jeudi 2 mai 2024

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - SCOOTER OU MOTO ??


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Insolite : Qui va acheter l’ancienne Jaguar personnelle de la reine Elizabeth II et ses incroyables options à la James Bond ?

 

La Daimler Majestic 2001 de la défunte reine est mise en vente. Et il n’y a pas besoin d’être membre de la famille royale pour l’acquérir. L’image de la reine au volant de sa Jaguar surprenait toujours et ne manquait jamais de faire le tour du monde. Grande collectionneuse de voitures (avec une écurie évaluée à 16 millions de dollars), Elizabeth II possédait des modèles uniques de Rolls-Royce, Bentley et Jaguar. Ces jours-ci, c’est la Daimler Majestic 2001 que possédait la reine jusqu’en 2007 qui revient dans l’actualité puisqu’elle est actuellement mise en vente. 
 C’est la maison Bonhams, spécialisée dans la vente aux enchères, qui a annoncé la mise sur le marché de ce modèle d’exception. Elizabeth II a possédé ce véhicule de prestige jusqu’en 2007, date à laquelle il a été restitué au Jaguar Daimler Heritage Trust. Depuis 11 ans, la voiture faisait partie d’une collection privée d’un propriétaire qui l’a bichonnée et l’a conservée dans un état "impeccable" dans un garage chauffé. Selon la maison Bonhams, cette vente est "une opportunité très rare de posséder un véhicule que Sa Majesté a personnellement choisi et conduit". "Lorsque les voitures Royales entrent sur le marché, elles sont traitées avec le plus grand respect. Cette incomparable Daimler sera sûrement un ajout exceptionnel à toute collection", a assuré le spécialiste de la vente aux enchères qui estime le prix de départ entre 45.000 et 75.000 dollars. 
Une cinquantaine d’offres a déjà été rendue publique dont la plus importante s’affiche à 59.000 dollars. 26.000 km au compteur La particularité de ce véhicule mis en vente est qu’il possède une collection d’options dignes des meilleurs gadgets de James Bond. Peinte en British Racing Green, la Daimler arbore un intérieur en cuir crème et possède quatre portes, est équipée d’un moteur V8 de 4 litres couplé à une transmission automatique à cinq vitesses. Le Majestic n’a parcouru que 16.200 milles (26.000 km) et elle est en excellent état général. Sur le tableau de bord, une plaque argentée rappelle que la reine a été propriétaire de ce véhicule entre juin 2001 et juillet 2005. Des options étonnantes font toute l’exception du véhicule. 
Dans l’accoudoir, un téléphone de voiture Jaguar/Motorola d’origine avait été installé pour Sa Majesté. Devant cet accoudoir, des boutons commandent toute une gamme d’éclairages de convoi. Une console centrale qui possède également un plateau pour les célèbres sacs à main d’Elizabeth II. Les enchérisseurs savent cependant déjà que le véhicule possède quelques défauts puisqu’il manque "une partie des fines rayures rouges" et qu’il y a "une petite bosse sur la porte passager avant et l’aile arrière". 
Rien n’indique si ces impacts sont le fait de la reine. Pour rappel, la reine était la seule personne en Grande-Bretagne à pouvoir conduire sans permis ni plaque d’immatriculation sur sa voiture d’État. Elle n’a jamais été tenue de passer un véritable examen de conduite.
Source : lindependant.fr/Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE....


 

CLUB5A - MOTO DELEGENDE - LA KAWASAKI KZ 400cc....L’ÉCONOME !!

La Kawasaki KZ400 / Z400 est une moto de route produite par Kawasaki entre 1974 et 1984. La cylindrée du moteur bicylindre de 398 cm3 a été portée à 443 cm3 pour la KZ440 / Z440. La dernière KZ400-J utilisait un moteur quatre cylindres de 399 cm³. La Kawasaki KZ400 "originale" était une moto bicylindre de 398 cm3 produite de 1974 à 1984, bien que certains modèles ultérieurs aient été déplacées de 443 cm³. Le KZ400 a été construit dans les usines d' Akashi au Japon et de Lincoln au Nebraska . 
L’usine de Lincoln (construite en 1974) a fait de Kawasaki le premier constructeur de motos étranger à exploiter une usine aux États-Unis. La KZ400 a surclassé Honda sur le marché des jumeaux de 400 cm 3 dans les années 1970. Ces motos ont été commercialisées comme moyen de transport économe en carburant; une publicité dans un magazine publiée en 1975 pour Kawasaki mettait en vedette le KZ400 à côté d’une coccinelle Volkswagen portant le slogan «Pense encore plus petit». 
 Les premiers modèles étaient sujets aux fuites d'huile et à la marche au ralenti instable. Les carburateurs et la conception des passages d'huile ont été repensés à partir de 1977. Certains modèles étaient proposés en tant que moyens de transport nus, sans démarrage électrique ni freins à tambour avant. 
Cependant, la plupart avaient un seul disque à l'avant et un tambour à l'arrière, ainsi que des démarreurs électriques et kick. Les modèles de luxe avaient également un carénage et des sacs de selle. La Kawasaki KZ400-J était équipée d' un moteur à DACT à quatre cylindres, à quatre temps et à huit soupapes refroidi par air et d'une boîte à six vitesses dérivée du plus grand Kawasaki Z500 / Z550 . La KZ400J a été produite de 1980 à 1983. La version "Allemagne de l'Ouest" était limitée à 20 kW. Ces motos étaient uniquement à démarrage électrique et le KZ400-J avait un frein à disque simple (modèle US) ou double (modèles UK et Allemagne de l'Ouest) à l'avant et un frein à tambour à l'arrière. 
 Le modèle 1980 a été identifié comme étant le Kawasaki KZ400-J1 , tandis qu'en 1981, le Kawasaki KZ400-J2 a été introduit avec de petites différences, à la manière d'un système d'allumage à transistor. Introduits au Royaume-Uni en 1980 en tant que version J1 , leur style et leurs spécifications étaient destinés au marché du tourisme sportif et à la compétition contre les séries Honda CB400 / 4 et CB550 / 4 des poids moyens UJM ( moto japonaise universelle ). Les caractéristiques du 400 étaient presque identiques à celles du modèle Z500, à la différence qu’il disposait d’un frein à tambour arrière au lieu d’un disque. 
Le J2 était équipé de fourches à assistance pneumatique, d’amortisseurs arrière à amortissement réglable, de pneus sans chambre à air dans des roues à 7 rayons moulées, barre d'appui et rayures de capotage de réservoir / siège différentes. Le J3la version proposée était des silencieux Megaphone shortie et des plateaux chromés sur les amortisseurs jumeaux. En 1983, la Z400 a été modifiée de manière significative et le moteur a été profondément retravaillé, ce qui a permis de créer la ZR400.
Source : Спартак Малькевич

mercredi 1 mai 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - PATRICK ET SA B2......TOUJOURS PRETS A PRENDRE LA ROUTE !


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - LE MONDE NE SERAIT QUE 2CV ??


 

CLUB5A - MOTOS DE LEGENDE - En 1973 Kawasaki 900Z représentait le summum de la moto de grosse cylindrée ....

 

Kawasaki 900Z Sortie en 1973 avec ses 82Ch la Z1 représentait le summum de la moto de grosse cylindrée : puissance et rapidité. 
Parfaitement au point dès sa sortie cette moto réunit tout ce que l'on est en droit d'attendre d'une grosse cylindrée moderne de l'époque. Techniquement elle comble les amateurs les plus difficiles avec son moteur à double ATC. Esthétiquement elle constitue une rare réussite. Ses résultats au Bol d'Or sont représentatifs de ses performances (plus de 200Km/h) et de sa solidité. 
Souple et maniable elle s'accommode assez volontiers de la circulation urbaine. Aujourd'hui c'est une classique fiable est ‘’conduisible’’ par tous. Ses chromes à foison, son dosseret de selle et ses jantes à rayon ajoutent à son charme rétro. Modèles présentés : Kawasaki Z1 900 1972 US Kawasaki 900 Z1 1974 US Kawasaki KZ900-A4 1976 US 
Source : Motos Japonaises des années 60 / 70 -Dominique Gaveau-Motor Live

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UNE DAUPHINE QUI A DU COFFRE !!


 

CLUB5A - RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE....

 


CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Les véhicules du passé ont la cote !!

Qu'il s'agisse de véhicules de collection ou de youngtimers, le prix des engins d'époque atteint des sommets dans les ventes aux enchères. Et ce, quelle que soit la catégorie du véhicule dont il est question. D'après une étude du site français de vente aux enchères Interenchères, les voitures anciennes s'échangent contre des sommes de plus en plus élevées. Ce n'est pas seulement le cas des voitures de sport et de prestige, puisque des modèles populaires en très bon état peuvent aussi coûter cher à leur acquéreur. 
Les véhicules premium semblent toutefois attirer plus de monde, puisque Mercedes, Porsche et BMW sont dans le top 5 des marques les plus recherchés. Pourquoi un tel engouement pour les voitures de sport anciennes? Si elles sont loin de revendiquer les mêmes performances que leurs descendantes, leur niveau de puissance est plus cohérent avec les conditions de circulation actuelles. Elles sont aussi plus légères, moins assistées, et leur design évoquant une époque révolue réveillera des souvenirs à certains. 
Mais ces véhicules se paient aujourd'hui au prix fort. Une Porsche 911 Carrera 3.2 cabriolet a été adjugée seulement 23 000 euros en 2012, alors qu'un modèle similaire a trouvé preneur pour 65 000 euros en 2018! 
Sa valeur aurait donc triplé en 6 ans. Même phénomène pour la Ferrari 308 GTB, dont un exemplaire s'est échangé contre 24 000 euros en 2008 (en très bon état!), alors qu'en 2018, le bolide au cheval cabré était vendu par la maison Oléron pour 69 000 euros. 
Autre exemple qui devrait faire réagir les conducteurs tricolores: une berlinette Alpine 1300 de 1971 a été cédée pour 26 000 euros en 2006, alors qu'un modèle produit la même année a été adjugé 53 000 euros en 2018. 
Les ventes aux enchères ne s'intéressent aux youngtimers (à traduire par voitures des années 1980-1990) que depuis peu. Cette catégorie a le vent en poupe, et les petites sportives comme les Peugeot 205 GTI, Volkswagen Golf GTI et autres BMW Série 3 «E30» s'échangent désormais contre des sommes rondelettes. 
C'est encore plus vrai dans le cas d'une rare série spéciale. À son lancement en 1981, la Volkswagen Golf GTI «Oettinger» valait l'équivalent de 31 780 euros. En 2018, un exemplaire a été vendu 35 000 euros aux enchères. La voiture a donc retrouvé sa valeur d'origine, et l'a même un peu dépassée. Plus impressionnant, la Renault 5 Turbo 2, qui coûtait l'équivalent de 34 505 euros à sa sortie en octobre 1982, a été adjugée 60 000 euros en mars 2018 sous le marteau d'Osenat. Dans le cas d'une Renault 5 Turbo de la première série, elle s'échange aujourd'hui facilement contre 100 000 euros!
 Modèles spéciaux mis à part, des véhicules ayant un faible kilométrage d'origine, ayant eu un propriétaire célèbre ou étant issus de la première année de production peuvent aussi battre des records. L'an dernier, une Citroën ID 19 avec 37 000 km au compteur a ainsi été vendue 44 000 euros aux enchères, alors qu'une 2CV Type A de 1949 (première série) a été adjugée 66 000 euros!
Source : lefigaro.fr - .La Quotidienne

mardi 30 avril 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - L'écailler est comme le sommelier il est amené à présenter les huîtres qu'il a ouvert avec soin et délicatesse !


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - LE DICTON DU JOUR : PANNE D'ESSENCE ...PANNE HONTEUSE !!


 

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA PEUGEOT 203 ..LE SYMBOLE DE LA RENAISSANCE POUR LA FIRME DE SOCHAUX !!



 La Peugeot 203, apparue en 1948, est une automobile de tourisme développée par le constructeur français Peugeot. Rapidement disponible en plusieurs versions (cabriolet, coupé, ou encore utilitaires), elle débute sa carrière en 1949 alors que la France se relève de la guerre. 

Unique modèle commercialisé par Peugeot jusqu’en 1954, la 203 sera le symbole de la renaissance pour la firme de Sochaux. Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, l’industrie automobile française est en ruine, à l’image de ses usines. La firme de Sochaux rêvait de pouvoir concurrencer la Citroën 15 Six en proposant une voiture dotée d’un 8 cylindres en V, sorte de 22 CV à la mode Peugeot. 
Le projet 802, commencé en 1940, sera finalement abandonné car voué à l’échec en raison des restrictions et des pénuries sur le marché d’après-guerre. Il est donc décidé de partir de zéro et de proposer un projet moins ambitieux et plus réaliste. Le cahier des charges de la nouvelle Peugeot est une voiture de 10 CV tout en étant aussi puissante qu’une 11 à 14 CV d’avant-guerre, dotée d’un confort supérieur aux standards précédents. Une place prépondérante à la sécurité devra être faite avec une meilleure tenue de route et surtout un freinage efficace et renforcé. 
La précédente 402 avait une mauvaise réputation en ce domaine. Dans le même temps, il est décidé de concevoir une gamme complète autour d’un seul modèle décliné en plusieurs versions, faute de moyens. 

Bien des constructeurs se contentèrent de remettre en production, en le modernisant ou pas, un modèle déjà existant avant la guerre. Le pari audacieux et sage de Peugeot avec la 203 fit le bonheur de la marque et de ses fidèles. 
 Source :  Bruno Deschamps

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - HARLEY-DAVIDSON EN MODE TANDEM !!


 

CLUB5A - RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE….


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA SM CITROEN ...L'INCARNATION DU HAUT DE GAMME DES VOITURES FRANCAISES....

 

CITROËN SM Injection : La GT française au cœur italien a 50 ans... 
En cinq ans, la SM a su incarner le haut de gamme français en rassemblant tout le savoir-faire Citroën dans une auto. Véritable œuvre d’art sur roues, elle utilise les suspensions hydrauliques de la DS et le du moteur de l’Indy. Au Salon de Genève 1970, elle provoque l’émotion du public et cartonne. Hélas, la GT française arrive dans un contexte difficile et doit prendre sa retraite cinq ans plus tard. Lorsque j’ai contacté Bernard Clavé pour lui proposer un entretien téléphonique, j’ai vu que j’avais affaire à un amoureux de la SM. 
Pour ce connaisseur à l’accent chantant, la grande Citroën reste sans doute la voiture qui l’a le plus marqué durant son enfance. « Lorsque j’étais gamin, précise ce dernier, il y en avait une à Mont-de-Marsan. J’étais admiratif face à cette voiture et je n’aurais jamais pensé qu’un jour j’en aurais une ! » Retour sur un véhicule unique qui a fait rêvé toute une génération. 
LA VOITURE DES ÉLITES DE LA RÉPUBLIQUE 
 La SM n’est pas la première Citroën à accéder à la cour de l’Elysée. Il y eut aussi la fameuse Traction 15-Six, les DS 19 et 21, la CX Prestige, la C6 et la Citroën DS 5. Mais au début des années 1970, Georges Pompidou commande deux exemplaires de SM Opéra cabriolet, plus grande que la normale puisque cette version atteint 5,60 m. Véritable paquebot roulant, cette dernière servira à véhiculer la reine Elizabeth II en 1972 puis le pape Jean-Paul II en 1980. Voiture de chefs d’état, on pensait cette belle SM à la retraite après le décès de Pompidou. 
Mais lors de son mandat, Valéry Giscard d’Estaing la sort du garage. Ses successeurs, François Mitterrand et Jacques Chirac, feront de même. A l’époque, les élites de la République cherchaient dans cette auto l’excellence française qu’elle symbolise toujours, grâce à ses innovations et son style particulier. 
UN OVNI SIGNÉ ROBERT OPRON 
 Mais il n’y a pas que les présidents qui tombent sous le charme de cette SM. Au salon de Genève 1970, ce sont les visiteurs qui portent de l’intérêt à la voiture. Son design en forme d’ovni, propre à Robert Opron, interpelle car la fluidité de sa ligne est adaptée aux résultats obtenus en soufflerie. Exit donc les arêtes vives ! 
De plus, la chose la plus intéressante dans l’esthétique est ce carénage de verre qui reçoit les phares et la plaque d’immatriculation, évitant ainsi une rupture de ligne. On retrouve donc les entrées d’air sous le pare-choc pour refroidir le bloc moteur et les freins à disques. On aime que le quai de Javel ait permis une grande liberté d’expression à l’équipe du bureau de style. Sa seule exigence était que l’aérodynamique soit au top pour rester dans la lignée de la DS. On peut dire que les designers ont réussi leur pari puisque le coefficient de pénétration dans l’air – que l’on appelle aussi… 
Cx ! – est en amélioration de 25 % par rapport à celui de la DS. Bernard Clavé aime à dire que cette voiture est « vraiment impressionnante car elle n’a rien avoir avec une DS ou même une 2 CV. » Et personne ne le contredira. 
LE GRAND LUXE 
 Dans l’habitacle, c’est le grand luxe. La GT 4-places possède des cadrans ovales originaux et une planche de bord qui reste lisible grâce à son volant monobranche. Bernard apprécie « le levier de vitesse avec cette grille qu’il trouve sympathique. » Par contre, il vient à regretter la disposition si particulière de l’autoradio, typique des Citroën. Côté équipement, il est complet. 
L’auto est même en avance sur son temps avec le volant réglable en hauteur et en profondeur : une première en Europe ! Quant au confort, Bernard est catégorique : « je peux vous assurer que l’assise est parfaite ! Si l’on doit faire un long voyage, c’est l’idéal. » Mais le design n’est pas le seul à faire impression. Car en effet, « la fille du vent » possède un moteur italien. 
UN V8 MASERATI TRONQUÉ 
L’autre argument qui fait de cette SM une grande voiture est qu’elle embarque de la technologie. Parfait pour le créneau qu’elle convoite ! Grâce à l’accord Citroën-Maserati signé en janvier 1968, Giulio Alfieri se voit confier la responsabilité d’élaborer son moteur. Mais il est déçu de ne pas avoir la permission de mettre un V8 pour des raisons de fiscalité et de normes. Mais qu’importe, il agit ! Pour accomplir cette tâche, il prend le bloc de la Maserati Indy (voir RPA N°270) et l’ampute de 2-cylindres. Le V6 de 2.7 litres à carburateur développe une puissance de 180 ch SAE à 6 250 tr/mn – soit 170 ch DIN à 5 500 tr/mn – pour une vitesse maxi de 220 km/h. 
Concernant la version à injection, elle gagne 8 chevaux supplémentaires. Dans un premier temps, la « nervosité transalpine » du bloc est appréciée. Hélas comme le précise Bernard, « les mécaniciens de chez Citroën n’étaient pas formés et n’avaient pas l’expérience pour travailler sur un bloc Maserati. Les voitures revenaient régulièrement pour l’entretien et les gens fuyaient l’auto. » Du coup, il y eu beaucoup de casse moteur au niveau des chaînes primaires et secondaires car elles n’étaient pas tendues comme le préconisait Maserati. Mais Bernard, qui fait partie du SM Club de France, relativise : « aujourd’hui, il est très rare que quelqu’un casse un moteur parce qu’on le fiabilise. On met désormais des soupapes d’échappement pleines alors qu’à l’origine, elles étaient au sodium. » Généralement, les propriétaires de SM déposent le moteur à 80 000 km pour changer les chaînes et le tendeur. Bernard poursuit : « si vous apportez un entretien régulier, il n’y a pas de raisons que votre moteur casse. »
 La bonne idée des ingénieurs est d’avoir accouplée la boîte manuelle 5-rapports, dérivée des boîtes de D Super 5 et de DS 23, car elle procure une grande souplesse de conduite qui rend l’auto agréable. A cela s’ajoute un puissant système de freinage équipé de quatre freins à disque. En plus de ce moteur transalpin, la SM renferme d’autres technologies intéressantes, dont certaines ont été testées sur la DS. La suspension hydropneumatique, qui n’a plus à faire ses preuves, bénéficie d’une belle maturité de 16 ans d’âge. Elle procure un sentiment de confort et de sécurité inégalables. Bernard ajoute qu’avec cette suspension, « dans les courbes, la tenue de route est exceptionnelle. 
Mais bien sûr, ce n’est pas non plus une Xantia Activa ! » Concernant la conduite, « ce n’est pas une sportive non plus, elle est même lourde !Mais il faut se remettre dans le contexte des années 1970… Qu’est-ce qui était aussi bien qu’une SM ? La tenue de route était phénoménale et la direction parfaite. » En effet, cette direction assistée « DIRAVI », conçue spécialement pour la SM, facilite la vie de celui qui prend le volant. Développée par Paul Magès, celle-ci permet de faire des manœuvres légères sur les parkings et s’affermit à grande vitesse pour une conduite plus sûre et précise. La fameuse rampe optique à l’avant, développée par l’entreprise Cibié, apporte un brin d’originalité mais aussi un côté technique intéressant. En effet, les phares intérieurs pivotent dans les virages en fonction de l’orientation du volant. 
Hélas au Etats-Unis, cette rampe disparait à cause des spécifications américaines sur la sécurité routière qui interdisent les phares sous globe de verre. Ceux-ci seront remplacés par quatre phares ronds fixes… et sans âme. Enfin, précisons que la SM est la première voiture à recevoir un pare-brise collé. 
ARRIVÉE DANS UN CONTEXTE DE CRISE 
 Entre 1970 et 1975, la SM s’est construite à 12 920 exemplaires. C’est donc un échec ! Pourtant, elle a contribuée à l’image de la marque française. En effet, 50 ans après, on se souvient de cette automobile comme la plus grande et la plus prestigieuse des Citroën d’après-guerre. 
Hélas, les techniciens du réseau Citroën n’étaient pas formés à réparer le bloc Maserati. De plus, elle est arrivée à l’aube de la crise pétrolière de 1973 et au moment où l’état a instauré les limitations de vitesse sur les routes. Un contexte difficile pour une auto qui a été conçu pour rouler vite et qui consomme plus qu’une citadine. Pourtant, l’histoire suit son cours et le cinquantenaire de la SM se déroulera en 2020 dans le secteur de Chantilly. Un événement que Bernard Clavé et sa SM ne sont pas prêts de manquer. La SM Injection de Bernard Clavé Le 6 septembre 1973, un capitaine de vaisseau qui était attaché naval auprès de l’ambassade de France à Rome, achète cette magnifique SM Injection, de couleur bleu de Brégançon.
 Un mois plus tard, il l’emmène chez Henri Chapron, et fait poser un toit ouvrant électrique. Sur les 12 920 exemplaires, moins de 10 ont été fait avec ce toit ouvrant Chapron. Par la suite, cette personne est revenue en France et Bernard en est le troisième acquéreur. 
 Source : Jack Stou-Romain ORRY-Photos Thierry Lesparre-retropassionautomobiles.fr/VersuS Production
VersuS Production