mardi 23 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA 2 CV CITROËN ELECTRIQUE EXISTE ET ELLE ROULE EN TOUTE L’ÉGALITÉ !!
Floriane Brisabois nous emmène faire un tour à bord de la première Citroën 2CV électrique.
A voir également, la vidéo sur la version thermique de la 2CV .
Floriane Brisabois nous propose de faire un tour à bord de «Marguerite », une 2CV qui a bénéficié d'une conversion électrique. Cette e 2CV est un prototype homologué avec l’accord de Citroën et réalisé à la demande de la société 4 roues sous un parapluie.
Cette société française créée il y a plus de dix ans propose de faire visiter Paris en Citroën 2CV. A l’image des gondoles de Venise, la 2CV est très appréciée des touristes qui découvrent Paris à bord d’un monument roulant « so french ».
Visionnaire, Florent Dargnies, le créateur de 4 roues sous un parapluie, a toujours eu conscience que la limite de son concept était…le moteur thermique et qu’il risquait un jour ou l’autre une interdiction de circuler en ville pour cause de pollution.
D’où son idée depuis 5 ans, concevoir une Citroën 2CV électrique pour arpenter la ville sans crainte des pouvoirs publics et avec la bienveillance des passants.
C’est désormais chose faite avec ce premier exemplaire qui a subi une transformation électrique. Il a été présenté à la COP 21 et il a reçu l’homologation du Ministère du développement durable. Aujourd’hui, la e 2CV de Floriane reçoit l’homologation de POA.
C’est désormais chose faite avec ce premier exemplaire qui a subi une transformation électrique. Il a été présenté à la COP 21 et il a reçu l’homologation du Ministère du développement durable. Aujourd’hui, la e 2CV de Floriane reçoit l’homologation de POA.
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - CADILLAC ....CINQ ANECDOTES SUR LA CÉLÈBRE MARQUE AMÉRICAINE !!
Cadillac est incontestablement la représentation du luxe américain. Encore aujourd’hui, le porte-drapeau de General Motors ne cesse de fasciner par ses modèles extravagants qui ont marqué les esprits…
Quand on pense à Cadillac, on pense inévitablement à cette imposante DeVille décapotable blanche conduite par Bourvil dans le film « Le Corniaud ». Déjà à l’époque, la marque américaine jouit d’une sacrée réputation à travers le monde.
Il faut dire qu’elle a eu le temps de se la bâtir puisque c’est une des plus vieilles marques de la planète encore en activité aujourd’hui. Cadillac a en effet vu le jour en 1902, sa première voiture étant présentée au Salon de New York un an plus tard. Aussi curieux que cela puisse paraître, Cadillac a d’abord vu le jour sous la… Henry Ford Company ! Elle allait être cédée à General Motors sept ans plus tard, en 1909.
La voiture des puissants
Cadillac fut la première marque à introduire le concept de luxe auprès du public. Plus qu’un simple objet de déplacement, elle proposa d’entrée de jeu des voitures à vivre. Ce n’est pas pour rien qu’elle fut la marque plébiscitée par les grands de ce monde. En plus de nombreux présidents des Etats-Unis, Elvis Presley mais aussi le mafieux Al Capone en possédaient au moins un exemplaire.
La marque au diamant avait, il est vrai, de sacrés arguments à faire valoir. Rouler en Cadillac, c’est montrer sa réussite sociale. Le constructeur de Détroit fut ainsi le premier à commercialiser une voiture dotée d’un impressionnant 16 cylindres en V dès 1930 !
Une œuvre d’art
Avec le temps, la marque Cadillac s’est invitée dans la culture populaire. Nombreuses sont les voitures de la firme à apparaître dans des oeuvres télévisuelles.
Mais le géant américain a su aussi inspirer les artistes. Si vous sillonnez la mythique Route 66 et que vous passez par Amarillo au Texas, vous pourrez apercevoir le Cadillac Ranch qui représente 10 berlines de la marque partiellement enterrées et recouvertes de graffitis. Un must en son genre !
Source : autoplus.fr-Katie Penkert
Katie Penkert
lundi 22 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - - HISTOIRE DE L'AUTOMOBILE....
C’est en 1860 que la première ébauche d’un moteur à explosion a été créée. Ce moteur inédit fabriqué par Etienne Lenoir est, dans un premier temps, alimenté au gaz d’éclairage. Quelques temps plus tard il invente un carburateur permettant de remplacer le gaz par du pétrole.
Souhaitant expérimenter au plus vite son moteur, il l’installe sur une voiture rudimentaire qui parcourt pour la première fois le parcours Paris, Joinville-Le-Pont. Malheureusement, Lenoir, faute de moyens matériels et financiers, se voit dans l’obligation d’abandonner ses recherches.
Le premier « vrai » moteur à quatre temps fut mis au point par deux ingénieurs allemands, Daimler (1872) et Benz (1882) qui, chacun de leur côté, cherchent à vendre leur brevet en France. En 1889, Panhard et Levassor installent le premier moteur à quatre temps (celui de Daimler) sur une voiture à quatre places.
A partir de cette date la recherche et l’évolution de l’automobile va progresser de manière fulgurante dans tous les pays. Souhaitant expérimenter au plus vite son moteur, il l’installe sur une voiture rudimentaire qui parcourt pour la première fois le parcours Paris, Joinville-Le-Pont. Malheureusement, Lenoir, faute de moyens matériels et financiers, se voit dans l’obligation d’abandonner ses recherches.
C’est à cette date aussi que commencent les déboires de la voiture : à cette époque la voiture demeure un objet de luxe réservé aux plus fortunés, de plus les routes sans revêtement ni signalisation s’avéraient très difficiles à pratiquer, le démarrage du moteur quand à lui était une épreuve fastidieuse et les intempéries comme la poussière demeuraient redoutées puisque les voitures n’étaient pas protégées.
Mais toutes ces difficultés ne rebutèrent pas les passionnés désireux de faire découvrir « la voiture sans chevaux » comme on la surnommait à l’époque, au plus grand nombre. Pour cela ils organisèrent des courses telles que la Paris-Rouen qui fut, pour la première fois organisée en 1894. Toutes ces courses eurent pour conséquence d’anéantir le moteur à vapeur et de mettre en valeur la souplesse et l’endurance du moteur à explosion mais également elles démontrèrent, grâce à la Peugeot pilotée par André Michelin que la voiture gagne beaucoup à « rouler sur l’air ».
Source : soupapesetpistons / Source texte : alex.carpent.free.fr/
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Automobile: des petits roadsters sportifs à la berline électrique... les 100 vies du constructeur MG....
Indissociable des tourments qui ont agité l'industrie automobile anglaise, la plus célèbre des marques de voitures de sport anglaises renaît désormais sous pavillon chinois. Elle fête son centenaire à l’occasion du salon Rétromobile. Ils sont debout mais tous entre des mains étrangères. Tous les constructeurs anglais ont été cédés à des capitaux étrangers. Aston Martin appartient à un groupe d’investisseurs emmené par Lawrence Stroll, Bentley à Volkswagen, Mini et Rolls-Royce à BMW, Land Rover-Jaguar à l’Indien Tata.
Quant au jeune centenaire MG, c’est presque un miracle, il vient de renaître sous pavillon chinois avec des véhicules à batterie. La greffe a pris.
S’appuyant sur un rapport prix/prestations sans équivalent sur le marché, MG a opéré un hold-up grâce notamment à sa berline MG4. En France, la marque a largement dépassé son objectif de 25 000 ventes l’an dernier, immatriculant 34 441 véhicules, soit une progression de 161,5 % par rapport à 2022. Ce succès doit beaucoup à l’explosion des ventes en décembre dernier.
Nombre d’automobilistes ont anticipé leurs achats pour profiter du bonus avant la mise en place du score environnemental qui exclut désormais toutes les productions chinoises des primes à l’achat…
Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
dimanche 21 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE MOTO - HARLEY-DAVIDSON - FORTY EIGHT !! ... UN SIÈCLE D'HISTOIRE...
La Harley-Davidson, symbole de l’Amérique est extrêmement populaire outre Atlantique où un gros cube sur deux est une Harley ! Ces motos évoquent la liberté, les grands espaces, la réussite sociale et professionnelle, le cinéma et le rock & roll… A la grande époque Harley-Davidson, l’Europe imagine les Etats-Unis comme le temple de la consommation où tout est possible, accessible et où les loisirs commencent à prendre une place importante. La reconstruction qui suit la seconde guerre mondiale est en cours et l’économie repart.
Cet imaginaire collectif est conforté par la « success story » de la marque : fils de William H. Davidson, les trois frères Davidson (Arthur, Walter et William A.) commencent par construire un premier moteur Harley-Davidson avec William S. Harley dans le jardin de leur père, puis des motos dans le « Shed ». De cette petite usine dans le jardin du Wisconsin, ils vont créer une marque de légende et des motos qui seront les plus vendues dans le monde dès la fin de la première guerre mondiale. Depuis, la famille Davidson continue d’écrire l’histoire de la marque.
En 1920 Harley-Davidson emploie 2 400 ouvriers et produit 27 040 motocyclettes. Elle atteint le chiffre de 23 989 unités produites, tous modèles confondus, avant la crise de 1929. Dans les années 30, l’apparition du modèle 61EL « Knucklehead » (un V-Twin OHV de 1000 cm3), qui offre à Joe Petrali le record du monde de vitesse, permet la survie de la marque.
Mais c’est la seconde guerre mondiale qui sauve la société : en 1939 l’armée passe commande de plusieurs centaines de 45WLA. Harley-Davidson en produira environ 90 000 pour l’armée, tout en continuant à innover et proposer de nouvelles machines.
En 1948, c’est le lancement d’un nouveau moteur V-Twin le « Panhead ». Dans les années soixante, l’utilisation d’un démarreur électrique sur le modèle historique Duo-Glide donne naissance à la légendaire Electra-Glide.
Dans les années 70, pour éviter un possible rachat, Harley-Davidson s’associe à American Machine & Foundry (AMF) mais l’union est contre-nature. En 1980, 13 cadres dont l’héritier Willie G. Davidson (designer et symbole vivant de la marque qui incarne littéralement ses valeurs) rachètent la société… liberté, quand tu nous tiens…
S’en suit une course à l’innovation et au développement qui permet à Harley-Davidson de fidéliser sa clientèle : la création du Harley Owners Group (H.O.G.) en 1983 est significative de l’enracinement des valeurs de la famille des Harleyistes.
L’arrivée en 1984 du moteur V2 Evolution de 1340 cm3 (Blockhead) permet la sortie en 1986 de la version 1100 Sportster Evolution qui frappe de plein fouet la concurrence japonaise. Suivront plus tard l’héritage Softail et l’Electra Glide. Enfin la fourche Springer donne naissance à la FXSTS un modèle qui marquera les esprits avant le choc Fat boy de 1990. Le Fat Boy fait toujours l’unanimité pour son 15ème anniversaire, tout comme le FLHR Road-King né 5 ans plus tard. En 1993, la famille Harley-Davidson s’agrandit et accueille un petit frère nommé Buell.
Voilà déjà plus de cent dix ans que les célèbres motos originaires de Milwaukee sillonnent les routes du monde entier, fascinant un public de plus en plus large. Avec l’inauguration du premier musée officiel Harley-Davidson, 2008 a rendu hommage avec faste et panache à cette marque devenue mythique au fil des ans.
C’est la célébration de plus d’un siècle d’histoire, celle d’une modeste entreprise familiale née au début du XXème siècle dans un petit atelier de planches de bois du Wisconsin, devenue un géant de l’industrie mondiale.
Tour à tour synonyme de progrès, de prestige, de liberté et de rébellion, Harley-Davidson a réussi à faire de son nom l’emblème d’une réussite jamais démentie.
Source : Raptorama - Forty Eight / texte : hd66perpignan.com
Source : Raptorama - Forty Eight / texte : hd66perpignan.com
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA DACIA 1100 ...LA R8 ROUMAINE !!
DACIA 1100 : CELLE PAR QUI L’AVENTURE ROUMAINE A COMMENCÉ...
On connaît Dacia aujourd’hui pour ses voitures bon marché puisant largement dans la banque d’organes de Renault. Mais faut-il rappeler que l’aventure roumaine a débuté en 1968 avec des R8 rebadgées. Flashback…
En septembre 1966, le gouvernement roumain, désireux d’avoir sa propre industrie automobile, passa un accord avec Renault. La Régie se lance dans la construction d’une usine dans la ville de Piteşti, au nord-ouest de Bucarest. Le losange promet aux Roumains de leur fournir son futur modèle-phare qui est alors en train d’être développé en France : la R12.
L’usine est achevée en août 1968, mais la Renault 12 n’est pas encore prête.
Et de fait, puisqu’elle ne sera présentée que l’année suivante à Paris. En attendant, les autorités décident d’occuper les chaînes grâce à un autre modèle bien connu chez Renault : la populaire R8, parue en 1962. Le modèle roumain est baptisé Dacia 1100 en référence à la cylindrée de son moteur 4 cylindres développant 68 chevaux.
Ce cher camarade Nicolae...
Celle qui sera la première Dacia de l’histoire quitte la chaîne d’assemblage le 3 août 1968.
Nicolae Ceaușescu, le président communiste de l’époque, recevra en cadeau le premier exemplaire. Il inaugure l’usine quelques jours plus tard. Il semblerait que cette voiture ait survécu et ait été récupérée après la chute du régime autoritaire en 1989.
Extérieurement, la Dacia 1100 est une copie conforme de la Renault 8. La seule différence notoire est une plaquette chromée portant la mention « Dacia 1100 ». À noter que les ouvriers roumains ne réalisent qu’un travail d’assemblage, puisque toutes les pièces sont importées de France.
Non, pas de Gordini roumaine !
Vers la même époque, Dacia construit en petite série la 1100 Sport, destinée à la police roumaine, techniquement et esthétiquement semblable à la Renault 8 S (quatre phares ronds, moteur à carburateur double corps). Il ne s’agit donc pas d’une copie de la R8 Gordini qui a tant fait parler d’elle dans les Sixties et même après. Cette 1100 Sports apparaîtra également dans quelques compétitions locales et fera le bonheur de quelques pilotes roumains.
L’usine décide d’arrêter la carrière de la 1100 en janvier 1972, après en avoir produit 37 546 exemplaires. Mais elle restera à jamais celle qui a marqué le début d’une longue histoire pour la marque Dacia.
Source : autoplus.fr/British Pathé
British Pathé
samedi 20 janvier 2024
CLUB5A - REPORTAGE - Alfa Romeo 8C 2900B «Best of Show»
Les lignes de la berlinette Alfa Romeo 8C 2900B carrossée par Touring font fureur auprès du public. Après Pebble Beach en août dernier, la voiture de David Sydorick a remporté le Best of Show de la Villa d’Este.
En course hippique, on les appelle des cracks, les chevaux qui trustent les victoires. L’Alfa Romeo 8C 2900 B appartenant à l’Américain David Sydorick peut être également considérée comme un crack. Habillée en berlinette aérodynamiques par le carrossier Touring en 1937, la belle italienne vient de remporter le Best of Show au concours d’élégance, quelques mois seulement après avoir obtenu la récompense suprême à celui de Pebble Beach, sur les rives du Pacifique. Star des podiums, l’Alfa Romeo a été la voiture préférée tant du public des rives du lac de Côme que du jury du concours.
Autre concept: la Ferrari 512 S Modulo imaginée par la carrosserie Pininfarina en 1970.
Ce concept appartient aujourd’hui au collectionneur américain James Glickenhaus. Le concours permit aussi de revoir la Ferrari 250 GT Spider California provenant de la fameuse collection Baillon. Ce spyder que l’on croyait disparu avait appartenu notamment à l’acteur Alain Delon. Il a été entièrement restauré.
Si la Villa d’Este fait la part belle aux GT emblématiques des années 1960 (Ferrari 250 GT et 275 GTB, Lamborghini Miura, Bizzarrini 5300 GT), les voitures françaises étaient aussi à l’honneur. Présenté par le Français Frédéric Leroux, l’une des CD Panhard engagée aux 24 Heures du Mans 1964 était présentée. Elle a remporté le Trophée ASI.
Autre française plébiscitée: la Bugatti 57S carrossée par Vanden Plas en 1937 a obtenu le Trophée BMW Group Classic. Quant à la Delahaye 135 Roadster venue de Monaco, elle remportait le prix «The Rake». Peugeot profitait de l’événement pour exposer son concept e-Legend révélé l’an dernier au Mondial de l’Automobile.
Source : lefigaro.fr - SupercarsOfMilan
Autre concept: la Ferrari 512 S Modulo imaginée par la carrosserie Pininfarina en 1970.
Autre française plébiscitée: la Bugatti 57S carrossée par Vanden Plas en 1937 a obtenu le Trophée BMW Group Classic. Quant à la Delahaye 135 Roadster venue de Monaco, elle remportait le prix «The Rake». Peugeot profitait de l’événement pour exposer son concept e-Legend révélé l’an dernier au Mondial de l’Automobile.
Source : lefigaro.fr - SupercarsOfMilan
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Près de 400 voitures de collection à vendre à Paris...
ENCHÈRES - Trois grandes maisons de ventes lancent la saison européenne durant la semaine de Rétromobile. Comme chaque année, la semaine de Rétromobile (30 janvier - 4 février) marque le lancement des ventes européennes d’automobiles de collection avec trois vacations organisées par Artcurial Motorcars, Bonhams et RM Sotheby’s.
La consultation des catalogues montre que les tendances de 2023 se confirment. L’année dernière a été marquée par l’émergence d’une nouvelle génération de collectionneurs attirée par des voitures plus récentes, principalement des voitures de sport et de prestige des années 1980 et 1990 et des supercars produits en série limitée. Principales conséquences: le marché des avant-guerres s’est réduit comme peau de chagrin, devenant hyperspécialisé tandis que le marché des voitures des années 1950 et 1960 commence à chuter.
Dans ce contexte, les équipes des maisons d’enchères ont entièrement revu leurs catalogues pour s’adapter à ces nouvelles évolutions.
Au regard du positionnement du salon Rétromobile - il attire les plus grands collectionneurs du monde entier -, les maisons de ventes se font fort de proposer un catalogue intégrant un savant dosage de véhicules de différentes époques. Une pincée de légendes d’avant-guerre, quelques classiques des années 1950 et 1960 et une large sélection de youngtimers et de supercars récents.
La maison RM Sotheby’s ouvre les hostilités le 31 janvier au Carrousel du Louvre avec près de 80 lots. La vedette de la vente est la Ferrari 250 GT Passo Corto Competizione châssis 1773 GT. Ce n’est pas la première fois que cette berlinette jaune passe en vente aux enchères.
Huitième 250 GT produite en 1960, cette GT a débuté sa carrière sportive aux 12 Heures de Sebring avec la paire George Arents - Bill Kimberly. Elle est estimée entre 9 et 11 millions d’euros.
Le catalogue RM comporte également quelques curiosités comme une Rolls Royce Camargue de 1981 ou l’une des deux Fiat 500 que Gianni Agnelli, le patron du constructeur italien, avait fait exécuter en cabriolet de plage par le carrossier Mario Boano en 1958. Alors que l’un des deux exemplaires avait été offerte à Aristote Onassis, le second avait été délivré à Agnelli le 25 juin 1958 dans sa villa Leopolda de Villefranche-sur-Mer. Dotée de sièges recouverts d’osier à l’avant et d’une banquette arrière drapée de velours, la voiture d’Agnelli avait été donnée à Bernadino Aiassa, le chauffeur d’Agnelli, en 1973. Cette voiture de plage est estimée entre 270 000 et 290 000 euros.
Les amateurs d’anciennes auront juste le temps de reprendre leur souffle pour la vente Bonhams organisée le 1er février au Grand Palais sous le thème des «Grandes marques du monde à Paris». Le titre n’est pas usurpée puisque les équipes de Philip Kantor ont rassemblé une belle sélection de GT des années 1960 à aujourd’hui. Le catalogue comprend trois Lamborghini de premier choix: une LP 400 Miura et un 4 x 4 LM002 livrés neufs en France, la Countach LP 400 S Série II du salon de Genève 1981. La maison anglo-saxonne vend également l’Aston Martin V8 Vantage de 1989 ayant appartenu à Victor Gauntlett, l’ex-président de la marque de Newport Pagnell, et une rare Porsche 930 Turbo Targa de 1988 vendue neuve en France. À noter aussi la présence d’une Ferrari 412i affichant seulement 28 000 km, de deux déclinaisons découvrables des berlinettes Ferrari du milieu des années 2000: 550 Barchetta et 575 Superamerica.
Le lendemain, dans l’enceinte de Rétromobile, la maison Artcurial Motorcars clôturera une semaine de vente par une vente de 131 voitures. Comme chez ses concurrents, Ferrari reste la marque la plus représentée. L’équipe de Matthieu Lamoure et Pierre Novikoff propose une rare 250 GT Spyder California châssis long.
Portant le numéro de châssis 1011 GT, ce spyder provient d’une collection suisse. Elle est estimée entre 8,5 et 11,5 millions d’euros. Autre tête d’affiche de cette vente: une Ferrari275 GTB de 1965 (#0779) vendue neuve en France. Avec son premier propriétaire, un certain M. Belon, la berlinette a participé au rallye du Var en 1966. La vente Artcurial comporte également quelques pépites de la catégorie des supercars. En provenance d’Allemagne, la maison des Champs-Elysées disperse une collection de cinq supercars.
On trouve un exemplaire de l’inédite berlinette Sián produite à seulement 63 unités, en référence à l’année de création de la marque italienne. Présenté au salon de Francfort de 2019, ce modèle hors-série est propulsé par un V12 hybride délivrant 819 chevaux. Autre machine à l’effigie du taureau, une Aventador LP 780-4 Ultimae, c’est-à-dire l’édition finale de cette GT à moteur 12 cylindres. Amateur de GT modernes d’exception, le collectionneur allemand vend également une Ford GT dans sa variante Heritage Edition lancée en 2020. La décoration de la supercar américaine rend hommage à la victoire de la Ford MkII aux 24 Heures de Daytona 1966 avec Ken Miles et Llyod Ruby. Cette collection mérite de convoquer tous les superlatifs avec la présence des deux McLaren les plus exclusives: la Speedtail et la Senna.
La première n’a été produite qu’à 106 unités en 2019, autant que la McLaren F1 des années 1990 dont elle se présente comme l’héritière. Comme son inspiratrice, la Speedtail accueille trois places frontales et la conduite centrale.
Soignant l’aérodynamique avec son arrière allongé, cette berlinette revendique une puissance impressionnante de 1 050 chevaux et une vitesse de pointe de 403 km/h.
Quant à la Senna dévoilée en 2017, elle vise les records du tour sur les circuits. Autour d’une cellule monocoque et d’une carrosserie en fibres de carbone ne dépassant pas 1 198 kg et d’un V8 biturbo 4 litres de 800 ch, la GT anglaise établit un incroyable rapport poids-puissance de 1,5. Homologuée pour la route, la voiture hommage au triple champion du monde brésilien de Formule 1 a été produite à 500 unités.
Au fil des pages du catalogue, on découvre d’autres machines d’exception: deux BMW M1 dont une exclusive version Procar, la première DS3 WRC produite, l’Alfa Romeo 33 TT12 n°011 qui a permis à la marque italienne de remporter le championnat du monde d’endurance 1975, une Porsche Singer immatriculée en France, ce qui est exceptionnel, et la toute dernière Lancia Flaminia Super Sport Zagato 2.8 3C produite. Les amateurs de bombinettes salueront la présence d’une Peugeot 205 GTI 1,6 litre de 1984 totalisant seulement 33 400 km. Ce modèle qui n’a connu que deux propriétaires est estimé entre 25 000 et 45 000 euros.
Source : Sylvain Reisser- lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
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