lundi 30 juin 2025

CLUB5A - PILOTE DE LÉGENDE - JEAN-PIERRE BELTOISE LE SYMBOLE DU RENOUVEAU DU SPORT MÉCANIQUE !!

Jean-Pierre Maurice Georges Beltoise, né le 26 avril 1937 à Boulogne-Billancourt et mort le 5 janvier 2015 à Dakar, Sénégal, est un pilote automobile français, fils d'un boucher de l'Essonne, et ayant trois frères. Il est le symbole du renouveau du sport automobile français avec 86 Grands Prix de Formule 1 courus et deux victoires : une en championnat du monde au Grand Prix automobile de Monaco sur British Racing Motors en 1972 et une victoire hors-championnat lors de la World Championship Victory Race (en), la même année. 
Après deux ans de service militaire en Algérie, Jean-Pierre Beltoise débute en sport mécanique en compétition de Vitesse moto et totalise alors onze titres de champion de France. Après la Formule 1 et les courses de Sport-prototypes, il se tourne en 1976 vers le championnat de France de Supertourisme où il obtient deux titres nationaux. Sa carrière motocycliste sur Jonghi (125 cm3) et Bultaco (125 et 250 cm3) est encouragée par la proximité de l'autodrome de Linas-Montlhéry de la résidence de ses grands-parents, à Orly. 
 Sa carrière automobile est initiée par René Bonnet en 1963-64 (aux côtés de Gérard Laureau et de Roland Charrière sur DB), et s'est poursuivie dès 1965 (après un bref intermède sur Porsche 906 aux 1 000 kilomètres du Nürburgring en 1966) chez Matra, en continuité jusqu'en 1972, puis en alternance avec BRM jusqu'en 1974, rejoignant alors Ligier (1975), Inaltera-Rondeau (1976-77), puis conduisant fréquemment sur BMW. Elle a failli être définitivement compromise en 1964 aux 12 Heures de Reims sur DB (éjecté d'un véhicule embrasé, avec un coude fracturé opéré par le professeur Robert Judet pour dix mois d'absence des circuits), et, en 1971, après les 1 000 kilomètres de Buenos Aires (alors qu'il poussait sa Matra 660 en panne en traversant la piste pour rejoindre son stand, Ignazio Giunti vint la heurter par l'arrière -le pilote tentait de doubler Mike Parkes-; 
l'Italien trouva la mort dans l'accident et Beltoise fut quelque temps inquiété par la justice argentine pour « homicide par imprudence2 »). À son retour en France, il est provisoirement suspendu par la FFSA, récupérant sa licence près de trois mois plus tard, après une délibération de la commission de discipline du 7 avril 19713. En Formule 1, sa carrière s'est étalée sur neuf saisons entre 1966 et 1974 : il a obtenu huit podiums (une victoire à Monaco), trois deuxièmes places (Pays-Bas, France, Afrique du Sud), et quatre troisièmes (Espagne, Italie (2), Belgique) et totalisé 77 points.
 Il a disputé à quatorze reprises les 24 Heures du Mans entre 1963 et 1979, pour DB (2), Matra (7), Ligier (2), et Rondeau (3), avec pour meilleur résultat une quatrième place en 1969 avec Piers Courage (sur MS650). Sa première femme, Éliane, est morte dans un accident de voiture à Arcueil en avril 1966, lors des essais des 24 Heures du Mans 1966 où son mari testait sa Matra M620. Il a deux fils d'un second mariage, avec Jacqueline Cevert, sœur du pilote François Cevert4,5, devenus pilotes automobiles : Anthony et Julien.
 Jean-Pierre Beltoise était le président d'honneur de DCA, l'association de Défense des Citoyens Automobilistes. Il fonde l'école de conduite « Conduire juste », à Trappes, où sont dispensés des stages de conduite automobile et motocycliste sur circuit axés sur la prévention du risque routier, l'anticipation et l'économie de carburant6. 
 En collaboration avec le Conseil général de la Charente-Maritime, il a pensé et souhaité le circuit de Haute Saintonge « pour l’éducation de tous à la « bonne conduite citoyenne » et pour « vivre » les loisirs mécaniques avec une approche moderne en phase avec les objectifs du Développement Durable »7. Ce circuit est conçu dans un esprit de développement durable et a été inauguré le 15 juin 2009. Il fait également partie régulièrement du team Vaillante dans la série de fiction Michel Vaillant. Il meurt d'un double accident vasculaire cérébral à Dakar le 5 janvier 2015. Il est enterré à Saint-Vrain, dans l'Essonne, où il habitait depuis de nombreuses années.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 - INA.fr