Relégués hier au rang de voitures d’occasion, les modèles de la fin du siècle dernier suscitent désormais la convoitise d’une nouvelle génération de collectionneurs. Une page est en train de se tourner. Comme leurs grandes sœurs d’avant-guerre avant elles, les voitures de collection des années 1950-1960 n’ont plus la cote. «Ces modèles alimentent désormais un marché de vendeurs. La demande s’est réduite comme peau de chagrin», note Quentin Leblond, le fondateur de Mecanicus, un négoce de voitures anciennes. Principaux acteurs de ce marché, les boomeurs ont déserté.
L’illustration d’un phénomène générationnel. Une tendance que confirme Pierre Collin, l’un des pionniers de la vente, sous l’enseigne Cecil Cars, de ces engins qui ont enchanté les Trente Glorieuses. La désaffection prend une telle tournure que son fils Charles, qui a rejoint l’affaire familiale, envisage sérieusement d’équiper les voitures notamment de la condamnation centralisée des portes, de vitres électriques et d’une caméra de recul, pour séduire les acheteurs.
Ces raffinements que l’on a pris l’habitude d’abriter sous le terme «restromod» seront-ils de nature à faire revenir la clientèle?…
Source : lefigaro.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...