mardi 7 janvier 2025
CLUB5A - RESTAURATION ET TECHNIQUE AUTO - RESTAURATION D'UNE ROSENGART SUPERTRACTION LR-539 !!
Lucien Rosengart avait négocié avec André Citroën la fourniture du moteur de la traction pour équiper sa LR539. C'est ainsi que ce véhicule bénéficiera du moteur, de la boite, du tableau de bord, enfin de beaucoup d'éléments de la Traction 11 Citroën.
Par contre, il conserve les éléments Adler pour le train arrière. La version précédente n'avait pas beaucoup de personalité, c'est pourquoi Lucien Rosengart décide de revoir complètement sa copie, et la nouvelle version est présentée le 16 mars 1939 au pavillon d'Amenonville.
Sa ligne séduit et elle est considérée comme l'une des plus belles voitures françaises de l'année.
Malheureusement la guerre arrêtera sa production, et les usines Rosengart ne s'en remettront jamais.
Source : justasmile67 / retraumobileclub74.org
Par contre, il conserve les éléments Adler pour le train arrière. La version précédente n'avait pas beaucoup de personalité, c'est pourquoi Lucien Rosengart décide de revoir complètement sa copie, et la nouvelle version est présentée le 16 mars 1939 au pavillon d'Amenonville.
Sa ligne séduit et elle est considérée comme l'une des plus belles voitures françaises de l'année.
Malheureusement la guerre arrêtera sa production, et les usines Rosengart ne s'en remettront jamais.
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Citroën marque préférée des présidents français !!
La marque aux chevrons a une longue histoire avec les chefs d’Etat de l’Hexagone. Et compte bien la poursuivre.
Question grandes limousines d’apparat, les constructeurs français n’égalent pas ceux d’Allemagne, du Royaume-Uni, voire d’Italie. Mais le prestige d’être sélectionné pour transporter le monarque républicain lors de ses sorties officielles n’en est pas moindre et il représente un enjeu réel. Chez nous, l’histoire des voitures présidentielles désigne une marque favorite – Citroën – pour services rendus. La Traction fut pratiquement élevée au rang de compagnon de la Résistance et la DS à suspension hydropneumatique fut le dernier rempart du général de Gaulle lors de l’attentat du Petit-Clamart, en 1962.
L’attentat contre le général de Gaulle, le 22 août 1962 à Clamart. Carrossée par Chapron, la SM rallongée et découvrable (1972) de l’ère Pompidou reste à ce jour le plus glamour des carrosses de la Ve République. Cette aura n’a pas toujours suffi. Après un double septennat du très peu citroënophile François Mitterrand, le chiraquisme doit rétablir Citroën dans ses droits. En 1995, le soir de son élection à la présidence de la République, Jacques Chirac traverse Paris avec sa CX Prestige personnelle. Et, le 14 juillet 2005, la toute nouvelle C6 est dévoilée lors des cérémonies officielles, précédée par un peloton de motards formant un double chevron. Pour Sarkozy, la valse des constructeurs.
Mais, en 2007, l’élection de Nicolas Sarkozy rebat les cartes. Le nouvel élu veut prendre ses distances avec les symboles de la chiraquie. Le 16 mai, sa remontée des Champs-Elysées s’effectue à bord d’une voiture découverte assez improbable : du musée Peugeot de Sochaux (Doubs), les collaborateurs du nouvel élu ont fait exhumer le concept-car 607 Paladine, présenté sept ans auparavant au salon de Genève, dont le toit rigide peut découvrir la seule partie arrière à la manière d’un landaulet d’antan. Une fois son périple Elysée-Arc de Triomphe accompli, la Paladine retrouvera définitivement le musée.
Lire aussi : La limousine de Nicolas Sarkozy
Pour le reste de son quinquennat, Nicolas Sarkozy – guère intéressé par la chose automobile – se partagera entre Renault Vel Satis, Peugeot 607 et Citroën C6. En 1974, Valéry Giscard d’Estaing avait, lui aussi, rompu avec la citroënomania gaullienne en choisissant comme véhicule officiel une Peugeot 604 marron et en prenant un malin plaisir à se faire photographier au volant de modèles de la marque au lion.
A l’approche de la présidentielle de 2012, Citroën décide de préparer sa revanche. A la direction du garage de l’Elysée, la marque au double chevron propose un modèle spécialement conçu pour la cérémonie d’investiture. La concurrence est au creux de la vague.
La Peugeot 508 est sortie en 2011 mais elle est destinée davantage aux préfets qu’aux hautes personnalités. Renault, en pleine refonte de son haut de gamme, ne peut proposer qu’un modèle fabriqué… en Corée par sa filiale Samsung. Citroën propose de rompre avec la tradition de la limousine trois volumes : la DS5 s’avère un curieux mélange entre une berline et un break, doté, en supplément d’âme, d’une motorisation hybride (diesel et électrique). Pour Hollande, se faire prêter plutôt qu’acheter « L’idée a vite germé de proposer quelque chose de nouveau : une voiture présidentielle hybride. C’était une façon de mettre en valeur l’industrie automobile française », estime Olivier Desserprit, qui assure depuis 2010 le suivi des relations entre la marque et la présidence.
Pas vraiment altière mais supposée environnementalement correcte (aujourd’hui, la présence d’un moteur diesel serait rédhibitoire), la DS5 Hybrid4 est adoubée par le Château. C’est une jolie vitrine qui se profile, mais à une condition : que Nicolas Sarkozy ne soit pas réélu car la tradition veut que le président reconduit dans ses fonctions se passe de cérémonie d’investiture. Pour ce qui le concerne, François Hollande, en tout cas, n’a rien contre la DS5. Bien au contraire ? En septembre 2011, visitant l’usine PSA de Sochaux dans le cadre de la campagne pour la primaire socialiste, il en avait fait l’apologie. « C’est le véhicule des présidents de la République, celui du général de Gaulle (…).
Je suis en route pour le plus loin possible, j’espère qu’ils ont fait le plein », avait-il lancé. Le mercredi suivant la victoire de François Hollande, une DS5 est confiée à une entreprise extérieure – dont le nom doit rester confidentiel – pour être transformée en voiture d’apparat. En trois jours, le toit est découpé puis équipé d’une capote électrique, une barre de maintien gainée de cuir installée pour que le passager puisse se tenir debout et des protections spéciales – mais pas un blindage complet – intégrées.
Le président nouvellement élu découvre ce modèle et donne le feu vert. Le jour venu, sur les Champs-Elysées une pluie battante gâche la fête mais François Hollande reste stoïque, debout dans sa découvrable dont on retrouvera le cuir pleine fleur de la banquette noyé sous deux centimètres d’eau. Le nouveau président, François Hollande, aux Champs-Elysées… sous la pluie. Exposée le soir même au C42, le drugstore Citroën des Champs-Elysées, la DS5 séchera ses sièges sous la chaleur des projecteurs. Le lendemain, rien n’y paraissait, assurent les techniciens de la marque. Depuis lors, la DS5 amphibie de François Hollande a rejoint le Conservatoire Citroën, le musée semi-public que la marque a constitué à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) mais le président de la République utilise régulièrement deux DS5 Hybrid4 dûment blindées pour ses déplacements.
Ces deux modèles – qui, nouveauté du quinquennat Hollande, sont prêtés et non plus vendus par le constructeur – portent désormais les seules couleurs de DS, devenu une entité indépendante de Citroën depuis 2014. Pour 2017, la marque compte bien soumettre aux responsables du parc automobile de l’Elysée une nouvelle proposition de voiture d’apparat. Et peut-être profiter de l’occasion pour dévoiler la future grande berline que prépare DS.
Source : Direct Auto-lemonde.fr
L’attentat contre le général de Gaulle, le 22 août 1962 à Clamart. Carrossée par Chapron, la SM rallongée et découvrable (1972) de l’ère Pompidou reste à ce jour le plus glamour des carrosses de la Ve République. Cette aura n’a pas toujours suffi. Après un double septennat du très peu citroënophile François Mitterrand, le chiraquisme doit rétablir Citroën dans ses droits. En 1995, le soir de son élection à la présidence de la République, Jacques Chirac traverse Paris avec sa CX Prestige personnelle. Et, le 14 juillet 2005, la toute nouvelle C6 est dévoilée lors des cérémonies officielles, précédée par un peloton de motards formant un double chevron. Pour Sarkozy, la valse des constructeurs.
Mais, en 2007, l’élection de Nicolas Sarkozy rebat les cartes. Le nouvel élu veut prendre ses distances avec les symboles de la chiraquie. Le 16 mai, sa remontée des Champs-Elysées s’effectue à bord d’une voiture découverte assez improbable : du musée Peugeot de Sochaux (Doubs), les collaborateurs du nouvel élu ont fait exhumer le concept-car 607 Paladine, présenté sept ans auparavant au salon de Genève, dont le toit rigide peut découvrir la seule partie arrière à la manière d’un landaulet d’antan. Une fois son périple Elysée-Arc de Triomphe accompli, la Paladine retrouvera définitivement le musée.
La Peugeot 508 est sortie en 2011 mais elle est destinée davantage aux préfets qu’aux hautes personnalités. Renault, en pleine refonte de son haut de gamme, ne peut proposer qu’un modèle fabriqué… en Corée par sa filiale Samsung. Citroën propose de rompre avec la tradition de la limousine trois volumes : la DS5 s’avère un curieux mélange entre une berline et un break, doté, en supplément d’âme, d’une motorisation hybride (diesel et électrique). Pour Hollande, se faire prêter plutôt qu’acheter « L’idée a vite germé de proposer quelque chose de nouveau : une voiture présidentielle hybride. C’était une façon de mettre en valeur l’industrie automobile française », estime Olivier Desserprit, qui assure depuis 2010 le suivi des relations entre la marque et la présidence.
Pas vraiment altière mais supposée environnementalement correcte (aujourd’hui, la présence d’un moteur diesel serait rédhibitoire), la DS5 Hybrid4 est adoubée par le Château. C’est une jolie vitrine qui se profile, mais à une condition : que Nicolas Sarkozy ne soit pas réélu car la tradition veut que le président reconduit dans ses fonctions se passe de cérémonie d’investiture. Pour ce qui le concerne, François Hollande, en tout cas, n’a rien contre la DS5. Bien au contraire ? En septembre 2011, visitant l’usine PSA de Sochaux dans le cadre de la campagne pour la primaire socialiste, il en avait fait l’apologie. « C’est le véhicule des présidents de la République, celui du général de Gaulle (…).
Je suis en route pour le plus loin possible, j’espère qu’ils ont fait le plein », avait-il lancé. Le mercredi suivant la victoire de François Hollande, une DS5 est confiée à une entreprise extérieure – dont le nom doit rester confidentiel – pour être transformée en voiture d’apparat. En trois jours, le toit est découpé puis équipé d’une capote électrique, une barre de maintien gainée de cuir installée pour que le passager puisse se tenir debout et des protections spéciales – mais pas un blindage complet – intégrées.
Le président nouvellement élu découvre ce modèle et donne le feu vert. Le jour venu, sur les Champs-Elysées une pluie battante gâche la fête mais François Hollande reste stoïque, debout dans sa découvrable dont on retrouvera le cuir pleine fleur de la banquette noyé sous deux centimètres d’eau. Le nouveau président, François Hollande, aux Champs-Elysées… sous la pluie. Exposée le soir même au C42, le drugstore Citroën des Champs-Elysées, la DS5 séchera ses sièges sous la chaleur des projecteurs. Le lendemain, rien n’y paraissait, assurent les techniciens de la marque. Depuis lors, la DS5 amphibie de François Hollande a rejoint le Conservatoire Citroën, le musée semi-public que la marque a constitué à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) mais le président de la République utilise régulièrement deux DS5 Hybrid4 dûment blindées pour ses déplacements.
Ces deux modèles – qui, nouveauté du quinquennat Hollande, sont prêtés et non plus vendus par le constructeur – portent désormais les seules couleurs de DS, devenu une entité indépendante de Citroën depuis 2014. Pour 2017, la marque compte bien soumettre aux responsables du parc automobile de l’Elysée une nouvelle proposition de voiture d’apparat. Et peut-être profiter de l’occasion pour dévoiler la future grande berline que prépare DS.
Source : Direct Auto-lemonde.fr
lundi 6 janvier 2025
CLUB5A – VOITURE DE LÉGENDE – L'HISPANO SUIZA H6 B 32 CV 1925 … LA BIEN-NÉE !!
HISPANO SUIZA H6 B 32 CV 1925 CARROSSERIE COACH MILLION GUIET 1931 CHASSIS 11057
La 32 CV Hispano Suiza apparue en 1919 a été tellement dominé son époque qu’elle n’a eu besoin d’évoluer que par petites touches et que de nombreux propriétaires l’ont conservée pendant de longues années en se contentant d’en changer parfois la carrosserie pour la mettre au gout du jour.
C’est ainsi que le châssis 11057 sorti d'usine le 8 janvier 1925 avec le moteur n°301080 a reçu une nouvelle carrosserie en 1931, signé par la célèbre maison Million Guiet.
Crée en 1854, sous le Second Empire cette entreprise d’attelages hippomobiles de Levallois Perret va se convertir à l’automobile au début du XXème siècle, comme beaucoup de ses confrères.
Habilleur important des châssis Hispano Suiza, Million Guiet compte également des Panhard, Voisin, Talbot ou Mercedes à son actif et même une Renault 40 CV pour la Présidence de la République.
Cette maison possède alors un magasin au 55 avenue des Champs Elysées.
De nos jours le lieu est occupé par J.M Weston, une référence de la chaussure française de luxe pour homme.
Après que Sanz et Mossier, deux jeunes associés en aient pris la direction en 1928, Million Guiet obtient, 2 ans plus tard, l’exclusivité du brevet de la caisse « Toutalu » déposé par Jean De Vizcaya.
Rompant avec les habituels procédés de fabrications, faits d’armatures en bois recouvertes de tôles d’acier, cet ancien aviateur a créé le principe d’une robe tout en aluminium “Carrosserie Extra-Légère de Viscaya” qui va devenir très à la mode pendant quelques temps.
Comme l’a fait le catalogue de l’exposition de Chantilly 2022 (!), on confond souvent Jean De Vizcaya avec son frère, Pierre (talentueux pilote et associé d’Ettore Bugatti).
On reconnait facilement le style Million Guiet, fait de puissance et de finesses, et surtout par la forme de ses glaces latérales évoquant les wagons de trains.
Source : Automobile Classics-Les Ancêtromobilistes-Thierry Gil
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - OLIVIER COSTA UN STYLO POUR DESSINER DE BELLES ANCIENNES.....
Il y a quelques semaines un superbe dessin a attiré notre attention. Sur la page facebook de Mecanicus on retrouvait une belle Jaguar XJC dessinée devant un château. Une oeuvre signée Olivier Costa, réalisée à partir d’une des photos utilisée dans notre essai de la belle anglaise (à retrouver ici).
Forcément, ça nous a donné envie d’en savoir plus
Olivier Costa n’est pourtant pas du tout un artiste qu’on retrouve dans les espaces dédiés des grands salons. Passionné par l’automobile et autodidacte il a commencé le dessin… pour tuer le temps pendant d’interminables réunions.
Mais quand ce politologue spécialiste de l’Union Européenne, des parlements et de la vie politique française, à l’université de Bordeaux a commencé à utiliser plus régulièrement un ordinateur, le dessin est passé au second plan.
Ce n’est qu’en 2018 qu’il se remet au dessin. Les autos ne sont pas à l’ordre du jour puisque ses réalisations servent à illustrer un livre de chroniques de voyage. Et puis arrive la mi-mars 2020 et le confinement. C’est alors qu’il reprend le stylo pour dessiner des automobiles, anciennes la plupart du temps. Et c’est à ce moment là qu’un de ses amis a partagé ses créations avec Mecanicus.
Olivier Costa a commencé par dessiner sa voiture, puis d’autres.
Il utilise uniquement un stylo bille, très précis, et permettant de créer de nombreuses nuances lorsqu’on sait le manier. Il s’inspire à chaque fois d’une photo. Les autos des années 40 aux années 80 sont croquées de façon très fidèles, en respectant les proportions. Comme pour la XJC, il travaille toujours à partir d’une photo.
Néanmoins, sans couleur, Olivier Costa doit réfléchir à ses réalisations pour faire apparaître des reflets qu’on ne retrouve pas forcément sur les autos et donner du réalisme à ses créations.
Quelques fois il prend quelques libertés par rapport au modèle de base, soit pour ajouter des détails plus à son goût, soit parce qu’il s’est trompé !
En tout cas son travail est remarquable et on retrouve de nombreuses autos, sportives ou populaires sur sa page facebook. Après une trentaine de dessins réalisés pendant le confinement, il en réalise forcément moins… mais toujours une par semaine !
Source : newsdanciennes.com/
dimanche 5 janvier 2025
CLUB5A - SPORT AUTO - Deuxième édition de la concentration Alpine Alain Serpaggi : « J’ai arrêté la compétition en 1975 »
À 81 ans, l’ancien pilote automobile Alain Serpaggi n’a rien perdu de sa passion pour la course et l’Alpine. Son attachement à la marque reste intact. Il participe ce samedi 7 septembre, à la deuxième concentration Alpine dans les jardins de l'abbaye de Thiron-Gardais.
De quand date votre première collaboration avec Alpine ?
J’ai été embauché comme vendeur au siège d’Alpine à Épinay-sur-Seine le 1 er mars 1968. Six mois après on m’a proposé un volant et j’ai participé à mes premiers 24 Heures du Mans ! En fait, avant, je faisais déjà de la compétition. Je pilotais pour l’importateur Triumph en France. Et j’avais déjà contacté plusieurs fois Alpine pour essayer de trouver un volant chez eux mais sans suite ! Je me disais alors qu’une fois un pied dans la maison j’essaierais de devenir pilote. Finalement, cela s’est réalisé mais un peu plus tard.
En 1974, j’ai été champion d’Europe des prototypes avec une Alpine A441. Quels souvenirs gardez-vous de votre première participation aux 24 Heures du Mans ? J’ai pris le départ au volant d’un prototype Alpine 1.500 cm 3 et j’ai terminé à la neuvième place. Pour une première course sur le circuit mythique du Mans, c’était formidable. Après j’ai continué. On m’a confié des monoplaces. C’était mon rêve de courir sur ces voitures-là. De quelles courses êtes-vous le plus fier ? En 1974, j’ai remporté le championnat d’Europe des prototypes avec une Alpine A441. Une belle victoire. Champion d’Europe, c’est un titre enviable. Et en 1985, j’ai été Champion de France des rallyes avec une Renault 5 turbo.
J’ai aussi participé cinq fois aux 24 Heures du Mans. Quand avez-vous arrêté la compétition ? J’ai couru jusqu’en 1975. Après, j’ai travaillé à l’usine Alpine de Dieppe où grâce à mon expérience de la course automobile, je me suis occupé de la mise au point des voitures. J’ai encore l’occasion de la conduire de temps en temps. J’ai continué à travailler jusqu’en 1995, l’année où je suis parti en retraite. Vous n’avez pas pour autant stoppé vos activités... Je fais beaucoup de démonstrations pour Renault Classic, un service de la marque qui gère toutes les anciennes voitures, celles de séries mais aussi celles de course et de rallye.
Une voiture légère, que l’on conduit avec beaucoup de plaisir. Ma mission est d’entretenir les voitures de course et d’effectuer des démonstrations lors de différentes manifestations. Cela me permet de rester en contact avec le milieu de l’automobile et de la course. L’Alpine, c’est la passion de toute votre vie ...
Je porte un regard bienveillant sur le milieu Alpine au sein duquel j’ai fait toute ma carrière. Avec les clubs, on a continué à faire revivre la marque lors de différentes manifestations. C’est une voiture passion, une voiture extrêmement légère, vivante que l’on conduit avec beaucoup de plaisir, en faisant le plein de sensations.
Aujourd’hui, quel regard portez-vous sur la compétition ?
La passion ne m’a jamais quitté. Je suis toujours de très près les courses et les rallyes qui se déroulent chaque année. Le jeune pilote chartrain Anthoine Hubert est dernièrement décédé lors d’une course de Formule 2, en Belgique. Le connaissiez-vous ? Je l’avais croisé. J’ai eu l’occasion de faire des essais avec lui il y a deux ans.
Je l’avais également rencontré il y a deux ans sur le circuit de Goodwood en Angleterre où nous conduisions chacun une formule 1 lors de démonstrations. C’est un accident terrible. La sécurité s’est beaucoup développée sur les circuits mais malheureusement en course automobile le risque zéro n’existe pas.
Source : lechorepublicain.fr/Matthieu Turel-CarsGuide
J’ai été embauché comme vendeur au siège d’Alpine à Épinay-sur-Seine le 1 er mars 1968. Six mois après on m’a proposé un volant et j’ai participé à mes premiers 24 Heures du Mans ! En fait, avant, je faisais déjà de la compétition. Je pilotais pour l’importateur Triumph en France. Et j’avais déjà contacté plusieurs fois Alpine pour essayer de trouver un volant chez eux mais sans suite ! Je me disais alors qu’une fois un pied dans la maison j’essaierais de devenir pilote. Finalement, cela s’est réalisé mais un peu plus tard.
En 1974, j’ai été champion d’Europe des prototypes avec une Alpine A441. Quels souvenirs gardez-vous de votre première participation aux 24 Heures du Mans ? J’ai pris le départ au volant d’un prototype Alpine 1.500 cm 3 et j’ai terminé à la neuvième place. Pour une première course sur le circuit mythique du Mans, c’était formidable. Après j’ai continué. On m’a confié des monoplaces. C’était mon rêve de courir sur ces voitures-là. De quelles courses êtes-vous le plus fier ? En 1974, j’ai remporté le championnat d’Europe des prototypes avec une Alpine A441. Une belle victoire. Champion d’Europe, c’est un titre enviable. Et en 1985, j’ai été Champion de France des rallyes avec une Renault 5 turbo.
J’ai aussi participé cinq fois aux 24 Heures du Mans. Quand avez-vous arrêté la compétition ? J’ai couru jusqu’en 1975. Après, j’ai travaillé à l’usine Alpine de Dieppe où grâce à mon expérience de la course automobile, je me suis occupé de la mise au point des voitures. J’ai encore l’occasion de la conduire de temps en temps. J’ai continué à travailler jusqu’en 1995, l’année où je suis parti en retraite. Vous n’avez pas pour autant stoppé vos activités... Je fais beaucoup de démonstrations pour Renault Classic, un service de la marque qui gère toutes les anciennes voitures, celles de séries mais aussi celles de course et de rallye.
Une voiture légère, que l’on conduit avec beaucoup de plaisir. Ma mission est d’entretenir les voitures de course et d’effectuer des démonstrations lors de différentes manifestations. Cela me permet de rester en contact avec le milieu de l’automobile et de la course. L’Alpine, c’est la passion de toute votre vie ...
La passion ne m’a jamais quitté. Je suis toujours de très près les courses et les rallyes qui se déroulent chaque année. Le jeune pilote chartrain Anthoine Hubert est dernièrement décédé lors d’une course de Formule 2, en Belgique. Le connaissiez-vous ? Je l’avais croisé. J’ai eu l’occasion de faire des essais avec lui il y a deux ans.
Source : lechorepublicain.fr/Matthieu Turel-CarsGuide
samedi 4 janvier 2025
CLUB5A - TECHNIQUE AUTO - SORTIE DE GRANGE...LA TRACTION CITROËN 11B 1953.....
Sortie de grange, lavage et mise à l'abri de ma Citroën Traction Avant 11B de 1953. "11" veut dire 11 chevaux fiscaux et B signifie qu'elle est "normale", contrairement aux "BL" qui sont dites "légères...
Cette automobile dispose d'une particularité peu répandue à l'époque : ce sont les roues avant, et non pas arrière, qui sont motrices. La traction avant n'est pas une innovation puisqu'avec Cord aux États-Unis puis Adler ou DKW en Allemagne, des constructeurs la proposent déjà en série depuis plusieurs années. Cette technique est en tout cas rapidement associée en France à la Citroën, ce qui lui vaut son surnom de « traction ». La vraie nouveauté du modèle est en fait d'associer sur un même véhicule les solutions les plus modernes de l'époque avec, en plus de son mode de transmission, une structure monocoque, des freins hydrauliques et une suspension à roues indépendantes. La Traction Avant bénéficie quoi qu'il en soit d'une meilleure tenue de route que la plupart de ses contemporaines, ce qui attise l'imagination des publicitaires : « La Traction Avant dompte la force centrifuge ». Sans cesse améliorée par André Lefebvre, cette Citroën a ouvert la voie à la production en grande série de véhicules équipés de cette technique, ses qualités lui valant une longue carrière et une production de 760 000 exemplaires.
Source :le mecano du dimanche
vendredi 3 janvier 2025
CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES MOTOS - LA MOTO REVE ...LA MOTO DE VOS RÊVES !!
Moto Rêve est un ancien constructeur de motos suisse , qui a existé de 1904 à 1925 et qui possédait également des succursales au Royaume-Uni , en Australie , en France et en Italie .
Fondé Moto Rêve (dt. De rêve à moto ou rêve moto ) par l' ingénieur David et les concepteurs Kustner et Retor. Moto une fois l' un des Rêve du fabricant de motos les plus avancées en Europe. Le premier modèle a été présenté en 1906 et était alimenté par un petit moteur V2. Moto Rêve a ouvert entre 1912 et 1917 deux succursales anglaises.
Pour la société, la production au Royaume-Uni représentait une opportunité d'utiliser des câbles Bowden . L'utilisation de cette innovation brevetée en dehors de l'Angleterre a posé des problèmes juridiques.
Les Moto Rêves fabriquées au Royaume-Uni étaient différentes des Suisses, en particulier les cadres étaient différents. Plus tard, des usines ont été construites en Australie, en France et en Italie. Les fabriqués en Angleterre motos Moto-ont été parmi les Rêve noms Alp et MR vendus. Moto Rêve était connu pour son moteur V2 de 298 cm3, 403 cm3 et 497 cm3 de cylindrée, ainsi que pour les moteurs monocylindres plus petits .
Après la Première Guerre mondiale, une baisse de la marque a été observée. Enfin, en 1925, un nouveau moteur avec soupapes en tête et une cylindrée de 346 cm3 a été introduit. En Angleterre, des machines furent à nouveau proposées sous le nom de MR .
Le nom exact de l'entreprise était Moto-Rêve SA (Genève), plus tard Moto Rêve Ltd (Acton Vale, Middlesex) et Moto Rêve Ltd (Alperton, Wembley).
En 1907, une moto à moteur intégré Moto Rêve est présentée au Stanley Show de Londres sur le stand Norton Motorcycles sous le nom Energette . Norton utilise ce nom depuis 1902 pour les premiers vélos à moteur de la marque, qui étaient toutefois équipés de moteurs monocylindre de Clément & Cie .
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 yesterdaysnl
Fondé Moto Rêve (dt. De rêve à moto ou rêve moto ) par l' ingénieur David et les concepteurs Kustner et Retor. Moto une fois l' un des Rêve du fabricant de motos les plus avancées en Europe. Le premier modèle a été présenté en 1906 et était alimenté par un petit moteur V2. Moto Rêve a ouvert entre 1912 et 1917 deux succursales anglaises.
Pour la société, la production au Royaume-Uni représentait une opportunité d'utiliser des câbles Bowden . L'utilisation de cette innovation brevetée en dehors de l'Angleterre a posé des problèmes juridiques.
Les Moto Rêves fabriquées au Royaume-Uni étaient différentes des Suisses, en particulier les cadres étaient différents. Plus tard, des usines ont été construites en Australie, en France et en Italie. Les fabriqués en Angleterre motos Moto-ont été parmi les Rêve noms Alp et MR vendus. Moto Rêve était connu pour son moteur V2 de 298 cm3, 403 cm3 et 497 cm3 de cylindrée, ainsi que pour les moteurs monocylindres plus petits .
Après la Première Guerre mondiale, une baisse de la marque a été observée. Enfin, en 1925, un nouveau moteur avec soupapes en tête et une cylindrée de 346 cm3 a été introduit. En Angleterre, des machines furent à nouveau proposées sous le nom de MR .
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 yesterdaysnl
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