ailes, équipé du moteur deux cylindres en V de leur motocyclette accidentée, et muni de deux sièges en tandem.

Le véhicule attire l'attention par sa simplicité et devient vite populaire. En 1908, le père d'Henri Devaux décide de financer leur projet, Robert Bourbeau et Henri Devaux se lancent alors dans la construction en série de leur « cyclecar » baptisé Bédélia BD2MG, commercialisée à partir de 1910. 
Ils deviennent les pionniers de ce type de véhicule très léger et populaire pour l'époque. Après la guerre, Robert Bourbeau quitte l'entreprise pour fonder sa propre marque de cyclecar. 
En 1920, Henri Devaux revend les droits de Bédélia à monsieur Binet, un concessionnaire, qui va les faire fabriquer par l'entreprise Mahieux & Cie,située Levallois-Perret jusqu'en 1925. 
Bédélia a produit trois mille véhicules entre 1908 et 1925 (cyclecars, ambulances, voiture de course ...)
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0- petermcgann01

dimanche 2 mars 2025

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOMOBILES - Renault les onze patrons depuis 1898...

 

Fondée en 1898, la marque Renault a connu de nombreux bouleversements à sa direction. Le 1er juillet 2020, Luca De Meo viendra occuper le siège de patron de la marque. Ce sera le onzième en 122 ans. Leurs salaires ont souvent défrayé la chronique. Ces derniers mois, la direction de Renault a subi quelques changements avec l'affaire Carlos Ghosn et son arrestation au Japon. Mais l'histoire de Renault, débutée en 1898, a connu de nombreux rebondissements dans sa direction. L'aventure Renault commence donc avec Louis Renault, qui fonde avec ses frères Marcel et Fernand l'entreprise Renault Frères à Boulogne-Billancourt. 
La marque au Losange est officiellement créée le 25 février 1899, et 76 véhicules sont produits à la fin de la première année. Le développement s'accélère dès le début du XXe siècle, notamment dans les années 1910 avant la Première Guerre Mondiale. Durant l'entre-deux-guerres, le constructeur continue son expansion et construit l'usine de l'Île Seguin à Boulogne-Billancourt. Louis Renault restera président-directeur général jusqu'à sa mort en prison en 1944, après avoir été accusé de collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale.
 Tragique accident de voiture pour Pierre Lefaucheux Pour le remplacer, c'est Pierre Lefaucheux qui est choisi par l'État en mars 1945, après la nationalisation. Il continue à développer Renault en France mais aussi en Europe, avec des modèles emblématiques comme la 4CV, la Frégate ou la Dauphine.
 C'est à lui qu'on doit également l'usine de Flins et le projet de l'usine de Cléon. Il lancera également le projet de la Renault, 4 mais dont il ne verra ni la commercialisation ni le succès, puisqu'il décède en février 1955 dans un accident de voiture. En déplacement dans l'Est de la France, il choisit de prendre sa Frégate au lieu du train malgré les mauvaises conditions météorologiques et glisse sur une plaque de verglas en suivant une déviation. C'est sa valise, qu'il avait placé dans l'habitacle et non dans le coffre, qui lui brise la nuque lors de la sortie de route. Après le choc, Pierre Dreyfus le remplace. Il était haut fonctionnaire du Losange depuis plusieurs années, et vice-président dès 1948. C'est notamment à lui qu'on doit la commercialisation des Renault 4 et Renault 16, qui démocratisent les voitures à hayon très modulables. Il renouvelle aussi le segment des petites citadines avec la Renault 5 en 1972, qui sera produite à cinq millions d'exemplaires
. Il cède sa place à Bernard Vernier-Palliez en 1975, alors que Renault est en plein essor, et devient ensuite ministre de l'Industrie dans le gouvernement de Pierre Mauroy (1981-1982). L'internationalisation dès les années 1970 Bernard Vernier-Palliez sera le premier homme de l'internationalisation de Renault. En effet, dans les années 1970-1980, il continue à renouveler sa gamme (Renault 18, 20 et 30, Fuego…), noue des partenariats avec le suédois Volvo, se relance dans la compétition avec ses moteurs suralimentés et s'attaque aux Etats-Unis. Il rachète des parts de AMC (quatrième constructeur automobile aux Etats-Unis à l'époque) et de Mack Trucks, pour son activité poids lourds. 
La Renault 9, sortie à la fin du mandat de Vernier-Palliez, est une illustration parfaite de cette internationalisation avec la version américaine Alliance. Bernard Hanon, son successeur, continue cette "américanisation" entre 1981 et 1985, mais avec plus de difficultés. Le contexte social est beaucoup plus incertain, après les deux chocs pétroliers, des mouvements sociaux et une rationalisation poussée l'extrême pour être plus rentable. Ainsi, les modèles reprennent désormais une base commune et un maximum d'éléments communs. C'est le cas des Renault 9, 11, Super 5 et Express qui ont une plateforme commune et des moteurs similaires. Mais la qualité diminue, et la volonté de faire du haut de gamme, avec la Renault 25 notamment, ne paie pas. Hanon quitte son poste en 1985, juste après le lancement de l'Espace qui sera pourtant un franc succès. 
L'ancien patron de Renault est décédé en novembre 2021. L'assassinat de Georges Besse C'est Georges Besse qui le remplace. Cet Auvergnat passé par Polytechnique puis l'École des Mines ne restera pas longtemps en poste : arrivé en 1985 à la tête de la Régie, il est assassiné par des membres du groupuscule terroriste Action Directe devant son immeuble du XIVe arrondissement de Paris un soir de novembre 1986. 
Il aura tout de même le temps de décider de 21 000 suppressions de postes. Raymond Lévy, qui lui succède jusqu'en 1992, continue sur cette lancée en revendant AMC à Chrysler, ce qui signifie la fin de l'engagement de Renault sur le sol américain. L'usine de Billancourt est également fermée, après de longs mois de combat chez les syndicats. Le constructeur au Losange se relance sur le segment des petites voitures accessibles et des "voitures à vivre", qu'il avait un peu abandonné. La nouvelle Clio, en 1990, suit la Renault 19 qui imposaient toutes deux de nouveaux standards de qualité. L'ère de la rationalisation et de la mondialisation Cette volonté de qualité et de rationalisation continue avec l'arrivée de Louis Schweitzer, véritable figure de la marque. 
Entre 1992 et 2005, il est à la tête de Renault et lance de grands chantiers dont l'alliance avec Nissan (1999), après une première tentative avortée avec Volvo. De nouveaux modèles comme la famille Mégane avec ses différentes déclinaisons dont le Scénic font leur entrée chez le constructeur tricolore avec succès. Certains paris sont plus risqués comme la Vel Satis en 2002 ou l'Avantime. C'est aussi à cette époque que Renault se lance dans le low cost avec la marque roumaine Dacia et sa berline Logan. Carlos Ghosn, ex-numéro deux de Schweitzer dès 1996, prend sa place en 2005.
 Il a déjà fait beaucoup dans la réduction des coûts, notamment en délocalisant certains modèles comme la Clio à Bursa en Turquie. Ses méthodes ont permis à la marque de renouer avec les bénéfices mais son management strict a fait beaucoup de mal à l'aspect social de l'entreprise (nombreux licenciements et suicides, affaire des faux espions…). Il démissionne en janvier 2019, après avoir été mis en examen par la justice japonaise pour des malversations financières supposées. Luca De Meo démarre la décennie 2020.
 C'est Thierry Bolloré qui le remplace début 2019, mais il ne restera que quelques mois : on lui reproche sa gestion du personnel et une baisse de 50 % des bénéfices entre janvier et juin. Le 1er juillet 2020, l'italien Luca De Meo prendra son siège. Passé par Renault à ses débuts, puis Toyota, Fiat et Audi, il était depuis 2005 de président de Seat et a participé à son redressement. La rémunération des patrons de Renault en question.
 Pas encore à la tête de Renault, Luca De Meo fait couler beaucoup d'encre en raison de son salaire. Il touchera un fixe de 1,3 million d'euros et 75 000 actions de performance, soit un total de 6 millions. C'est 57 % de plus que Thierry Bolloré qui percevait 3,7 millions (900 000 € de fixe et 50 000 actions) et même Carlos Ghosn (1 million de fixe et 80 000 actions soit 4,7 millions). Un salaire que ce dernier avait accepté de baisser en 2018 puisqu'il touchait 7 millions (1,23 million de fixe et 100 000 actions). Avant lui, Louis Schweitzer percevait 2 millions en 2005 et Raymond Levy 1 million de francs. 
Source : largus.fr/aventure simulator