Les plus prestigieuses voitures Américaines ayant roulées depuis le siècle dernier. Imaginées et assemblées par des génies, révolutionnaires, businessmen au sens pointu des affaires, ce sont avant tous des passionnés et amoureux de la mécanique qui nous livrent leurs récits.
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mercredi 26 mars 2025
lundi 24 mars 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Quand la voiture de collection façonne l’identité des personnages des séries TV
Séries et voitures de collection ?
Non, on ne va pas vous refaire un énième article sur la Dino de Dany Wilde, la Gran Torino de Starsky, la 403 de Columbo ou la Testarossa de Sonny Crocket. Nous allons nous intéresser aux voitures de collection dans les séries françaises.
Dans plusieurs séries françaises récentes, de belles voitures de collection apparaissent et ne sont pas de simples accessoires, mais de véritables marqueurs d’identité.
Elles traduisent et renforcent la personnalité des protagonistes, influencent l’ambiance et servent parfois d’éléments narratifs essentiels.
Les récentes séries « Balthazar » et « Carpe Diem » illustrent parfaitement cette tendance, en associant à leur personnage central des véhicules rares et emblématiques.
Balthazar : les voitures d’un esprit libre, torturé et rebelle
Le médecin légiste Raphaël Balthazar, joué par Tomer Sisley, est un homme brillant, provocateur et attaché à sa liberté. Mais il est également torturé par un passé qu’il n’arrive pas à éradiquer. Son évolution dans la série est accompagnée d’un changement progressif de véhicules, chacun reflétant l’évolution des facettes de sa personnalité.
Les voitures dans la série Balthazar
Saison 1 : Alpine A110 « Berlinette »
Cette icône française du rallye correspond au goût de Balthazar pour l’efficacité et la performance.
Son côté agile et léger reflète le caractère insaisissable du médecin légiste.
Saison 2 : Ford Mustang
Symbole de la jeunesse et de la rébellion, la Mustang traduit le côté indépendant et parfois imprévisible de Balthazar.
Elle marque une période où il refuse les règles et suit son propre chemin, en cohérence avec ses méthodes non conventionnelles.
Saison 3 : Porsche 911 T
Un modèle légendaire, qui allie raffinement et performances.
Ce choix montre une certaine maturité, un passage à un véhicule plus maîtrisé mais toujours dynamique.
Saison 4 : Audi Quattro
Connue pour ses performances en rallye, l’Audi Quattro traduit une volonté de contrôle et d’efficacité.
Ce choix peut représenter une transition vers plus de stabilité, même si l’audace reste présente à travers la décoration très personnelle de la voiture
Saison 5 : Shelby Cobra
La Shelby Cobra est une voiture mythique, puissante et exclusive, qui marque un retour aux sources du plaisir de conduire.
Elle incarne cette fois l’esprit libre et hédoniste de Balthazar, qui assume pleinement sa nature dans cette dernière saison.
L’impact narratif des voitures dans Balthazar
Les véhicules de Balthazar ne sont pas de simples moyens de transport : Ils renforcent son image de rebelle et de séducteur.
Chacune de ses voitures est un choix original, éloigné des modèles classiques des enquêteurs et personnages traditionnels.
Ils marquent son évolution personnelle : À travers ces changements, on perçoit une progression dans sa psychologie et sa façon d’appréhender la vie. Ses voitures de collection participent à la mise en scène, que ce soit par des scènes de conduite rapides ou des échanges dans la voiture, ces véhicules sont pleinement intégrés dans la narration de la série
Carpe Diem : une voiture rare pour un personnage unique
Dans « Carpe Diem », Tom Villeneuve est un homme qui vient de passer 17 ans en prison après avoir été accusé à tort du meurtre de sa femme.
Combatif, il a étudié le droit en prison afin de devenir avocat une fois libéré. De retour à Nice, il ouvre un cabinet spécialisé dans la défense de ceux qu’il croit injustement accusé de crimes. Mais en parallèle, il cherchera désespérément à trouver le véritable meurtrier de sa femme.
La Porsche 911 Carrera 3.0 de Carpe Diem
Et la première chose qu’il fait en sortant de prison, c’est récupérer sa Porsche 911 Carrera 3.0, un modèle produit en seulement 3 687 exemplaires entre 1976 et 1977.
Ce choix traduit un goût pour l’exclusivité et la perfection.
Avec son moteur issu de la 911 Turbo, la Carrera 3.0 offre un équilibre entre puissance, exclusivité et raffinement, à l’image du protagoniste. Sa côte élevée sur le marché des collectionneurs en fait un modèle convoité, qui contraste avec le statut particulier du personnage.
D’ailleurs, lors de la 1ère saison, la voiture est convoitée par un des autres protagonistes de la série !
Sa voiture de collection apporte une fonction dramatique et émotionnelle. C’est un témoin de son passé : La Porsche soigneusement remisée pendant ses années de prison, puis exhumée accompagne le personnage tout au long de son parcours, comme un symbole de constance.
Sans oublier que la Carrera colle parfaitement aux codes vestimentaires de Tom, bien ancré dans les seventies avec ses chemises bigarrées avec col « pelle à tarte » ou son indéfectible costard beige devenu un peu étroit …
Mais sa Porsche est aussi un vecteur d’introspection : Les scènes où il roule seul renforcent son côté pensif et mélancolique. Mais la voiture apporte signature visuelle forte : La Carrera 3.0 ajoute une dimension esthétique marquée dans de nombreux plans de la série.
La voiture de collection, élément narratifs majeur d’une série télé
Que ce soit dans Balthazar ou Carpe Diem, ces deux séries françaises ont compris l’importance des voitures de collection dans l’inconscient collectif.
Nos voitures de collection sont bien plus que de simples accessoires : elles racontent une histoire, structurent la narration et donnent de la profondeur et de l’épaisseur aux personnages.
Dans Balthazar, la succession des voitures illustre une évolution personnelle, un goût certain pour l’excès et une constante recherche de liberté.
Sa Cobra ultime peut aussi être perçue comme le véhicule du voyage sans retour qu’il entame….
Dans Carpe Diem, la Porsche 911 Carrera 3.0 devient une extension du protagoniste, incarnant son passé et la continuité d’une histoire qui n’est pas terminée. Le coté totalement intemporel de la 911 appuie sur cette facette du héros.
Autant d’éléments qui ne sont jamais anodins et contribuent à ancrer ces séries dans l’imaginaire des spectateurs….
Source : autocollec.com
samedi 22 mars 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - PORTRAITS DE COLLECTIONNEURS - LES ANGLAISES...
Portraits de collectionneurs.
Les Anglaises
Les Anglais ne font jamais les choses comme tout le monde : ils roulent du mauvais côté de la route et produisent des cabriolets dans un pays où il pleut (presque) tous les jours. Ce petit préambule pour vous expliquer qu’il faut être vraiment tordu, ou Anglais, pour rouler en anglaise. Du coup, les amateurs continentaux se veulent encore plus radicaux que nos amis d’outre-Channel.
À la façon des Allemands qui mettent un béret dans leur 2CV pour faire plus français, le conducteur d’Anglaises soigne son look : casquette de gentleman farmer, gants de cuir à trou-trous, pantalon serré (les pantalons larges aux motifs écossais sont passés de mode), chemise achetée chez Old England avant la fermeture, veste de tweed, foulard de soie, Burlington et Church’s aux pieds (au pire, petits mocassins à glands), un look rapidement mis à mal par les éléments et souvent le cambouis, sans parler des taches d’huile.
Pour les femmes, évitez juste les chaussures légères car la température digne d’une friteuse des boites de vitesse nécessite quelques précautions si vous ne voulez pas voir vos jambes ressembler à celles de Babar. Certains poussent le vice jusqu’à s’équiper comme les Bentley Boys du Mans ou des héros de la bataille d’Angleterre : bonnet de cuir, googles, blouson bombardier, moufles, ça fait bizarre de voir tout ça au volant d’une TR6 ou d’une MGB mais leurs propriétaires vous expliqueront que c’est nécessaire, jusqu’au moment où un petit rayon de soleil les transforme en autocuiseurs.
Dès que sa voiture s’arrête, volontairement ou non, le conducteur ouvre le capot : si ce n’est pas pour réparer, ça permet à la mécanique de refroidir. Il sort sa boite à outils (qui laisse généralement peu de place pour les bagages dans le coffre, raison pour laquelle il dispose souvent d’une petite galerie derrière), ça peut toujours servir, et ça sert toujours : il y a invariablement un truc à remettre, à visser, à resserrer, à réparer, à changer, à régler. Car les Anglais ont un principe : la mécanique doit toujours donner son maximum, même si cela ne dure que quelques secondes…
Peu importe le temps qu’on passera derrière ! Du coup, on mécanique beaucoup, souvent, au risque de provoquer des drames dans les couples ou des retards aux réunions de famille. Je le sais, pour tout vous dire, quand j’étais jeune, j’ai fait 240 000 kilomètres au volant d’une petite Spitfire. Moi qui n’y connaissais rien, j’ai tout appris sur le bord de la route ou dans les garages mais je dois reconnaître une chose, j’y ai passé du temps, mais rares sont les fois où je n’ai pas pu repartir.
Et du coup, j’y pense souvent, à ma vieille anglaise, qu’on appelait la Queen Mary !
Source : Thierry DUBOIS-Master Mécanique
Les Anglaises
Les Anglais ne font jamais les choses comme tout le monde : ils roulent du mauvais côté de la route et produisent des cabriolets dans un pays où il pleut (presque) tous les jours. Ce petit préambule pour vous expliquer qu’il faut être vraiment tordu, ou Anglais, pour rouler en anglaise. Du coup, les amateurs continentaux se veulent encore plus radicaux que nos amis d’outre-Channel.
À la façon des Allemands qui mettent un béret dans leur 2CV pour faire plus français, le conducteur d’Anglaises soigne son look : casquette de gentleman farmer, gants de cuir à trou-trous, pantalon serré (les pantalons larges aux motifs écossais sont passés de mode), chemise achetée chez Old England avant la fermeture, veste de tweed, foulard de soie, Burlington et Church’s aux pieds (au pire, petits mocassins à glands), un look rapidement mis à mal par les éléments et souvent le cambouis, sans parler des taches d’huile.
Pour les femmes, évitez juste les chaussures légères car la température digne d’une friteuse des boites de vitesse nécessite quelques précautions si vous ne voulez pas voir vos jambes ressembler à celles de Babar. Certains poussent le vice jusqu’à s’équiper comme les Bentley Boys du Mans ou des héros de la bataille d’Angleterre : bonnet de cuir, googles, blouson bombardier, moufles, ça fait bizarre de voir tout ça au volant d’une TR6 ou d’une MGB mais leurs propriétaires vous expliqueront que c’est nécessaire, jusqu’au moment où un petit rayon de soleil les transforme en autocuiseurs.
Dès que sa voiture s’arrête, volontairement ou non, le conducteur ouvre le capot : si ce n’est pas pour réparer, ça permet à la mécanique de refroidir. Il sort sa boite à outils (qui laisse généralement peu de place pour les bagages dans le coffre, raison pour laquelle il dispose souvent d’une petite galerie derrière), ça peut toujours servir, et ça sert toujours : il y a invariablement un truc à remettre, à visser, à resserrer, à réparer, à changer, à régler. Car les Anglais ont un principe : la mécanique doit toujours donner son maximum, même si cela ne dure que quelques secondes…
Peu importe le temps qu’on passera derrière ! Du coup, on mécanique beaucoup, souvent, au risque de provoquer des drames dans les couples ou des retards aux réunions de famille. Je le sais, pour tout vous dire, quand j’étais jeune, j’ai fait 240 000 kilomètres au volant d’une petite Spitfire. Moi qui n’y connaissais rien, j’ai tout appris sur le bord de la route ou dans les garages mais je dois reconnaître une chose, j’y ai passé du temps, mais rares sont les fois où je n’ai pas pu repartir.
Et du coup, j’y pense souvent, à ma vieille anglaise, qu’on appelait la Queen Mary !
Source : Thierry DUBOIS-Master Mécanique
mardi 18 mars 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Comment raviver la peinture d’une voiture ancienne ?
Avec le temps, les voitures anciennes subissent les effets de l’usure et des agressions extérieures. Le soleil, l’humidité et la pollution peuvent altérer progressivement la peinture et lui faire perdre son éclat d’origine. Une carrosserie en bon état contribue à maintenir la valeur de votre auto sur le marché. Votre véhicule semble avoir perdu son éclat ?
Color Box vous propose ici huit conseils clés pour raviver la peinture de votre voiture ancienne et lui redonner son éclat d’antan.
Comment bien évaluer l’état de la carrosserie ?
Avant de vous lancer dans l’achat d’un véhicule ou d’envisager des réparations, vous devez examiner l’état de la carrosserie pour éviter les mauvaises surprises. Commencez par une inspection visuelle sous un bon éclairage afin de repérer d’éventuelles rayures ou bosses, Pensez à vérifier les traces de rouille autour des ailes et des bas de caisse.
L’état de la peinture est également un bon indicateur.
Un aspect terne ou des différences de teinte peuvent révéler une réparation antérieure. Passez la main sur la surface pour détecter d’éventuelles irrégularités. L’alignement des portières, du capot et du coffre mérite également votre attention. Un mauvais ajustement peut être le signe d’un accident passé.
Vous devez aussi vérifier la présence de corrosion, particulièrement au niveau des arches de roues et des dessous de portières. La rouille perforante peut en effet engendrer des réparations coûteuses. Pensez enfin à contrôler l’état des joints en caoutchouc et des pare-chocs. Ils doivent être bien fixés et exempts de fissures.
Quel est le matériel nécessaire pour une retouche de peinture sur une voiture ancienne ?
Une retouche de peinture sur un véhicule ancien réussie nécessite un équipement adapté. Vous aurez en premier lieu besoin d’un stylo de retouche ou un kit. C’est l’idéal pour corriger les petites rayures et éclats. Vous devez aussi choisir la peinture pour la voiture. Privilégiez un produit de qualité qui correspond au code couleur du véhicule. Une mauvaise teinte ou un produit inadapté pourrait altérer l’apparence de la carrosserie.
Sur le marché, vous trouverez une large gamme de peinture pour carrosserie avec une livraison rapide.
Le vernis protecteur est également indispensable pour redonner à l’auto son éclat d’origine. Avant l’application, préparez la surface avec du papier abrasif et un chiffon microfibre. Utilisez un produit nettoyant pour éliminer les impuretés et assurer une meilleure adhérence de la peinture. Vous pouvez confier ces travaux à un professionnel rompu à la retouche de voitures anciennes.
9 conseils pour restaurer la peinture de carrosserie d’un véhicule ancien
Redonner une seconde jeunesse à une voiture ancienne demande du soin et du savoir-faire.
Pour une réparation réussie, vous devez utiliser un kit de retouche adapté et des produits de qualité. Suivez nos conseils pour restaurer efficacement la peinture de votre véhicule.
Préparez minutieusement la surface
Avant toute retouche, vous devez préparer la surface du véhicule. Une bonne préparation garantit en effet une adhérence optimale de la peinture et du vernis.
Commencez par examiner l’état de la carrosserie sous une lumière adaptée afin de repérer les rayures, les éclats et les irrégularités.
Pour éviter toute erreur, relevez le code couleur du véhicule.
Il se situe sous le capot ou sur la portière du conducteur.
Poncez ensuite légèrement la zone à traiter avec un papier abrasif fin pour lisser la surface.
Cette étape permet d’obtenir une réparation homogène et durable. Après le ponçage, éliminez les résidus avec un chiffon microfibre propre. Pour une meilleure finition, appliquez un produit dégraissant qui débarrassera la carrosserie des impuretés invisibles.
Réalisez un nettoyage approfondi
Un nettoyage en profondeur est indispensable avant d’appliquer la peinture ou le stylo de retouche.
Utilisez un shampoing spécifique pour voiture.
Il aide à éliminer la saleté sans altérer le vernis. Rincez abondamment et séchez la carrosserie avec un chiffon doux pour éviter les traces.
Vous devez utiliser des produits de qualité afin de garantir un résultat optimal.
En consultant les avis d’autres passionnés d’auto, vous pourrez choisir le meilleur kit adapté à vos besoins.
Un bon nettoyage améliore l’adhérence de la peinture et prolonge la durabilité de la réparation.
Décontaminez la carrosserie
Même après un bon lavage, certaines impuretés (goudron, résidus de pollution, particules métalliques) restent accrochées à la carrosserie. Pour les éliminer, utilisez une barre d’argile spécifique, qui capte ces contaminants sans abîmer le vernis. Appliquez ensuite un produit décontaminant pour assurer une surface parfaitement propre avant la retouche.
Une fois la carrosserie préparée et décontaminée, vous pourrez appliquer la peinture en toute sérénité. Veillez à ce que la teinte choisie corresponde au code couleur du véhicule.
Procédez au polissage pour éliminer les défauts
Le polissage est important pour préparer la carrosserie avant l’application de la peinture.
Il permet d’éliminer les micro-rayures, d’uniformiser la surface et d’apporter une meilleure adhérence à la nouvelle couche de peinture. Utilisez un kit de polissage avec un produit abrasif adapté, en effectuant des mouvements circulaires pour obtenir un résultat optimal.
Pensez à travailler lentement et méthodiquement, en insistant sur les zones où la carrosserie est en particulier abîmée. Après le polissage, essuyez soigneusement la surface avec un chiffon propre pour retirer les résidus de poussière. Cette étape améliore la qualité du rendu final et garantit une meilleure tenue de la peinture et du vernis.
Appliquez un apprêt compatible
Dans le kit de retouche, l’apprêt joue un rôle clé dans l’adhérence de la peinture et prévient la corrosion.
Pour votre voiture, choisissez un produit de qualité en consultant les avis d’experts auto en ligne. N’hésitez pas à comparer le prix des différentes options disponibles en livraison.
Une fois l’apprêt appliqué, laissez sécher complètement avant de poncer légèrement la surface avec un papier abrasif fin.
Cette étape assure une base idéale pour l’application de la peinture et évite les irrégularités qui pourraient compromettre le rendu final.
Appliquez la peinture
Cette étape délicate nécessite de la précision et de la patience.
Utilisez un stylo de retouche pour corriger les petites rayures et imperfections.
Vous pouvez aussi opter pour un pistolet pour une restauration complète de la carrosserie. Assurez-vous que la couleur correspond exactement au code du véhicule pour un rendu homogène.
Appliquez ensuite la peinture en plusieurs couches fines, en respectant les temps de séchage entre chaque application.
Une couche trop épaisse risque de créer des coulures et de compromettre la finition. Pensez également à travailler dans un espace bien ventilé pour garantir une évaporation uniforme des solvants et un séchage optimal.
Appliquez un vernis adapté à votre type de peinture
Une fois la peinture sèche, appliquez un vernis de qualité pour protéger la carrosserie et rehausser la brillance. Le vernis forme une couche protectrice contre les agressions extérieures, les UV et l’humidité.
Optez pour un produit compatible avec votre type de peinture, en tenant compte des recommandations du fabricant.
Pour une application homogène, utilisez un pistolet ou un aérosol et appliquez le vernis en plusieurs couches fines. Entre chaque couche, laissez le temps nécessaire pour le séchage partiel. Vous éviterez ainsi les bulles et autres imperfections.
Respectez le temps de séchage
Le respect du temps de séchage est primordial pour éviter les défauts et garantir une réparation durable. Entre chaque couche de peinture ou de vernis, patientez pendant la durée recommandée par le fabricant.
Selon la qualité du produit utilisé et les conditions ambiantes, le séchage complet du vernis peut prendre plusieurs heures, voire plusieurs jours.
Une bonne aération du lieu de travail favorise un séchage homogène et rapide.
Travaillez, si possible, dans un espace tempéré et à l’abri des poussières pour éviter que des particules ne viennent altérer la finition.
Finalisation et entretien
Une fois le vernis complètement sec, procédez à un polissage final pour obtenir une brillance parfaite. Pour éliminer les éventuelles imperfections et rayures, opter pour un kit de lustrage adapté. Vous pourrez aussi rehausser l’éclat de la carrosserie.
Après la retouche, pensez à préserver la qualité de la peinture en entretenant régulièrement la voiture avec des produits adaptés. Lavez votre véhicule avec un shampoing spécial auto. Vous pouvez appliquer une cire protectrice et évitez les expositions prolongées aux intempéries.
Ces précautions prolongeront la durée de vie de votre réparation et maintiendront l’éclat de votre peinture plus longtemps.
En suivant ces étapes avec rigueur et en utilisant des produits adaptés, vous pourrez restaurer la peinture de votre voiture ancienne et lui redonner tout son éclat d’origine.
Source : autocollec.com
CLUB5A - REPORTAGE AUTOS - LES BELLES ENDORMIES...LES SORTIES DE GRANGES !!
Dénichez les belles endormies!
Le terme un peu passe partout « sortie de grange » indique l’origine d’objets retrouvés après plusieurs années d’oubli. Qu’il s’agisse de granges, caves, garages, cabanes, ou d’entrepôts voire même de champs, de bois et buissons peu importe !
D’où vient la trouvaille, elle sera qualifiée de « sortie de grange ». Qui n’a jamais fantasmé sur une « sortie de grange » ? Si certains chanceux parviennent encore à dégoter la perle rare dans son état d’origine, bien souvent, vous tomberez sur de vieux volants en très mauvais état. Pour la plupart, des véhicules d’occasion qui n’ont pas trouvé acquéreur à leur époque. Aussi à la campagne le plus souvent, des voitures sont remisées, oubliées pour des raisons liées à la vie des propriétaires.
Raisons de santé, départ en maison de retraite, déménagement, décès, font que les voitures ne sont plus utilisées et restent en l’état. Généralement, peu de personnes voire aucune n’est au courant qu’une vieille voiture sommeille chez leur voisin ou dans leur famille. Parfois un bruit court, une voiture se trouverait depuis de nombreuses années dans un hangar, ce tuyau, cette rumeur reste à vérifier. Là, il faut rester prudent et ne pas s’enthousiasmer immédiatement
En effet le plus souvent l’objet de la rumeur est une simple voiture récente sans intérêt. Fort de vos informations et pour continuer vos investigations, il vous faudra contacter directement les propriétaires actuels du local qui abrite le véhicule pour en savoir plus. Là, commence un délicat travail d’approche du propriétaire, il ne faudra pas le braquer, ne pas violer son intimité. Ce premier contact est périlleux, il s’agit de manifester son intérêt, mais pas trop non plus ! Trop d’enthousiasme pourrait faire flamber le prix ou donner l’impression que la voiture a une énorme valeur. La chance existe, mais souvent il faut la provoquer oici quelques pistes pour augmenter vos chances de succès.
Si vous êtes à la recherche d’une « sortie de grange », vous pourrez mettre en œuvre les mêmes méthodes que celles utilisées pour la recherche d’un emploi. D’abord, vous utiliserez vos réseaux (famille, amis, collègues, commerçants, voisins…), pour faire savoir que vous êtes à la recherche d’une vieille voiture. Dites à chaque personne que vous rencontrez que vous cherchez à acheter une vieille voiture. Ainsi dés qu’ils entendront parler qu’il y en a une à vendre, vous serez le premier à qui ils penseront.
Ne comptez pas trop sur internet. Ce n’est pas devant votre ordinateur que vous trouverez une voiture ensevelie au fond d’une grange ! Par contre, les ventes immobilières peuvent être des mines d’or pour d’éventuelles sorties de grange. Les ventes immobilières contiennent parfois un garage, une grange. Elle renferme la fierté et la joie d’une personne qui a maintenu aussi longtemps qu’elle pouvait la conduire, une vieille voiture. Essayez de contacter des dératiseurs, des agents immobiliers, des assureurs, des notaires…
Pour des indications encore plus précises, rien ne vaut le petit garagiste du coin (même à la retraite contactez- le, vous ne serez pas déçu …). C’est bien connu, les voitures qui vieillissent les mieux sont celles qui roulent et qui sont entretenues. Un véhicule oublié depuis des années, c’est surement des freins bloqués et un moteur peut être grippé. Ce peut -être aussi un circuit de refroidissement obturé et des ravages des rongeurs dans le moteur et la sellerie.
Ajouter probablement les dégâts de la corrosion si la « grange » était humide ou mal aérée. Bref, « sortie de grange » signifie « restauration intégrale » dans la plupart des cas. A minima d’importants travaux de remise en route … Un modèle sorti de grange compte tenu des frais de remise en route sera obligatoirement dans la fourchette basse de la côte du modèle, sauf exceptions. Souvent les propriétaires sont des héritiers. La chance, c’est qu’ils ne se sont pas toujours renseignés et dans ce cas on peut tomber sur de superbes affaires. A l’inverse, on peut avoir une très mauvaise surprise.
Ils se sont renseignés et ont trouvé un avis d’expert qui trouve que l’épave est une bête de concours. Se déplacer avec la côte de la voiture peut soit vous faire voir quelle affaire vous faites, soit faire entendre raison au vendeur. Les « sorties de grange », sont des exercices périlleux et délicats. Elles font appel à plusieurs qualités : en mécanique bien sûr, en histoire de l’automobile mais aussi à beaucoup de psychologie. Bonne chance dans vos recherches et trouvailles .
Sources : following-members.com-Faits Intéressants
D’où vient la trouvaille, elle sera qualifiée de « sortie de grange ». Qui n’a jamais fantasmé sur une « sortie de grange » ? Si certains chanceux parviennent encore à dégoter la perle rare dans son état d’origine, bien souvent, vous tomberez sur de vieux volants en très mauvais état. Pour la plupart, des véhicules d’occasion qui n’ont pas trouvé acquéreur à leur époque. Aussi à la campagne le plus souvent, des voitures sont remisées, oubliées pour des raisons liées à la vie des propriétaires.
Raisons de santé, départ en maison de retraite, déménagement, décès, font que les voitures ne sont plus utilisées et restent en l’état. Généralement, peu de personnes voire aucune n’est au courant qu’une vieille voiture sommeille chez leur voisin ou dans leur famille. Parfois un bruit court, une voiture se trouverait depuis de nombreuses années dans un hangar, ce tuyau, cette rumeur reste à vérifier. Là, il faut rester prudent et ne pas s’enthousiasmer immédiatement
En effet le plus souvent l’objet de la rumeur est une simple voiture récente sans intérêt. Fort de vos informations et pour continuer vos investigations, il vous faudra contacter directement les propriétaires actuels du local qui abrite le véhicule pour en savoir plus. Là, commence un délicat travail d’approche du propriétaire, il ne faudra pas le braquer, ne pas violer son intimité. Ce premier contact est périlleux, il s’agit de manifester son intérêt, mais pas trop non plus ! Trop d’enthousiasme pourrait faire flamber le prix ou donner l’impression que la voiture a une énorme valeur. La chance existe, mais souvent il faut la provoquer oici quelques pistes pour augmenter vos chances de succès.
Si vous êtes à la recherche d’une « sortie de grange », vous pourrez mettre en œuvre les mêmes méthodes que celles utilisées pour la recherche d’un emploi. D’abord, vous utiliserez vos réseaux (famille, amis, collègues, commerçants, voisins…), pour faire savoir que vous êtes à la recherche d’une vieille voiture. Dites à chaque personne que vous rencontrez que vous cherchez à acheter une vieille voiture. Ainsi dés qu’ils entendront parler qu’il y en a une à vendre, vous serez le premier à qui ils penseront.
Ne comptez pas trop sur internet. Ce n’est pas devant votre ordinateur que vous trouverez une voiture ensevelie au fond d’une grange ! Par contre, les ventes immobilières peuvent être des mines d’or pour d’éventuelles sorties de grange. Les ventes immobilières contiennent parfois un garage, une grange. Elle renferme la fierté et la joie d’une personne qui a maintenu aussi longtemps qu’elle pouvait la conduire, une vieille voiture. Essayez de contacter des dératiseurs, des agents immobiliers, des assureurs, des notaires…
Pour des indications encore plus précises, rien ne vaut le petit garagiste du coin (même à la retraite contactez- le, vous ne serez pas déçu …). C’est bien connu, les voitures qui vieillissent les mieux sont celles qui roulent et qui sont entretenues. Un véhicule oublié depuis des années, c’est surement des freins bloqués et un moteur peut être grippé. Ce peut -être aussi un circuit de refroidissement obturé et des ravages des rongeurs dans le moteur et la sellerie.
Ajouter probablement les dégâts de la corrosion si la « grange » était humide ou mal aérée. Bref, « sortie de grange » signifie « restauration intégrale » dans la plupart des cas. A minima d’importants travaux de remise en route … Un modèle sorti de grange compte tenu des frais de remise en route sera obligatoirement dans la fourchette basse de la côte du modèle, sauf exceptions. Souvent les propriétaires sont des héritiers. La chance, c’est qu’ils ne se sont pas toujours renseignés et dans ce cas on peut tomber sur de superbes affaires. A l’inverse, on peut avoir une très mauvaise surprise.
Ils se sont renseignés et ont trouvé un avis d’expert qui trouve que l’épave est une bête de concours. Se déplacer avec la côte de la voiture peut soit vous faire voir quelle affaire vous faites, soit faire entendre raison au vendeur. Les « sorties de grange », sont des exercices périlleux et délicats. Elles font appel à plusieurs qualités : en mécanique bien sûr, en histoire de l’automobile mais aussi à beaucoup de psychologie. Bonne chance dans vos recherches et trouvailles .
Sources : following-members.com-
vendredi 14 mars 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTOS - "Chez Johnny", la station-service la plus rétro de France .....
C’était autrefois l’un des points de ravitaillement de l’une des routes les plus fréquentées pour rejoindre le sud de la France l’été. La station-service "Chez Johnny", à Molphey, en Côte-d’Or est restée figée dans les années 1960, avec sa décoration rétro et ses voitures vintage.
Située sur l’ancienne nationale 6, la station accueillait autrefois plusieurs milliers de vacanciers chaque été.
Elle ne reçoit plus qu’une poignée d’automobilistes par jour mais son allure enchante toujours les visiteurs.
Aujourd'hui, une station vaut encore le détour, une station des années 70 style rétro. C'est celle de Johnny. Un monde a part où le film du temps qui passe a été mis sur pause. Ici depuis longtemps déjà, il n'y a plus guère que le temps qui s'arrête encore. Mais le propriétaire fait tout pour garder l'esprit de ce morceau de patrimoine.
Et dans station service, il y a service. Alors pour respecter l'essence même du mot, Johnny est à la pompe pour faire le plein.
Source : T . pascal
mercredi 12 mars 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Jean-Claude Aubier et sa passion de la restauration des voitures et des motos...
Rencontre avec Jean-Claude AUBIER, qui collectionne quelques superbes spécimens de voitures de collection, mais sa passion reste la restauration de voitures de collection.....
Source vidéo : lemainelibre
jeudi 6 mars 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LES CASCADES AU CINÉMA - LA VOITURE ET LE 7ème ART ...TOUT UN PROGRAMME !!
Les cascades mécaniques regroupent tous les effets, figures ou acrobaties que l’on peut effectuer à l’aide d’un véhicule motorisé (auto, moto ou camion) : dérapages, sauts, tonneaux, conduite en marche arrière, conduite de précision etc…
Certaines cascades, dangereuses, doivent impérativement être exécutées par un cascadeur professionnel qui a l’entrainement et l’expérience nécessaires : les tonneaux, les sauts…
D’autres formes de cascades, moins dangereuses et nécessitant moins de technique, peuvent être réglées par un cascadeur afin de guider les comédiens dans leur conduite.
Source : Les Cinémas Pathé Gaumont- cascades.fr/cascades-mecaniques
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Youngtimer ou Oldtimer ? Les différences, le marché et comment choisir...
Il est une question qui divise les amateurs de belles mécaniques comme la Seine sépare Paris : Youngtimer ou Oldtimer ?
Entre la fougue insouciante des années 80-90 et l’élégance intemporelle des décennies d’avant, le débat fait rage. 
Mais convenons-en d’emblée : tout est affaire de sensibilité et de souvenirs.
Youngtimer vs Oldtimer : de quoi parle-t-on ?
D’un côté, les Youngtimers, les véhicules produits entre les années 80 et 2000, font vibrer la génération bercée par les autoradios à cassette et les sièges en velours côtelé.
De l’autre, les Oldtimers (ou Classiques), ont généralement vu le jour dans les années 50, à l’ère de la Stratocaster, bien avant que l’homme ne découvre les joies du spoiler en plastique et du synthétiseur.
Mais au-delà des définitions, il y a surtout une question d’émotion et de perception. Notre passion pour les voitures est généralement liée à nos rêves de mômes ou d’adolescents. Pour certains, le rêve prenait la forme d’une Porsche 944, d’une BMW E30 ou d’une 205 GTi avec l’âge d’or du plaisir automobile accessible.
Pour d’autres, leurs rêves étaient peuplés de Jaguar Type E, de Speedster Porsche ou d’Alfa Romeo Giulia Spider, avec l’époque où la voiture était une sculpture roulante.
Le marché : de la passion ou du pragmatisme ?

Si le marché des Youngtimers a connu une envolée ces dernières années – parfois sans logique quant à ce qu’il représentent techniquement et au regard des exemplaires construits – il n’égale toujours pas (en valeur) celui des Oldtimers, qui restent les vraies stars des ventes aux enchères. Une Jaguar Type E ou une Mercedes 300 SL Gullwing continuera toujours de faire tourner les têtes dans les ventes au statut « planétaire », là où une Peugeot 205 GTI ou une Renault Clio Williams feront vibrer un public plus jeune et _admettons le_ plus modeste.
Les Youngtimers offrent une mécanique souvent plus fiable et un ticket d’entrée généralement plus accessible, mais peuvent-ils se targuer d’une aura intemporelle ?
Cela dépend de la sensibilité de chacun. Un coupé des années 60 n’est pas un simple véhicule : c’est une invitation au voyage dans le temps, un morceau de cinéma à lui seul.
Mais une Audi Quattro ou une Lancia Delta Integrale rappelleront aussi des exploits mythiques sur les routes du monde entier.
Quelle voiture choisir ?
Tout dépend de ce que vous recherchez.
Un Youngtimer conviendra à celui qui veut retrouver les sensations de sa première voiture ou profiter d’une conduite encore accessible et moderne. Les Youngtimers sont la plupart du temps totalement compatibles avec un usage au quotidien. Un Oldtimer, lui, séduira ceux qui recherchent une expérience différente, plus brute, plus authentique, plus exclusive.
En terme d’usage, un Oldtimer contraindra à s’en contenter comme un objet de plaisir occasionnel.
Peut-on comparer la ligne d’une Alfa Romeo Giulietta Spider à celle d’une BMW E36 ?
Peut-être pas. Peut-on opposer le grondement d’un V8 américain des années 50 à la vivacité d’un 4 cylindres turbo des années 90 ?
Là encore, tout est affaire de génération et de perception.
Conclusion : entre nostalgie et héritage
Les Youngtimers et les Oldtimers ont chacun leur charme, et leur attrait dépend souvent de l’époque qui a marqué nos 20 ans. Les souvenirs et l’attachement personnel sont les vrais arbitres de ce débat.
Les Oldtimers rappellent une époque où l’automobile était un art et une aventure. Les Youngtimers évoquent une période où elle était encore synonyme de passion abordable et d’insouciance.
Alors, que vous soyez amateur d’un passé un peu idéalisé ou nostalgique de vos 20 ans révolus, l’essentiel est de rouler avec plaisir et émotion.
Après tout, la meilleure voiture de collection, c’est celle qui vous fait vibrer.
Marché des Oldtimer
Les voitures anciennes ont tendance à conserver leur valeur au fil du temps, avec des pics de prix pour les modèles les plus rares en parfait état.
Elles font souvent l’objet de ventes aux enchères prestigieuses et attirent un public de collectionneurs experts.
Cependant, le marché peut être volatil et influencé par des tendances temporaires.
Marché des Youngtimer
Les youngtimers sont encore relativement abordables, mais les coûts de restauration tirent les prix vers le haut à grande vitesse
Elles sont très appréciées des jeunes collectionneurs et de ceux qui recherchent une voiture historique ou sportive à utiliser au quotidien.
Le marché des youngtimers en Europe connaît une forte croissance.
Source : autocollec.com
mercredi 5 mars 2025
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Pierre-Olivier 51 ans, ne se résout pas à se séparer de sa vieille Citroën AX K-way : «C’est un trésor»...
TÉMOIGNAGE - Malgré sa valeur marchande quasi nulle, cette voiture reste synonyme de liberté et de souvenirs de voyages pour cet habitant du Puy-de-Dôme. Même si elle ne roule plus, il la bichonne avec amour. «C’est une voiture qui a une valeur marchande quasi nulle, mais pour moi elle est inestimable. C’est un trésor». À 18 ans tout pile, Pierre-Olivier se voit offrir «une voiture quasi neuve» de la part de son père, la Citroën AX K-Way. Nous sommes en 1991, et jusqu’ici il n’y a rien d’exceptionnel.
Mais 34 ans plus tard, elle est toujours là à ses côtés. Même si elle ne roule plus, il ne se résout pas à s’en séparer. Ce quinquagénaire vivant dans le Puy-de-Dôme a décidé de la garder toujours près de lui.
Et il en prend soin. Comme s’il avait passé un pacte avec elle.
De ses années d’étudiant à celles de jeune travailleur, on ne compte plus les road trips qui ont forgé entre lui et la petite AX K-Way une relation de vieux compagnons de route, «irrationnelle». «Personne ne peut le comprendre à part moi», commente-t-il. «Je l’ai utilisé de manière quotidienne de ses 30.000 km en 1991 à ses 280.000 km en 1998», raconte Pierre-Olivier.
Au début, cette voiture lui permettait d’explorer la région lyonnaise et le Beaujolais, non loin des terres où il a grandi. «C’était un changement complet dans ma vie, un horizon de liberté», se souvient-il.
«L’histoire d’un périple fantastique»
En relisant un vieux blog que Pierre-Olivier avait créé à l’époque pour raconter ses aventures automobiles, on en apprend plus. «Voici l’histoire d’un périple fantastique», écrit-il alors. Une véritable mine d’or, avec des images d’époque retraçant le parcours de la Citroën AX K-Way. C’est avant tout un album de vacances, avec des photos de destinations récurrentes où il aimait aller : le Sud Ouest, la région d’Avignon, ou encore d’autres stations de sport d’hiver (Les 7 laux, les 2 Alpes, Chamonix...).
Mais on découvre surtout des aventures sortant de l’ordinaire, comme ce jour de janvier 1993 où Pierre Olivier avait niché son AX K-Way sur les hauteurs, en Ardèche, pour assister en première loge au rallye de Monte-Carlo. Ou encore ces belles photos de Septembre 1994, d’un road-trip qui l’a fait arpenter les villes (tenez-vous bien) d’Albi, Biarritz, St jacques de Compostelle, Porto, Lisbonne, Faro, Séville, Cordoue, Madrid, Barcelone. Le voyage d’une vie.
Une place privilégiée dans son garage
En 1998, son AX K-Way est remisée une première fois au garage. Mais en 2003 ses amis lui offrent une «remise en état complète». Hors de question que quelqu’un d'autre n’y touche.
«Mes filles pensaient qu’elles allaient la récupérer, une fois le permis en poche. C’est hors de question, il faut trop de bienveillance pour conduire mon AX, je ne peux pas la céder comme cela».
Au fil des années, Pierre-Olivier laisse finalement dormir sa voiture au garage. «Je me dis toujours que c’est provisoire, mais je n’ai toujours pas pris le temps de la remettre en état». Pour autant, il lui apporte un soin très particulier, voire royal pour une voiture remisée dans son garage. «Pendant le premier confinement (mars à mai 2020) j’ai passé un temps fou à nettoyer et lustrer la voiture de fond en comble.
Je suis assez attentif à la façon dont elle est stockée. On ne pose pas d’affaires dessus. Je veille sur elle», précise-t-il. «C’est d’ailleurs source de conflit avec ma compagne, quand l’hiver elle doit dégivrer sa voiture garée dehors à cause de ma Citroën, qui est elle bien au chaud dans le garage».
C’est bien cela qui est exceptionnel dans l’histoire de Pierre-Olivier : à 51 ans, ce dernier paye encore une assurance pour une voiture vieille de 36 ans qui ne peut pas rouler.
«Se séparer d’une voiture est très compliqué. Idéalement je voudrais toutes les garder, c’est toujours une anomalie de les rendre», répond-il. Mais ne lui parlez surtout pas «de nostalgie». «Non c’est un terme trop démoralisant, il faudrait trouver un mot pour dire que je souhaite poursuivre l’histoire car il y a encore des pages à écrire», conclut-il.
Source : Clément Gros-lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info..
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