ASSOCIATION AUDOISE DES AMATEURS D'AUTOMOBILES ANCIENNES BP 563 11009 CARCASSONNE CEDEX
- ASSOCIATION LOI 1901 -
secretariat.5aclub@gmail.com / club5ablog@gmail.com
Célébrant leurs 100 ans en 2023, les 24h du Mans se mettent sur leur 31. Les multiples festivités de cette édition anniversaire ont été dévoilées.
10 juin 2023. 16 heures. Les 24 heures du Mans fêteront leur centenaire. La plus grande course d’endurance du monde célèbrera cent ans d’histoires, d’innovations et d’émotions fortes. “Terre des pionniers de l’automobile et de l’aviation, l’histoire du Mans s’est bâtie sur cette grande aventure industrielle, forgeant une identité sportive, mais aussi sociale et culturelle, de renommée internationale”, souligne Stéphane Le Foll.
Les grandes festivités de ce centenaire ont été rendues publiques par les acteurs de la compétition.
Une édition hors norme
“Pour cet anniversaire, l’Automobile Club de l’Ouest met tout en œuvre pour offrir aux spectateurs une expérience inédite et hors du commun”, promet Pierre Fillon, président de l’Automobile Club de l’Ouest. La Présidente de la Région Pays de la Loire, Christelle Morançais, a vu les choses en grand. “Au printemps, nous donnons rendez-vous au public pour célébrer le centenaire de la course, autour de temps forts que nous avons imaginés pour faire ce grand événement, partout dans la région.
Une exposition BD Michel Vaillant à l’Hôtel de Région, une exposition sur les coulisses des métiers de la course dans les gares des capitales régionales, une arrivée du Région Pays de la Loire Tour le 7 avril après un passage des coureurs sur le circuit mythique Bugatti”, énumère-t-elle.
Les célébrations vont durer longtemps, alliant traditions et nouveautés. Le 1er juin, une exposition unique ouvrira ses portes au Musée des 24h du Mans. L’objectif est de réunir plus de 60 gagnants de l’épreuve. Le lendemain, les traditionnelles vérifications techniques et administratives débuteront. Installé place de la République au Mans, le Pesage continuera le 3 juin avant le début d’une soirée de lancement organisée en ville.
Cette cérémonie mettra à l’honneur l’ensemble des acteurs de l’événement (bénévoles, commissaires de piste, agents des collectivités), notamment lors d’une parade avenue du Général Leclerc. Le dimanche 4 juin, les voitures testeront la piste. Pour la première fois, la Ligier European Series, course support, s’élancera ce jour-là.
Top départ le 10 juin
Le 6 juin sera une journée entièrement dédiée au public : visite des stands, séance de dédicaces, pit stop challenge… Le lendemain, la compétition reprendra ses droits. Après d’autres courses support en matinée (Porsche Carrera Cup, Ferrari Challenge, Road to le Mans), les premiers essais libres et qualificatifs des 24h prendront place. En centre-ville, la capitale de la Sarthe accueillera une grande exposition de voitures historiques de prestige. Le 8 juin, 24 concurrents (8 en Hypercar, 8 en LMP2 et 8 en LMGTE Am) rivaliseront sur le circuit, en recherche de vitesse pure, sans contraintes. La célèbre parade des pilotes traversera Le Mans le vendredi 9 juin. La piste sera ensuite ouverte au public.
Un réel moment d’exception pour les spectateurs. Un grand défilé est prévu en fin d’après-midi sur la piste. Les voitures les plus célèbres dans l’histoire des 24h feront également le show un peu plus tard dans la journée.
Le départ de la course s’effectuera le samedi 10 juin à 16h. La soirée se clôturera par le “Show du Centenaire” : un spectacle pyrotechnique et de drones, suivi d’un concert. Avec Toyota, Peugeot, Porsche, Ferrari, Glickenhaus et Cadillac la compétition promet, plus que jamais, d’être serrée, 100 ans après.
Stoewer, le constructeur allemand qui réalisa une traction équipée d’un V8..
André Citroën en avait rêvé, la firme prussienne Stoewer l’a réalisée : une traction équipée d’un V8. Dans les années 1930, cinq constructeurs se disputèrent le marché intérieur allemand des voitures de tourisme équipées de la transmission aux roues avant. Les uns face aux autres, il y avait Citroën avec son usine de Cologne et sa fameuse Citroën Traction Avant, Adler avec ses célèbres Adler Trumpf, Adler Trumpf Junior et Adler 2 Liter, Audi, DKW – tous deux membres du groupe Auto-Union – et Stoewer.
A l’occasion des 120 ans de la première voiture thermique de cette fameuse marque allemande, ABSOLUTELY CARS vous invite à redécouvrir l’histoire de la marque Stoewer.
Les débuts de Stoewer jusqu’à la fin de la Première Guerre mondiale
Les prémisses de Stoewer
La société Stoewer-Werke AG fut fondée en 1916, il y a 105 ans. Toutefois, cette aventure humaine et industrielle débuta bien avant, en 1858. Cette année-là, à Stettin, en Poméranie occidentale, en Prusse, Bernhard Stoewer (1834-1908) ouvrit un atelier de réparation spécialisé dans la mécanique de précision et une unité de production dédiée aux machines à coudre. En 1893, s’ajouta la fabrication des bicyclettes. En 1903, se greffa l’assemblage des machines à écrire.
En 1896, ses deux fils, Emil Stoewer (1873-1942) et Bernhard Junior Stoewer (1875-1937), créèrent une unité de production dédiée aux poêles en fonte.
En 1899, ils la rebaptisèrent « Gebrüder Stoewer, Fabrik für Motorfahrzeuge », puis en 1916 « Stoewer-Werke AG ». De 1899 à 1905, ils fabriquèrent des voitures, des utilitaires, des camions de pompiers, des petits autobus équipés de batteries et de moteurs électriques. Vingt-deux modèles différents furent proposés. Entre 1897 et 1899, ils assemblèrent également un tricycle muni d’une unique roue avant basé sur le modèle De Dion-Bouton. Son monocylindre de 240cm³ (66×70), muni de soupapes latérales, développait 1,75 cheval. Il ne fut réalisé qu’à dix exemplaires.
En 1899, ils construisirent deux prototypes : un équipé d’un monocylindre et un autre muni d’un bicylindre de 2,1 litres (6,5 chevaux) accouplé à une boîte à vitesses 3 rapports.
Néanmoins, ce dernier fut assemblé à quatre exemplaires, sa vitesse maximale étant de 17km/h. Entre 1900 et 1903, furent réalisés des petits autobus équipés d’un bicylindre de 1527cm³ (90×120) muni également de soupapes latérales développant 10 chevaux. Ce bicylindre fut monté à l’avant d’une voiture de tourisme de 1901 à 1905. Entre 1906 et 1907, la Stoewer P2 avait un bicylindre de 2281cm³ développant 16ch à 1300tr/mn. L’ensemble de la production des bicylindres représenta quelque 60 voitures de tourisme.
Stoewer, constructeur de voitures
De 1903 à 1919, Stoewer fabriqua essentiellement des voitures de tourisme équipées d’un 4 cylindres muni de soupapes latérales. Les utilitaires en furent équipés à partir de 1905.
Entre 1907 et 1910, la boîte à vitesses 3 rapports fut remplacée par une disposant de 4 rapports. Entre 1913 et 1914, la Stoewer F4 fut la seule voiture de la marque à être équipée d’un 4 cylindres muni d’un arbre à cames en tête. Elle ne fut produite qu’en cinq exemplaires. Le but était d’essayer un moteur d’avion tout en proposant cette automobile à la vente. Finalement, pendant le conflit, la firme assembla des moteurs d’avions de marque Argus. En 16 ans, 4 400 voitures de tourisme équipées d’un 4 cylindres furent assemblées à Stettin.
A noter que les moteurs Stoewer équipèrent d’autres voitures. La Mathis Standard (1910-1911) exploitait un 4 cylindres Stoewer. Son alésage était de 75mm, sa course de 118mm. La Mathis Sihtam (1910-194) exploitait également un 4 cylindres Stoewer. Son alésage était de 78mm, sa course de 118mm.
Ce moteur allait également équiper la Stoewer B2 (1911-1912), son alésage étant de 78mm, sa course de 118mm. Le talent de négociateur d’Émile Mathis pour obtenir ce moteur, ne peut être mis en doute.
Entre 1906 et 1909, puis entre 1913 et 1914, Stoewer réalisa des 6 cylindres. Ils furent installés sur la Stoewer P6, assemblée à 10 exemplaires et sur la Stoewer C3, construite à 5 exemplaires.
La période de l’Entre-Deux-guerres : l’apogée de Stoewer
Les 4 cylindres Stoewer
Après la Première Guerre mondiale, Stoewer reconvertit un tracteur d’artillerie en tracteur agricole. Ce modèle, dénommé Stoewer 3S17, était équipé d’un 4 cylindres de 7363cm³ (125×150) muni de soupapes latérales délivrant 38ch à 800tr/mn. Il fut réalisé à 160 exemplaires de 1917 à 1926.
En parallèle, la firme fabriqua des 4 cylindres relativement classiques, entre 1919 et 1928, leurs moteurs étant accouplés à une boîte à vitesses 4 rapports. En 1925, ces voitures furent équipées de freins sur les 4 roues. Cette première série représenta un volume de vente de 4 450 unités.
En 1931, débuta la production de voitures révolutionnaires : les fameuses Stoewer V5 et Stoewer V5 Sport équipées d’un châssis séparé, de 4 roues indépendantes, d’une boîte à vitesses 3 rapports et d’une transmission sur les roues avant ainsi que d’un 4 cylindres en V de 1191cm³ muni de soupapes latérales. Ce dernier n’était pas au point et il engendrait de fortes vibrations. 2000 modèles V5 et 100 variantes V5 Sport furent assemblés.
La nouvelle gamme Stoewer R140 / R150 / R180 ré-adoptèrent un 4 cylindres en ligne accouplé à une boîte à vitesses 4 rapports.
Le moteur de la Stoewer R180 fut équipé de soupapes en tête et ses freins étaient assistés hydrauliquement. Cette troisième série représenta un volume de vente de 3 760 unités. Pour diminuer les coûts de production, Stoewer acheta la licence de fabrication Tatra et les machines-outils à la firme germano-helvétique Röhr alors en difficulté. Ils purent produire la Stoewer Greif Junior, une propulsion équipée de 4 roues indépendantes. Elle fut assemblée à 4 000 exemplaires entre 1936 et 1939. Enfin, Stoewer assembla le somptueux modèle Stoewer Sedina, une propulsion équipée d’un 4 cylindres de 2406cm³ muni de soupapes en tête, d’une boîte à vitesses 4 rapports ZF, de roues avant indépendantes. Elle fut assemblée à 980 exemplaires entre 1937 et 1940.
Les 6 cylindres et 8 cylindres Stoewer
Entre 1920 et 1928, puis entre 1937 et 1940, Stoewer fabriqua des six cylindres relativement classiques.
La Stoewer Arkona était équipée de roues avant indépendantes et représentait 9,4% du volume de vente des 2230 six cylindres. Entre temps, entre 1928 et 1937, Stoewer réalisa des huit cylindres. La fabuleuse Stoewer Greif V8 représentait 26,6% du volume de vente des 3100 huit cylindres. Elle rassemblait un fort contenu technologique : huit cylindres en V en alliage d’aluminium muni de chemises en fonte, traction, 4 roues indépendantes… Toutes ces voitures de tourisme furent équipées d’une boîte à vitesse 4 rapports, de marque ZF pour la Stoewer Arkona.
Stoewer, fournisseur de voitures militaires
A partir des années 1930, le constructeur se distingua avec ses voitures au fort contenu technologique.
L’armée allemande sollicita la firme de Stettin pour produire des véhicules militaires :
de 1935 à 1936, le Stoewer M12 RW équipé du 8 cylindres en ligne de la Marschall Typ M12, d’un blocage de différentiel, réalisé à 900 exemplaires,
de 1936 à 1938, le Stoewer R180 Spezial équipé du 4 cylindres en ligne de la R180, de 4 roues motrices et directrices, construit à 1000 unités,
de 1938 à 1940, le Stoewer R200 Spezial similaire à la génération précédente, avec une cylindrée plus généreuse de 1997cm³ (85×88), produit à 2000 exemplaires,
de 1940 à 1944, le Stoewer Typ 40 similaire à la génération précédente, mais dépourvu des quatre roues directrices, fabriqué à 4700 unités.
L’usine assembla également des moteurs d’avions EnBau à partir de 1937, puis des chars Panzerkampfwagen I et Flakpanzer I, dès 1941 et pour finir des moto-chenilles NSU Kettenkrad ,à partir de 1943. Elle fut la cible des bombardements alliés et la ville fut détruite à 65%.
En 1945, Stettin fut donnée à la Pologne et rebaptisée Szczecin. Les fondateurs étant décédés, l’activité de l’usine s’arrêta à tout jamais. Aujourd’hui, sur 25 100 voitures de tourisme thermiques fabriquées, il n’en reste que 100 survivantes environ.
De plus en plus petite et sobre: le portrait-robot de la voiture des Français selon la dernière étude de L’Argus.
La fiscalité de plus en plus contraignante pour les grandes routières et les SUV, les primes à l’achat accordés aux véhicules électrifiés et la tendance accentuée au «car-bashing» orientent les achats automobiles. L’Argus, qui scrute depuis 1953 l’évolution du marché de l’automobile pour dresser le portrait-robot de la voiture type des Français, constate pour cette année marquée par la crise sanitaire un renforcement du mouvement engagé il y a quelques années.
Résultant de la compilation des données d’immatriculations sur une année, l’étude de nos confrères montre que le marché français est dominé par les citadines polyvalentes.
Frein à l’achat, le malus écologique oriente de nombreux ménages vers l’achat de véhicules d’occasion. Ce n’est pas une bonne nouvelle car cette tendance, qui s’accentue, traduit une paupérisation de la société.
C’est ainsi que la voiture neuve que les Français ont acheté il y a quelques temps voit l’ensemble de ses caractéristiques revues à la baisse.
Sous le poids de la Commission européenne qui a annoncé dans le cadre de la loi Climat, une baisse de 55 % des émissions de CO2 en 2030 et l’arrêt de la commercialisation des véhicules à moteurs thermiques (y compris les véhicules hybrides) dès 2035, le marché devrait continuer à évoluer.
Reste que pour convertir une grande partie du parc en électrique, il faudra à la fois augmenter le parc VO et réduire le prix des véhicules neufs zéro émission.
La bataille de Normandie est l'une des grandes batailles de la Seconde Guerre mondiale sur le théâtre européen. Elle se déroule entre juin et août 1944 en Normandie, et permet aux forces alliées d’ouvrir un nouveau front en Europe, face aux troupes allemandes. Elle débute le 6 juin 1944 .....
Appelé Jour J — par le débarquement (codé opération Neptune) et le parachutage des premières troupes alliées sur et aux abords des plages de l'ouest du Calvados et de l'est du Cotentin pour finir entre le 19 (premières unités alliées traversant la Seine) et le 21 août, ouvrant la voie à la Libération de Paris le 25 août. Certains historiens considèrent que la bataille de Normandie s'achève le 12 septembre avec la libération du Havre.
Quelque 70 ans après, cette bataille reste la plus grande opération logistique de débarquement, 3 millions de soldats principalement américains, britanniques, canadiens mais aussi d'autres forces alliées (Forces françaises libres, troupes polonaises, belges, tchécoslovaques, néerlandaises et norvégiennes) traversant la Manche pour débarquer en Normandie dont plus de 150 000 le jour J.