C’est en 1860 que la première ébauche d’un moteur à explosion a été créée. Ce moteur inédit fabriqué par Etienne Lenoir est, dans un premier temps, alimenté au gaz d’éclairage. Quelques temps plus tard il invente un carburateur permettant de remplacer le gaz par du pétrole.
Souhaitant expérimenter au plus vite son moteur, il l’installe sur une voiture rudimentaire qui parcourt pour la première fois le parcours Paris, Joinville-Le-Pont. Malheureusement, Lenoir, faute de moyens matériels et financiers, se voit dans l’obligation d’abandonner ses recherches.
Le premier « vrai » moteur à quatre temps fut mis au point par deux ingénieurs allemands, Daimler (1872) et Benz (1882) qui, chacun de leur côté, cherchent à vendre leur brevet en France. En 1889, Panhard et Levassor installent le premier moteur à quatre temps (celui de Daimler) sur une voiture à quatre places.
A partir de cette date la recherche et l’évolution de l’automobile va progresser de manière fulgurante dans tous les pays. Souhaitant expérimenter au plus vite son moteur, il l’installe sur une voiture rudimentaire qui parcourt pour la première fois le parcours Paris, Joinville-Le-Pont. Malheureusement, Lenoir, faute de moyens matériels et financiers, se voit dans l’obligation d’abandonner ses recherches.
C’est à cette date aussi que commencent les déboires de la voiture : à cette époque la voiture demeure un objet de luxe réservé aux plus fortunés, de plus les routes sans revêtement ni signalisation s’avéraient très difficiles à pratiquer, le démarrage du moteur quand à lui était une épreuve fastidieuse et les intempéries comme la poussière demeuraient redoutées puisque les voitures n’étaient pas protégées.
Mais toutes ces difficultés ne rebutèrent pas les passionnés désireux de faire découvrir « la voiture sans chevaux » comme on la surnommait à l’époque, au plus grand nombre. Pour cela ils organisèrent des courses telles que la Paris-Rouen qui fut, pour la première fois organisée en 1894. Toutes ces courses eurent pour conséquence d’anéantir le moteur à vapeur et de mettre en valeur la souplesse et l’endurance du moteur à explosion mais également elles démontrèrent, grâce à la Peugeot pilotée par André Michelin que la voiture gagne beaucoup à « rouler sur l’air ».
Source : soupapesetpistons / Source texte : alex.carpent.free.fr/