lundi 13 mai 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTOS - Une école de pilotage à l'ancienne...
C'est en Auvergne, sur le mythique circuit de Charade, que deux ingénieurs lyonnais viennent de lancer une école dédiée au pilotage «vintage», au volant de monoplaces historiques revisitées.
Tous les passionnés se le sont, un jour, demandés. Ce que pouvaient ressentir les pilotes des plus riches heures de la compétition automobile, les Stirling Moss, Maurice Trintignant, Jackie Stewart, Jean-Pierre Beltoise...
À une époque où les machines étaient particulièrement délicates à maitriser, sans assistances électroniques ni réel appui aérodynamique. Ce pilotage authentique, riche de multiples artifices pour dompter la mécanique et l'amener à son plus haut niveau d'efficacité, revient aujourd'hui sur le devant de la scène grâce à la «Classic Racing School». Cette école de pilotage qui vient de voir le jour, se trouve -comme son nom ne l'indique pas- en France.
À l'origine du projet, Julien Chaffard et Morgan Pezzo, deux jeunes ingénieurs de l'INSA de Lyon, deux passionnés qui ont décidé de concevoir une monoplace reprenant les standards des années 1960, qui apporterait à son conducteur les sensations de l'époque.
Un projet d'ingénieurs.
Alors qu'il est encore étudiant, Julien effectue un stage au sein de l'école de pilotage AGS, et décèle rapidement une demande: «je me suis rendu compte que les clients s'intéressaient particulièrement aux vieilles monoplaces, rangées au fond de l'écurie», raconte-t-il. «Plusieurs d'entre eux me demandaient s'ils pouvaient les piloter». L'idée d'un projet d'école dédié au pilotage «historique» germe dans son esprit, et il invite bientôt Morgan à le rejoindre.
Ils prennent contact avec le constructeur nord-irlandais Crosslé, spécialiste du genre, et imaginent leur propre voiture à partir du modèle de course 16F, victorieux en formule Ford dans les années 1960. Le chassis est revu, le poids se limitant à 420 kilos. Le moteur d'origine, particulièrement pointu, est remplacé par un Ford Zetec de 2 litres avec un carburateur Weber double corps, développant 105 chevaux.
Sept exemplaires sont construits à partir de l'automne 2016, financés par des particuliers intéressés par le projet. La petite entreprise est bientôt repérée dans le milieu des pilotes professionnels et plus globalement au sein du sport automobile français.
Gage de crédibilité, Vincent Beltoise, pilote professionnel, rejoint d'ailleurs l'aventure et officie comme coach technique. Ambiance...
La nouvelle écurie signe une convention avec le circuit de Charade, géré par le conseil département du Puy de Dôme. Charade: un morceau du patrimoine automobile français, un circuit à la renommée internationale où se sont déroulés quatre Grands Prix de Formule 1 (1965, 1969, 1970, 1972) et de nombreux Grands Prix moto. Située en plein parc naturel régional des volcans d'Auvergne, au pied du Puy de Dôme, la piste actuelle de 4 kilomètres reprend des passages du tracé historique, avec tout le relief qui a fait la réputation de l'endroit. La Classic Racing School y a déposé ses bagages dans les stands, qu'elle occupe maintenant à l'année.
Entre monoplaces en exposition, canapés chesterfield, pompes à essence d'époque, et tenue de pilotage (combinaisons, gants...) d'apparence vintage, mais aux homologations de sécurité parfaitement modernes, l'ambiance recherchée se veut résolument sixties. ... et sensations d'époque?
Depuis son ouverture officielle en juillet, plusieurs options sont proposées par l'école: la demi-journée, avec 50 kilomètres garantis, et la journée entière, où le client profite de la monoplace pendant 100 kilomètres.
À chaque fois, la prise en main débute doucement, avec pour objectif d'enlever l'appréhension des conducteurs. Elle commence par des tests d'accélération et de freinage, puis des tours effectués à un rythme libre, la piste étant bordée de cônes pour indiquer les points de freinage, de braquage, etc. Les exercices sont commentés par un coach. Pour rester dans l'esprit, le safety-car est une Caterham.
D'après les fondateurs, dès cette première session, les conducteurs gagnent en fluidité et en sérénité.
Dans un second temps, le ballet recommence, axé sur la progression bien sûr, mais surtout sur le plaisir et les sensations.
Un dossier individuel est conservé afin que le client qui souhaite revenir puisse progresser, sans repartir de zéro. - Contact: site Classic Racing School - Pour se mettre dans l'ambiance: Grand Prix, de John Frankenheimer (1966) avec Yves Montand, Françoise Hardy, James Garner... Certaines scènes sont d'ailleurs tournées à Charade.
Source : peterwindsor / Luc Lenoir lefigaro.fr
À une époque où les machines étaient particulièrement délicates à maitriser, sans assistances électroniques ni réel appui aérodynamique. Ce pilotage authentique, riche de multiples artifices pour dompter la mécanique et l'amener à son plus haut niveau d'efficacité, revient aujourd'hui sur le devant de la scène grâce à la «Classic Racing School». Cette école de pilotage qui vient de voir le jour, se trouve -comme son nom ne l'indique pas- en France.
À l'origine du projet, Julien Chaffard et Morgan Pezzo, deux jeunes ingénieurs de l'INSA de Lyon, deux passionnés qui ont décidé de concevoir une monoplace reprenant les standards des années 1960, qui apporterait à son conducteur les sensations de l'époque.
Un projet d'ingénieurs.
Alors qu'il est encore étudiant, Julien effectue un stage au sein de l'école de pilotage AGS, et décèle rapidement une demande: «je me suis rendu compte que les clients s'intéressaient particulièrement aux vieilles monoplaces, rangées au fond de l'écurie», raconte-t-il. «Plusieurs d'entre eux me demandaient s'ils pouvaient les piloter». L'idée d'un projet d'école dédié au pilotage «historique» germe dans son esprit, et il invite bientôt Morgan à le rejoindre.
Ils prennent contact avec le constructeur nord-irlandais Crosslé, spécialiste du genre, et imaginent leur propre voiture à partir du modèle de course 16F, victorieux en formule Ford dans les années 1960. Le chassis est revu, le poids se limitant à 420 kilos. Le moteur d'origine, particulièrement pointu, est remplacé par un Ford Zetec de 2 litres avec un carburateur Weber double corps, développant 105 chevaux.
Sept exemplaires sont construits à partir de l'automne 2016, financés par des particuliers intéressés par le projet. La petite entreprise est bientôt repérée dans le milieu des pilotes professionnels et plus globalement au sein du sport automobile français.
Gage de crédibilité, Vincent Beltoise, pilote professionnel, rejoint d'ailleurs l'aventure et officie comme coach technique. Ambiance...
La nouvelle écurie signe une convention avec le circuit de Charade, géré par le conseil département du Puy de Dôme. Charade: un morceau du patrimoine automobile français, un circuit à la renommée internationale où se sont déroulés quatre Grands Prix de Formule 1 (1965, 1969, 1970, 1972) et de nombreux Grands Prix moto. Située en plein parc naturel régional des volcans d'Auvergne, au pied du Puy de Dôme, la piste actuelle de 4 kilomètres reprend des passages du tracé historique, avec tout le relief qui a fait la réputation de l'endroit. La Classic Racing School y a déposé ses bagages dans les stands, qu'elle occupe maintenant à l'année.
Entre monoplaces en exposition, canapés chesterfield, pompes à essence d'époque, et tenue de pilotage (combinaisons, gants...) d'apparence vintage, mais aux homologations de sécurité parfaitement modernes, l'ambiance recherchée se veut résolument sixties. ... et sensations d'époque?
Depuis son ouverture officielle en juillet, plusieurs options sont proposées par l'école: la demi-journée, avec 50 kilomètres garantis, et la journée entière, où le client profite de la monoplace pendant 100 kilomètres.
À chaque fois, la prise en main débute doucement, avec pour objectif d'enlever l'appréhension des conducteurs. Elle commence par des tests d'accélération et de freinage, puis des tours effectués à un rythme libre, la piste étant bordée de cônes pour indiquer les points de freinage, de braquage, etc. Les exercices sont commentés par un coach. Pour rester dans l'esprit, le safety-car est une Caterham.
D'après les fondateurs, dès cette première session, les conducteurs gagnent en fluidité et en sérénité.
Dans un second temps, le ballet recommence, axé sur la progression bien sûr, mais surtout sur le plaisir et les sensations.
Les clients doivent y redécouvrir l'art noble du pilotage.
Enfin, c'est le retour aux stands. Des photos et vidéos sont remises au pilote d'un jour, pour garder une trace de l'évènement. Un dossier individuel est conservé afin que le client qui souhaite revenir puisse progresser, sans repartir de zéro. - Contact: site Classic Racing School - Pour se mettre dans l'ambiance: Grand Prix, de John Frankenheimer (1966) avec Yves Montand, Françoise Hardy, James Garner... Certaines scènes sont d'ailleurs tournées à Charade.
Source : peterwindsor / Luc Lenoir lefigaro.fr
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Les voitures classiques polluent moins que les voitures électriques, selon une étude...
Les systèmes et les technologies se sont considérablement améliorés, des premières voitures à celles qui sont disponibles aujourd'hui. Cependant, une nouvelle étude a conclu que les voitures classiques polluent moins que les voitures électriques.
Comment est-il possible qu'une voiture classique pollue moins qu'une voiture électrique, développée, selon nous, pour être une alternative durable et plus respectueuse de l'environnement ?
Selon un rapport élaboré par la compagnie d'assurance Footman James, une voiture produite il y a des décennies est moins nocive qu'un véhicule électrique hautement préparé aux défis environnementaux d'aujourd'hui.
Bien que la conclusion semble surprenante, il est important de souligner que l'étude a pris en compte le faible kilométrage moyen des voitures classiques par rapport aux voitures modernes.
Désormais, les voitures classiques émettent 563 kg de dioxyde de carbone par an, parcourant en moyenne 1 931 km pendant cette période ; les voitures modernes parcourent des distances beaucoup plus longues, émettant par conséquent plus.
En outre, l'étude prend également en compte les émissions associées à la production d'une voiture neuve. A titre d'exemple, la production d'une Volkswagen Golf, à moteur thermique, représente 6,8 tonnes de dioxyde de carbone. En revanche, la production d'une Polestar 2 électrique émet 26 tonnes. Ainsi, une voiture classique a besoin de 46 ans d'utilisation pour polluer autant qu'une Polestar 2 lors de sa production.
Il est facile de supposer que les voitures classiques sont plus nocives simplement à cause de leurs moteurs plus anciens et moins efficaces. Cependant, les données de ce rapport réfutent cette théorie. Il s'agit vraiment de la façon dont ces véhicules sont entretenus et utilisés. De toute évidence, alors que les nouvelles voitures électriques modernes peuvent sembler meilleures pour la planète au jour le jour, le problème est l'impact de leur production.
A expliqué David Bond , directeur général de Footman James.
En fait, le rapport révèle que les deux tiers des propriétaires de voitures classiques sont préoccupés par le changement climatique, et plus de la moitié accueillent favorablement les programmes de compensation des émissions.
Source : pplware.sapo.pt/Le Monde
Le Monde
dimanche 12 mai 2024
CLUB5A - Rencontre avec le Rétro’Mobiles Club du Castellet...C'était le 10 mai 2024..
Un contact c’est établi entre les deux présidents des deux clubs il y a quelques temps. Le club du Var composé de 130 adhérents et positionné au Castellet pour ce weekend du 8 mai 2024 avait prévu de faire une balade dans notre région et de visiter le secteur de Carcassonne et ses environs.
A cette occasion, un apéritif de bienvenue a été organisé à la salle des associations, siège de notre club.
CLUB5A - REPORTAGE AUTOS - Concours d'élégance de Pebble Beach : le Best of Show à une Mercedes S de 1929
Organisé depuis 1950 en bordure du Pacifique, le concours d'élégance californien de Pebble Beach a décerné cette année son Best of Show à la Mercedes S Barker Tourer, propriété de Bruce McCaw.
Jusqu'au bout, l'issue de l'édition du concours d'élégance de Pebble Beach est restée indécise. La finale s'est résumée à une affaire de famille puisque des trois véhicules encore en lice pour l'attribution du Best of Show, le Graal pour les collectionneurs, deux appartiennent à des grands collectionneurs américains, les frères McCaw, Bruce et John.
Finalement, c'est la Mercedes S de Bruce qui a remporté la mise. Le jury composé de nombreux designers automobiles, qu'ils soient à la tête de bureaux de style de constructeurs ou retraités, l'a préféré à la Ferrari 315 S de John McCaw et de sa femme Gwen et à la Packard 906 Twin Six Dietrich
Convertible Victoria de 1932 présentée par le collectionneur américain William Chip Connor, par ailleurs possesseur de l'une des trente-six Ferrari 250 GTO. Il n'est pas étonnant que la Mercedes S exécutée en Tourer par le carrossier Barker en 1929 ait obtenu la récompense suprême. Si la marque à l'étoile a souvent été primée ici en Californie, les voitures d'avant-guerre ont toujours eu la préférence du jury.
Le Best of Show décerné à la Ferrari 375 MM à carrosserie spéciale de 1954 appartenant à John Shirley faisant véritablement figure d'exception. Le concours d'élégance californien avait récompensé une Isotta-Fraschini de 1924 et l'an dernier, c'est une Lancia Astura carrossée en cabriolet par Pinin Farina en 1936 qui avait obtenu le trophée.
Sous le regard attendri de Arnold Schwarzenegger, venu en voisin, Bruce McCaw n'a pu cacher sa joie à l'annonce des résultats. Remporter Pebble Beach est une consécration pour de nombreux collectionneurs américains engagés dans une véritable compétition.
Le concours du week-end dernier était la première sortie de la Mercedes S du vainqueur. Son Tourer sportif est en effet sorti d'une restauration complète la semaine dernière. Pendant de nombreuses années, Bruce McCaw a hésité à engager la restauration à l'américaine de sa Mercedes Type S dont le premier propriétaire n'était autre que le Capitaine Miller, fondateur du British Racing Drivers'Club. «Finalement, c'est la découverte de photos d'archives qui nous a incités à restaurer le véhicule», a dit Bruce McCaw.
Il n'a pas eu à le regretter. Sélectionner les trois finalistes parmi une liste de 204 voitures, dont 54 participaient pour la première fois à l'événement californien, relève du casse-tête. Au fil des allées, les trésors ne manquent pas et pour les amateurs de voitures de collection, déambuler sur le green du golf est un ravissement de chaque instant. À perte de vue, ces longs capots soulignent la richesse de la production automobile. Pebble Beach est l'occasion de côtoyer et d'approcher l'espace de quelques heures quelques-unes des plus belles carrosseries de l'histoire mais aussi de découvrir des modèles méconnus.
Source : Sylvain Reisser - lefigaro.fr
Jusqu'au bout, l'issue de l'édition du concours d'élégance de Pebble Beach est restée indécise. La finale s'est résumée à une affaire de famille puisque des trois véhicules encore en lice pour l'attribution du Best of Show, le Graal pour les collectionneurs, deux appartiennent à des grands collectionneurs américains, les frères McCaw, Bruce et John.
Finalement, c'est la Mercedes S de Bruce qui a remporté la mise. Le jury composé de nombreux designers automobiles, qu'ils soient à la tête de bureaux de style de constructeurs ou retraités, l'a préféré à la Ferrari 315 S de John McCaw et de sa femme Gwen et à la Packard 906 Twin Six Dietrich
Convertible Victoria de 1932 présentée par le collectionneur américain William Chip Connor, par ailleurs possesseur de l'une des trente-six Ferrari 250 GTO. Il n'est pas étonnant que la Mercedes S exécutée en Tourer par le carrossier Barker en 1929 ait obtenu la récompense suprême. Si la marque à l'étoile a souvent été primée ici en Californie, les voitures d'avant-guerre ont toujours eu la préférence du jury.
Le Best of Show décerné à la Ferrari 375 MM à carrosserie spéciale de 1954 appartenant à John Shirley faisant véritablement figure d'exception. Le concours d'élégance californien avait récompensé une Isotta-Fraschini de 1924 et l'an dernier, c'est une Lancia Astura carrossée en cabriolet par Pinin Farina en 1936 qui avait obtenu le trophée.
Le concours du week-end dernier était la première sortie de la Mercedes S du vainqueur. Son Tourer sportif est en effet sorti d'une restauration complète la semaine dernière. Pendant de nombreuses années, Bruce McCaw a hésité à engager la restauration à l'américaine de sa Mercedes Type S dont le premier propriétaire n'était autre que le Capitaine Miller, fondateur du British Racing Drivers'Club. «Finalement, c'est la découverte de photos d'archives qui nous a incités à restaurer le véhicule», a dit Bruce McCaw.
Il n'a pas eu à le regretter. Sélectionner les trois finalistes parmi une liste de 204 voitures, dont 54 participaient pour la première fois à l'événement californien, relève du casse-tête. Au fil des allées, les trésors ne manquent pas et pour les amateurs de voitures de collection, déambuler sur le green du golf est un ravissement de chaque instant. À perte de vue, ces longs capots soulignent la richesse de la production automobile. Pebble Beach est l'occasion de côtoyer et d'approcher l'espace de quelques heures quelques-unes des plus belles carrosseries de l'histoire mais aussi de découvrir des modèles méconnus.
Source : Sylvain Reisser - lefigaro.fr
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Le plus beau garage du monde se trouve à... Monaco...
À l’occasion du grand prix historique le week-end de l’Ascension, les grandes maisons d’enchères profitent de la présence des collectionneurs pour vendre plus de 230 véhicules de premier choix. C’est devenu une habitude. Les plus grandes ventes mondiales se déroulent désormais dans le cadre d’un événement. Ce n’est pas une garantie du succès mais au moins les maisons peuvent compter sur la présence des plus grands collectionneurs et des amateurs. Les principaux concours d’élégance ont ainsi leurs ventes mais également les salons comme Rétromobile ainsi que les grandes épreuves sportives comme le Goodwood Revival, le Mans Classic ou encore le grand prix historique de Monaco. Organisé la semaine prochaine, ce dernier a déplacé trois grandes maisons d’enchères spécialistes des ventes de voitures de collection : Artcurial, Bonhams et RM Sotheby’s....
Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
CLUB5A - MOTO DE LEGENDE - LA PUCHE P800 DE 1936 ...LE BOXER 4 CYLINDRES !!
La Puch P800 de 1936...
Au milieu du faux calme entre les deux guerres mondiales, le fabricant de vélos, motos et cyclomoteurs Puch, alors âgé de vingt-neuf ans, a fusionné avec Steyr et Austro-Daimler, formant l'Austro-Daimler-Puchwerke. En 1934, ses conceptions innovantes et son travail manuel de qualité lui ont valu de devenir le plus grand fabricant de motos d'Autriche et de nouveau de fusionner, cette fois avec Steyr-Werke AG pour former le conglomérat Steyr-Daimler-Puch.
Deux ans plus tard et à leur apogée tant sur le plan créatif que financier, ils ont créé le P800. C'est une déclaration claire et impressionnante de ce dont ils étaient capables. De toute évidence, la réputation de l'Autriche d'être le pays le plus technologiquement avancé au monde dans les années 1930 n'était pas loin de la vérité.
Une moto magnifique, puissante et inhabituelle, la Puch P800 était équipée d'un moteur boxer 4 cylindres capable de propulser la moto à des vitesses allant jusqu'à 125 km/h (75 mph). Malgré le fait que le modèle ait été conçu pour les besoins civils et la police, sa réputation de plus en plus positive signifiait qu'il fut rapidement utilisé par l'armée autrichienne et fut ensuite adopté avec joie par la Wehrmacht, avide de transports.
Le P800 était disponible en variantes à deux et trois roues, ce qui était inhabituel pour les motos de cet âge et de ce type. Mais la caractéristique la plus intéressante de ce modèle était, bien sûr, son moteur.
Alimenté par un allumage de type batterie, le moteur 4 cylindres n'était ni un V4 ni un quatre cylindres à plat parfait, car il utilisait un angle « presque plat » de 170° pour espacer les bancs de cylindres opposés.
Le carburateur était placé au centre au-dessus du carter du moteur pour fournir son mélange carburant et air uniformément des deux côtés et les tuyaux d'échappement dépassant de l'avant et de l'arrière du bloc étaient reliés à des silencieux lorsqu'ils passaient la roue arrière. Le système de lubrification du moteur utilisait un carter sec, le réservoir d'huile étant placé sous le siège.
Le générateur était situé derrière et à gauche du moteur et était alimenté par un entraînement par vilebrequin.
Les tâches d'embrayage étaient effectuées à l'intérieur du moyeu de la roue arrière via une boîte de vitesses manuelle à quatre vitesses avec un entraînement par chaîne sur le côté gauche de la moto.
Oui, vous avez bien lu; l'accouplement à friction n'était pas entre le moteur et la transmission, mais à l'intérieur du moyeu de la roue arrière.
Et c'est aussi un embrayage multidisque. L'esprit s'embrouille.
Le moteur est emballé dans un cadre hybride tubulaire/forgé, ce qui a donné à la moto un look attrayant et en même temps assez pratique.
Les fourches avant étaient en tôle d'acier emboutie dans un agencement de poutres avec deux ressorts cylindriques et un amortisseur à friction. Sans surprise pour l'époque, la suspension arrière était un semi-rigide.
Après l'annexion de l'Autriche par les nazis au début de 1938, Puch s'est concentré sur la production de motos plus petites, principalement avec des moteurs à deux temps. Comme pour le Tornax récemment présenté , cela a été le résultat de la crise financière mondiale des années 1930, provoquant une forte baisse de la demande parmi la population civile pour le P800 relativement cher et la concurrence acharnée d'entreprises comme Zündapp et nul autre que le bonne vieille Bayerische Motoren Werke.
Heureusement, les demandes de production de la machine militaire allemande semblaient augmenter de jour en jour. C'est drôle ça.
Ainsi, avec la descente de l'Europe dans la guerre à la fin des années 30, la sortie du P800 s'est arrêtée à environ 550 unités. Loin d'être en sécurité, bon nombre de ces vélos ont ensuite été confisqués par l'armée allemande, puis détruits lors des batailles sanglantes de la Seconde Guerre mondiale. À l'heure actuelle, il n'existe pas plus de 90 exemples. Il n'est donc pas étonnant que le P800 soit considéré comme l'un des chefs-d'œuvre les plus rares, classiques et de collection de Puch.
Source : pipeburn.com/Дмитрий Попов
Дмитрий Попов
samedi 11 mai 2024
CLUB5A - SORTIE MOTOS DU 5 MAI 2024....UNE JOURNEE PRESQUE PARFAITE !
Pour cette sortie moto du 5 mai 2024 en mode demi-journée et en direction de Villelongue, le départ s’est effectué avec une météo digne d’un mois de mai légèrement nuageux mais idéal pour la moto (le motard consciencieux a toujours une pensée pour le refroidissement de son moteur..), avec une température de saison. Nous avions vraiment raison de ne pas être inquiets, car l’itinéraire de cette journée devait être raisonnablement « cool »...
Comme nous l’avait promis Fufu épaulé par Bernard, nos deux compères de la section motos du club 5A !
Les 22 motards de la section moto plus notre voiture balai…merci Olivier pour ta disponibilité… avaient répondu présent ce dimanche matin.
Le départ fut donné à 9 h, comme d’habitude devant le café du Dôme en direction de Villelongue mais avant cela notre itinéraire allait nous conduire à Grèzes, Caux, Villesèque, Alzonne, St Martin et pour terminer notre parcours à Villelongue où le déjeuner « Casse croute » était organisé dans un théâtre de verdure très bucolique… endroit idéal pour boire, manger et se raconter de bonnes blagues de motards(et aussi de faire de jolies photos)…..
Comme d’habitude, nos organisateurs avaient tout prévu !...
En fin de repas, Il était temps de reprendre l’itinéraire car de petites routes, en petites routes le road book allait mener nos motards jusqu’à la localité de Montolieu, Ventenac et Carcassonne (une étape avait été prévue à Grèzes au pied de la plaque commémoratives chère à nos motards).
Coté panne, il y avait de quoi s’occuper : panne de moto pour l’ouvreur de la route, la moto a fini sur la remorque et en conséquence, c’est Richard qui a pris le relais pour ouvrir et indiquer « la bonne voie à suivre » avec le sérieux et l’expérience que l’on lui connait.
Le side-car a aussi eu des problèmes de crevaison …
Les temps forts de cette journée ? :
-Routes magnifiques
-Ambiance très conviviale
-Une intendance efficace..
Journée très réussie, merci encore à nos organisateurs dévoués, Alain, Bernard, Olivier et Richard (Régis étant absent lors de cette journée..)
A bientôt pour de nouvelles aventures…en moto…
Texte et photos: Bernard /Lorette RICARD
CLUB5A - A VENDRE 400cc CB HONDA DE 1979 ....
Je me sépare par manque de place de ma superbe moto vintage remise à jour. Carte Grise Collection à mon nom. Cylindrée intermédiaire idéale. Bicylindre de 43ch.
Démarre au quart de tour et roule régulièrement.
Dort au garage.
Très bon état.
Je fournis avec une selle monoplace type café-racer en état neuf.(voir photos) Ainsi que la revue technique.
Interventions depuis moins d’un an: vidange, amortisseurs neufs, selle chez sellier professionnel, clignotants, pneus, kit chaîne, rétroviseurs.
Idéal pour balades rétro !
Aucun frais à prévoir.
Pas sérieux s’abstenir. Aucun échange.
Contact et renseignements : Olivier Bonnafous
bonna34@gmail.com
CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION La mythique Peugeot 103 en version électrique
Grâce à un kit de conversion, ce mythique cyclomoteur peut reprendre la route sans émissions sonores et polluantes. Avec ce cyclomoteur, vous avez désormais l’opportunité de revivre vos jeunes années tout en profitant des technologies modernes. La start-up Noil propose en effet un kit de conversion du modèle original en version électrique (ainsi que les Peugeot 101, 102, 104 et 105). Pour cela, elle remplace le moteur thermique par un ensemble comprenant un moteur électrique, une batterie et un contrôleur. En vertu de la réglementation, ce nouveau destrier affiche les mêmes performances sur route que son ancêtre, soit une vitesse maximale de 45 km/h.
Sa batterie 1,4 kWh se charge en 4 heures et assure une autonomie maximum de 60 km. Bonne surprise, le coût d’une recharge n’excède pas 0,30 €. Le 103 électrique revient donc à 0,50 € les 100 km. Voilà qui est très économique!
Un cyclomoteur de légende
Pour mémoire, le 103 est sorti en 1971 avant de marquer plusieurs générations d’adolescents et de hisser Peugeot au deuxième rang mondial des constructeurs de cyclomoteurs. Près de 3 millions d’unités ont été produites au sein de l’usine historique de la marque à Beaulieu-Mandeure (Doubs). Il en resterait plus de 500.000 sur le territoire, en attente d’un éventuel rétrofit.
Disponible dans le réseau Peugeot Motocycles et sur Noil-motors.com, cette mutation est facturée 349 € pour les particuliers ayant un revenu fiscal par part inférieur à 24.900 €, et 2049 € pour les autres. Si vous hésitez, sachez que l’opération est réversible.
Source : lefigaro.fr - Pascal Grandmaison - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - L'AUSTIN A40 DEVON ...LA PREMIÈRE BERLINE D’APRÈS GUERRE PRODUITE PAR AUSTIN !!
L' A40 Devon quatre portes (et les deux portes A40 Dorset similaires) sont des automobiles qui ont été commercialisées par Austin entre 1947 et 1952 – la première berline de l'après-guerre à être produite par Austin – mettant en vedette un mélange d'anciennes et de nouvelles technologies. Elles furent présentées à la presse britannique au salon Automobile de Paris, le 22 octobre 1947, qui a immédiatement exprimé sa déception à l'égard de l'aspect conservateur de la voiture.
Plus de 450 000 exemplaires ont été construits avant le remplacement du modèle en 1952 par l'Austin A40 Somerset. La Devon et la Dorset furent des conceptions modernes de type carrosserie-sur-châssis propulsées par un moteur quatre cylindres en ligne à soupapes en tête de 1 200 cm3 délivrant 40 ch (30 kW) à 4200 tr / min.
Elles présentaient une suspension indépendante à l'avant tout en conservant un essieu rigide et des ressorts à lames semi-elliptiques à l'arrière. Les freins à tambour Girling (229 mm) étaient actionnés hydrauliquement à l'avant et mécaniquement à l'arrière. Peu après, les voitures eurent le changement de vitesse sur la colonne de direction et le freinage hydraulique sur les quatre roues. Un toit ouvrant et le chauffage furent proposés en option sur le marché du Royaume-Uni. La Devon est la version 4 portes et a eu plus de succès que la 2 portes Dorset, qui fut abandonnée en 1949 avec une production totale de seulement 15,939 exemplaires.
Le break "Countryman" fut produit jusqu'en 1956. Une fourgonnette et un pick-up ont également été produits. Le Devon a été la première Austin conçue après-guerre à être assemblés en Nouvelle-Zélande. Elle fut produite à partir de kits CKD à l'usine de montage de l'Austin Distributors Federation de Petone. Quelques exemplaires sont encore sur la route. Un prototype de Randonneuse A40 Dorset fut mis au point à Longbridge en 1948.
Bien qu'il n'ait jamais été mis en production en Angleterre, différentes versions de l'A40 Tourer furent faites en Australie à partir de septembre 1948. Une voiture testée par le magazine The Motor en 1948 avait une vitesse de pointe de 70 mi/h (113 km/h) et pouvait accélérer de 0 à 60 mi/h (97 km/h) en 37,2 secondes. Une consommation de carburant de 34,1 miles par gallon impérial (8,3 L/100 km ; 28,4 mpgUS) fut enregistrée. La voiture de l'essai, qui avait l'option toit coulissant, coûtait 505 £ taxes comprises. Les observateurs ont également salué « l'excellente boîte de vitesses (à quatre rapports et levier au plancher) » (sur les premiers modèles) avec une action lisse de l'embrayage.
Les freins, cependant, nécessitaient « une pression assez ferme sur la pédale... pour un maximum de résultats » La voiture s'est bien vendue, propulsant Austin en tête du palmarès des ventes. Son succès fut attribué au fait qu'elle offrait beaucoup pour son prix Une collaboration parmi d'autres entre Austin et Jensen Moteurs de West Bromwich, l'A40 Sport naquit lorsque Leonard Lord, président d'Austin, vit la Jensen Interceptor, et demanda à Jensen de développer une carrosserie qui puisse utiliser la mécanique de l'Austin A40 Devon.
La section centrale du châssis fut caissonnée pour assurer la rigidité de la carrosserie ouverte, et l'A40 Sport fut équipée d'une version du moteur de production muni d'un double carburateur SU délivrant 46 ch (34 kW) , plutôt que 42 ch (31 kW)5. Les carrosseries de l'A40 Sport furent construites par Jensen et transportées à l'usine Austin de Longbridge pour l'assemblage final, avec environ 4 011 exemplaires fabriqués.
Source : A TO Z
Plus de 450 000 exemplaires ont été construits avant le remplacement du modèle en 1952 par l'Austin A40 Somerset. La Devon et la Dorset furent des conceptions modernes de type carrosserie-sur-châssis propulsées par un moteur quatre cylindres en ligne à soupapes en tête de 1 200 cm3 délivrant 40 ch (30 kW) à 4200 tr / min.
Elles présentaient une suspension indépendante à l'avant tout en conservant un essieu rigide et des ressorts à lames semi-elliptiques à l'arrière. Les freins à tambour Girling (229 mm) étaient actionnés hydrauliquement à l'avant et mécaniquement à l'arrière. Peu après, les voitures eurent le changement de vitesse sur la colonne de direction et le freinage hydraulique sur les quatre roues. Un toit ouvrant et le chauffage furent proposés en option sur le marché du Royaume-Uni. La Devon est la version 4 portes et a eu plus de succès que la 2 portes Dorset, qui fut abandonnée en 1949 avec une production totale de seulement 15,939 exemplaires.
Le break "Countryman" fut produit jusqu'en 1956. Une fourgonnette et un pick-up ont également été produits. Le Devon a été la première Austin conçue après-guerre à être assemblés en Nouvelle-Zélande. Elle fut produite à partir de kits CKD à l'usine de montage de l'Austin Distributors Federation de Petone. Quelques exemplaires sont encore sur la route. Un prototype de Randonneuse A40 Dorset fut mis au point à Longbridge en 1948.
Bien qu'il n'ait jamais été mis en production en Angleterre, différentes versions de l'A40 Tourer furent faites en Australie à partir de septembre 1948. Une voiture testée par le magazine The Motor en 1948 avait une vitesse de pointe de 70 mi/h (113 km/h) et pouvait accélérer de 0 à 60 mi/h (97 km/h) en 37,2 secondes. Une consommation de carburant de 34,1 miles par gallon impérial (8,3 L/100 km ; 28,4 mpgUS) fut enregistrée. La voiture de l'essai, qui avait l'option toit coulissant, coûtait 505 £ taxes comprises. Les observateurs ont également salué « l'excellente boîte de vitesses (à quatre rapports et levier au plancher) » (sur les premiers modèles) avec une action lisse de l'embrayage.
Les freins, cependant, nécessitaient « une pression assez ferme sur la pédale... pour un maximum de résultats » La voiture s'est bien vendue, propulsant Austin en tête du palmarès des ventes. Son succès fut attribué au fait qu'elle offrait beaucoup pour son prix Une collaboration parmi d'autres entre Austin et Jensen Moteurs de West Bromwich, l'A40 Sport naquit lorsque Leonard Lord, président d'Austin, vit la Jensen Interceptor, et demanda à Jensen de développer une carrosserie qui puisse utiliser la mécanique de l'Austin A40 Devon.
Source : A TO Z
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