samedi 20 janvier 2024

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA PANHARD JUNIOR ...UN PETIT AIR D'AMERIQUE !!

 

Panhard Junior, une américaine à Paris.... Depuis longtemps on admire cette petite découvrable quand on en voit une, et dieu sait que ce n’est pas si souvent ! 
 L’Amérique et les roadsters Nous sommes au tout début des années 50 et différents facteurs vont se combiner pour donner naissance à notre auto du jour. Tout d’abord, du côté du quai d’Ivry, on lorgne vers les Etats-Unis d’Amérique, premier marché automobile du monde, pour vendre le seul modèle de la marque : la Dyna X. Sa conception originale, ses dimensions réduites et son design « Louis XV » feraient d’elle une auto atypique capable de séduire l’américain (citadin) rêvant du raffinement européen. Par contre, l’auto est inconnue là-bas.
 Ça tombe bien, le directeur des exportations de Panhard reçoit une demande très particulière venant de New York. J-B Fergusson, patron de la société New Yorkaise Fergus-Motor a fait une étude de marché. Elle montre que les jeunes américains aisés, ceux qui fréquentent les universités, seraient intéressés par une petite voiture européenne, découvrable, assez performante, et qui resterait tout de même relativement économique. Il tente en fait de trouver sa propre alternative aux roadsters anglais, MG TD en tête, qui débarquent par bateaux entiers aux USA. Il a d’ailleurs déjà pris contact avec Austin, souhaitant réaliser une auto sur la base d’une A40. C’était en 1949, cela n’a pas abouti, mais il veut tout de même continuer dans son idée. Chez Panhard, l’idée séduit. On pourrait tout à fait utiliser la base mécanique de la Dyna X, sa structure est moderne et son moteur, même de toute petite cylindrée pour les standards américains, est à la fois puissant et frugal. 
Il commence d’ailleurs à se faire un nom dans des petits coupés sportifs… et Panhard voit là une manière d’avoir sa part du gâteau. Les deux firmes se mettent d’accord. Panhard supervise l’étude mais c’est bien Fergusson qui va la financer. Le bureau d’étude étant surchargé chez Panhard, on définit les bases mécaniques et on va faire étudier la carrosserie à l’extérieur. C’est un partenaire de la marque qui va s’en charger : la Société Industrielle Aéronautique et Automobile de la famille Di Rosa qui habille déjà les autocars et camions Panhard. C’est Albert Lemaître, dessinateur maison, qui va créer les premières lignes de ce petit roadster qui est présenté à Jean Panhard fin mai 1951. Le dessin est simple et rustique. La carrosserie réalisée en alu ne possède qu’une portière côté conducteur et le coffre à bagage est recouvert par une longue tôle arrondie et on y accède en basculant la banquette ! 
Le pare-brise est rabattable et l’avant se pare de deux phares plus deux autres intégrés au bout d’une calandre qui ressemble à celle d’une 4L de 2e génération (avec 20 ans d’avance). Le projet est suffisamment avancé pour que Panhard ne valide le tout, sous réserve d’améliorer grandement l’auto. Un des points tient notamment à la carrosserie qui devra redevenir en acier afin de baisser les coûts.
 Des photos sont prises et envoyées à Fergusson qui fait réaliser des dessins grandeur nature qui demandent une grosse évolution du style. Alors même qu’on commence le travail, Ferguss-Motor se retire du projet. L’argument avancé est étonnant : les jeunes américains meurent à la guerre en Corée, il est donc inopportun de leur proposer une voiture plaisir. Un aveu d’échec… Pourtant, l’aventure ne s’arrête pas là ! La Panhard Junior redevient française Panhard décide de reprendre le travail et d’intégrer cette auto à sa gamme française. 
Et il va même falloir aller très vite puisqu’on doit présenter l’auto dès le salon d’Octobre 1951 ! Il ne reste que quelques semaines et, chez Di Rosa, les dessinateurs et tôliers sont rappelés en urgence, en plein milieu de leurs vacances ! Finalement naît la Panhard Junior. Elle reprend en fait une appellation déjà utilisée par la marque sur une Dynamic X77 en 1936 et 1937. Elle est bien présentée au salon de Paris 1951 accompagnée d’un tract réalisé au plus vite avec un dessin d’Alexis Kow fait dans les ateliers Di Rosa ! L’auto fait sensation avec un style plus affirmé que sur les premiers prototypes. La filiation avec la Dyna X est évidente puisqu’elle en reprend la calandre. L’auto est basse et large, même si les dimensions sont, en fait, très mesurées. L’intérieur est sommaire, les performances sont très correctes et le prix est agressif. Il faut dire que ce cabriolet est vendu moins cher que la berline ! 
Par contre, pour le prix de base, Panhard ne fournit ni la housse de capote, ni le chauffage, ni les contre-portes… mais on peut toujours les commander en option ! Les premières commandes arrivent et il faut déjà se mettre en ordre de marche pour lancer l’industrialisation de la voiture. Un succès qui précipite une faillite ! L’industrialisation va poser des problèmes. C’est Di Rosa qui devra s’en charger et on lui commande la réalisation de 500 autos. Un chiffre qui peut paraître faible mais qui demande à la SIAA d’acheter de l’outillage et de louer de nouveaux locaux. Le vrai souci, pour Di Rosa en tout cas, c’est la cadence de production. Il s’avère que la Panhard Junior est un succès qui dépasse les attentes et que le carrossier n’arrive pas à suivre. Il demande à Panhard de contribuer financièrement à son agrandissement tandis que la marque choisit plutôt de retirer ses billes et de déménager la fabrication des Panhard Junior dans son usine d’Orléans à l’hiver 1953. Di Rosa ne s’en remettra pas, la firme SIAA fermera quelques semaines plus tard mais la famille finira par obtenir, en justice, le versement de gros dédommagements de la part de Panhard. 
 Dans tout ça, la Panhard Junior est donc un succès et, une fois l’industrialisation réglée, on s’attaque au développement du petit roadster. Au printemps 1953 les livraisons reprennent tandis que la voiture fait le tour des salons automobiles. Elle finira même par atteindre les USA à la fin de l’année 1953. On note également la présence de quelques autos en compétition. Des autos courent sur circuit, réalisant de belles performances, loin des D.B et autres Monopole évidemment. À la fin de l’année 1953, une Panhard Junior termine ainsi 14e du Tour de France, rendant le modèle éligible au Tour Auto moderne. Cette année là on va également élargir la gamme. D’abord on propose une banquette à trois places à l’avant en modifiant le châssis. Côté mécanique on propose les Panhard Junior 5CV et 5CV Sprint avec le moteur porté à 851 cm³. Surtout le roadster est complété par une Panhard Junior Cabriolet.
 Le pare-brise est alors fixe et des vitres descendantes sont intégrées aux portières. Par contre, la capote est toujours aussi basse et empêche les plus grands gabarits de s’installer dans l’auto, tandis que son dessin n’est pas des plus réussis. En 1954 la Panhard Junior va connaître sa dernière évolution. Tandis qu’on arrête les versions 4CV avec le moteur 745 cm³, on propose, en option, un surpresseur MAG permettant de porter la puissance du 851 à 60ch. La petite auto file alors à 145 km/h ! Surtout, elle se démarque esthétiquement. La calandre de la Dyna est abandonnée pour une ouverture ovale barrée par une lame en alu. Le pare-chocs est modifié avec des butoirs plus grands tandis que le tableau de bord gagne un 2e cadran. Un arrêt décidé « d’en haut » Alors que la Panhard Junior voit sa gamme se réduire, Citroën rentre au capital de la doyenne. 
L’absorption n’est pas encore totale mais elle influe quand même sur les choix industriels du quai d’Ivry. Même si les chevrons n’ont pas de modèle concurrent dans leur gamme, ils décident d’arrêter la Panhard Junior en 1956, alors même qu’on préparait déjà sa relève ! Ce sont alors 4708 autos qui sont sorties des lignes en 4 ans, bien plus que les 500 modèles lancés initialement… et probablement moins que ce qui aurait pu être fait aux USA ! La Panhard Junior de nos jours Même si la Panhard Junior a eu un succès à l’époque, sa production reste faible. Surtout, c’est une auto qui a 70 ans et toutes ne sont pas arrivées jusque nous ! Le plus dur sera donc d’en trouver une. Ensuite, c’est une auto prisée, plutôt recherchée car c’est le seul roadster/cabriolet de la gamme classique de la marque (hors réalisations artisanales donc) à ne pas être une berline décapsulée. 
Du coup cela se ressent sur les prix : vous n’en trouverez pas de beaux exemplaires à moins de 20.000 € et les Panhard Junior en état concours peuvent même approcher et dépasser les 28.000 € ! À ce jeu, toutes les versions se valent plus ou moins. Les roadsters ont un petit avantage mais certains préféreront un cabriolet 5CV. Enfin, les premières versions à calandre de Dyna X seront plus « authentiques » pour d’autres. Bref, tous les goûts sont dans la nature.
Source : newsdanciennes.com-Auto Plus Magazine
Auto Plus Magazine

vendredi 19 janvier 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - L'AMOUR DES RALLYES CELA SE PARTAGE SUR 3 ROUES ......


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - UNE REPARATION PEU ORTHODOX !!


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Des chefs-d’œuvre de la carrosserie française sous le marteau...

 

ENCHÈRES - Samedi 3 février, la maison Osenat disperse à Paris une collection de neuf voitures de l’âge d’or de la carrosserie française. Pour certains, ce ne sont rien d’autre que des automobiles. Pour d’autres, les neuf véhicules, que Me Jean-Pierre Osenat disperse dans le cadre d’une vente publique à Paris le samedi 3 février, sont bien plus que cela. Ce sont des témoins de l’âge d’or de la carrosserie française. Cette collection couvre la période de l’entre-deux-guerres à l’immédiat après-guerre. Elle se compose de cinq Delahaye, de trois Talbot Lago et d’une Delage D8-120. Carrossée en cabriolet Grand Luxe par Chapron en 1937, cette dernière a survécu miraculeusement à la destruction, comme de nombreux modèles de cette époque. 
En 1969, son propriétaire, tombé en panne du côté de Dijon, l’abandonne à son triste sort. Le cabrioletDelage reste pendant 40 ans dehors, sous un auvent. Après une longue restauration qui lui a permis de retrouver son lustre d’antan, la belle française a remporté le Best of Show à la Baule en 2012. Elle est estimée entre 400 000 et 500 000 euros. Autre miracle: la Delahaye 135 M exécutée en cabriolet par Chapron en 1948 aurait dû être vendue au prix du métal. Le casseur qui la récupère en 1966 ne peut se résoudre à découper la Delahaye et la vend pour la modique somme de 150 nouveaux francs. Le catalogue rappelle qu’à cette période, le salaire moyen d’un ouvrier atteignait 10 000 nouveaux francs! Des histoires exceptionnelles à plus d’un titre, les véhicules proposés à la vente Osenat en regorgent. La Talbot Lago T150 C Roadster de 1937 numéro de série 90010 serait la voiture du salon de Paris 1937. Quant au coach Delahaye 135 MS, il porte la signature du fameux carrossier Figoni & Falaschi réputé pour ses magnifiques carrosseries. Modèle unique, ce véhicule est ni plus ni moins que la dernière 135 signée du carrossier de Boulogne. 
Elle serait le prototype de l’Elfe qui allait donner naissance à la 235. L’étude l’a estimée entre 180 000 et 220 000 euros. L’automobile la plus chère de la vacation est la Delahaye 135 MS cabriolet Vedette signée Chapron en 1947. Le carrossier levalloisien en aurait produit seulement cinq exemplaires. La voiture de la vente est la seule avec des poignées encastrées. Actuellement en fin de restauration chez Auto Classique Touraine, la Delahaye n’avait connu qu’un seul propriétaire entre 1962 et 2018. Exposé au salon de Paris 1947, ce cabriolet est estimé entre 800 000 et 1 million d’euros. 
 Source : Sylvain Reisser- lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - C'ETAIT MIEUX AVANT !!


 

jeudi 18 janvier 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - QUAND UN MOULIN EST BIEN REGLE C'EST QU'IL EST PASSE DANS LES MAINS D'UNE SPECIALISTE !


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - ETRE DIGNE DE SA MOTO !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Une conductrice est au volant d'une Peugeot 203 depuis 65 ans !!

Une conductrice est au volant d'une Peugeot 203 depuis 65 ans Même si la question de la suspension de permis de conduire pour les personnes très âgées l'inquiète, Yvonne ne compte pas pour autant délaisser le volant de sa Peugeot 203 achetée en 1954, et toujours roulante aujourd'hui. 
Peut-on vivre sans sa voiture en milieu rural ? 
Yvonne, 95 ans, vivant dans un petit village du Calvados, vous répondra probablement que c'est impossible. 
La nonagénaire a témoigné auprès de nos confrères de Paris-Normandie sur un sujet qui fait l'actualité ces derniers temps : les personnes âgées au volant. Et le volant, elle le prend depuis 1952, date d'obtention de son permis de conduire, qu'elle obtint du premier coup. 
Elle apprend à conduire sur une Peugeot 302, mais prend ensuite le volant d'une 203 qu'elle ne quittera plus. 
 65 ans de bons et loyaux services qui lui permettent d'aller dans la commune la plus proche, à savoir Lisieux. Yvonne est consciente qu'elle n'a plus les réflexes d'antan, mais assure être très prudente et attentive à la circulation. 
 Elle explique également que les contrôles de papiers par les gendarmes sont toujours assez cocasses avec un permis de conduire de 1952 et une voiture plus âgée que les membres des forces de l'ordre, qui "passe les contrôles techniques sans souci". 
Yvonne précise qu'elle se sent en sécurité dans son auto qui n'est "pas en plastique", mais il faudra quand même lui rappeler qu'à cette époque, les chocs dans des autos toutes faites de métal et avec des colonnes de direction qui finissaient dans les torses des conducteurs n'étaient pas beaux à voir.
Source : Audric Doche

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - COMMENT FABRIQUER UN SALON DE JARDIN AVEC VOTRE ANCIENNE VOITURE ? ....NOUS AVONS DES SOLUTIONS !!


 

mercredi 17 janvier 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - PETITE DEVINETTE : QUI SE CACHE DERRIERE SES LUNETTES ET SON BERET ?


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - UNE REMORQUE MOTO TYPIQUEMENT AMERICAINE !!


 

CMUB5A - PHOTO INSOLITE - UNIQUEMENT POUR VOTRE SECURITE !!


 

CLUB5A - SPORT AUTO - AMEDEE GORDINI ...DE L'ITALIE AU MANS !!

 

Amédée Gordini, une vie avant Renault... Un sorcier. Ça c’est une réputation qui doit faire plaisir quand on est un émigré italien qui a bavé pour se faire un nom ! Pourtant Amédée Gordini a patienté avant de connaître la gloire. Avant d’être associé aux Renault les plus poussées, il a d’abord été bricoleur et débrouillard avant de se faire un nom dans les plus grandes courses… Sans trop de moyens. On revient sur ses premières années. Gordini, de l’Italie au Mans Amedeo Gordini voit le jour le 23 Juin 1899 à Bazzano, entre Modène et Bologne. Fils de paysan, c’est avec le passage du Tour d’Emilie en 1907 qu’il attrape le virus de la mécanique.
 Les automobiles sont encore rares et les courses encore plus. Néanmoins il n’en démord pas et, à ses dix ans, il rentre en apprentissage chez un forgeron. Après avoir acquis un certain savoir-faire en mécanique, le voilà chez Fiat. Son travail de mécanicien ne le cantonne pas au garage. Il se retrouve également en voiture, à l’époque où le mécanicien est le “copilote” de la voiture, prêt à sauter sur le bas côté pour une réparation de fortune avant de repartir. 
 En 1923, il décide de s’installer en France, pays où l’industrie automobile est alors beaucoup plus développée qu’en Italie. Ce sont les établissements Duval et Cataneo qui lui offrent son premier travail alors qu’il ne parle pas encore un mot de la langue de Molière. L’année suivante, décidé à rester en France, il obtient sa naturalisation. Amedeo Gordini devient Amédée Gordini. 
 En 1928, son expérience s’est encore améliorée. Il ouvre son propre atelier de mécanique à Suresnes. La course refait son apparition dans sa vie et il améliore des autos dans le but de les emmener en compétition. Il travaille beaucoup sur des Fiat, c’est d’ailleurs au volant de l’une d’elles qu’il participe à ses premières 24h du Mans en 1935 (abandon sur 508 S Ballila Coppa d’Oro). Dans le même temps, Fiat se voit représenté en France par Simca. Ce sont les Simca-Fiat qui vont devenir les premières autos réellement créées par Gordini. Sur la base de voitures de série, il améliore moteurs et trains roulants pour créer de vraies autos de course. Sa spécialité devient alors les courses d’endurance. On le revoit au Mans avec des Simca 5 et Simca 8 de sa création. 
En 1937 et 1938 ce sont des Simca 5 qui terminent au fond du classement mais qui gagnent leur classe. Amédée Gordini n’est pas au volant, roulant lui sur des Simca 8, mais son nom s’inscrit au palmarès, notamment en 1938 avec la victoire au Prix de la Performance en plus. En plus de ces succès, il en ajoute d’autres à Spa, mais surtout sur le Bol d’Or où on ne peut pas changer de pilote… Pendant 24 heures ! Amédée Gordini s’y impose en 1936 sur Fiat 508 avant de récidiver sur une Simca en 1938. Un nouveau départ après-guerre Après la seconde guerre mondiale, Amédée Gordini veut construire ses autos. Ce seront toujours des Simca-Gordini puisque la base moteur reste le bloc des Simca 8 dont il garde également quelques pièces des trains roulants. Pour autant les autos sont vraiment modifiées avec des carrosseries profilées. Les Simca-Gordini vont remporter les Bol d’Or 1947 (Cayla), 1948 (Scaron), 1949 (Manzon) et 1951 (Scaron). 
 Mais l’ambition de Gordini va plus loin. Ses T8 et TMM (châssis tubulaire et conduite centrale) sont au départ des 24h du Mans 1949 aux côtés des Simca 8 modifiées. Surtout, l’arrivée du Championnat du Monde de F1 l’oblige à de profonds investissements. Il veut en être et reprendra son châssis qui conserve des éléments de Simca 8 pour les trains roulants. Le moteur sera monté à 1430 cm³ et dopé par un compresseur ! Elle est même engagée en Formule 2, en démontant le compresseur. Le travail est rude. Les moyens sont faibles et les mécaniciens travaillent sans relâche. Quelques accessits sont à noter comme une 4e place au Grand Prix de l’ACF en 1950 ainsi que quelques victoires en Formule 2, souvent hors championnat. En 1951 il développe un nouveau moteur sur 5 paliers, plus performant que le 3 paliers d’origine Simca 8. Le châssis est toujours aussi léger, la puissance est bonne mais l’écurie se disperse entre F1, F2 et toujours les 24h du Mans. 
Au total, on ne compte qu’une victoire, signée par Trintignant à Albi, mais c’est hors championnat ! Les éléments Simca n’étant plus utilisés, Pigozzi coupe son soutien. Gordini développe quand même une auto pour le nouveau règlement F2 adopté également par la F1. Le moteur sort 155 ch avec un châssis léger et quelques bons résultats seront à mettre à son actif dont une brillante victoire hors championnat, à Reims en 1952 quand Behra devance les Ferrari de Farina et d’Ascari ! Cette année-là, Manzon se classe 6e du championnat à force de places d’honneur. En 1953, une T24S, équipée d’un 6 en ligne de 2.5 litres se classe 6e des 24h du Mans, remportant sa classe avec Trintignant et Harry Schell. 
Une T15, avec le même moteur, l’imitera en 1954 avec les français Guelfi et Pollet. Cette année là, Gordini a développé un nouveau moteur pour le nouveau règlement de Formule 1. Il reprend son moteur 6 en ligne de 2.5 litres, avec boîte 5 rapports. Le châssis est travaillé avec des roues avant indépendantes. Les résultats sont médiocres mais le “sorcier” s’entête. Au Mans les abandons s'enchaînent. Une Gordini s'impose néanmoins en endurance : au Tour de France Automobile 1954 avec Jacques Pollet Hubert Gauthier. En 1956, la dernière Gordini de F1, la 42 Type 32 s'équipe de freins à disque et d'un moteur 8 cylindres en ligne. Les résultats ne seront pas là pour autant... En 1957, Gordini est presque ruiné. 
Il doit jeter l’éponge après le Grand Prix de Naples 1957. On ne reverra plus de Gordini, ni au Mans, ni en F1. Gordini deviendra le sorcier En 1957 c’est également le début d’une nouvelle aventure. L’année précédente, la rencontre avec Pierre Dreyfus a scellé un nouveau partenariat. La Dauphine Gordini apparaît quand Amédée Gordini se retire de la compétition. C’est désormais à Renault, mais aussi à Alpine en compétition et notamment aux 24h du Mans, que son nom sera associé. 
Il se retire en 1975, au moment où apparaît la dernière vraie Renault-Gordini : la R17. Il s’éteint en 1979, et son nom restera finalement plus attaché aux Renault qu’à ses propres créations… Source : Écrit par Ben News d'Anciennes - mecanicus.com/momor1128

mardi 16 janvier 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - UN REEL PLAISIR DE VOIR GERARD AVEC SES BELLES MOTOS .....


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - APRES QUELQUES ANNEES DE MARIAGE LES PRIORITES NE SONT PLUS EXACTEMENT LES MEMES ...


 

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES MOTOS - LES MOTOS SANGLAS....RESOLUMENT ESPAGNOLE !!

Sanglas est un constructeur de motos espagnol originaire de Poblenou, près de Barcelone, actif de 1947 à 1981. L'entreprise est fondée en 1942 avec l'ambition de se positionner comme une alternative aux firmes allemandes BMW, Zündapp ou DKW pour fournir les organismes officiels. L'histoire de la marque remonte à 1942, trois ans après la guerre civile espagnole, mais les premiers documents de vente datent de 1947. 

Elle fut fondée par deux étudiants de Barcelone, les frères Javier et Martin Sanglas avec l'appui de leur père, un industriel du textile. Les modèles Sanglas étaient des hybrides de modèles allemands et anglais. Le cadre était basé sur le concept BMW et le moteur dérivé des DKW. La première machine produite avait une cylindrée de 347,75 cm3 et une puissance de 14 ch à 4 800 tr/min. Fin 1948, l'entreprise comptait déjà 100 employés et avait fabriqué 200 unités. En octobre 1952, le premier modèle de 500 cm3 est lancé, avec un cadre modifié pour recevoir un bras oscillant et des amortisseurs hydrauliques, Les Sanglas étaient conçues pour le tourisme, elles atteignaient des vitesses considérables (pour l'époque) et pouvaient faire de longs trajets. Les modèles 350/4 et 500/3 disposaient, entre autres, d'un moteur plus puissant, d'un silencieux amélioré et de freins en aluminium.
Malgré tout cela, la Fiat 600, avec un prix à peine supérieur, lui prenait des parts de marché. En 1957 la marque présente aux Salon du commerce de Barcelone (la Fira Barcelona) un modèle attelé à un side-car en fibre de verre. Elle réalise aussi un modèle « montagnard » appelé Montaña  qui comptait 25 ch et un couple important. En 1958 la production annuelle monte à 500 motos, la fabrication est déplacée de Poblenou dans des ateliers plus modernes à L'Hospitalet de Llobregat. Une Sanglas 100 cm3 à moteur Zündapp de 1968 À la fin des années 1950, à cause du succès des véhicules à quatre roues, de nombreux fabricants de motos se voient obligés de réduire les cylindrées pour réduire les prix. 
Le résultat sera un modèle connu sous le nom de « Cromatica » (nom donné à cause de ses quatre couleurs : bleu, saumon, vert et noir) doté d'un moteur de 295 cm3 développant 13 chevaux à 6 000 tr/min. En 1959, la production atteint 480 unités dont 230 sont vendues à des particuliers et 250 à des agences gouvernementales. Durant la crise de ces années-là l'effectif passe de 200 à 50, certains employés devenant sous-traitants. Des composants sont également sous-traités, par exemple des moteurs anglais dotant des motos 400 cm3 fabriquées sous la marque Rovena. 

 1964 voit l'entrée en production de Sanglas à moteurs deux-temps Zündapp de 50, 75 et 100 cm3. En 1967 est lancé un modèle militaire mais sans succès, Entrée en production du modèle 400 T, moteur monocylindre de 423 cm3 quatre-temps qui servira de référence et qui, amélioré durera jusqu'à l'extinction de la marque. À la fin des années 1960 la production atteint les 2 500 unités, avec quarante ouvriers sur les chaines et moins de 100 personnes au total. Un projet de moto pliante (49 cm3 et 28 kg, transmission par cardan) est abandonné en 1970 par manque de financement. En 1973 les motos se popularisent mais Sanglas ne vend que 474 motos, sans doute par manque de prestations. En 1976 nait la 500 S avec freins à disques internes (concept Sanglas similaire aux freins Luchier) avec 32 ch à 6 700 tr/min, La 400 E laisse place à la 400 F, Les modèles 500 permettent une augmentation des ventes à l'étranger avec l'aide financière de l'entreprise Prodinsa, avec participation dans la marque italienne Ducati, ce qui avait motivé des projets de fusion des deux marques. 
Une 500 S2V5 de 1980 (extrait du catalogue 1980) En 1977 arrive la 500 S2, puis deux ans plus tard la 500 S2V5 pourvue d'une boîte à cinq rapports. Plusieurs projets de modernisation sont à l'étude, dont un moteur de 750 cm3 monocylindre et une version tout terrain de la 500 S2. Malheureusement, les ventes ne rentabilisent pas les investissements faits par Prodinsa et la marque Sanglas est vendue à la banque espagnole Banesto qui espère en tirer une plus-value en la vendant à un fabricant japonais qui cherchait à pénétrer le marché européen. Des accords sont passés avec Yamaha pour produire des 400 cm3 à moteur bicylindre Yamaha et partie cycle espagnole.

Finalement, en 1981, la société SEMSA est constituée avec la participation de Yamaha, Banesto, Banco De Madrid et Banca Catalana De Desarrollo, Yamaha possédait au départ 50 % du capital mais grâce à différentes augmentations du capital, la marque japonaise prend le contrôle total de l'entreprise. La production de Sanglas s'arrête en 1982. Les productions japonaises continuent. En 1989, la marque Sanglas disparaît. 
Source :WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 Museu del Ter

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LE SIDE-CAR AGRICOLE !!


 

lundi 15 janvier 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - PETITE DEVINETTE : COMMENT RECONNAIT'ON UN MOTARD HEUREUX ?


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - SAVOIR ETRE BON JOUEUR !!


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - PETITE PAUSE APRES UNE SEANCE DE TOUT-TERRAIN !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA SM CITROEN ESPACE HEULIEZ DE 1971 ....LA PLUS ELEGANTE VERSION DE LA MYTHIQUE CITROEN !!

 

Citroën SM Espace Heuliez 1971 
La société Heuliez a un lointain passé de carrossier puisque les premières réalisations de Louis Heuliez datent des années 1920 et le début de l’industrialisation de carrosseries d’autocars arrive dans les années 30. S’étant fait une solide réputation le domaine du véhicule utilitaire et publicitaire, c’est vers l’automobile de tourisme que la firme de Cerizay (Deux Sèvres) va tenter une approche avec, dès les années 60, des premières études pour Simca et Citroën. Après des prototypes comme une DS décapotable, une Ami 6 break et un véhicule utilitaire préfigurant la Méhari, Heuliez va se voir confier la construction des fameuses Citroën M35 à moteur rotatifs Wankel. C’est sur cette dynamique qu’apparait la SM Espace lors du salon de l’auto de Paris, en octobre 1971. 
Sur la base du coupé SM apparue un an plus tôt, le nouveau bureau de style Heuliez, vitalisé par l’arrivée d’Yves Dubernard, va concevoir le projet « Espace », qui apparait comme la plus élégante version de la mythique Citroën. La SM Espace se caractérise par un toit découvrable en deux parties, chaque demi-toit comportant des lamelles en aluminium rétractables. Grâce à une commande électrique logée dans l’arceau central, elles se logent dans celui-ci, transformant à loisir le coupé en cabriolet. Principe qui s’inspire de celui appliqué sur la récente Chevrolet Corvette et son « T-roof », mais aussi sur les Matra 530 et Porsche 911 Targa contemporaines. C’est aussi un moyen de promouvoir les produits de son partenaire, la société Webasto, qui est spécialisée dans les toits ouvrants. Ce principe de toit escamotable sera d’ailleurs proposé par Heuliez pour plusieurs modèles américains : Cadillac Eldorado ou Buick Riviera. 
Des persiennes, alors très à la mode, remplace la grande vitre arrière, et la voiture se présente dans une belle couleur aubergine métallisé assortie d’un intérieur en daim. Enfin, on notera de très belles sorties d’échappements rectangulaires. On revoit la voiture au salon de Bruxelles 1972 où elle récupère une vitre arrière classique et un revêtement intérieur d’origine. Elle sera ensuite repeinte en bleu delta. Si une production aurait pu être espérée, en collaboration avec Citroën, les premiers effets de la crise pétrolière qui mettront fin à la carrière de la SM, tueront ce projet dans l’œuf. Seuls deux exemplaires de SM Espace auront été construits. 
C’est une de ces deux voitures, entièrement restaurée par un collectionneur belge (apparemment le premier châssis n° 00SB6200), que l’on a pu admirer à Rétromobile. Photos prises au salon Rétromobile de Paris Porte de Versailles.
Artcurial