jeudi 30 octobre 2025

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - La folie des BMW sportives des années 1990 aux enchères...

 

Le 18 octobre dernier, lors de la vente RM Sotheby’s de Munich, les modèles Motorsport de la firme à l’hélice ont enregistré des résultats record. Passer la publicité Il n’y a pas que les Ferrari et les Porsche récentes, celles dont on a désormais pris l’habitude de désigner par «youngtimers», des modèles des années 1980 et 1990, qui flambent dans les ventes aux enchères publiques. Lors de la vente RM Sotheby’s de Munich, le 18 octobre dernier, les amateurs de BMW portant la signature de la division sportive Motorsport se sont disputé les meilleurs lots. Résultat : quelques véhicules de la marque bavaroise ont enregistré des scores très élevés. Il faut dire que la maison d’enchères alignait un plateau royal avec le meilleur des réalisations de BMW Motorsport. 
Dans un état proche du neuf, les véhicules pouvaient se prévaloir d’un faible kilométrage. Premier lot de la firme à l’hélice à se présenter, le coupé Z3 M de 2002 donnait la tonalité de la vente. Faisant partie d’une production de seulement 1 112 exemplaires, ce coupé d’origine française n’avait parcouru que 7 549 kilomètres. Il était adjugé 126 500 euros. Sa remplaçante, le Z4 M Coupé de 2007, qui n’a connu un grand succès durant sa carrière commerciale, atteignait 80 500 euros. Mais la salle s’était surtout déplacée pour les M3 qui ont forgé la réputation de la division M de BMW. Le catalogue accueillait quelques spécimens parmi les plus exclusifs de la lignée. Première M3 mise au marteau, la CSL de 2003 produite à seulement 1 383 unités et associant une cure d’allégement et de vitamines a atteint 178 250 euros. Les M3 Cabriolet de 1992 et de 1995 ont été vendues respectivement 143 750 euros et 161 000 euros. 
Mais l’enchère la plus élevée atteinte par une M3 revient à la version Sport Evolution de 1990. Il s’agit de la dernière évolution de la M3 E30 à moteur 4 cylindres à quatre soupapes par cylindres dont la cylindrée a été portée à 2,5 litres pour afficher une puissance de 238 ch. Servant à l’homologation des M3 de course, la Sport Evolution n’a été produite qu’à 600 exemplaires. Un amateur n’a pas hésité à débourser 325 625 euros pour acquérir ce must des M3 de la première génération. Autre M3 à avoir flambé : la berline M3 CRT (Carbon Racing Technology) de 2011 fabriquée à seulement 67 unités. Portant le numéro 37, l’exemplaire de la vente affichait seulement 168 kilomètres au compteur. Elle a changé de mains contre un chèque de 258 125 euros. En déboursant 275 000 euros, on pouvait aussi repartir au volant de la M3 GT de 1995. Cette série limitée de la famille E36 produite à seulement 356 unités et reconnaissable à sa teinte vert foncé était animée par un six cylindres en ligne 3 litres de 295 ch. Elle se signalait par des portières en aluminium et une insonorisation simplifiée. Dans la même zone de prix (269 375 euros), on pouvait aussi acquérir une M3 GTS de 2010 propulsée par le V8 4,4 litres de 450 ch. Celle de la vente n’avait parcouru que 176 kilomètres depuis sa sortie de l’usine. À noter que la 2002 Turbo de 1975 a été adjugée 126 500 euros, le roadster Z1 de 1990 80 500 euros et la M1 de 1980 567 500 euros. Le roadster Z8 revisité par la maison Alpina a été disputé jusqu’à 303 125 euros. Quant à la Porsche 911 Turbo S de 1998, elle n’a pas démérité. Appartenant à une série de 345 unités, elle a atteint 725 000 euros. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA