samedi 29 juillet 2023

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Ferrari 250 GT Zagato une berlinette à double bosse..

 

C’est l’un des événements de Pebble Beach: RM Sotheby’s vend l’une des cinq berlinettes «Tour de France» carrossées par Zagato. Les collectionneurs se frottent les mains. Tout finit par arriver sur le marché. C’est juste une question de timing. Ces dernières années ont ainsi vu la vente de monstres sacrés ou de modèles de grande importance que l’on croyait jamais devoir changer de mains. 

Il en va ainsi de la Mercedes 300 SLR Coupé Uhlenhaut, de la Mercedes300 SL Cabriolet de Juan Manuel Fangio, de la Bugatti Type 59 ayant appartenu au roi Leopold III de Belgique, de la Ferrari 275 P provenant de la collection Bardinon et victorieuse à deux reprises aux 24 Heures du Mans. En marge de l’édition 2023 du concours d’élégance de Pebble Beach, le marché de la collection s’apprête à vivre des moments forts. Alors que la maison Bonhams est chargée par Jim Glickenhaus de vendre sa Ferrari 412 P (ex-Maranello Concessionnaires), le catalogue Gooding & Company propose une Ferrari 250 GT Passo Corto (3507 GT) jamais restaurée. 
Dans la bataille à la plus belle affiche, la maison RM Sotheby’s multiplie aussi les pépites. Ses ventes représentent une occasion en or d’acquérir l’une des seize Jaguar XKSS, une Ferrari 250 LM ou encore une Jaguar Type D. Ces machines d’exception sont pourtant éclipsées par un autre monstre sacré. En préambule de ses trois ventes programmées entre le 17 et le 19 août à Monterey, RM propose le 16 août une Ferrari 250 GT «Tour de France» habillée par le carrossier Zagato. Ce n’est pas loin d’être un événement. Le carrossier milanais n’a pas posé sa griffe que sur cinq châssis 250 GT châssis long «Tour de France»: 0515 GT, 0537 GT, 0665 GT, 0689 GT et 1367 GT. Assez proches, les cinq châssis ont connu des fortunes diverses. La voiture de la vente RM est sans doute la plus prestigieuse. Portant le numéro de châssis #0665 GT, cette berlinette bleu nuit, toit gris clair et intérieur cuir bordeaux a été commandée par le Génois Camillo Luglio, un pilote amateur. 
Le carrossier Zagato s’est écarté de la berlinette «usine» pour livrer des formes très personnelles, en ligne avec sa signature. Alors que l’on retrouve le toit à double bosse, l’une des caractéristiques du style Zagato, les projecteurs sous globe descendent très bas sur les ailes avant. Quant aux ailes arrière potelées et fuselées, elles se terminent en pointe par des petits feux verticaux. Troisième des cinq 250 GT «Tour de France» produites, la 250 GT #0665 GT est à peine livrée que Luglio l’engage au Giro di Sicilia où il termine 5e au général et 2e de sa catégorie. Avec Umberto Carli, il enchaîne avec les Mille Miglia. Portant le numéro 441, qui est celui de l’horaire de départ de la voiture, la 250 GT Zagato bleu nuit passe à travers toutes les embûches du parcours pour franchir la ligne d’arrivée des dernières Mille Miglia de l’histoire à la 6e place au général. A la suite de la sortie de route de leur Ferrari 315 S en raison de l’éclatement d’un pneu, le marquis de Portago et son coéquipier sont tués sur le coup. 
Mais la voiture provoque un carnage dans une foule qui n’a jamais été aussi nombreuse et dense: neuf malheureux spectateurs n’en réchapperont pas. On retrouve Luglio et sa Ferrari engagés aux 12 Heures de Reims 1957 en compagnie du Français François Picard. Là encore, leur course régulière est récompensée par une cinquième place au général. Après les 3 Heures de Pau 1958, Luglio vend #0665 GT à un autre gentleman driver italien, Vladimiro Galuzzi. En 1959, la berlinette Zagato prend le chemin des États-Unis. Elle revient en Europe au début des années 1980. L’Allemand Peter Kaus s’est mis en tête de collectionner toutes les carrosseries Zagato de première importance. La berlinette bleu nuit en fait partie. L’Allemand donne naissance à la collection Rosso Bianco, l’une des plus importantes, si ce n’est la plus importante, en matière de modèles Zagato et Maserati. À la suite d’un revers de fortune, Kaus commence à vendre ses machines au début des années 1990. L’étude Poulain-Le Fur organise une vente Zagato au Palais des Congrès, à Paris. La Ferrari n’est pas vendue. Elle le sera à Gstaad, neuf ans plus tard, par la maison Brooks. La Zagato refranchit l’Atlantique. Elle rejoint la collection de Lee Herrington qui comporte essentiellement des Ferrari de route, souvent à carrosserie spéciale. Avec sa vente à Pebble Beach, la 250 GT Zagato 0665 GT s’apprête à commencer une nouvelle vie. 
 Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - PHOTO INSOLITE LE GPS MOTO DES ANNEES 70 !!


jeudi 27 juillet 2023

CLUB5A - LE RALLYE DU 34° TOUR DE L'AUDE EN AVEYRON EST TERMINE...QUEL PERIPLE !

 

Chers amis, 
 Oui la 34ième édition du Tour de l’Aude est bien terminée… et quel rallye !!! quel périple !!! 
Un plateau exceptionnel de 64 voitures construites avant 1950, des équipages dotés d’une extrême bonne humeur et une ambiance d’enfer malgré la chaleur et beaucoup de kilomètres. Pour la première fois 850 kms, 6 départements traversés et de magnifiques paysages. 
Le rallye débute le Lundi 10 Juillet par des retrouvailles fort chaleureuses a l’Ibis Style. Embrassades, rigolades, blagues nous sommes tous heureux de nous retrouver, cela fait plaisir et chaud au cœur. Tout ce petit monde est convié au cœur de la cité médiévale au restaurant « Chez Christine » pour l’ouverture officielle du rallye. Apéro dans les jardins avec présentation du 34ème Tour de l’Aude suivi du repas Mardi 11 Juillet, nous nous retrouvons tous devant la porte Narbonnaise pour une étape qui s’annonce longue et difficile 180 kms pour rejoindre Lauras où nous prendrons notre déjeuner. 
Nous essuyons les premières pannes (chauffe moteur, vapeur lock etc.) notre amis Klass Brouwer est contraint à l’abandon. Il nous rejoindra le soir avec un autre véhicule. 
Ouf !!! 13h30 tout le monde est là pour se restaurer et se désaltérer. Les mécaniques se reposent… 
L’après midi encore 90 kms pour rejoindre notre hôtel « Le Causse Comtal » situé à 15 kms de Rodez au milieu de 700 hectares de nature, en passant par le point de vue sur le viaduc de Millau, la traversée du lac de Parreloup. 
Abandon de l’Amilcar C6 de notre ami Klaus Bremer. Installation a l’hôtel pour un repos bien mérité. Mercredi 12 Juillet, départ pour Rodez avec la visite de sa cathédrale et de son musée Soulage. Repas de midi pris au domaine de la Goudalie sur le site de Rodelle dans une magnifique salle à la charpente monumentale et particulière. Les voitures sont garées dans la belle cour intérieure du domaine qui sert d’écrin à ce véritable musée roulant. 
16h30 : arrivée à Conques en Rouergue pour en visiter son abbatiale haut lieu de passage pour les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. Un grand merci a la municipalité qui nous a permis de stationner les voitures à l’intérieur même du village. Les petites routes sinueuses nous accompagnent jusqu’à l’hôtel. Jeudi 13 Juillet, Encore une grande étape !!! nous descendons sur la vallée du Lot et la ville d’Estaing pour ensuite se hisser jusqu’ à Laguiole où nous visitons la coutellerie Honoré Durant, haut lieux du savoir-faire artisanal en matière de couteaux et dérivés. 
Rencontre passionnante et passionnée avec le maitre coutelier. Nous prenons maintenant la direction de Nasbinals en traversant les grands causses désertiques de l’Aubrac pour aller déjeuner au buron du Ché. Endroit somptueux et typique tenue de mains de maitre par une dame : Arlette « qui c’est faire et recevoir » Nous dégustons un excellant aligot cuisiné sous nos yeux et un steak de viande de race Aubrac pour terminer sur un air d’accordéon Nous avons du mal à quitter ce lieu magique. Nous reprenons la route pour faire une pause à Saint Côme d’Olt classé « plus beau village de France » avec son clocher tord ainsi qu’a Bozouls pour admirer son canyon. Le trou de Bozouls !!!
 Retour à l’hôtel pour la dernière soirée au Causse Comtal. Soirée animée par Isabelle Lachapelle violoniste professionnelle qui a su redonner vie au violon de famille prêté par Gilles Guilhaumon. Belle soirée pleine d’émotion. Vendredi 14 Juillet retour sur Carcassonne via Réquista, Ambialet, pour prendre le déjeuner au restaurant l’Impérial à Laboutarie. L’après-midi traversée de la montagne Noire par Lautrec, Arfons et arrivée à l’hôtel Ibis Style avant 17 heures pour l’embrasement de la cité. .

 Nous sommes attendus comme le veut la tradition chez Charles et Jeannine Crouzet pour le dîner dansant et admirer un des plus beaux feux d’artifices de France avec vue imprenable. Samedi 15 Juillet nous sommes attendus au château de Villegly propriété du Conseil Départemental de l’Aude pour une remise de dotation à chaque participant par le vice- président du conseil Départemental ainsi que les deux conseillers départementaux de la première circonscription de Carcassonne. 
Nous reprenons la route pour nous rendre au domaine viticole Calmel et Joseph a Montirat pour une dégustation et une présentation du lieu. Lieu traditionnel de clôture du Tour de l’Aude « le château de Cavanac » réputé pour sa fine table. Remise des cadeaux et remerciements. Nous retiendrons de cette 34ième édition une très bonne ambiance, un plateau exceptionnel, Bugatti, Delage, Delahaye, Hotchkiss, Salmson, Lorraine Dietrich et aussi Renault, Peugeot, Citroën…très peu de pannes malgré beaucoup de kilomètres.
 Un grand merci à toute l’équipe de bénévoles qui s’impliquent dans cette magnifique aventure, Jean et Giséle, Véro, Patrick et Corinne Cilia notre mécano et bagagiste, notre dépanneur Hervé, Lisèle notre infographiste et Patrice Lééman notre photographe ainsi que quelques membres du club 5A, à tous les participants venus de Suisse, d’Allemagne, du Luxembourg, de Belgique et des 4 coins de France qui font de ce rallye un moment inoubliable.
 Vu l’enthousiasme des participants pour l’an prochain je pense que le 35ème Tour de l’Aude est déjà sur les rails.
 Vive le 35° Tour de l’Aude !!!........et longue vie à lui…
Régis ARNAUD / JEAN GUILHAUMON 

CLUB5A - SORTIE MOTOS DU 23 JUILLET 2023....VIVE LA MOTO ET LE PIQUE-NIQUE !

 

Pour cette sortie motos du 23 juillet 2023 en direction de Termes, le départ s’est effectué d’une manière très conventionnelle. Régis et Alain aux manettes afin de valider les inscriptions…
Pour cette sortie motos il n’y aura pas de restaurant, car comme l’indique son intitulé : c’est la sortie piquenique !
Donc de ce fait, nous mangerons tous d’une manière très conviviale en méthode «PLEIN-AIR» idéal pour des motards en recherche d’authenticité. 
31 motards étaient présents pour le départ, arrivants de tous les environs de Carcassonne. Les passionnés des deux roues de la section moto du club des 5A avaient répondu présent en ce dimanche matin. 
Du côté de la restauration, comme à chaque sortie, Régis et Alain avaient tout prévu concernant le déjeuner qui s’est effectué sous la tonnelle « municipale de Termes, et cela d’une manière à ce que chacun ne manque de rien et dans une ambiance digne d’une « bande de motards ».. 
Le départ fut donné à 9 h, comme d’habitude devant le café du Dôme en direction de Villefloure ; Labastide en Val (Arrêt café avec la photo de groupe sur le pont romain qui immortalisera cette journée) 
Pour poursuivre l’itinéraire en destination de : Vignevieille et le terminus qui, comme convenu, s’effectua à Termes pour le déjeuner. 
La température était digne d’un vrai mois de juillet, c'est-à-dire : chaude et accompagnée d’un ciel ensoleillé.
Toute cette petite troupe reprit la route pour traverser les localités Félines, Lagrasse et reprendre la route pour le retour sur Carcassonne et bien sur pour les plus motivés ou les plus assoiffés il était possible de faire une étape « fraicheur » au super garage de Régis (qui est pratiquement un musée) 
Journée très réussie avec une organisation sans failles, aucune panne à déplorer, merci encore à nos organisateurs dévoués, Régis, Alain et Bernard …. 
Texte : Bernard Ricard et Photos Bruno Béghin

CLUB5A - LE TOP DES 5A - REGIS PERICH ...UN DE NOS ORGANISATEURS DE NOS SORTIES MOTOS !!


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - SOUVENEZ-VOUS...LE LITRE D'ESSENCE A 93 CENTIMES DE FRANCS !!


CLUB5A - REVUE DE PRESSE - RETOUR SUR LA SORTIE MOTOS PIQUE-NIQUE DU 23 JUILLET 2023 ...



Source : l'indépendant - Merci Régis Arnaud pour le suivi de l'info....

mardi 25 juillet 2023

CLUB5A - LE TOP DES 5A - L'HABIT NE FAIT PAS LE MOINE ...MAIS L'HABIT FAIT LE MOTARD !!


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - ELLE ROULE DANS SON JUS !!


CLUB5A - RETOUR SUR IMAGE - EMISSION TV AVEC JEAN TODT....


Thierry ARDISSON accueille Jean TODT, ancien pilote de F1 et directeur sportif de Scuderia Ferrari. Thierry ARDISSON explique sa vie, ses débuts dans l'automobile comme copilote, ses victoires sur le Dakar, Jean TODT donne quelques précisions.  
Jean Todt se passionne pour le sport automobile et notamment les pilotes Jim Clark et Dan Gurney. Il emprunte la Mini Cooper de son père pour devenir pilote de rallye automobile avant de s'orienter vers le copilotage. En 1966, il est le copilote de Guy Chasseuil. Ses grands talents de calculateur, de stratège et d'organisateur en font un navigateur de grand talent. Il sera au fil des années le copilote de Jean-Pierre Nicolas, Rauno Aaltonen, Ove Andersson, Hannu Mikkola, Jean-Pierre Beltoise, Bernard Consten, Jean-François Piot, Achim Warmbold, Jean Guichet, Jean-Claude Lefèbvre, Timo Mäkinen et Guy Fréquelin. 
En 1981, il se retire de la compétition en tant que copilote et se voit confier la direction sportive de Peugeot par le PDG Jean Boillot alors que l’entreprise PSA Peugeot Citroën connaît d'importantes difficultés d'image et de finances. Il met ses talents d'organisateur rigoureux et de stratège au service de la création de Peugeot Talbot Sport, entité créée pour permettre le retour à la compétition de la firme française et devient maître d’œuvre des Peugeot 205 Turbo 16, Peugeot 405 Turbo 16 et Peugeot 905. En 1984, Peugeot fait son retour en championnat du monde des rallyes et, dès 1985 et 1986, la Peugeot 205 Turbo 16 Groupe B piloté par Timo Salonen puis Juha Kankkunen obtient des résultats écrasants (double champion du monde des constructeurs). 
Malheureusement, en 1986, Henri Toivonen, pilote sur Lancia Delta se tue au tour de Corse et la FIA interdit les Groupe B jugées trop rapides et trop dangereuses. En 1987, Todt oriente ses 205 Turbo 16 vers les Rallye-raid avec pour épreuve phare le Rallye Paris-Dakar. Il est sous le feu des projecteurs le jour où il joue à pile ou face la victoire du Paris Dakar 1989 entre ses deux pilotes Ari Vatanen et Jacky Ickx pour éviter que leur lutte pour la victoire finale ne cause l'abandon et coûte la victoire à l'écurie. De 1987 à 1990, il renouvelle son exploit écrasant en remportant quatre nouvelles victoires au Paris-Dakar avec également Ari Vatanen et Juha Kankkunen. 
Puis Peugeot décide d'abandonner les rallyes-raids et de laisser cette discipline à Citroën qui remportera l'épreuve avec la Citroën ZX Rallye-Raid conçue à partir du châssis de la Peugeot 405. En 1992, il remporte les 24 heures du Mans avec la Peugeot 905 pilotée notamment par Derek Warwick, Yannick Dalmas et Mark Blundell et en 1993, les 905 décrochent un triplé aux 24 heures du Mans, notamment grâce à l'équipage victorieux composé de Geoff Brabham, Christophe Bouchut et Eric Hélary. Très vite, il déborde de son rôle de copilote pour s'investir dans le management de l'équipe Talbot, filiale de Peugeot, et les relations avec la FIA, faisant preuve de son réel sens inné du management et de l'organisation. 
En 1981, il est copilote de Guy Fréquelin avec qui il devient vice-champion du monde des pilotes de rallye et Champion du monde des constructeurs. En 1993, Jean Todt, âgé de 47 ans, vient de passer douze années exceptionnelles chez Peugeot Talbot Sport. Luca di Montezemolo, nouveau président de Ferrari le recrute alors. Il débute le 1er juillet au Grand Prix de France de Magny-Cours comme directeur général de la Scuderia Ferrari. Il est alors à la tête d'une équipe de quatre cents techniciens. Il est le premier étranger à la tête de la Scuderia de l'histoire de la marque avec pour challenge de faire renouer la prestigieuse écurie de Formule 1 italienne avec son succès légendaire passé, alors que Ferrari vit une des périodes les plus noires de toute son histoire. La mythique écurie italienne est alors minée par des querelles internes et une production en partie délocalisée. Elle n'est plus que l'ombre de ce qu'elle fut, le dernier titre des pilotes remonte à 1979 et celui des constructeurs à 1983. Jean Todt va restructurer profondément la gestion sportive.
 En 1994, un an à peine après le début du défi, Gerhard Berger remporte le Grand Prix d'Allemagne et signe ainsi le premier succès d'une Ferrari depuis quatre ans, mais la Benetton de Michael Schumacher (champion du monde 1994 et 1995) et les Williams-Renault d'Ayrton Senna, Damon Hill, Nigel Mansell et David Coulthard dominent largement la compétition. À la fin de la saison 1995, marquée par une nouvelle victoire grâce à Jean Alesi au Grand Prix du Canada, Jean Todt recrute le double champion du monde allemand Michael Schumacher qui passe alors pour le meilleur pilote de sa génération. Michael accepte alors de s'associer au challenge de Jean Todt avec qui il établit des relations de profonde amitié quasi familiale. En 1996, Schumacher remporte trois victoires dont deux consécutives au Grand Prix de Belgique puis au Grand Prix d'Italie. 
Todt recrute alors les ex-directeurs techniques de Benetton, Rory Byrne, aérodynamicien, et Ross Brawn, directeur technique, pour remplacer John Barnard. En 1997 et 1998 Ferrari manque le titre mondial des pilotes de quelques points lors des dernières courses des saisons derrière la Williams-Renault de Jacques Villeneuve en 1997 et la McLaren-Mercedes de Mika Häkkinen en 1998. En 1999, Ferrari remporte le titre mondial des constructeurs pour la première fois depuis 1983. Devenu leadeur de la Scuderia à la suite de l'accident de Schumacher en Grande-Bretagne, Eddie Irvine manque le titre pour deux points face à Mika Häkkinen. À partir de 2000, Jean Todt réalise son objectif de faire renouer Ferrari avec la légende des courses automobiles en remportant de façon dominatrice cinq titres mondiaux consécutifs (titre mondial des pilotes et constructeurs) avec Schumacher (2000, 2001, 2002, 2003 et 2004), du jamais vu dans toute l'histoire de la Formule 1. 
Le 1er juin 2004, Jean Todt est nommé directeur général de Ferrari en plus de son titre de directeur de la Scuderia Ferrari. Le 25 octobre 2006, 3 jours après la fin de la saison de Formule 1 et le départ en retraite de Michael Schumacher, il devient administrateur délégué de Ferrari. En 2007, il prépare Stefano Domenicali à lui succéder à la direction de la Scuderia à compter du 1er janvier 2008. Puis, le 18 mars 2008, il quitte son poste d'administrateur délégué de la marque Ferrari, rôle dans lequel il est remplacé par Amedeo Felisa. Demeuré membre du Conseil d'Administration jusqu'en mars 2009, il cesse alors toute fonction chez Ferrari, après avoir remporté 14 titres mondiaux et 106 victoires de Grand Prix. En avril 2009, il prend la présidence de « eSafety Aware » pour la promotion des véhicules intelligents et des nouvelles technologies, ce qui lui permet de parfaire sa connaissance des rouages internes de la FIA et de mener campagne avec l'aide de Michelle Yeoh, ambassadrice FIA pour la sécurité routière2. 
 Le 16 juillet 2009, il annonce officiellement son intention de briguer la présidence de la Fédération internationale de l'automobile, lors de l'élection qui aura lieu en octobre. La veille, il avait reçu le soutien du président sortant, Max Mosley, qui avait décidé de ne pas se représenter. Il est ainsi le deuxième candidat à se déclarer, le champion du monde des rallyes 1981 Ari Vatanen ayant annoncé sa candidature quelques jours plus tôt3.
 Le 23 octobre 2009, il est élu (135 voix contre 49 à l'ancien pilote finlandais et député européen Ari Vatanen) président de la Fédération internationale de l'automobile4. Il est réélu le 6 décembre 2013 pour un nouveau mandat de quatre ans. Ban Ki-moon, secrétaire général de l’ONU, a annoncé le 29 avril 2015 la nomination de Jean Todt en tant qu'envoyé spécial des Nations Unies pour la sécurité routière lors d’une rencontre qui s’est déroulée à Paris.
Source : Images d'archive INA

lundi 24 juillet 2023

CLUB5A - LE TOP DES 5A - QUAND LA NEIGE N'EST PAS LOIN....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - DES GENDARMES A TOUTES LES EPOQUES !!




 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - LE CAMPING-CAR EST PRET ...NOUS POUVONS ENFIN PARTIR EN VACANCES...


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - COMPÉTITION MOTOS D'AUTREFOIS !!


CLUB5A - PILOTE DE LEGENDE - FRANÇOIS CEVERT....


François Cevert, de son vrai nom Albert François Cevert Goldenberg, était un pilote automobile français né le 25 février 1944 à Paris (France), et décédé le 6 octobre 1973 sur le circuit de Watkins Glen lors des essais du GP des États-Unis.
Blog de club5a : Association Audoise des Amateurs d'Automobiles Anciennes, PILOTE DE LEGENDE - FRANÇOIS CEVERT.... Lauréat du « Volant Shell » en 1966 devant Patrick Depailler, François Cevert (beau-frère de Jean-Pierre Beltoise) devient champion de France de Formule 3 en 1968. Il court en Formule 2 en 1969 chez Tecno et remporte alors au finish le Grand Prix de Reims de Formule 2, devant Jackie Stewart. Ken Tyrrell le remarque alors.
En 1970, quand Johnny Servoz-Gavin décide d'abandonner la compétition, Tyrrell choisit Cevert pour le remplacer dans son écurie, surtout pour ses talents de pilote, et aussi pour plaire à son sponsor français Elf. Le Tyrrell Racing fait alors courir des March en championnat du monde de Formule 1.
Blog de club5a : Association Audoise des Amateurs d'Automobiles Anciennes, PILOTE DE LEGENDE - FRANÇOIS CEVERT....
Aux côtés de son coéquipier britannique Jackie Stewart (qui jouera le rôle de mentor pour le jeune pilote français), François Cevert montre rapidement un talent certain. En 1971, première année où Tyrrell fait courir ses propres voitures, Cevert termine 3e du championnat du monde des pilotes et participe activement au titre de champion du monde des constructeurs de l'écurie Tyrrell. En fin d'année, il remporte même à Watkins Glen son premier succès en Formule 1. Jeune, beau, cultivé, très populaire (surtout auprès de la gent féminine), Cevert est alors le symbole du renouveau du sport automobile français.
La saison 1972 fut mitigée, avec tout de même deux deuxièmes places.
Cevert revient au plus haut niveau en 1973. Cette année-là, il termine six fois 2e (dont trois fois derrière son leader Stewart, jouant ainsi le rôle du coéquipier modèle puisque de l'aveu même du pilote britannique, Cevert aurait été en mesure de lui contester la victoire). La retraite de Stewart à l'issue de la saison 1973 étant un secret de polichinelle, beaucoup d'observateurs s'accordent alors à faire de Cevert le futur leader de Tyrrell et l'un des favoris de la saison 1974. Mais à l'occasion des essais du GP des États-Unis, qui clôture la saison 1973, il est victime d'un accident mortel.

En parallèle à sa carrière en Formule 1, François a aussi couru en Sport-Prototypes, sur Matra. 2e des 24 Heures du Mans en 1972, il a longtemps détenu le record du tour sur le circuit du Mans. Il a couru également dans le championnat américain Can-Am.

Palmarès :
* Vainqueur du Volant Shell (1966)
* Champion de France de Formule 3 (1968)
* Championnat d'Europe de Formule 2 : 3e (1969)
* En Formule 1 :
====> 47 Grands Prix
====> 1 victoire (Grand Prix des États-Unis 1971)
====> 10 places de second
====> Pas de titre de champion (3e en 1971, 7e en 1972, 4e en 1973)
* 2e aux 24 heures du Mans 1972
* Vainqueur à Donnybrooke (Can-Am, 1972)

En 1983, les élèves ont décidé de donner son nom au lycée professionnel d'Ecully. Une place de la ville de Vaison-la-Romaine (Vaucluse) porte également son nom, ainsi que des rues à Angers, La Roche-sur-Yon, Linas...
Source : jesuismort.com / VID2O / Célia Rj

samedi 22 juillet 2023