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lundi 29 avril 2024

CLUB5A - SPORT MOTO - CHRISTIAN LEON PILOTE DE MOTO ...DE LA MECANIQUE A LA COMPETITION ...

 

L’histoire de Christian Léon... 
Christian Léon est né le 11 Mai 1948 à Osny. Jeune, il sera attiré par la mécanique et il fera son apprentissage non loin de son domicile. Le jeune pilote fera ses premiers tours de roue sur une 125 Magnat-Debon puis une 125 Jawa et qu’il échangera contre une 350 de la même marque. Il commencera en compétition en course de côte mais un accident lui fera perdre tout espoir et ruinera sa Jawa. Le pilote remportera le Bol d’or ainsi que les 24h du Mans avec son co-équipier Jean Claude Chemarin sur Honda plusieurs fois. 
Il participera également au championnat du monde de grand-prix vitesse avec Kawasaki et Yamaha où il fera quelques résultats. Sa vie se terminera tragiquement, il se tuera en essais privé sur la piste d’essai de Suzuki le 8 Novembre 1980. Il devait travailler avec cette marque la prochaine année. 
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Issu d’une famille modeste qui compte quatre enfants, Christian Léon voit le jour le 11 mai 1948 à Osny. Très vite, il se sent attiré par la mécanique et débute un apprentissage dans un garage non loin de chez lui. C’est sans doute à ce moment-là qu’il prend goût au deux-roues motorisés et avec son salaire de jeune apprenti, il décide d’acquérir une 125 Magnat-Debon. Sa collection de motos s’étoffe peu de temps après avec l’achat d’une 125 Jawa qu’il ne garde que peu de temps, préférant l’échanger contre une Jawa de 350cc. 
C’est d’ailleurs au guidon de cette même machine qu’il prend le départ de sa première course de côte à Méru. Hélas, il est victime d’un accident qui détruit presque entièrement sa Jawa. En 1967, l’envie de Christian Léon de faire de la compétition n’est pas morte et il achète une 305 Honda avec laquelle il se classe neuvième des Coupes Eugène Mauves et second en 350 sport. Une fois encore, c’est une chute qui l’oblige à changer de monture et son choix se porte sur une 450 Honda qui lui permet d’obtenir sa première victoire en course de côte. Pourtant, comme le dit si bien l’adage, jamais deux sans trois et peu de temps après la Honda tombe en poussières. 
 Les casses à répétition de ses machines n’entachent toutefois pas sa motivation à courir et en 1969, il se voit proposer un guidon pour le Bol d’Or de la part de l’importateur Ossa. Il court alors en compagnie de Ribbes mais, une fois n’est pas coutume, les deux pilotes connaissent quelques ennuis mécaniques et doivent abandonner. Rien n’est pourtant perdu pour Léon puisque Marcel Seurat, l’importateur de la marque Ossa en France, décide de lui redonner une chance et lui offre un poste de pilote semi-officiel pour la saison 1970. Au guidon de ses Ossa, Christian Léon participe à près d’une vingtaine de courses et remporte la victoire à cinq reprises en courses de côte et s’offre cinq autres victoires sur circuit. 

Au début de l’année 1971, Christian Léon s’engage aux 10 heures de Montlhéry mais sa 750 Honda préparée par Gilbert Guignabodet casse dès les premières heures de course. Pourtant, la machine fait ses preuves aux 1000 km du Mans et aux 6 heures de Rouen où, associé à Georges Fougeray, Christian Léon décroche la victoire. 
Suite à ce triomphe, Christian Léon prend la décision de quitter sa région parisienne natale pour travailler au sein du magasin tenu par les Guignabodet. Ces derniers ne tardent pas à lui proposer une Kawasaki H1R très compétitive avec laquelle il gagne une victoire sur le circuit Paul Ricard en battant au passage le record du tour établi par Christian Ravel. En 1972, Christian Léon se voit offrir une Kawasaki H1RA avec laquelle il s’engage en championnat de France. Des ennuis mécaniques poussent bientôt les Guignabodet à revoir la Kawasaki et ils décident de la modifier en H1R. 
C’est un coup gagnant puisque Léon décroche cinq victoires mais le titre de Champion de France lui échappe pour un point seulement. Pour l’année 1973, il a l’opportunité de partir courir à Daytona avec l’aide du pétrolier Elf. L’expérience n’est pourtant guère concluante puisqu’il doit abandonner en milieu de course. De retour sur les pistes françaises, il se bat pour emporter le titre de Champion de France mais doit une fois encore s’incliner de quelques points face à Christian Bourgeois. Parallèlement, il fait une entrée remarquée en championnat du monde 500cc en terminant quatrième au Grand Prix de France derrière Jarno Saarinen, Phil Read et Hideo Kanaya tandis qu’il obtient une autre victoire aux 1000 km du Mans en compagnie de Jean-François Baldé. 
En 1974, il intègre la structure de course Kawasaki initiée par Xavier Maugendre mais les résultats sont plutôt décevants. Il chute à plusieurs reprises et ne marque que peu de points en championnat du monde. Du côté de l’endurance, ce n’est guère plus fructueux et lorsqu’en fin d’année Xavier Maugendre décide de se retirer du milieu de la compétition, Léon se retrouve sans guidon. En 1975, le pilote Français se rabat sur une Koenig qui s’avère bien peu fiable malgré une victoire au Trophée du Million. Avant la fin de la saison, il décide d’opter pour une Yamaha mais là encore les belles places se font rares. En Endurance, il est approché par le constructeur Honda qui lui permet de courir en Championnat d’Europe d’Endurance aux côtés de Morio Sumiya mais ce dernier se tue lors des essais. 
C’est finalement associé à Jean-Claude Chemarin que sa carrière en endurance avec Honda prend véritablement son envol. Les deux hommes raflent les victoires au Bol d’Or en 1978, 1979 et 1980 tandis qu’ils sortent victorieux aux 24 Heures du Mans en 1978 et 1979. la fin de la saison 1980, Christian Léon entrevoit la possibilité de passer chez Suzuki mais il se tue en essayant la machine officielle sur la piste d’essai Suzuki au Japon. A elle seule, l’année 1980 a emporté quelques-uns des plus grands pilotes français de l’époque, entre Olivier Chevallier et Patrick Pons, Christian Léon a assurément sa place au panthéon des légendes du pilotage français.
Source : lerepairedesmotards.com-BIKE 70 - FFM-

jeudi 18 avril 2024

CLUB5A - SORTIE MOTOS - « 2ème RENCONTRE AMICALE INTERCLUBS des MOTOCYCLETTES ANCIENNES » C'ETAIT DIMANCHE 14 AVRIL 2024 DANS LE PAYS DE SAULT! ...

 


Avec des conditions climatiques idéales de ce dimanche matin du 14 avril 2024, de nombreux motards avaient répondu présent afin de participer à cette 2ème édition de la « rencontre amicale interclubs au pays de Sault ». Interclubs avez-vous prononcé ?.. Oui, vous avez bien compris ! 
 A l’initiative des quatre moto clubs de notre Occitanie : 
 - AZA de PAMIERS 
 - Les motos anciennes du ROUSSILLON 
 - Les PARALLELOGRAMMES D’OCCITANIE 
 - La section motos du club 5A CARCASSONNE 
 Pour les motards du club 5A Carcassonne le rendez-vous était pris à 8 h 30 pour un départ à 9h comme à notre habitude devant le café Dôme, avec 29 motards au départ pour cette deuxième rencontre.. Très belle participation ! 
Chaque association devait établir l’itinéraire de sa balade, car l’objectif était de tous se réunir à ROQUEFEUIL au lieu dit Les Escoumeilles à 13h afin de partager le repas où 52 personnes au total étaient rassemblées (total du nombre de participants des quatre clubs réunis)..
Et croyez moi, dans la grande salle de cette GAEC, cela faisait beaucoup de monde dans une ambiance moto très conviviale… et bruyante ! Nos organisateurs (Fufu, Régis et Bernard) aiment cette magnifique région et ils nous conduisent chaque année sur les hauteurs de ce contrefort pyrénéen… 
 Sur le parcours, la traditionnelle pause-café s'est organisée à BOURIEGE/PUIVERT au bord du lac (où nous pouvions apercevoir des baigneurs, pour vous dire que le temps était vraiment clément…) Sous un magnifique soleil, ce qui nous permit de partager le petit déjeuner dehors sur le parking, à cet endroit précis où nous avions convenu d'un point de ralliement avec les motards de l’AZA nos amis motards ariégeois… 
Puis, l’ascension vers le plateau à travers ses magnifiques forêts s'est déroulée sans incident. Il s'ensuivit d’un bon repas à la GAEC des BORDES au lieu-dit les Escourmeilles à ROQUEFEUIL où, déjà, 5 motards toulousains et 16 motards catalans étaient présents... 
Notons que le plus jeune motard avait 15 ans et le plus ancien 85 ans… Toutes les générations ou presque étaient représentées… (Merci à l’ensemble du personnel de cet établissement pour leur accueil et surtout leur patience et les excellents repas servis à base de produits de la ferme) Après le déjeuner et une ambiance très conviviale (à la motarde ancienne…) 
Mais hélas, il fallait nous quitter en nous promettant de renouveler cette rencontre l’année prochaine, mais cette fois, ce sont nos amis de l’AZA de Pamiers qui se chargeront d’organiser cette prochaine rencontre. (chose promise, chose due…) Et ce fut la descente en direction de Carcassonne, toujours sous une météo printanière… 
Avec ses superbes lacets pour la joie de nos cale-pieds avant d’arriver à Limoux où un arrêt rafraichissement était organisé dans le célèbre bistrot Tivoli. Côté panne : juste une Royal Enfield qui a fini sur la remorque à cause d’un problème de batterie. (H.S) 
 Merci à nos organisateurs des quatre clubs motos pour cette journée parfaitement orchestrée. Nous comptons tous sur votre collaboration pour que ces rencontres interclubs deviennent pérennes dans les années à venir ! 
P.S : Merci à Daniel Labadie, journaliste de LVM qui est venu avec sa Royal Enfield chargée comme un « mulet » et qui était présent pour le départ à Carcassonne et à continuer sa route sur Tarbes. Celui-ci avait prévu de dormir sous la toile de tente….

Texte et photos : Bernard RICARD

mercredi 17 avril 2024

CLUB5A - PILOTE DE LÉGENDE - WALTER VILLA ...4 FOIS CHAMPION DU MONDE ET 8 FOIS CHAMPION D'ITALIE !!

Pilote de légende : Walter Villa 4 fois Champion du Monde en 250 et 350cc 8 fois Champion d'Italie L’Italien...
 Walter Villa nait le 13 août 1943 à Castelnuovo Rangone dans la province de Modène. Quatrième enfant d’une famille qui en compte six, il débute la moto à l’âge de 13 ans au guidon d’une Moto Morini de 175cc. Mordu par la passion motocycliste, il s’engage bientôt dans diverses épreuves et bat même le tout jeune mais déjà prometteur Giacomo Agostini lors de sa première course pour finalement terminer sur une troisième position. 

En 1963, il court avec une FB Mondial monocylindre deux-temps de 125cc en Championnat d’Italie. Un championnat qu’il remporte d’ailleurs en 1965. Les débuts dans le mondial Sa FB Mondial subit quelques modifications, passant d’un monocylindre à un bicylindre refroidi par air. Grâce à cette machine, il parvient de nouveau à atteindre les sommets et devient Champion d’Italie en 1966 et 1967. 

En 1967 justement, il fait son entrée dans le championnat du monde de vitesse en s’engageant dans la catégorie 125cc au guidon d’une Montesa. Les résultats sont loin d’être flamboyants puisqu’il se classe quinzième du championnat. Les motos Villa Pilote de légende : Walter Villa .....L’année suivante, il s’associe à son frère aîné Francesco pour fonder sa propre marque de motos baptisée tout simplement Villa. 
Quelques machines sportives estampillées Villa voient alors le jour et permettent à Walter de remporter de nouveaux titres de champion d’Italie. Walter Villa participe parallèlement au mondial sur ses propres machines et signe son premier podium en 1969 en réalisant une troisième place en 125cc. Pourtant, les résultats sont encore décevants. Le drame de Monza Walter Villa poursuit la production des machines Villa en compagnie de son frère jusqu’en 1973, année où il est approché par le constructeur Benelli qui souhaite l’intégrer à sa structure de course après ses belles performances aux 200 Miles d’Imola où il termine troisième. 
Pourtant, la saison est marquée par un événement tragique. En mai 1973, Walter Villa court le Grand Prix d’Italie sur le circuit de Monza. Sa Benelli est victime d’une fuite d’huile qui vient souiller la piste. Prévenues, les autorités compétentes décident tout de même de donner le coup d’envoi de la course 500cc. En tête de la course avec Dieter Braun et Jarno Saarinen, Renzo Pasolini perd le contrôle de son Harley-Davidson dans la « Grande Curva ». Sa moto vient faucher le jeune Jarno Saarinen qui est tué sur le coup. Pasolini se relève mais Chas Mortimer, lancé à pleine vitesse, vient le faucher à son tour. 
En tout et pour tout, plus de 14 pilotes sont à terre. Renzo Pasolini et Jarno Saarinen viennent de perdre la vie tandis que Walter Villa est grièvement blessé. Coup d'éclat chez Harley-Davidson. Remis de ses blessures, Walter Villa garde un profond traumatisme émotionnel de ce triste jour. Trois jours durant, il est incapable de parler. De partout fusent les accusations et ironie du sort, c’est lui qui est choisi pour remplacer Renzo Pasolini au sein de l’écurie Harley-Davidson. Il reprend ainsi le guidon de l’Aermacchi Harley-Davidson de Pasolini pour la saison 1974 et comme pour rendre hommage à cet éternel second qu’était Pasolini, Walter Villa devient champion du monde de la catégorie 250cc. 
Aux côtés du constructeur, il remporte trois autres sacres mondiaux en 1975 et 1976. Le déclin chez Yamaha En 1979, il passe chez Yamaha mais les exploits d’antan ne sont plus là. En deux années, il ne parvient à monter qu’une seule fois sur la plus haute marche du podium et est relégué à la septième place du classement mondial. L’année qui suit n’est guère plus fructueuse et l’Italien décide de mettre un terme à sa carrière de pilote. Il fréquente par la suite de nombreuses courses classic et devient même entraîneur en Italie. En juin 2002, il décède d’une crise cardiaque à l’âge de 58 ans dans sa maison de Modène.
Source : lerepairedesmotards.com/-Mario Salvatori