jeudi 23 novembre 2023

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - C'EST CE JOUR LA OU L'IDEE DE LA RONDE DE NOEL A GERME ....


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UN TABLEAU DE BORD "VINTAGE" QUI DONNE L'HEURE !!


 

CLUB5A- LA SAGA DES MARQUES MOTOS - Histoire du constructeur moto Ultima...de la moto à la machine à laver !!



De constructeur moto à fabricant de pièces pour machine à laver... Les origines du constructeur lyonnais Ultima débutent en 1902 lorsque le mécanicien nommé Francisque Croizier de Ronzière décide de s'occuper de la motorisation de bicyclettes. Bientôt il met sur pied sa propre société et développe un premier modèle de motocyclette qui est ensuite présenté lors du salon de l’Automobile de 1906. 
 La machine dispose d’un allumage par magnéto à rupteur et rencontre un certain engouement en compétition mais les ventes sont trop limitées pour assurer la survie de la société qui met la clé sous la porte en 1907. Eugène Billion Mais un an plus tard, les brevets de la société sont rachetés par Eugène Billion. Ce dernier entreprend alors de moderniser la machine de son prédécesseur. 
Un nouveau modèle fait bientôt son apparition muni d’un moteur de 232cm3 et d’une soupape d’admission automatique. Le modèle fait au fil des années l’objet de diverses modifications et évolutions pour passer en 1911 à un moteur de 249cm3 puis de 283cm3 deux ans plus tard. La machine est alors commercialisée sous les marques Rupta et Superior. Reprise de la société Deronzière.. 
Il faut attendre 1914 pour voir Ultima mettre au point sa première moto. Il s’agit d’une machine inspirée des modèles Deronzière équipée d’une soupape d’admission culbutée et d’un allumage classique par magnéto HT. De son côté, la firme Deronzière connait des difficultés financières qui la poussent à la faillite. Eugène Billion reprend la firme après sa dissolution et devient dès lors un véritable constructeur à part entière, à même de concevoir presque l’ensemble des pièces nécessaires à la production d’une motocyclette. En 1920, Ultima dévoile ses machines nommées Types A et B. Mues par un moteur de 346cm3 à l’instar du modèle A, le type B se dote néanmoins d’une boîte à deux vitesses avec débrayage. Pas vraiment révolutionnaires pour l’époque, les types A et B connaissent néanmoins un beau succès commercial et sportif. 
Quatre années plus tard, en 1924, Ultima dévoile son type C, une machine de 500cm3 bicylindre en V avec soupapes latérales et boîte à trois rapports. Entre les années 1920 et 1930, Ultima améliore grandement ses machines avec notamment l’utilisation de fourches plus rigides. Les différents modèles se déclinent en une multitude de versions pour répondre aux besoins grandissants du marché. En 1930 apparait le type D, un modèle proposé en version 350cm3 ou 500cm3. Très moderne et luxueuse, cette motocyclette s’équipe d’un cadre double berceau ainsi que d’une transmission par arbre et cadran. Ce sont pourtant les types B et C qui assurent la majorité des ventes de la société. Ces deux machines évoluent à plusieurs reprises et se déclinent dans de multiples versions jusqu’en 1936, année au cours de laquelle les deux modèles sont remplacés par des motocyclettes plus modernes. D’ailleurs, en 1937, la marque lève le voile sur le Type U disponible en 250 et 350cm3 à soupapes latérales ainsi que sur deux plus petites machines, le type V et le type Z. 
 Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, la production d’Ultima doit ralentir. A la fin du conflit, le type V est remis au goût du jour avec une fourche télescopique et un moteur à boîte séparé avec sélecteur au pied. A compter de 1951, le constructeur Ultima présente une gamme de vélomoteurs et de motocyclettes dotés des dernières avancées. Parallèlement, la firme tente de développer des machines de grosses cylindrées mais aucun prototype n’est finalement lancé en production. 
Aux alentours de 1955, Ultima doit faire face à la concurrence de la fameuse Mobylette du constructeur Motobécane mais aussi des automobiles Citroën et Renault qui se trouvent à des prix proches de ceux des motos neuves. Pourtant, Ultima choisit de concevoir des machines modernes et luxueuses dont les coûts restent élevés. 
La Guerre d’Algérie entraine les jeunes Français à s’engager dans le conflit et ampute le marché du deux-roues d’une partie de sa clientèle. A l’instar de ses rivaux, Ultima doit bientôt se résoudre à cesser sa production en 1958. La société ne disparait pas pour autant et décide de se reconvertir en fabricant de composants pour machine à laver. Quelques temps plus tard, la firme est absorbée par un grand groupe industriel et disparait définitivement. 
 Source : Florine Martet - lerepairedesmotards.com-Ano Nymus

mardi 21 novembre 2023

CLUB5A - SORTIE AUTOS - SORTIE HUITRES 19 NOVEMBRE 2023...SOYEZ EN FORME...MANGEZ DES HUITRES !

 

 Nous n'avions aucune inquiétude concernant la météo, tout avait été prévu, un ciel bleu automnal, frais le matin et une température agréable l'après-midi... enfin bref.…. beau temps pour la saison et c’est tant mieux car ce fût en partie, avec bien sur l’organisation mise en place part club des 5A, la clé de la réussite de cette fabuleuse journée ! 
La section auto du club 5A était prête à en découdre ce matin du 19 novembre 2023 et tous les participants prévus à cette sortie étaient fidèles au rendez-vous, bravo et merci à tous ! 
Se sont joints à nous pour cette sortie le club de l’AZA de Pamiers ainsi que nos amis de la Belgique …Merci de votre confiance ! Très belle participation, nous étions 104 personnes et une bonne cinquantaine de voitures …
Enfin que du beau monde et un très joli plateau pour cette sortie traditionnelle de cette nouvelle édition et toujours épaulé par nos spécialistes maison de « l’orchestration » et des itinéraires, j’ai nommé Daniel CAVAILLE et Michel TERRAST et pour la restauration Jean GUILHAUMON épaulé par Régis ARNAUD avec l’équipe de bénévoles toujours prêts à renforcer l’organisation quand le besoin s’en fait sentir. (A noter que cette sortie était limitée à 100 personnes maximum car la capacité du restaurant ne pouvant en accueillir d’avantages..) 
Merci à Josette pour la partie administrative qui encore cette année était relativement compliquée à organiser et sans oublier tous les ouvreurs d’huîtres qui encore cette année ont été d’une efficacité exemplaire…Bravo et merci à tous !! Tout ce beau monde arrivant de toutes parts et bien sûr une ambiance exceptionnelle régnait pour cette sortie où la vedette reste les fabuleuses huîtres à déguster. 
Le départ comme souvent pour cette sortie s’effectuait à l’air du « Paicherou » au bord des berges de l’Aude (notre siège), des autos, aussi belle les unes que les autres, étaient réunis pour le départ de cette journée qui débutait sous les meilleurs auspices. Tout en buvant un café chaud, les conversations allaient bon train sur ce parking, avec à la clef de multitudes d’anecdotes à raconter autour des voitures et toujours dans une ambiance des plus conviviales et bon enfant. Mais attention…le départ est imminent (9h00 maximum)…
 Régis, après un rapide briefing en compagnie de Daniel, nous donne le signal car il est grand temps de partir en direction des petites routes du Minervois. 
 Nombreux étaient les participants prêts à prendre les départementales de l’arrière-pays de l’Aude afin de rallier, dans un premier temps les villages de Villalier – Villegly – Peyriac-Minervois – Siran - Minerve (petite pause afin de rassembler toutes les voitures) –Aigue-Vives – Coursan et Armissan, plus précisément le « Caveau d’ARMISSAN» pour la mise en bouche, entendez par là la traditionnelle dégustation des huitres..
 Et ces excellentes huitres seront dégustées par l’ensemble des participants, mais attention, elles se méritent, armés de leurs couteaux nos fins gourmets (enfin les plus doués) se sont appliqués à les ouvrir pour la plus grande satisfaction de tous… 
L’ambiance et la dégustation ont été interrompues pendant quelques instants par Régis ARNAUD et Daniel CAVAILLE pour remercier le responsable du site et toute son équipe qui nous accueillaient avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité. Mais à nouveau, il était temps de repartir car le restaurant « MAXIM’ » à Gruissan » nous attendait. Accueil très sympa de cet établissement … 
Très bon repas et vraiment copieux tout cela dans une ambiance festive et conviviale Bravo pour l’équipe très professionnelle de ce restaurateur (Mr Couderc) pour l’organisation, la rapidité et la synchronisation au niveau du service : 104 personnes à faire déjeuner ce n’est pas une mince affaire ! A entendre les commentaires en fin de parcours, l’ensemble des participants ont trouvé le parcours très sympa à travers ces petites routes décorées des couleurs d’automne….Merci Daniel et Michel !
 Bravo à tous les organisateurs et organisatrices de cette excellente journée et remerciements à tous les participants pour votre présence…..sans laquelle ce club des 5A ne serait pas ce qu’il est ! Tant qu’il aura des huitres cette sortie sera au programme annuel des A5…..vous voyez nous ne sommes pas prêts d’arrêter (Dommage pour les huitres)…l’avenir est devant nous ! 
A bientôt … (Nous comptons sur votre présence pour la « Ronde de Noël » et tous en habits de Noël) 
Texte : P.L/Photos : Famille RAYNAUD /PL

CLUB5A - LE TOP DES 5A - QUAND REGIS UTILISE SA "MORGAN" EN PLEIN HIVER EN MODE SIBERIEN ....


 

CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION - Jean-Luc et la passion des meules !!

Jean-Luc Bertrand est un passionné des meules. Il s'est constitué une collection, où il possède une douzaine de motos, dont la plus ancienne date de 1932. 
 Portrait Bien avant que les entrepreneurs se passionnent pour les meules bleues, dans un village malouin, Jean-Luc Bertrand, 60 ans, s'est constitué une collection à faire pâlir les participants à l'événement organisé par son ami Philippe Maindron. 
Voilà maintenant 23 ans, qu'il a acheté sa première moto, une Follis de 1956. « Nous sommes tombés sous le charme lors d'un rétro safari à Port-Saint-Père. 
Nous participons deux à six fois par an aux rallyes organisés par les clubs de motos anciennes. » Si l'on demande au jeune retraité combien d'engins il possède, la réponse n'est pas tout à fait spontanée. 
Il compte et recompte pour annoncer finalement qu'il a une douzaine de motos, la plus ancienne datant de 1932, treize Mobylettes des années 1960 et un triporteur, plus rare et plus précieux. Les bécanes possèdent toujours leur couleur d'origine. 
La collection se poursuit avec une dauphine de 1958 et un camion Mercédes 508 D de 1971. « Ma première, je l'ai récupérée à la déchetterie » « J'ai la nostalgie de cette mécanique, simple et robuste. 
Quand l'engin s'arrête, un coup de Kick et ça repart. Ce n'est plus le cas avec les véhicules récents. Le bruit aussi me fait vibrer. Les rallyes nous permettent de découvrir de superbes paysages que nous ne verrions pas en voiture. » Passion partagée par Josiane, son épouse, et toute la famille, entraînée à suivre le patriarche en vadrouille. « Quand j'étais jeune, on était trop pauvre pour avoir une Mobylette. Ma première, je l'ai récupérée à la déchetterie. » 
Alors, Jean-Luc est un peu perplexe devant la flambée des prix des meules à la suite de l'organisation de l'événement. « C'est complètement dingue, l'autre jour, sur un site de vente, j'ai demandé à l'annonceur s'il n'avait pas mis un zéro en trop : une meule à 1 300 €. » De quoi faire râler les collectionneurs, ou bien de valoriser les engins roulants. À chacun son point de vue. Pour autant, Jean-Luc ne rechigne pas s'il faut donner un coup de main. « Lors de la première édition, j'ai prêté des meules à Philippe pour le circuit à La Rabatellière. » 
Et les Malouins ont aussi testé, lors de l'édition du Téléthon 2006, « les trente heures des Mobylettes bleues ». Car lorsque Jean-Luc n'est pas affairé à ses engins, il imagine le prochain Téléthon. Sa dernière trouvaille, un Vélo-rail installé à la gare de Saint-Laurent-sur-Sèvre, à croire qu'avec Jean-Luc, tout roule.
 Source : ouest-france.fr

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Un air de nostalgie pour les prochaines Renault électriques...

 

ACTUALITÉ - La citadine à moins de 20 000 euros du constructeur au Losange se veut une interprétation moderne de la Twingo 1. Les Renault boys l’appellent «la surprise du chef». À part les hommes du design qui en ont tracé les contours, peu de personnes en interne étaient dans la confidence. Mobilisés dans les environs du circuit de Morefontaine avec une partie des jurés de la Voiture de l’Année pour le premier essai du Scenic électrique, les communicants du constructeur français en charge du produit découvrent avec stupéfaction le retour d’une Twingo au catalogue. 
Devant la presse économique et financière mais également les investisseurs réunis autour de la première présentation de la stratégie de la nouvelle entreprise Ampère dédiée à la mobilité électrique, Luca de Meo, le directeur général du groupe Renault, a fait sensation en dévoilant sur la scène un prototype qui renvoie à la Twingo 1 qui a marqué les années 1990 et qui doit donner naissance à un modèle de série. Après la R5 et la 4L, Renaultpoursuit dans la voie du néorétro. Certains y verront un manque d’inspiration et de créativité. 
D’autres seront séduits par la renaissance de ces icônes qui fleurent bon la nostalgie. Luca de Meo a réussi son coup: les projecteurs sont braqués sur le Losange qui fait preuve d’un dynamisme incroyable. Si la physionomie de la prochaine Twingo renvoie clairement au modèle présenté au salon de Paris de 1992, la silhouette est celle d’un modèle 5 portes. Quant aux flancs et au traitement de la poupe, ils évoquent plutôt la Twingo 2. Une nouvelle Twingo électrique à moins de 20 000 euros.
  Pas commercialisée avant la fin de l’année 2025 ou le début de l’année 2026, la nouvelle Twingo sera animée par un moteur électrique. Elle permettra à Renault de relever le challenge d’une voiture zéro émission à moins de 20 000 euros. Ce véhicule pourrait être produit dans l’usine de Novo Mesto, en Slovénie, en charge de la production de la Twingo depuis la deuxième génération. 
Pour tenir le pari d’une voiture électrique accessible, Renault devra recourir à des technologies éprouvées et déjà rentabilisées sur la Zoé par exemple. S’il est encore trop tôt pour en connaître tous les détails, en 2026, la nouvelle Twingo côtoiera au catalogue de la gamme Ampère la R5 commercialisée l’an prochain, la 4L lancée en 2025, la Mégane E-Tech Electric et le Scenic E-Tech Electric. Ce dernier sera lancé au printemps prochain à un tarif ultra-compétitif.
 Courant 2028, la Mégane et le Scenic seront renouvelés. La prochaine génération de ces modèles inaugurera le moteur électrique E7A à rotor bobiné issu d’un codéveloppement avec Valeo. L’équipementier apporte son expertise sur le stator. Ce futur moteur, dont le rotor se dispensera de recourir à des terres rares, sera 30 % plus compact que les moteurs actuels. De troisième génération, ce bloc fonctionnera en 800V. Il est prévu pour afficher jusqu’à 200 kW (272 ch) de puissance. 
Source : lefigaro.fr/Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - L'AVANTAGE D'AVOIR UNE MINI-MOTO !!


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - RETOUR SUR LE 34° TOUR DE L'AUDE ORGANISE PAR LE CLUB 5A CARCASSONNE...

 

Découvrez l'article sur le tour de l'Aude paru dans l'Authentique revue trimestrielle de la FFVE. 

Merci Régis Arnaud pour le suivi de l'info...

lundi 20 novembre 2023

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - OUI JEAN-PIERRE CETTE VOITURE EST BIEN VERROUILLEE ....


 

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - LOULOU TRES CONCENTRE DANS CET ENTRETIEN....


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - NE RESTEZ PAS STATIONNER TROP LONGTEMPS ....IL Y A DES RISQUES !!


 

CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION MOTO - L' URAL DE MON GRAND PERE !!


Restauration d'une vieille moto soviétique

Je me souviens comment, enfant, mon grand-père avait un Ural avec un berceau, la moto semblait si énorme et puissante qu'elle grondait dans tout le village. Grand-père le regardait et se préparait pour l'été chaque hiver. Nous sommes allés à la rivière, il a pêché, et je me suis assis dans l'Oural et j'ai roulé, pensant que quand je serai grand, je m'en achèterai certainement un. C'est Ural M63, année 1969, il est resté immobile pendant de nombreuses années. 
Source : Great idea

Dans sa course à l’armement d’avant guerre, l’Allemagne nazie se dote (entre autres véhicules), de motocyclettes attelées. En effet, facile à produire, peu cher à entretenir, doué sur tous les terrains, le side-car est d’une grande utilité pour les armées d’alors. Sa mobilité et ses facilités de portage – personnel, armement, approvisionnement- ne tarde pas à susciter des convoitises … notamment de la part de son voisin, le géant soviétique, bien mal équipé en moyens de transport légers et qui voit avec inquiétude la militarisation croissante de l’Allemagne ainsi que ses appétits de conquêtes. 
 La URAL Aussi en 1939, dans le plus grand secret, et par le biais d’intermédiaires suédois, les russes acquièrent plusieurs attelages et procèdent à du “reverse engineering”. Autrement-dit, ils les démontent pour en copier les éléments et les reproduire à l’identique.. Enfin ça c’est la version officielle… On dit également que la maîtrise de la construction de cette machine (plans, savoir-faire) et jusqu’à l’outillage sont volontairement transmis aux russes, par leur ami Allemand, dans le cadre d’accords industriels et commerciaux qui agrémentent le pacte Germano-soviétique de l’été 1939. D’ailleurs, le premier véhicule produit aurait bien été la “M71” M pour “Moscou” et 71…. selon les spécifications du catalogue BMW ! Mais cette page peu glorieuse serait volontairement “révisionnée” en un fait d’espionnage plus valorisant… Par ailleurs, les Allemands travaillent déjà sur la BMW R75 et finalement la R71 dont elle fait “don” à la Russie n’est qu’une technologie dépassée (c’est le dernier modèle à soupapes latérales de BMW) présentée comme un cadeau de valeur… (d’ailleurs, elle ne fut jamais un véhicule réglementaire de la Wehrmacht). 
 Quoiqu’il en soit, ce nouveau véhicule est baptisé M72 et est fabriqué sur deux sites : Moscou et Léningrad. Malheureusement en 1941, les troupes allemandes se ruent sur l’union soviétique et les usines doivent être déplacée hors d’atteinte des bombardements nazis. Celle de Moscou est reconstruite dans les montagnes de l’Oural à Irbit en Sibérie. Le sigle de l’usine est IMZ (Irbitskiy Motocykletnyi Zavod) et la M72, qui n’a pas vraiment de nom, devient connue sous le nom d’URAL, sa province d’origine. L’usine de Leningrad est, quant à elle, déplacée à Gorkii (jusqu’en 1956, cette usine fabriquera tous les châssis et caisses des side-cars). Les aléas militaires retardent la production et les premières M72 sont livrées le 25 octobre 1942. 9799 d’entre elles seront produites au cours du conflit. En fait, il apparaît que, pour des raisons de capacité des sites de production, d’autres usines, à Kiev et Harkov, participeront, au cours de la guerre, à la production de la M72.
 Pendant la guerre, à titre d’aide, Les États-Unis fourniront une partie des machines-outils (certaines, parait-il, encore utilisées de nos jours…) nécessaires à la production de la M72. Malheureusement, après les hostilités, la méfiance dont fait l’objet l’URSS totalitaire la prive de toute nouvelle aide technologique ou financière de la part des alliés. C’est donc sans évolution majeure que la M72 reste en production et, bien que continuant à fournir l’armée rouge, l’usine Ural commence à approvisionner le marché civil. Dans les années 50 (vraisemblablement encore une fois par “récupération technologique”), la moto bénéficie enfin de la distribution culbutée avec soupapes en tête. L’usine d’Irbit est alors majoritairement dédiée au marché civil dans les Républiques Socialistes Soviétiques et, à partir de 1953, à l’exportation dans les pays frères du COMECON. 
En 1957, la production militaire est transféré à Kiev, en Ukraine, pour produire la DNEPR. 
 A l’occasion de cette redistribution des rôles, le temps des moteurs à soupapes latérales étant presque révolu, l’usine de Gorki est fermée et ses outillages sont cédés à la Chine qui va produire la CHANG-JIANG. Cette mutation se traduit, chez URAL par la production exclusive de modèles civils à 1 roue motrice. Ce n’est qu’en 1995 qu’apparaîtront à nouveau les modèles à 2 roues motrices. 
Source : http://dnepr-ural.fr/

samedi 18 novembre 2023

CLUB5A - 2015 - LE TOP DES 5A - QUAND PATRICK ET ROGER SE CONCERTENT ....


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UN TRIPORTEUR ROYAL-ENFIELD EQUIPEE D'UNE MITRAILLEUSE ANTI-AERIENNE...

 

Une Royal Enfield 6HP V-Twin affichant l'une de ses positions de fusil alternatives anti-aériens. 
Capturée à l'extérieur des œuvres originales d'Enfield Cycle Co à Redditch, cette incroyable photographie....1914-1915.. 
Source :  collection d'archives et date d'environ. 

vendredi 17 novembre 2023

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - L'A.G DES 5A EST TOUJOURS UN MOMENT APPRECIE DES ADHERENTS ....


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Ferrari 250 GTO 4 litres: 51,7 millions de dollars aux enchères...

  

Enchère record pour la berlinette vendue par RM Sotheby’s à New York lundi 13 novembre. Presque 52 millions de dollars, soit un peu plus de 48,2 millions d’euros selon le cours actuel des devises. C’est le montant déboursé par un amateur pour acquérir la berlinette Ferrari de 1962 portant le numéro de châssis 3765 LM. Ce véhicule devient la Ferrarila plus chère jamais vendue aux enchères - en 2018, RM a adjugé 48 millions de dollars la 250 GTO châssis 3413 GT - et détient désormais le titre de deuxième enchère la plus élevée pour une voiture. La première place est toujours détenue par la Mercedes 300 SLR coupé Uhlenhaut adjugée l’an dernier 135 millions d’euros.

 La somme rondelette déboursée pour acquérir la Ferrari figure en retrait par rapport à l’estimation de la maison RM Sotheby’s chargée de la vente de cette diva automobile et par rapport aux derniers changements de propriétaires de 250 GTO enregistrées dans le cadre de transactions de gré à gré. Mais la berlinette 3765 LM peut-elle être considérée comme faisant partie de la série des 250 GTO? Là se situe en effet une partie du débat qui a agité le microcosme des collectionneurs avant la vente. La berlinette 3765 LM possède bien une carrosserie de 250 GTO mais sous le capot à gros bossage se cache non pas un 12 cylindres 3 litres mais un 4 litres de 340 ch. Cela vaut parfois à cette berlinette la dénomination 330. 

 Autre sujet à controverse, qui à notre connaissance n’a toujours pas été tranchée: cette GTO spéciale qui est la seule GTO engagée par l’usine en 1962 est-elle celle qui a couru les 1 000 km du Nürburgring et permis à Willy Mairesse et Mike Parkes, deux pilotes officiels de la Scuderia, de terminer à la 2ème place au classement général sur le toboggan allemand? Par contre, cela ne prête pas le flanc à toutes les supputations, la GTO spéciale 3765 LM a bien couru les 24 Heures du Mans 1962 avec l’équipage Mike Parkes et Lorenzo Bandini. La berlinette abandonnait à la sixième heure à la suite de l’ensablage de Parkes à Mulsanne.

 On ne revit jamais la berlinette 4 litres dans une épreuve internationale. Elle fut vendue à un gentleman driver italien qui l’engagea dans des courses de côte durant la saison 1965. En 1967, 3765 LM traverse l’Atlantique comme certaines de ses sœurs. Depuis 1985, elle était la propriété de James Jaeger de Cincinnati, dans l’Ohio. Ce passionné de la marque italienne a été président du club Ferrari en Amérique du Nord. Après 38 ans de vie commune et plusieurs prix dans des concours d’élégance, le septuagénaire avait décidé de se séparer de sa berlinette. 

 Source : Sylvain Reisser - lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info.../

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LES CREATEURS DES PREMIERE VOITURES PUBLICITAIRES AVAIENT DE L'IMAGINATION !!