Autant admettent-il (et encore) qu’on ne puisse pas participer avec une 4CV au Londres-Brighton, autant ne comprennent-il toujours pas qu’on ne puisse pas faire l’Embouteillage de Lapalisse dont la limite est fixée à 1965 avec une Renault 21, fusse-t-elle Turbo. Avec une parfaite mauvaise foi dans les arguments : « Mais les Renault 21 ont roulé sur la Nationale 7, je ne comprends pas pourquoi elle ne ferait pas l’Embouteillage… »
Et c’est vrai qu’ils ont toujours du mal à comprendre. Ils ne comprennent pas que s’ils ne participent pas à cette manifestation, il y en a 200 autres le même week-end où ils auraient pu aller. Ils ne comprennent pas que celui qui fait l’effort de faire 300 kilomètres avec sa Simca 8 a plus de mérite que de venir de la ville d’à côté avec une auto des années 1970. Ils ne comprennent pas que ce qui fait le succès d’une manifestation, c’est l’esprit qui l’anime, pas le record de participants (n’est-ce pas, Messieurs les organisateurs ?).
Bref, ils ne comprennent rien, ou du moins, ne veulent surtout rien comprendre, avec un argument imparable : l’argent. « On » ne veut pas d’eux parce que leur Peugeot 204 n’est pas assez classe, qu’ils ne sont que des « petits » confrontés aux « grands » qui les méprisent !
Et si, en désespoir de cause, vous leur permettez de venir, rassurez-vous, ils continueront toujours à se plaindre : « on » les a garé loin de la manifestation, « on » ne leur a pas permis de faire un barbecue, « on » n’a pas voulu accepter leur copain dont la voiture est en panne et qui est venu en moderne…
L’idéal, avec ce genre d’abru… heu, de types, c’est qu’ils se vexent et décident de ne pas venir. Mais là, faut pas rêver, ils viennent toujours. Sinon, auprès de qui pourraient-ils se plaindre ?
L’idéal, avec ce genre d’abru… heu, de types, c’est qu’ils se vexent et décident de ne pas venir. Mais là, faut pas rêver, ils viennent toujours. Sinon, auprès de qui pourraient-ils se plaindre ?