mercredi 13 mars 2024

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Quand vaut-il mieux vendre sa voiture?

Une étude menée par Autorigin, start-up spécialisée dans le véhicule d’occasion, décortique les habitudes des automobilistes français lorsqu’ils mettent leur voiture en vente. Combien de temps faut-il garder sa voiture avant de la revendre? 
Temps, kilométrage, quelle est la meilleure équation financière? Ces questions se posent depuis toujours aux propriétaires d’automobiles. 
Une étude réalisée par Autorigin livre de nombreux éléments de réponse. Selon ce travail, 70% des Français indiquent revendre leur véhicule entre 3 et 6 ans après son achat. Pour un quart des propriétaires de voitures, l’âge d’or de la revente serait de 4 ans. Deux Français sur trois décident de la mettre en vente avant qu’elle n’atteigne les 100 000 km. Les raisons de la revente sont: • la peur que le véhicule ne se décote de trop (19%). 

• pour acheter un véhicule d’occasion plus récent (17%). • pour éviter de tomber en panne trop souvent (17 %). 
• pour des raisons écologiques (15% des sondés estiment avoir un véhicule trop polluant.). • pour acheter un véhicule neuf (13%). 
• parce que le véhicule n’est plus sous garantie (11%). • pour que le nouveau véhicule puisse obtenir la vignette Crit Air 1 et 2 (8%). «L’âge moyen des véhicules d’occasion augmente régulièrement depuis des années notamment grâce aux nouvelles technologies, à la fiabilité et au fait que les véhicules récents polluent moins qu’avant, néanmoins la durée de détention d’une voiture est toujours environ de 5 ans. 
Les raisons du changement sont sensiblement les mêmes à près de 75% (peur de tomber en panne, cotation, absence de garantie). Néanmoins, nous voyons apparaître depuis quelques années, une dimension écologique qui n’existait pas avant. La pollution prend une place de plus en plus importante pour les Français. Un choix pour certains (15%) ou une coercition pour d’autres qui ne peuvent plus rouler avec des véhicules trop anciens. 
Les différentes primes pour des véhicules d’occasion mises en place par le gouvernement récemment ont également incité de nombreux ménages à changer de voiture pour un véhicule plus récent», précise Fabien Cohen-Solal, DG d’Autorigin. Une grande majorité de ventes directes 70% des conducteurs préfèrent vendre leur véhicule par eux-mêmes, contre 30% via un professionnel. Plus des deux-tiers (38%) des vendeurs passent par un site en ligne, et presque à égalité, par le bouche-à-oreille (34%). 
Seulement 18% préfèrent s’adresser à un garage ou un concessionnaire et 10% par les réseaux sociaux ou les annonces dans la presse (10%). La quasi-totalité des vendeurs s’est renseignée avant de céder leur véhicule, soit en consultant une annonce similaire (41%), soit en calculant la cote sur un site spécialisé (36%), ou même en prenait conseil auprès de professionnels (23%). Ces recherches pour ajuster le meilleur prix de revente aboutissent à des délais de cession assez courts, puisque 72% des personnes interrogées disent avoir trouvé un nouvel acquéreur en moins d’un mois, 40% d’entre elles ayant même vendu en moins de deux semaines. 
D’après le sondage mené par Autorigin, les Français revendent davantage leur voiture au printemps (33%), qu’en automne (25%), été (24%) ou hiver (18%). En matière de moyens de paiement, un tiers des Français (33%) continue à se faire payer en chèque de banque. 24% optent pour un paiement sécurisé via application (Obvy), 21% pour le virement, 12% par Paypal et seulement 6% optent pour le liquide. 
 «Les Français préfèrent donc toujours vendre leur voiture d’occasion eux-mêmes. Ils estiment en retirer un meilleur bénéfice et une vente rapide. Cela a été facilité par le fort développement des sites de petites annonces, d’informations de cotations ou de certification d’historique comme Autorigin. Les professionnels s’adaptent et proposent également de nouveaux services ; que ce soit les concessionnaires, marchands ou les nouveaux entrants», commente Fabien Cohen-Solal. Enfin, du point de vue de la rentabilité, 80% des revendeurs estiment avoir perdu de l’argent lors de la vente, parmi eux, 35% considèrent avoir perdu moins de 1 000 €, 39% entre 1 000 € et 2 000 €, 19% entre 2 000 € et 3 000€ et 7% plus de 3 000 €.
Source : lefigaro.fr 

CLUB5A - DIVERTISSEMENT LES PIN-UP AUTO-MOTO - concours Miss Pin-up Bretagne....

Fan des années 50, elle participe à des rassemblements. 
Et pour la première fois, Déborah Jankowiak participe aussi au concours Miss Pin-up Bretagne. 
 Pour la première fois, Déborah Jankowiak participe au concours Miss Pin-up Bretagne, encouragée pour cela par sa maman, Frédérique. 
Par passion Fan des années rock’n’roll, elle participe à des rassemblements sur la reconstitution de ces années-là. Jeune maman, elle se sent suffisamment en confiance pour participer à ce concours « qui n’a pas de critères de sélection comme Miss France. 
Ici, on parle de passion, explique-t-elle. Et autant dire que la passion, elle l’a : J’ai baigné dans la musique des années 50 depuis ma naissance ! " Le concours Déborah Jankowiak a posté sa photo sur Facebook et a été sélectionnée par le comité pour participer au concours. 
« Il faut maintenant que les gens me like (1 like = 1 point) sur ma page Facebook pour être sélectionnée au rassemblement à Pleumerit (29) du 19 au 21 août. 
Là, ce sera un jury qui élira la miss. 
C’est la 6e année que ce concours est organisé par Cœur deCox.  
Source : Danngell-ouest-france.fr

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UNE VOITURE QUI NE MANQUE PAS DE POTS !!


CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LE TOUR DU MONDE EN TATRA T87....

 

Le premier décembre dernier décèdait l’aventurier et écrivain tchèque Miroslav Zikmund, nous saisissons l’opportunité pour évoquer plus en longueur la formidable aventure autour du monde de ce dernier, accompagné de Jiří Hanzelka à bord de leur étonnante Tatra T87. Une aventure dont le départ fête cette année ses 75 ans Hanzelka et Zikmund : deux aventuriers à la conquête d’un monde en plein changement 1947, la Tchécoslovaquie panse encore ses plaies. 
Marquée par le second conflit mondial qui a vu sa partie tchèqueannexée par le Troisième Reich tandis que la partie slovaque devenait un éphémère état fantoche à la botte du bruit des bottes, la Tchécoslovaquie reste encore en prise à de malheureuses violences ethniques, exacerbées par quelques années de propagande durant la guerre, tandis que le retour à la démocratie est encore fragile. 
Qu’importe pour deux remarquables tchécoslovaques qui nourrissent des rêves bien grands. En effet, dès leurs jeunes années, Jiří Hanzelka et Miroslav Zikmund se sont intéressés à leur futur fond de commerce que sont les pays étrangers, bercés par les récits de voyage et les romans d'aventure. 
C’est en 1938 que leur amitié débute lorsqu’ils entament leurs études d’économie à Prague. Etudes fort contrariées par l’instauration du Protectorat de Bohème-Moravie par le Troisième Reich. Les deux amis n’ont pu être diplômés qu’en 1946 et profitent dès lors pour développer le « Projet 5 », clin d’œil aux cinq continents qui leur serviront de terrain de jeu quelques années plus tard. C’est au cours de leurs années universitaires que Hanzelka et Zikmund s’affairent à étudier les pays qu’ils souhaitent visiter, sur tous les aspects : géographique, historique, économique, social, et même météorologique.
 Méticuleux, ils s’en servent pour élaborer les plans de leurs futurs voyages et peuvent compter sur de solides compétences linguistiques : outre le tchèque, naturellement, les deux compères ont étudié diverses langues étrangères. Les deux ont appris le russe, Hanzelka y ajoutait allemand et français en plus de s’initier au swahili tandis que Zikmund parlait l'anglais et étudiait l'arabe en plus de ses notions d'italien et de néerlandais.
 Des qualités peu communes à l’époque. Voire encore aujourd’hui, à juger par le niveau linguistique de nos compatriotes ! Sans perdre de temps, Hanzelka et Zikmund se rendent au siège de Tatra en 1947 afin de présenter leur ambitieux projet au constructeur tchécoslovaque. Et ils font mouche !
 L'entreprise se montre impressionnée par « Projet 5 ». Tatra est ainsi désireux de promouvoir ses véhicules d’avant-garde et d’en prouver l’endurance. De ce fait, le constructeur sponsorise leur voyage et met à leur disposition une Tatra T87 de couleur argent. L’aventure peut démarrer sous de bons auspices. La puissance est cette fois portée à 85 ch, tandis que la transmission est toujours assurée par une boîte mécanique 4 rapports, sans parler du reste qui mériterait un article complet.
 Conçue par Hans Lewinka et dessinée par Paul Jaray, la T87 se payait le luxe d’avoir un Cx de 0,36 (mesuré en 1979 dans une soufflerie VW). Soit autant qu’une Clio II ou que la première Mini de l’ère BMW… La T87 s’offrait ainsi une vitesse de pointe de 160 km/h à une époque où Citroën n’a jamais réussi à accrocher les 140 km/h avec sa Traction 15/Six.
 Et les allemands ne s’y trompent pas : de nombreux hauts gradés nazis, à l’image de Rommel et Heinkel, succombent à cette T87… et d’autres succombent à son volant, incapables de la maîtriser à haute vitesse. Certains plaisantent en disant que cette Tatra a fait plus de dégâts chez l’occupant que la résistance tchécoslovaque ! 
Des noms plus prestigieux ont également possédé cette T87 à l’image de Felix Wankel, l’inventeur du moteur à piston rotatif, ou de Jay Leno. Retour à notre duo d’aventuriers : nous voici il y a précisément 75 ans, en avril 1947 et le tandem Hanzelka et Zikmund s’élance pour son premier périple autour du monde, jusqu’en novembre 1950. Au programme : la traversée de 44 pays (de la côte nord de l'Afrique jusqu'au Mexique), parcourant un total de 111 000 km à bord de leur vaillante et originale Tatra 87. 
Durant leur traversée, ils envoyaient des scripts racontant leur périple et lus par deux acteurs à la radio tchécoslovaque. Mais à leur retour, le pays avait malheureusement changé : le Coup de Prague a placé la Tchécoslovaquie sous le joug communiste dont le pays ne sortit qu’en 1989. Malgré cela les deux aventuriers n’étaient pas inquiétés par le pouvoir, leurs publications n’étant pas considérées comme politiques. Les deux aventuriers ont même gardé le droit de voyager et ont été autorisés à publier les récits de leur expédition. Au total, 11 livres mêlant photographies et descriptions, 4 livres d'images, 3 livres pour enfants, 4 longs métrages et 150 courts métrages documentaires ! 
Ces récits de voyages sont alors devenus extrêmement populaires et pas uniquement en Tchécoslovaquie. On parle même de 6 525 000 exemplaires de leurs ouvrages à travers l’Union soviétique. Inutile de dire que pour des populations privées d’échappatoire, les œuvres de Hanzelka et Zikmund étaient une bouffée d’oxygène. Leur succès les a même menés à être autorisés à mener une seconde aventure à travers le monde. 
Une seconde et dernière aventure Mené pendant cinq ans et demi (de 1959 à 1964), ce second périple s’est déroulé à bord de deux prototypes de camions Tatra 805, de nouveau fournis par la marque. 
 Cette fois-ci, Hanzelka et Zikmund partent en direction de l'Europe de l'Est jusqu’aux îles du Pacifique à travers l'Asie : Union soviétique, Japon, Papouasie, ou Indonésie entre autres destinations. Au total, entre cette expédition et la précédente, nos aventuriers ont parcouru 83 pays ! Leur retour fut bien plus compliqué, en revanche. En effet, leur traversée de l’Union Soviétique les a amenés à commenter de manière sombre et pragmatique le quotidien du pays, en évoquant la corruption et la réalité politique de l’URSS.
 Nikita Khrouchtchev étant un de leurs lecteurs, tout comme de nombreux communistes, les récits des nouvelles aventures du duo ne sont pas passés inaperçus. C’est à partir de là qu’ils n’étaient plus en odeur de sainteté pour le régime tchécoslovaque. Leurs publications se sont vues interdites et les voici obligés de publier clandestinement dans les samizdats. Double peine, d’ailleurs pour Jiří Hanzelka qui était signataire de la Charte 77. 
Il a été encore moins bien traité que son acolyte, jusqu’à la Révolution de Velours. Hanzelka sera d’ailleurs parmi les personnalités à s’exprimer aux côtés de Václav Havel en novembre 1989. C’est donc après la chute du communisme que ces deux héros ont retrouvé la lumière et que leurs œuvres ont été republiées. 
En ce qui concerne Tatra, il y a fort à parier que l’ADN aventurier du constructeur, désormais cantonné à la fabrication de poids-lourds, et fort de nombreuses performances au Paris-Dakar avec ses camions, ait pris racine dans les aventures de Miroslav Zikmund et Jiří Hanzelka. Quant à la T87 de nos deux héros, elle est exposée au musée de Tatra à Kopřivnice.
Source : histo-auto.com-Adam Rotor
Adam Rotor

mardi 12 mars 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - POUR DAVID LA PLAIDOIRIE LA PLUS AGREABLE S'EFFECTUE DANS LE CADRE DU CLUB DES 5A !


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - VOUS DESIREZ EFFECTUER UN RELAIS DE CONDUCTEURS SANS ARRETER LE VEHICULE...NOUS AVONS LA SOLUTION !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTOS - RETOUR SUR LE RASSEMBLEMENT DU SIÈCLE : UN GRAND SUCCÈS POPULAIRE !

Les chiffres du Rassemblement du Siècle : 60 000 personnes présentes – dont 10 000 collectionneurs – et 4 200 véhicules Citroën exposés ! 
Une présence forte et remarquée de la marque Automobiles Citroën Une vraie dimension internationale avec un tiers de collectionneurs et visiteurs venus de l’étranger.
 Des invités de qualité pour la joie des collectionneurs et des visiteurs Des animations nombreuses et variées, clin d’œil au génie créateur d’André Citroën Respect de l’environnement pour une zone classée Natura 2000 ! 

Remerciements à tous ceux qui nous ont accompagnés dans cette fantastique aventure Le "Rassemblement du Siècle" a été un véritable succès populaire et les chiffres sont là pour le prouver : près de 60 000 personnes, dont 10 000 collectionneurs venus avec leurs 4200 véhicules Citroën de collection ont répondu présent ! Une communion sans pareil dans l’univers automobile, Citroën étant l’une des marques, sinon la marque, la plus collectionnée au monde. 
Et la qualité des autos présentes sur « Le Rassemblement du Siècle » est tout simplement exceptionnelle : restauration de qualité, préservation originelle de longue date ou reconstitution, les matériels visibles sur les quelques 4500 emplacements dédiés aux collectionneurs dans l’enceinte du château avaient de quoi réjouir tout le monde, y compris les plus exigeants.

Pour les fans de Citroën, l’événement incontournable a eu lieu à La Ferté Vidame. La commune d’Eure et Loir, où la marque dispose de longue date d’un centre d’essai, accueille au pied des vestiges du Château de Laborde les 50 000 visiteurs attendus au minimum, pour quelque 5 000 voitures. Une Tour Eiffel accueille les participants, rappelant la communication initiée par André Citroën de 1925 à 1935. Le parc et les terrains permettent d’installer une exposition présentant les modèles emblématiques de la marque. 
On va y retrouver les sportives, les modèles chargés d’histoire, ceux plus historiques et même certains ayant sûrement marqué la jeunesse des visiteurs. Mais la richesse de l’événement est surtout due aux fans ayant fait le déplacement grâce à l’organisation des nombreux clubs de passionnés. Les visiteurs pourront approcher leurs véhicules parfois récents, parfois beaucoup moins. 
Mais ça sera surtout l’occasion de discuter entre amateurs. Des fans qui ne sont pas là pour laisser dormir leurs véhicules qui vont parcourir les routes alentour, avec des propriétaires venant de tous les horizons. Au-delà de cette exposition exceptionnelle à ciel ouvert, on trouvera également des stands de souvenirs, de pièces d’occasion, ainsi que des animations pour tous, des concerts et de nombreuses surprises. Une vente aux enchères est également organisée avec des Citroën allant de la maquette sortant du conservatoire à l’exemplaire n’ayant jamais roulé. 
Source : citroencc.com - caradisiac.com- L'argus

CLUB5A - PHOTO INSOLTIE - LE CIMETIERE DES ELEPHANTS !!


CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LES VOITURES ANCIENNES SONT 'ELLES ECOLOGIQUES ??

 

Voitures anciennes : vous avez dit polluantes ? 
Et si c’était faux… Les voitures anciennes sont écologiques. Dit comme ça, l'affirmation peut surprendre, voire choquer. Et pourtant… Pas de recyclage Alors que la consommation massive de véhicules neufs ou récents engendre une problématique de recyclage particulièrement lourde et contraignante, alimentant des casses obligées de trier et de traiter tous les matériaux et fluides constituant une automobile, les propriétaires de véhicules anciens ne les fréquentent que pour se procurer d’éventuelles pièces de rechange afin de les réutiliser. 
En effet, le principe même de collectionner de vieilles voitures implique de les conserver et de les maintenir en état. Dès lors, elles échappent à la destruction, même en cas d’accident car la carte grise de collection leur confère une valeur patrimoniale permettant d’envisager les réparations. Les restaurateurs les plus compétents, et patients, sont capables de reconstruire un véhicule à partir d’une épave et de lui redonner vie pour de nombreuses années. Lorsqu’elles changent de main, ce n’est pas pour disparaitre, mais pour continuer à rouler. Ainsi, nombreuses sont les automobiles de plus de 30 ans encore en circulation. 
La FFVE (Fédération Française des Véhicules d’Epoque) a recensé dans sa dernière enquête (FFVE-FIVA), qu’un million de véhicules anciens, soit 2,5% du parc roulant français, étaient en circulation, dont 400 000 nanties d’une carte grise de collection. 71% sont des voitures, 16% des motos ; et 84% de l’ensemble sont en configuration d’origine. Cette même étude nous apprend aussi que 12,5% sont en restauration. Près de 500 000 collectionneurs contribuent à préserver ce patrimoine roulant, et à l’économie qu’elle génère, en pièces de rechanges, services et événements (salons, rassemblements, promenades touristiques…), dont le chiffre d’affaire global est de l’ordre de 4 Milliards. 
Au-delà des véhicules, tout se conserve et ressert. Les collectionneurs, comme les professionnels ne jettent rien (au désespoir de leurs conjoints), car tout peut avoir une nouvelle vie ou se vendre. Les nombreuses brocantes de week-end, comme les magazines ou sites spécialisés entretiennent ainsi une activité d’échanges permanents répondant aux besoins des amateurs. Et ce qui ne se trouve plus est refabriqué artisanalement le plus souvent. Il en résulte une forme d’économie circulaire que même les écologistes plébiscitent. Peu d’émissions de CO² Pour autant, les plus critiques peuvent objecter que les véhicules anciens consomment et polluent généralement plus que les modernes. C’est exact dans l’absolu, car les normes et matériaux ont considérablement évolué. 
Mais, d’une part, la part de moteurs diesel est très faible dans le parc roulant de véhicules de collection, et d’autre part, ils circulent peu : 1 071 km par an pour les voitures, et 617 pour les motos (Enquête FFVE-FIVA op.cit). Dès lors, leur impact environnemental est négligeable quand on rappelle, en outre, qu’ils ne représentent que 2,5% du parc total. Les pouvoirs publics, et notamment les grandes villes le reconnaissent, leur permettant de rouler dans les ZFE (Zone à Faible Emission) au terme d’un accord récent entre la Fédération et des municipalités, dont Paris. 
Le Ministère des Transports de son coté, a admis le caractère vertueux des véhicules anciens, en légalisant un contrôle technique allégé (en éléments et en durée : 5 ans au lieu de 2) pour les voitures dotées de la carte grise de collection. Les automobiles antérieures à 1960 en sont même dispensées. Il convient également de préciser que les véhicules anciens roulent très peu en ville, et qu’ils n’ajoutent donc pas de pollution dans les agglomérations les plus exposées. La plupart des collectionneurs sont des éco-conducteurs, non pas par conviction, mais par raison et plaisir. Une automobile ancienne se ménage et ne se mène pas brutalement si l’on veut éviter les déboires de la panne.
 Elle est agréable à faible vitesse, en allure de promenade, pour jouir du paysage et composer avec les réseaux routiers secondaires. Il existe bien des compétitions de véhicules historiques, en rallye comme en circuit, mais, là aussi, la sagesse l’emporte dans un esprit de convivialité et de respect du matériel. Rares sont les incidents, notamment comparativement au sport mécanique moderne.
 Un loisir citoyen 
La récente Journée nationale des véhicules anciens, a connu un grand succès, beaucoup ayant répondu à l’appel de la FFVE, d’aller voter en véhicules anciens. Outre le fait de vivre sa passion en la conjuguant avec un devoir citoyen, cette action a permis de partager avec la population et de dialoguer avec elle. Car, une voiture, ou une moto, de collection, est un formidable vecteur d’échanges par la curiosité qu’elle suscite.
 Pour les plus âgés, elle est empreinte de nostalgie, et pour les autres, de respect et même d’admiration devant le soin apporté à ces "antiquités". Les réactions sont ainsi toujours sympathiques et bienveillantes. Bon nombre de clubs et de propriétaires s’associent également volontiers à des causes honorables : collecte de fonds pour lutter contre des maladies (Rallye du Cœur pour le Mécénat Chirurgie Cardiaque, Baptêmes en anciennes pour les enfants malades, ou Ferrari contre le cancer par exemple). On le voit, au-delà de la revendication écologique (certes un peu provocatrice, mais néanmoins bien réelle), l’automobile de collection exerce aussi un rôle social, dans l’économie et dans l’adhésion aux grandes causes sociétales. Ne sont-ce pas là suffisamment de bonnes raisons pour s’adonner à ce vertueux loisir ? 
Source : automobile-magazine.fr/-Petites Observations Automobiles
Petites Observations Automobiles

lundi 11 mars 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - C'ETAIT L'EPOQUE OU LA LOI MONTAGNE N'ETAIT PAS ENCORE EN VIGUEUR ....


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTOS - UNE FORET D’ÉPAVES ...


ART- Cachez-moi ces épaves que je ne saurais voir. Si certaines vieilles voitures finissent recyclées ou à la casse, ce n'est pas le cas de toutes. Il n'est pas rare de croiser des épaves abandonnées sur les routes, dans les forêts ou dans les champs. 
Un paysage que beaucoup disent "sali" mais qui a attiré l'oeil du photographe allemand Dieter Klein. Comme le rapporte le site Slate, l'aventure de Dieter Klein a commencé il y a six ans, lorsqu'il a découvert un camion Citroën des années 70 dans le sud-ouest de la France. 

"Plus que mon intérêt pour la voiture elle-même, j'ai été frappé par l'impact de cet extraordinaire processus de transformation. 
Le décor était comme une image sortie d'une conte de fée: quelqu'un avait jeté un sort sur cette voiture", explique-t-il à la rédaction dans un email.
Immédiatement, Klein est conquis. Pendant plusieurs années, il sillonne les routes d'Europe, avec une idée bien précise en tête. "Je suis à la recherche de l'histoire de la voiture et de sa transformation dans un paysage magnifique.

 Ma fascination ne vient pas d'un attachement particulier aux voitures, mais de l'envie de créer des images, qui naviguent entre le royaume des contes de fées et la mythologie", explique-t-il à Slate.
En 2013, Klein publie Forest Punk. A l'intérieur, des photos étonnantes, où la nature et la mécanique se côtoient. 
Aujourd'hui, Klein est à Seattle, pour son nouveau périple photographique à travers les Etats-Unis. En attendant de découvrir ce qu'il ramènera de son voyage, voici déjà les photos de ses pérégrinations en Europe.
 Source : huffingtonpost.fr-Le Monde-
Mörk