"Tout le monde sait combien à certaines heures et sur certains points de Paris la circulation est difficile. Nous avons établi que dans la Rue de Rivoli, en face du N° 156, les voitures circulant sur quatre files doivent s'écouler à raison de 16 à 20 par file et par minute à certains moments de la journée.
Si l’oint fait attention aux différences de vitesse des véhicules, à la lenteur de la marche des fardiers, des charrettes et tombereaux lourdement chargés, aux arrêts des omnibus, aux accidents qui se produisent dans un tel fourmillement de chevaux et de voitures, on a peine à comprendre comment ce résultat puisse être obtenu : en revanche, on sait très bien au prix de quelles pertes de temps et de quelles difficultés".
Source texte : citropersoboulot.typead.com / vidéo : PL
Si l’oint fait attention aux différences de vitesse des véhicules, à la lenteur de la marche des fardiers, des charrettes et tombereaux lourdement chargés, aux arrêts des omnibus, aux accidents qui se produisent dans un tel fourmillement de chevaux et de voitures, on a peine à comprendre comment ce résultat puisse être obtenu : en revanche, on sait très bien au prix de quelles pertes de temps et de quelles difficultés".
L'arrivée de l'automobile ne va rien arranger, bien au contraire, comme le constate un quotidien en 1924 : "Aux Champs-Elysées, à l'Etoile, comme au Rond-Point ou à la Concorde, l'embouteillage atteint des proportions alarmantes. Paris est actuellement un vase clos où l'on introduit des voitures sans tenir compte des possibilités réelles. Les boulevards, nos grands carrefours, nos artères centrales sont massacrés. Il est temps de songer à un remède énergique car cette paralysie des transports engendre des retards graves et risque de ralentir l'intensité des échanges."
Finalement, nos embouteillages d'aujourd'hui ne sont pas si terribles...Source texte : citropersoboulot.typead.com / vidéo : PL