mardi 21 novembre 2023

CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION - Jean-Luc et la passion des meules !!

Jean-Luc Bertrand est un passionné des meules. Il s'est constitué une collection, où il possède une douzaine de motos, dont la plus ancienne date de 1932. 
 Portrait Bien avant que les entrepreneurs se passionnent pour les meules bleues, dans un village malouin, Jean-Luc Bertrand, 60 ans, s'est constitué une collection à faire pâlir les participants à l'événement organisé par son ami Philippe Maindron. 
Voilà maintenant 23 ans, qu'il a acheté sa première moto, une Follis de 1956. « Nous sommes tombés sous le charme lors d'un rétro safari à Port-Saint-Père. 
Nous participons deux à six fois par an aux rallyes organisés par les clubs de motos anciennes. » Si l'on demande au jeune retraité combien d'engins il possède, la réponse n'est pas tout à fait spontanée. 
Il compte et recompte pour annoncer finalement qu'il a une douzaine de motos, la plus ancienne datant de 1932, treize Mobylettes des années 1960 et un triporteur, plus rare et plus précieux. Les bécanes possèdent toujours leur couleur d'origine. 
La collection se poursuit avec une dauphine de 1958 et un camion Mercédes 508 D de 1971. « Ma première, je l'ai récupérée à la déchetterie » « J'ai la nostalgie de cette mécanique, simple et robuste. 
Quand l'engin s'arrête, un coup de Kick et ça repart. Ce n'est plus le cas avec les véhicules récents. Le bruit aussi me fait vibrer. Les rallyes nous permettent de découvrir de superbes paysages que nous ne verrions pas en voiture. » Passion partagée par Josiane, son épouse, et toute la famille, entraînée à suivre le patriarche en vadrouille. « Quand j'étais jeune, on était trop pauvre pour avoir une Mobylette. Ma première, je l'ai récupérée à la déchetterie. » 
Alors, Jean-Luc est un peu perplexe devant la flambée des prix des meules à la suite de l'organisation de l'événement. « C'est complètement dingue, l'autre jour, sur un site de vente, j'ai demandé à l'annonceur s'il n'avait pas mis un zéro en trop : une meule à 1 300 €. » De quoi faire râler les collectionneurs, ou bien de valoriser les engins roulants. À chacun son point de vue. Pour autant, Jean-Luc ne rechigne pas s'il faut donner un coup de main. « Lors de la première édition, j'ai prêté des meules à Philippe pour le circuit à La Rabatellière. » 
Et les Malouins ont aussi testé, lors de l'édition du Téléthon 2006, « les trente heures des Mobylettes bleues ». Car lorsque Jean-Luc n'est pas affairé à ses engins, il imagine le prochain Téléthon. Sa dernière trouvaille, un Vélo-rail installé à la gare de Saint-Laurent-sur-Sèvre, à croire qu'avec Jean-Luc, tout roule.
 Source : ouest-france.fr