mardi 30 janvier 2024

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTO ET MOTO - SUZUKI FABRIQUANT DE MOTOS ET DE VOITURES ...MAIS PAS QUE !!

Suzuki se fait connaître sur le marché automobile durant les années 1960. Toutefois, ses origines se situent en 1909, lorsque Suzuki Michio fonde la « Suzuki Looms Works » près de Hamamatsu (préfecture de Shizuoka / Japon). 

À cette époque, elle se concentrait uniquement sur des machines à coudre et à tisser destinées à l'industrie textile. 
 1952 voit apparaître la première motocyclette Suzuki animée d'un petit moteur à deux temps de 36 cm3, elle est dénommée « Power Free ». 

La transmission est assuré par une courroie. Grâce à cette motocyclette et à la gamme qui va en découler, Suzuki peut se faire une place sur la scène commerciale et sportive. 
En 1954, la firme prend le nom de « Suzuki Motors » et présente son premier modèle de voiture, la « Suzulight », un mini modèle de 360 cm3 qui ne sortit qu'à 43 exemplaires. 
 En 1955, Suzuki commercialise sa première véritable moto : la Colleda, mue par un monocylindre de 90 cm3. 


En 1956, la Colleda TT est mue par un bicylindres de 250 cm3. En 1961, les motocyclettes Suzuki débarquent en France. 
En 1962, la firme atteint enfin une production conséquente en sortant des usines 2 565 Suzulight 30 TL. 

Grâce à ce succès, la firme va ouvrir des usines dans les villes japonaises suivantes : Toyama, Iwata , Osuka  et Kosai . 
La production, va également se diversifier et Suzuki va pouvoir proposer à ses clients, non seulement des motocyclettes et des automobiles, mais également des véhicules utilitaires, des moteurs de bateau ou encore des maisons préfabriquées. 

 En 1965 Suzuki présente la fameuse T20, motocyclette avec un moteur bicylindre de 250 cm3, très performante pour l'époque et ainsi que son premier moteur hors-bord. 
 Durant les années 1970, les modèles « Fronte » (dans des déclinaisons différentes telles que la 360 ou l'Alto) ou « Jimny » (le petit tout-terrain) permettent d'élargir les exportations et ainsi faire connaître la marque, entre autres sur le continent américain. 

 En 1972 lancement de la Suzuki GT380, refroidissement par air amélioré par une écope spéciale dite Ram Air System motocyclette de 3 cylindres de 380 cm3 (il en existera une déclinaison de plus forte cylindrée, la GT 550) suivi en 1973 du lancement de la Suzuki GT 750, motocyclette grand tourisme, avec un moteur 3 cylindres de 750 cm3. 

 Après le choc pétrolier et les nouvelles mesures anti-pollution appliqué aux états-unis, Suzuki doit changer sa gamme de motocyclette pour se tourner vers des moteurs 4 temps, il lance en 1974 la Suzuki RE-5, une motocyclette révolutionnaire ayant un moteur a piston rotatif de 497 cm3 sous licence Wankel acquise plus tôt dans les années 1970. 
Ce fut un échec cuisant dont la firme aura du mal à se remettre,tant ce ratage a mis à mal les finances de Suzuki. 
 Pour rattraper la situation Suzuki lance en 1976 la Suzuki GS750, et la Suzuki GS400 qui ont été des succès commerciaux, permettant de renflouer les caisses de l'entreprise. 

 En 1981, Suzuki passe un accord avec General Motors pour répondre à la demande croissante de « petites voitures » aux États-Unis et elle lance la GSX 1100S Katana, motocyclette au design révolutionnaire pour l'époque De fil en aiguille, la collaboration se fait de plus en plus forte, et, avec l'aide d'Isuzu (filiale japonaise de General Motors), on voit la naissance d'une voiture de 993 cm3 qui sera vendue au Japon sous le nom de « Suzuki Cultus », aux États-Unis, sous le nom de « Chevrolet Sprint ». 

 En 1983, Suzuki exporte ses modèles aux États-Unis sous la marque Geo, créée de toutes pièces par General Motors. Suzuki prend aussi une part importante dans le capital de la société indienne Maruti, lancement de la motocyclette RG250, première motocyclette de série équipée d'un cadre en aluminium mue par un moteur bicylindres de 250 cm3 et lancement du premier quad de série le Suzuki Quand-Runner 125. En 1985, Suzuki lance deux motocyclettes révolutionnaires la Suzuki GSX-R 750, et la RG500 Gamma. 
Pour la première fois les motards pouvaient avoir accès à des replicas tout droit sorties du paddock. En 1987, Suzuki lance la motocyclette DR800 Big, motocyclette de série ayant le plus gros monocylindres au monde de 800 cm3. 

 En 1989, Suzuki lance les motocyclettes à succès suivantes : la Suzuki GS500E et la Suzuki GSF 400 Bandit. C'est également à la même époque que Suzuki prend contact avec Land Rover pour que cette dernière fabrique sous licence, la « Jimny », puis sa descendante, la « Vitara ». 
 En 1992, ouverture de l'usine Magyar Suzuki corporation en Hongrie. En juin 1993, ouverture de l'usine Changan Suzuki Automobile en Chine. En 1995, la production totale de Suzuki atteignait plus de 975 000 voitures. 
 Durant la même année Suzuki lance également une motocyclette qui a été un succès pour la firme à travers le monde la Suzuki GSF 600 Bandit. 
 En septembre 1998, Suzuki et GM nouent des liens stratégiques qui se concrétiseront avec une prise de participation de GM. Au début du xxie siècle, la part de GM devient majoritaire. En 1999, Suzuki lance la GSX1300R Hayabusa, première motocyclette de série dont le carénage a été modelé par des études en soufflerie et conçu pour atteindre + de 300 km/h.

Ce modèle est surtout réputé pour avoir défrayé la chronique à sa présentation en 1998. En effet, c'est la première moto de série à revendiquer plus de 300 km/h de vitesse de pointe. L'usine a annoncé 312 km/h à 13 000 tr/min. 
 En avril 2003, Suzuki et le constructeur italien Fiat Auto signent un double accord de coopération : l'étude, la mise au point et la fabrication en commun d'un nouveau SUV, ce sera le Fiat Sedici et le SX4, produits dans l'usine hongroise ; la fourniture par Fiat Auto à Suzuki de ses moteurs diesels, les 1.3 et 1.9 Multijet, pour équiper les modèles japonais. 

En mars 2006, GM, en grave difficulté financière, revend ses parts pour ne garder que 3 % symboliques du capital de Suzuki. GM sort complètement du capital en 20081. En 2007, Suzuki perd au Japon sa place de leader sur le marché des keijidosha, modèles limités à moins de 660 cm3 et de moins de 3,40 m de long, très important au Japon, au profit de Daihatsu, filiale de Toyota. 
Suzuki tenait ce segment de marché depuis 34 ans. En décembre 2009, c'est au tour de l'allemand Volkswagen de monter dans le capital de Suzuki. Il prend 19,9 % du capital pour 222,5 milliards de yens soit 1,7 milliard d'euros. Cette coopération sera de très courte durée car dès le milieu de l'année 2011, Suzuki renouvelle son accord de coopération avec Fiat Group Automobiles, licence de fabrication de moteurs Fiat au Japon, mais pire, il accuse Volkswagen ne n'avoir aucune technologie de niveau intéressant et signe avec Fiat un accord de fourniture supplémentaire de 100 000 moteurs Diesel par an, pour ses productions japonaises, indiennes et hongroises. Toujours en 2009 création de Chongqing Haojue Suzuki Motorcycle, entreprise co- créée par Suzuki avec un partenaire chinois, l’entreprise Chongqing Haojue Industrial. 
 En 2012, Suzuki annonce se retirer du marché des États-Unis. La diffusion sur ce marché cesse en 2013, l'entreprise entreprend une restructuration en profondeur et se concentre davantage sur les marchés émergents dont elle tire du profit. L'aboutissement de cette réflexion donne naissance à des produits conçus mondialement comme pour la motocyclette suivante la Suzuki GW 250 Inazuma, celle-ci s'inspire de la motocyclette Suzuki B-King. 

 Le 31 mars 2013, Suzuki annonce la fermeture de l'usine espagnole de Suzuki moto. Le 28 janvier 2014, Suzuki annonce la construction d'une usine d'assemblage en Inde pour 350 millions d'euros. En août 2015, suite aux nombreux désaccord avec Volkswagen, une instance de médiation mandatée par les deux entreprises demande à cette dernière de vendre sa participation de 19,9 % dans Suzuki à Suzuki elle-même, participation ayant environ une valeur de 3,4 milliards d'euros. De plus Suzuki devra payer des compensations, l'instance ayant reconnu que celle-ci est responsable de l'arrêt d'une partie des accords entre les deux sociétés. En août 2016, Suzuki annonce la vente de sa participation dans Fuji Heavy pour 515 millions de dollars.
Source : MOTOR LIVE - CAR TV



dimanche 28 janvier 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - MOTO OU MOB ...L'IMPORTANT C'EST DE PRENDRE DU PLAISIR .....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - PAPA VA ETRE CONTANT..NOUS LUI FAISONS LE PLEIN POUR QU'ILPUISSE ALLER TRAVAILLER DEMAIN !!


 

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES MOTO - MOTO-GUZZI ... LA MARQUE QUI A MARQUÉE L'HISTOIRE !!


Aussi brillante qu'attachante, la firme 

Guzzi a signé quelques unes des motos 

qui ont marqué l'histoire.


Moto Guzzi est un constructeur de motos italien situé dans la région du lac de Côme, en Lombardie. L'histoire de la marque italienne Moto Guzzi commence lorsque trois jeunes gens d'origines fort diverses, Giorgio Parodi, Giovanni Ravelli et Carlo Guzzi se retrouvèrent enrôlés, au cours de la Première Guerre mondiale, dans la même escadrille. C'est là qu'ils projetèrent en commun de se lancer dans la fabrication de motos une fois les hostilités terminées. 
 Mais le destin ne voulut pas qu'il en soit ainsi : quelques jours avant la fin de la guerre, l'avion de Ravelli fut abattu. En souvenir, Guzzi et Parodi adoptèrent l'aigle, symbole de leur escadrille, en guise d'emblème de la marque qui porta le nom de Guzzi. Parodi apporta essentiellement le financement nécessaire au démarrage de l'affaire. Ces débuts sous les auspices de l'aviation expliquent pourquoi nombre de modèles de Moto Guzzi reçurent des noms d'oiseaux, un peu comme chez les avionneurs de l'entre-deux-guerres : on peut citer les 500 Falcone (faucon) et Condor, la 250 de course Albatros, sa demi-sœur routière l'Airone (héron), le scooter Galletto (coq), le petit vélomoteur Cardellino (chardonneret), etc. 
C'est sur les bords du lac de Côme, à Mandello del Lario, en 1921, que voit le jour la première moto portant la marque de « Moto Guzzi » : un monocylindre horizontal à quatre temps de 499 cm3. Bien que sa disposition ait marqué pendant longtemps la production Moto Guzzi, les choix techniques sont extraordinairement modernes puisqu'il s'agit d'un bloc-moteur et qu'il possède quatre soupapes entraînées par un arbre à cames en tête (ACT). Les premiers modèles de série, s'ils conservent le cylindre horizontal et le bloc-moteur, adoptent une distribution OHV culbutée, plus classique et économique, qui établira la réputation de fiabilité de la marque. 

La Normale, première Moto Guzzi de série, est produite en grand nombre de 1921 à 1924. Cette disposition marque pendant longtemps la production de Guzzi, qui la décline en de nombreuses cylindrées. Les innovations ne manquent pas du côté de la partie-cycle avec, notamment, une moto entièrement suspendue dès 1928. En 1963 naît la V7, à la suite d'un concours ministériel en vue d'équiper la police et l'armée, et dont le moteur, un bicylindre en V à 90° longitudinal, était issu (selon la légende) d'une sorte de tracteur à trois roues motrices : la « Mule » ou « Tre-Tre ». La version civile de la V7 est dévoilée en 1965 et commercialisée en 1967. 
Ce modèle, dont la descendance est toujours produite actuellement, sera salvateur pour la marque. En 1964, Carlo Guzzi décède et Enrico Parodi se trouve à la tête de la firme. Ses choix ne seront pas des plus judicieux. Sans compter le marasme général dont fut victime l'ensemble de la production motocycliste, victime de la concurrence des petites voitures à bas prix (Fiat 500, en Italie). En 1966, Moto Guzzi est en faillite et passe sous le contrôle de l'Istuto Mobiliare Italiano. Giulio Cesare Carcano est « remercié » : il deviendra architecte naval puis décèdera en septembre 2005 quelques mois après Umberto Todero. Si bien qu'en 1967, la SEIMM, société par action, est créée pour sauver Moto Guzzi. 
 En 1972, Alejandro de Tomaso acquiert la marque, ce qui donnera l'occasion de découvrir des Guzzi 250, 350 et 400 cm3 à 4-cylindres ; en fait des Benelli recyclées. Cette époque verra également la naissance du petit bloc (350 et 500 cm3), toujours un V2 culbuté longitudinal et à transmission à cardan. Ces modèles ont une architecture originale, avec un bras oscillant articulé à l'arrière de la boîte de vitesses, permettant un poids particulièrement faible. Ce petit bloc sera commercialisé jusqu'à l'époque contemporaine dans diverses cylindrées et finitions. En 1986, l'usine prend contact avec John Wittner pour assurer le développement des cadres poutre (spine type) qui équiperont les futures sportives de la marque : 1100 Sport, 1000 Daytona et V10 Centauro. 
 En 1988, une restructuration de Moto Guzzi et de Benelli aboutit à la création de GBM Spa. L'année 1994 voit un nouveau management en la personne d'Arnolfo Sacchi via la Finprogetti Spa. Il va redresser les comptes de Moto Guzzi. C'est sous sa houlette que la célèbre arlésienne naquit : l'Ippogrifo, équipée du moteur 750 Hie des drones israéliens : moteur à chambre de combustion hémisphérique et arbre à cames central, créé par Umberto Todero et ayant passé des tests sévères comme tourner deux cents heures en continu à 7 000 tr/min. Ce moteur sera homologué par l'US Air Force et 650 exemplaires seront vendus à l'OTAN entre 1991 et 1995. En 1995, De Tomaso démissionne. 
Le groupe DTI (De Tomaso Industries) devient la Trident Rowan Inc. coté à la Bourse de New York. Sur fond de restructuration (une de plus), Moto Guzzi France est créée en 1997, faisant disparaître le dernier importateur français indépendant : la SDM. Cette année-là, 360 Moto Guzzi sont vendues en France. En 1999, Moto Guzzi, détenue à 61 % par la Trident Rowan Inc., fusionne avec Atlantic Acquisition Corp. pour donner naissance à la Moto Guzzi Corporation. En 2000, Aprilia (Ivano Beggio) rachète Moto Guzzi après moult annonces. La restructuration (encore une) nécessitera l'injection de treize millions d'euros en 2003. En 2004, Aprilia met en vente Moto Guzzi. 
En mai, les banques italiennes injectent trente millions d'euros pour faire tenir le groupe Aprilia face à ses créanciers. Il n'y a plus que quatre mille Guzzi qui sortent des chaînes de Mandello del Lario. Le marché « Publicche Administrazione » perdu depuis 1998 revient grâce à la Breva 750 PA. Piaggio (dépendant de l'IMMSI) reprend Moto Guzzi en septembre 2004. En 2005, sept mille machines sortent des chaînes de Mandello del Lario. Octobre 2006 voit la victoire de Gianfranco Guareschi sur la MGS, un modèle développé par Ghezzi & Brian, au Super Twin italien. Le 11 décembre 2006, la dix millième Moto Guzzi (une 1200 Sport) fabriquée sort des usines de Mandello del Lario. L'usine renoue avec ce nombre jamais atteint depuis 1998.
Source/ WKPDIA/CC-BY-SA-3.0- imineo

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - SORTIE DE ROUTE SUR UN TOIT !!


 

vendredi 26 janvier 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - JEANINE ET CHARLES A L'HONNEUR POUR LA GARDEN-PARTIE DU TOUR DE L'AUDE !


 

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - QUESTION EXISTENTIELLE : TOUS LES BELGES FONT-ILS LA SIESTE ?


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - LA LECON A PARFAITEMENT ETE COMPRISE !!...

 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Des belles de Peter Mullin sur le marché...

 

ENCHÈRES - Dans le cadre de la succession de Peter Mullin décédé en septembre 2023, la maison Gooding & Company va disperser quelques pièces de sa fameuse collection de voitures françaises. Ce n’est qu’un hors-d’œuvre. Dans le cadre de sa vente d’Amelia Island des 29 février et 1er mars prochain, la maison Gooding & Company va disperser quelques pièces de la collection de Peter Mullin. Mais, le commissaire-priseur David Gooding donne déjà rendez-vous pour une deuxième vente organisée au mois d’avril au sein du Mullin Automotive Museum, à Oxnard, une petite bourgade située entre Santa Barbara et Malibu. 
Décédé le 18 septembre dernier à l’âge de 82 ans, cet Américain était à la tête de l’une des plus importantes collections de chefs-d’œuvre de l’âge d’or de la carrosserie française de l’entre-deux-guerres. Amateur de la période Art déco avec sa femme Merle, Peter Mullin avait constitué un musée à la gloire de cette période à Oxsnard, au nord de Los Angeles. Les lieux vont fermer leurs portes le 10 février prochain. Ainsi en ont décidé les héritiers de Peter Mullin. Par un communiqué de presse, la maison Gooding & Company a informé qu’elle avait été mandatée par la famille du collectionneur californien pour disperser des voitures aux enchères. La liste des pièces vendues lors de la vente du mois d’avril n’a pas encore été révélée mais l’étude américaine a déjà fait savoir qu’un assortiment de la vénérable collection serait proposé. À l’occasion de la vente d’Amelia Island, la famille Mullin a confié à Gooding & Co la vente d’une Bugatti 35C Grand Prix de 1925. 
Initialement spécifié comme un Type A, cet exemplaire est le tout premier du genre à avoir été importé en Angleterre. Elle est estimée entre 600 000 et 800 000 dollars. Une seconde voiture provenant de la firme de Molsheim est proposée: un Type 49 de 1931 à carrosserie quatre portes Gangloff. Dans la catégorie des voitures de compétition, la famille Mullin se sépare de l’une des cinq Delage D6 Grand Prix de 1946, châssis 880004. La biplace de Sport est estimée entre 300 000 et 500 000 dollars. Une autre pièce importante de l’histoire du sport automobile français figure dans le catalogue: la Delahaye 175 GP de 1948. Autres pièces maîtresses de la collection à être présentées: une Voisin C28 Clairière Berline de 1936 et une Voisin Type C30 S Coupé de 1938. La première a été estimée entre 350 000 et 450 000 dollars par la maison de vente. 
Parmi les dix-neuf véhicules de la collection Mullin, on trouve aussi une Hispano-Suiza 15T Alfonso XIII de 1911 qui ravira les passionnés d’ancêtres. La sélection de véhicules proposés à Amelia Island nous rappelle que Peter Mullin s’était passionné également pour la marque Citroën. À la vente, il sera possible d’acquérir une Traction Avant 11B Coupé de 1938 et quatre DS à carrosserie spéciale Chapron: une DS19 Concorde et une DS 19 Dandy de 1963; une DS19 Majesty de 1965 commandée à l’époque par Louis Dreyfus; une DS21 Le Leman de 1965. Toutes les voitures de la collection Mullin sont vendues sans prix de réserve. 
 Source : Sylvain Reisser-lefigaro.fr

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - DANS MA VIE TOUT EST "RONDEUR" MEME MA MOTO !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - PORTRAITS DE COLLECTIONNEURS - LES CALIMEROS DE L'AUTO ANCIENNE ....

Ils sont là, toujours victimes, toujours à se plaindre, avec un petit arrière goût complotiste. « On » ne les aime pas, « On » ne veut pas d’eux. Eux, ce sont ces collectionneurs qui ont du mal à comprendre que toutes les manifestations ne sont pas faites pour tous les véhicules, qu’il y a des thèmes, des limites de dates ou certains critères. 
 Autant admettent-il (et encore) qu’on ne puisse pas participer avec une 4CV au Londres-Brighton, autant ne comprennent-il toujours pas qu’on ne puisse pas faire l’Embouteillage de Lapalisse dont la limite est fixée à 1965 avec une Renault 21, fusse-t-elle Turbo. Avec une parfaite mauvaise foi dans les arguments : « Mais les Renault 21 ont roulé sur la Nationale 7, je ne comprends pas pourquoi elle ne ferait pas l’Embouteillage… »
 Et c’est vrai qu’ils ont toujours du mal à comprendre. Ils ne comprennent pas que s’ils ne participent pas à cette manifestation, il y en a 200 autres le même week-end où ils auraient pu aller. Ils ne comprennent pas que celui qui fait l’effort de faire 300 kilomètres avec sa Simca 8 a plus de mérite que de venir de la ville d’à côté avec une auto des années 1970. Ils ne comprennent pas que ce qui fait le succès d’une manifestation, c’est l’esprit qui l’anime, pas le record de participants (n’est-ce pas, Messieurs les organisateurs ?).
 Bref, ils ne comprennent rien, ou du moins, ne veulent surtout rien comprendre, avec un argument imparable : l’argent. « On » ne veut pas d’eux parce que leur Peugeot 204 n’est pas assez classe, qu’ils ne sont que des « petits » confrontés aux « grands » qui les méprisent ! 

La lutte des classes reportée dans le monde de l’automobile ancienne, c’est trop inzuuuuste ! Vous avez beau leur expliquer en long et en large, ils ne comprendront pas. 
Et si, en désespoir de cause, vous leur permettez de venir, rassurez-vous, ils continueront toujours à se plaindre : « on » les a garé loin de la manifestation, « on » ne leur a pas permis de faire un barbecue, « on » n’a pas voulu accepter leur copain dont la voiture est en panne et qui est venu en moderne…
 L’idéal, avec ce genre d’abru… heu, de types, c’est qu’ils se vexent et décident de ne pas venir. Mais là, faut pas rêver, ils viennent toujours. Sinon, auprès de qui pourraient-ils se plaindre ?
Source : Thierry DUBOIS - daktylus03