dimanche 10 septembre 2023

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - La Jaguar Type E la plus chère du monde...

 

ENCHÈRES - La maison Gooding & Company a adjugé plus d’un million d’euros un cabriolet de la fameuse sportive de la firme de Coventry, dans une vente à Londres. Tous les exemplaires d’un même modèle ne se valent pas. On en veut pour preuve l’enchère atteinte par le lot 22 de la vente publique que la maison Gooding & Company organisait à Londres, le vendredi 1 septembre dernier. Ce lot était celui d’une Jaguar Type E Cabriolet 3,8 litres de 1961, c’est-à-dire qu’il appartient à la première série de la sportive que le constructeur de Coventry a dévoilée à l’occasion du salon de Genève de 1961. 
Moteur six-cylindres en ligne 3,8 litres XK, boîte de vitesses Moss à première non synchronisée et plancher plat: la Série 1 est certainement aujourd’hui la plus recherchée de toutes les versions de Type E. Si cet exemplaire bleu nuit, intérieur rouge rutilant a établi un nouveau record, franchissant la barre du million d’euros (1 067 590 euros, soit 911 250 livres sterling), ce n’est pas en raison de son état de restauration proche du neuf mais à cause de son pedigree. Certes, les Type E de compétition appartenant à la lignée des Lightweight avoisinent les 10 millions d’euros mais, c’est la première fois qu’une Type E de série dépasse le million d’euros. 
Jusqu’ici, des modèles de Série 1 dans un état irréprochable n’ont jamais franchi la barre des 400 000 dollars dans une vente américaine. Ce cabriolet immatriculé «1600 RW» pouvait se prévaloir d’une sacrée filiation. Portant le numéro de châssis 850004, le cabriolet de la vente n’est pas seulement le quatrième véhicule conduite à droite produit début 1961 par l’usine. 
C’est l’une des Type E parmi les plus importantes selon les historiens. Dévolu aux premiers essais presse, le cabriolet bleu nuit devait devenir par la suite le véhicule personnel de Franck «Lofty» England, le responsable du programme compétition et de l’engagement de Jaguar au Mans. À la suite du départ de Sir William Lyons en 1967, Lofty England devait devenir directeur général de Jaguar puis président à partir de 1972. Pour acquérir cette Type E au parcours «royal», un amateur n’a donc pas hésité à débourser une surprime. 
 Source : Sylvain Reisser-le figaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...