samedi 23 mars 2024

CLUB5A - HUMOUR AUTO - VOTRE ENFANT NE VEUT PAS ALLER CHEZ LE COIFFEUR ? .....NOUS AVONS UNE BONNE ADRESSE !!


 

LA SAGA DES MARQUES MOTO - L'HISTOIRE DE MV AGUSTA MOTOS...PREMIÈRE PARTIE...



Tout sur la célèbre marque de moto MV Agusta. En 1907, le comte Giovanni Agusta fonde une fabrique d'avions sous le nom de « Costruzioni Aeronautike Giovanni Agusta ». En 1927, le comte meurt en laissant à son fils Domenico une entreprise moribonde dans un secteur en déclin. La Première Guerre mondiale est terminée et l'Italie a besoin de se reconstruire. De grands travaux routiers sont engagés, le besoin de mobilité se fait sentir. L'usine décide de produire, à partir de moteurs d'avions, des petits moteurs économiques pour équiper des vélos. Ces moteurs deux temps ont une cylindrée de 98 cm3 et une boîte à deux rapports. Documentaire première partie...

Peu de marques ont eu une influence aussi explicite sur l'histoire du motocyclisme que MV Agusta. En outre MV l'a fait d'une manière exceptionnelle: en combinant les performances sportives avec un design pour ses motos qui transmets de façon unique la passion pour la moto. Grâce à tout cela, la marque de Varese est si extraordinaire.
L'histoire de MV Agusta commence en Italie à Cascina Costa immédiatement après la deuxième guerre mondial. En 1943, comte Domenico Agusta a fondé Meccanica Verghera et il a donné son nom à la société. MV Agusta était née. Deux ans plus tard la première moto a été présentée au salon de Milan. Son nom initial était 'Vespa ’98’, mais puisque le nom Vespa était déjà pris, la première MV a été baptisée simplement ‘98’.
Malgré les idées avancées appliquées pour ces premières motos, ce ne sont pas les premières années qui ont donné à MV un caractère légendaire. Le comte Agusta était persuadé que les courses étaient la meilleure promotion pour ses produits. Ce n'était pas seulement une vision remarquable pour cette époque, c'était d'autant plus surprenant parce que MV Agusta était une société encore très jeune. La passion pour le monde des courses est jusqu'à présent un fil rouge dans la philosophie de la société MV Agusta.
L'idée du comte a d'ailleurs très vite porté ses fruits. En 1950 MV s'est inscrite pour son premier Grand Prix. C'était avec une moto 125 cc qui avait une puissance de 13Ch ce qui était exceptionnelle à cette époque. La même année MV Agusta a présenté sa première 500cc pour la route: une 500cc, avec une puissance de 50Ch. Après, tout a évolué très vite. Aussi sur le circuit car en 1952 MV a remporté sa première victoire de GP. C'était  Leslie Graham qui a offert à MV sa première victoire de GP; peu après le Britannique Cecil Sandford a offert aux Italiens leur premier titre de Champion du Monde. C'était le premier d'une série de 75 titres de champion du monde pour MV. 38 chez les pilotes et 35 dans le Mondial pour constructeurs.
En 1956 MV Agusta a remporté son premier titre mondial 500cc avec John Surtees et à partir de ce moment ils avaient définitivement leur place parmi les plus grands du monde. Le nom MV devenait de plus en plus connu chez le grand public et c'était le début d'une légende. Ce n'était pourtant pas encore les vraies journées légendaires.
Source : texte : mvagusta.nl / vidéo :  

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - RETROUVER SA VOITURE APRES UN STATIONNEMENT PROLONGE...


 

CLUB5A-REPORTAGE AUTO - Renault 4S Luis Di Palma 1975..... Impressionnant !!

 

Il y a quelque temps, Luis Di Palma a transformé une Renault 4 "S" domestique en une arme mortelle. Il l'a porté à 1 440 cm3 de cylindrée, extrait 116 ch et l'appareil dépasse les 170 km/h. Il y a quinze jours, nous étions à Arrecifes et nous sommes sortis pour le tester pendant trois heures. Sur route, sur des chemins de terre et nous avons également effectué un petit essai routier qui a produit des chiffres vraiment inattendus. Ici tous les records, les chiffres et notre impression de ce petit "jet" "Je ne sais pas comment ça marche parce que ma femme l'utilise. Prends-le, teste-le et laisse-le à l'atelier..." . Cela dit, Luis est parti avec la Honda 750 et nous a remis les clés de la Renault 4 S motorisée par Di Palma, qui a 116 CV et n'a rien à envier à la fameuse Morris Cooper "S". 
Conduire l'appareil en question à des vitesses supérieures à 170 km/h, sentir l'accélération et le bruit joyeux du moteur tournant à 7 500 tours, avaient été les principaux éléments qui nous ont suffisamment excités pour faire un essai routier. Sans aucun doute, les records, les chiffres comparés à ceux des autres voitures, allaient être intéressants. Mais cette monstruosité inhabituelle, qui arrache des morceaux de trottoir quand on marche dessus à fond, ne pouvait être que l'œuvre d'un type comme Di Palma. Car franchement... qui peut penser à mettre 116 ch sous le capot d'une Renault 4 ? . La voiture est turquoise, aussi anodine et normale que celle d'un homme qui se promène le dimanche sur la Panaméricaine. Uniquement les jantes larges et alliage, celles Michelin à bande plus large que les pneus d'origine qui équipent le R-4et une suspension plutôt piste sont les seuls "fuori de série" à l'oeil, qui vous font penser que vous êtes en présence d'un véhicule "franeloïde" sans limites. Le corps n'a pas d'ajouts ou de découpes. Il n'y a pas de prises de vue dynamiques, pas de tôle découpée pour remettre la voiture en état de marche après les modifications apportées. 116 ch sous le capot Pendant que nous étions dans l'atelier, très tôt le matin, entre Luis et Tito Handley -qui était notre chronométreur- ils nous ont parlé des changements introduits. 
"Tout le monde pense avoir un moteur R-12 ... mais c'est un moteur R-4 porté à 1 440 cm3. Comment on a fait... ? Très facile, on a laissé la course moteur d'origine et agrandi le diamètre au même mesure Cela nous a donné 1 440 cm3.Nous avons mis un carburateur Weber double bouche 36 gorge, un collecteur d'admission de Berta qui est sensationnel, un collecteur d'échappement individuel que Mario de Cañossilen a fait pour moi , nous avons compressé à 9,5: 1 et nous avons mis un came qui tirerait bien vers le haut. Des pneus avec plus de bande de roulement et autre chose... il y a le 116 HP et le 170 quelque chose par heure...". Il le raconte si facilement que cela semble idiot, ce dont il nous a presque convaincus. "Tout le monde pense que cela coûte cher. N'importe quelle Renault 4 peut se faire et elle ne coûte pas plus d'un million de pesos sans compter les freins à disque." Un chiffre logique pour améliorer les performances à une telle échelle. Nous avons soulevé le capot et un groupe de tuyaux d'échappement tordus fantaisistes est apparu devant nos yeux émerveillés. 
Quatre sorties individuelles, de même diamètre et longueur, qui traversent le côté du radiateur en avant et en arrière après avoir dessiné mille formes. Le carburateur est un type Weber utilisé par Fiat Millecento dans les années soixante. Le reste est normal. Rien de frappant pour suggérer qu'elle soit capable de "yirar" à 7 500 tours, de délivrer une puissance de 116 ch et de dépasser facilement les 170 kilomètres à l'heure. Au volant du monstre A l'intérieur se trouve un R-4. Donc, sans plus de détails. Seule la planche d'origine a été démontée et une autre à trois éléments a été placée à sa place. a) compte-tours ; b) pression d'huile ; et c) compteur de vitesse. Au-dessus du centre du panneau et en dessous, une autre horloge solitaire indique la température de l'eau, qui après un long moment au fond est proche de 105 degrés. Quelque chose qui n'a pas encore causé de problèmes mais qui est résolu avec un radiateur plus grand. Le secret est sous le capot. Moteur agrandi dans sa cylindrée et toute la musique nécessaire pour atteindre 170 km/h Le volant, les sièges, la boîte de commande, les pommeaux, tout est comme dans le modèle standard. Nous avons mis la clé de contact à sa place correspondante et après l'effort de l'âne et de la batterie pour déplacer la compression 9,5:1, le moteur s'est mis à ronronner de manière irrégulière mais sans s'arrêter. 
1 000 tours au ralenti grâce à la came qui se cache dans son sein. La puissance monte, à de nombreux tours, puis baisse (moins de 4 000 tours) il est un peu lent à réagir. Pour sortir, il faut accélérer à vide - embrayage serré et premier démarrage - jusqu'à 3 000 tours car si vous allez trop loin, les roues peuvent patiner à jamais. Une fois dans ce régime, en dosant le couplage de l'embrayage (qui est celui d'origine) la voiture est catapultée, avec beaucoup d'énergie, vers l'avant, tandis que le moteur hurle une symphonie de tours/minute. Peu de temps après avoir quitté l'atelier de Luis, son pied droit n'en pouvait plus et il s'est planté à fond sur cette pédale longue et fine qui généralement -à l'exception des Amilcars, selon Sánchez Ortega- occupe l'extrême droite. Un bref crissement de pneus et l'aiguille du tachymètre a grimpé à une vitesse impressionnante... deuxième et pleins gaz à nouveau. 
7 500 ! environ 100 km/h en deuxième puis troisième... 7 300 tours et quatrième pour le laisser respirer. Le R-4 avait déjà atteint son objectif. Nous étions fascinés. La quintessence du sport automobile était là, à notre disposition et obéissant à chaque mouvement, à chaque appel, avec une accélération qui impressionne les plus aguerris. Il faut donc penser qu'il n'y a que 700 kilos à déplacer par 116 CV... nerveux, agressif, enragé et bruyant... le tout camouflé sous une carapace domestique de Renault 4. Une fois les tests d'accélération effectués, nous l'avons mis au fond dans une section de trois kilomètres au bout de laquelle nous avons fait mesurer nos 1 000 mètres. 21.96s !!!! ... étonnante. Demi-tour et de l'autre côté. 20.17 s !... environ 178 km/h. À ce moment-là, notre curiosité se limitait à savoir quelle était la vitesse maximale effective et réelle. Celle-ci atteint 171 485 km/h. C'est comment sur la route ? Bien que cela semble incroyable, la voiture ne bouge pas. La suspension plus basse et plus dure, les roues de 6 pouces et le Michelin XAS, forment un ensemble qui atteint une stabilité directionnelle inattendue. 
A plus de 170 km/h la voiture va tout droit et n'a aucun défaut. A ce moment-là, à peine une heure de conduite et d'établissement de la communication avec le véhicule, cela nous avait déjà mis dans la poche. Nous souhaitions que les tests ne se terminent jamais afin que nous puissions en profiter un peu plus longtemps. Cinq minutes, cinq ans. Les chiffres inscrits sur le papier ne nous ont pas trompés. Oui, c'est vrai, on a une certaine tendance aux voitures rapides, mais le 0 à 100 km/h en 7,36 secondes ne sont pas des illusions. Nous l'avons répété quatre fois, six fois... et le chiffre n'a pas changé. Il fallait juste faire attention au moment du démarrage et éviter que les pneus patinent plus qu'ils ne le devraient. Tout change à 7 500 tr/min et ainsi, avec une aisance impressionnante en moins de 24 secondes la voiture développe 160 km/h. Quelque chose qui n'a aucune comparaison possible. vraiment inhabituel. Quelle voiture nationale est dans ce record de 0 - 100 km/h ? Absolument aucun. N'existe pas. Et comme données, il convient d'ajouter que seules des voitures comme la Porsche 911 , la Jaguar Type E ou laLotus Seven avec moteur Cortina de 147 CV, sont dans le même plan. 
Si l'on considère que l'on parle d'une Renault 4 "S", rien ne peut conduire à poursuivre le sujet. Jusqu'à 140 km/h la voiture arrive assez vite car le troisième rapport tire bien. Lors de la mise en quatrième, la courbe d'accélération a un "séjour". Quelque chose que Luis a expliqué très facilement : "Tu sais ce qui se passe ?... la boîte de vitesses de cette voiture est la R-4 d'origine. En d'autres termes, tous les changements sont très courts et le quatrième est loin d'être le troisième. L'idéal serait le rapport qu'a la Renault 12. Ils sont tous plus longs et plus proches du quatrième. C'est pour cela qu'il reste entre 135 et 150 km/h. C'est alors seulement que ça repart... T'as pas remarqué que le premier sert à peine déplacer la voiture parce que tout de suite c'est à 7 500 ?" En plus du bon look directionnel, la voiture tourne bien partout. Correctement chaussé, avec des suspensions idéales pour ces tâches, le petit monstre dessine n'importe quel tracé avec une aisance incroyable et neutralise -en mettant en place les suspensions- la tendance à sortir le nez, se transformant en une voiture assez neutre, qui ne sort que la queue quand il est appelé. Sur terre battue, en revanche, il a un problème : il glisse beaucoup et perd de l'adhérence. Probablement à cause du type de pneus ou parce que cela nécessitera une autre suspension moins "piste" que l'actuelle. Mais défauts compris, l'appareil remplit parfaitement sa fonction et le simple fait de pouvoir conduire un sprinter fou sur la route, à bord d'une voiture de quatre litres de cylindrée, suffit déjà à pallier à tout caprice. Les freins, maintenant à disque Jusqu'à il y a quelques mois, les freins étaient d'origine. C'est-à-dire tambour en avant et en arrière. L'impossibilité de l'arrêter à une distance cohérente a conduit Luis à placer des disques devant lui. 
Une mesure qui a mis fin à tous les désagréments venant des freins. Son faible poids, les pneus adéquats et la puissance de freinage des disques ont fait s'arrêter la voiture en quelques mètres. Encore moins que les voitures de série testées par nous-mêmes. Il ne bloque pas, mais s'accroupit et "s'accroche" au sol sans traîner. 48 mètres et 30 centimètres avec réaction comprise, c'est le chiffre qui parle. Il n'a pas de servo mais il n'a pas non plus besoin de cette assistance. En l'état, on pourrait dire qu'en notant les freins de 0 à 10, c'est un juste 9 points. Rien d'autre?. Est-ce difficile à transporter ? Pour l'utilisateur ordinaire, ou pour le propriétaire d'une Renault 4 docile et calme qui circule à 120 km/h, cela peut sembler une atrocité de rouler à 170 km/h. Le gérer n'est pas difficile. Doser la puissance est agréable et il faut juste tenir compte du nerf de la voiture, trouver un moyen de la démarrer sans tirer le volant ni s'arrêter. Donnez du temps au deuxième rapport synchronisé afin que le pignon ne soit pas endommagé. Il n'est pas conçu pour supporter 116 CV mais 50 CV. 
En stabilité -comme nous l'avons dit- c'est correct. Pliez où vous voulez, mais il faut le prendre du bout des doigts. Des manœuvres soudaines font qu'il s'agit d'une voiture neutre, peut-être légèrement sous-virée, pour devenir un véritable "extracteur - queue" et corriger avec la traction avant n'est pas une tâche facile. Si vous regardez attentivement le tableau, nous pouvons être assez étonnés. L'aiguille du tachymètre (à gauche) est bloquée à 6 000 tours. À droite, l'aiguille du compteur de vitesse a largement dépassé la barre des 160 km/h et se repose sur la fin marquant un imaginable 180 km/h. Nous étions à fond en quatrième vitesse et roulions à 170 reais Rien d'autre? On ne parlera pas du poste de conduite, des commandes, des sièges, du pédalier, de la ventilation et autres. L'essai routier de la Renault 4 réalisé opportunément donne son avis sur ces questions. La seule chose qui manque au tableau de bord du véhicule - qui nous a laissés bloqués - est une jauge de carburant. Un appareil très amusant. très vite Avec une accélération inégalée et une consommation normale. Sans aucun doute, étant donné qu'il s'agit d'un travail sur une voiture standard très silencieuse, les résultats sont intéressants. Un petit monstre terrible qui nous plaît tous avec des penchants rapides. Comment rire longtemps. Ce n'est pas un travail recommandé pour un R-4, mais si l'idée est d'avoir une voiture pour s'amuser, c'est une façon très efficace et saine de l'obtenir. A moins que 170 km/h ne suffisent pas à satisfaire ses tendances "fast rider". Nous pensons que oui, même si vous ne le reconnaissez pas, vous pouvez avoir peur. 
Source : Carlos Figueras Photos : Antonio Capria et Pablo Goldberg-testdelayer.com.ar/Mécanique Sportive

vendredi 22 mars 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - CONVERSATION DANS UN THEATRE DE VERDURE POUR CES DAMES DU CLUB 5A..


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - ATTENTION DANGER ...TRANSPORT DE SABLE SANS DE VERITABLES PROTECTIONS !!


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - UN RETOUR UN PEU AGITE !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LE DEUDEUCHE SHOW ...

D'incroyables Deudeuches en spectacle 
On les savait capables de tout, mais avec André Lods, les « Deuches » repoussent encore les limites du possible. L'ancien compagnon de Jean Sunny a créé son propre spectacle de cascade automobile voici une douzaine d'années. « Le secteur était assez encombré. J'ai cherché une idée pour me démarquer, et voilà ! »
 Bricoleur de génie, André a transformé lui-même une dizaine de véhicules de série. Ils ont toujours la silhouette inimitable de la 2 CV, mais cachent sous leur carrosserie rutilante des capacités insoupçonnées. 
L'un se cabre pour rouler sur ses seules roues arrières. Un deuxième préfère l'équilibre sur ses roues latérales. Un troisième traverse un mur de feu, y compris avec des passagers à bord. 
Un quatrième, constitué de deux moitiés avant réunies tête-bêche, se coupe soudainement en deux et chaque partie continue son chemin de son côté, façon Bourvil dans « Le Corniaud ». Le plus original se dresse sur son essieu arrière et se mue en dinosaure. 
Et, bien entendu, tous ces engins excentriques dérapent, mugissent et soulèvent des nuages de poussière. Spectacle et humour André Lods et son équipe de pilotes chevronnés jouent la carte du spectaculaire, mais aussi de l'humour. 
Car avec la Deuche, pas question de se prendre trop au sérieux. Avec ses roues désaxées, l'une d'elles secoue ses passagers comme un prunier. Et quand ils doivent porter sur la tête un plateau garni de gobelets d'eau, on imagine le résultat. Mais la préférée des enfants, et la plus photographiée, c'est toujours la mini, pas plus grande qu'une voiture à pédale. « Je me la suis même fait voler une fois », soupire le patron. 
Au rythme de 200 spectacles par an, le « Deudeuche show », concept unique en son genre, a déjà sillonné les routes d'Europe. Mais c'est la première fois qu'il se produit près de Blois. « Auchan nous accueille gracieusement », précise André Lods. « Ce n'est pas le cas partout ! »
lanouvellerepublique.fr/Jean-Louis Boissonneau
 
Source : Jonathan Fournier

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA RENAULT MUSCHANG BIMOTEUR !!!

Si l’industrie automobile a rapidement été dominée par les grands constructeurs, les petits artisans ont parfois eu leur mot à dire, notamment sur des marchés de niche qui étaient souvent l’affaire de passionnés. Parmi ces derniers, on peut citer celui des buggy ou encore des véhicules tout-terrain. Et le véhicule que je vous présente aujourd’hui allie les deux, il s’agit du Bimoteur Muschang, nommée aussi « Renault Muschang ». 
Dans les années 1960, la catégorie des buggys commence à apparaitre tout aussi bien aux Etats-Unis qu’en Europe, plusieurs sociétés se spécialisent dans ce domaine. En Belgique par exemple, la société Apal est crée en 1962 à Liège, Elle réalise des buggys sur base de Volkswagen Cox en y montant des carrosseries en polyester. Très légers, ces véhicules de loisirs peuvent aussi avoir de bonnes capacités de franchissement, de quoi participer aux compétitions tout-terrain.

 C’est également au milieu des années 1960 que le concessionnaire Renault d’Arlon, en Belgique également, décide de concevoir un véhicule sur ses heures perdues afin de participer à ce genre d’épreuves. Pour cela, il récupère une plate-forme de Renault 4 et la modifie en profondeur pour monter deux moteurs de Renault 4 de 850cm3 : l’un à l’avant, l’autre à l’arrière. La voiture tient plus du bricolage, car ce proto était équipé de deux accélérateurs, de deux boites de vitesses et donc de deux leviers de vitesse montés l’un en dessous le l’autre… 
 Côté carrosserie, Muschang se tourne vers Apal pour concevoir une carrosserie en polyester, un matériaux à la fois léger et résistant, et y intègre divers pièces d’origine Renault : pare-brise et calandre de Renault 4, feux arrières de Renault 8, phare de R12, clignotant d’estafette… Avec ce prototype, Muschang s’engage dans diverses compétitions de tout-terrains et démontre les excellentes capacités de franchissement de son engin. 
 Il remporte ainsi plusieurs étapes du rallye des Cimes; la compétition européenne la plus difficile en la matière : deux sur cinq étapes sont gagnées pour l’édition 1966, une seule pour l’année 1967 mais avec une seconde place au classement général. Il participe également au Rallye Infernal, et remporte le championnat de Belgique 1967. De conception artisanale, le Muschang Bimoteur peut être équipé d’à peu près tout les moteurs Renault de l’époque, furent ainsi monté sur ce prototype un moteur de R8 Gordini, ainsi que des moteurs de Renault 6 à double carburateurs pour certaines épreuves.
 Il y eu ainsi plusieurs version de la voiture; l’une d’entre elle fut même essayée parle pilote J.P Beltoise. Face à une telle démonstration, Muschang pense trouver des débouchés pour son « buggy », et le commercialise avec l’aide d’Apal pour la carrosserie. Dans sa version civile, la Renault Muschang Bimoteur restait sage en ne prenant que deux moteurs de Renault 4, « l’un qui pousse, l’autre qui tracte » selon la publicité d’époque. 
La voiture était ainsi une quatre roues motrices, mais son conducteur pouvait n’enclencher que l’un des deux moteurs, au choix entre propulsion et traction. Les moteurs avaient chacune leur boite à trois rapports, mais cette fois-ci, les boites étaient synchronisées. L’ensemble développait 60Cv, ce qui permettait à la voiture de rouler jusqu’à 130km/h, mais le plus important, de grimper sur des côtes jusqu’à 60%. A peine dix exemplaires auraient été conçus par ce biais, autant dire que l’on est face à un échec sur le plan commercial. Plus tard, Apal et Muschang continueront leur collaboration, toujours sur la base d’une Renault 4 afin de proposer une voiture de loisirs capable de concurrencer la Citroën Méhari … 
Source : lautomobileancienne.com/Brownie

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UN JACUZZI SUR 4 ROUE !!


 

CLUB5A - LASAGA DES MARQUES AUTOMOBILES - LES AUTOS DE ROVIN ...CONSTRUCTEUR DE MICRO-VOITURES !!

 

 DE ROVIN D3 & D4 – Quatre mini-roues sous un mini-parapluie.
 Au printemps 1945, le conflit le plus meurtrier non seulement du 20ème siècle mais aussi sans doute de l’histoire, la Seconde Guerre mondiale, prend finalement fin, au lendemain de près de six ans de combats et plusieurs dizaines de millions de morts. En France, comme dans la plupart des autres pays d’Europe, l’économie et l’industrie sont à l’image de la population : véritablement à genoux. Dans un monde où tout ou presque manque et est donc rare et cher et où beaucoup de choses sont entièrement à reconstruire, il est évident que l’achat d’une nouvelle voiture neuve est loin de faire partie des priorités de la grande majorité des Français. D’autant plus que, lorsque les usines sont finalement relevées de leurs ruines et remises en activité, après plusieurs années d’occupation et de pillages par l’armée allemande et de bombardements par l’aviation Alliée, la priorité est évidemment donnée par les nouveaux pouvoirs publics à la production d’utilitaire. Dans la seconde moitié des années 1940, il n’y a guère que dans les vitrines des concessionnaires ou lors du Salon Automobile de Paris que le public a l’occasion d’admirer des voitures neuves.
 Qu’il est, bien souvent, incapable de s’offrir, non seulement par manque de moyens financiers mais aussi à cause des complications des procédures administratives mises en place à la Libération par le gouvernement de l’époque. A moins de figurer dans les professions considérées comme « prioritaires » (médecins, avocats, fonctionnaires, etc.), ceux qui souhaitaient faire l’acquisition d’une automobile se voyaient alors obligés de s’inscrire sur une liste d’attente et de patienter (au minimum six mois et souvent même un voire deux ans) avant d’espérer enfin recevoir sa nouvelle voiture. Les seules automobiles qui sont alors proposées en « vente libre » sont les modèles de prestige (Delage, Delahaye, Talbot et Salmson) dont le prix est uniquement payable en devises. Face à ses complications et restrictions en tous genres qui empêchent, pour l’heure, un grand nombre de citoyens français d’accéder à l’automobile, un certain nombre d’industriels ou d’artisans-constructeurs décident de se lancer dans un nouveau marché, alors embryonnaire mais qui, en ces temps difficiles, semble toutefois promis à un avenir assez lucratif : celui des « micro-voitures ». Un concept qui n’est d’ailleurs pas né après la fin du conflit, mais qui avait déjà été envisagé, par plusieurs institutions clés du monde de l’automobile française à l’époque comme l’Automobile Club de France ainsi que par les pouvoirs publics comme le ministère des Transports. 
 A l’automne 1934, la S.I.A (Société des Ingénieurs de l’Automobile) décide ainsi de mettre sur pied un grand concours ayant pour thème la conception et la réalisation d’une série de véhicules qui doivent incarner ce qui peut être la future voiture populaire de demain. L’appel à candidature, qui marque l’ouverture du concours, est lancé en mars de l’année suivante. Il s’agit, pour tous ceux qui souhaitent y participer, de concevoir une voiture économique à deux places pouvant atteindre une vitesse de pointe d’au moins 80 km/h et dont le prix ne devra pas dépasser la barre des 8 000 francs (à titre de comparaison, la moins chère des voitures proposées alors sur le marché français est alors vendue au prix de 15 500 francs, soit près du double). Parmi les huit membres composant le jury figure des figures réputées et à l’expérience reconnue en matière d’ingénierie automobile, dont Maurice Sainturat, à l’un des principaux concepteurs de la célèbre Traction Citroën (dont il a conçu le moteur) ; Emile Petit, ancien ingénieur en chef de la marque Salmson (qui s’est d’abord fait un nom, dans les années 1920, sur le marché des cyclecars avant de s’orienter, durant la décennie suivante, vers les voitures familiales à tendance sportive) ainsi que Jules Salomon (à qui l’on doit, les automobiles Le Zèbre produites avant la Première Guerre mondiale ainsi que, après celle-ci, la conception du premier modèle de la marque Citroën, le Type A). 
Le concours lancé par la S.I.A est un succès, avec plus d’une centaine de propositions reçues, parmi lesquels des ingénieurs indépendants comme Emile Claveau ainsi même que d’autres personnalités qui ont voulu profiter de cette occasion pour appliquer à l’automobile leurs conceptions en matière d’esthétique ainsi que d’habitabilité et d’encombrement, comme le célèbre architecte Le Corbusier et sa voiture baptisée « Maximum » dont il avait déjà tracé les premières esquisses à la fin des années 1920. Bien que novateur et ayant permis à de nombreux ingénieurs, designers et autres créateurs talentueux de matérialiser ainsi que d’exposer leur vision de la « voiture populaire de l’avenir », malheureusement sans doute, le concours lancé par la Société des Ingénieurs de l’Automobile n’aboutira, en tout cas dans l’immédiat, sur aucun projet concret. A savoir qu’aucun des véhicules présentés au concours en connaîtra, en tout cas dans les années qui suivront et sous la forme où ils ont concouru, ne connaître de suite en série. Cela aurait toutefois pu y être le cas, si, toutefois, l’éclatement de la Seconde Guerre mondiale n’était pas survenu en septembre 1939 et n’ait alors obligé les ingénieurs indépendants comme les bureaux d’études des différents constructeurs français a rangé leurs études dans les tiroirs pour se consacrer à l’effort de guerre. La défaite de juin 1940 et le contexte sombre de l’occupation par les troupes allemandes qui s’instaure alors n’incitant guère, tout au moins en apparences ou dans l’immédiat, à se remettre au travail sur la planche à dessin. 
D’autant que l’une des clauses de l’armistice signée avec l’Allemagne interdit aux constructeurs de se lancer ainsi que de poursuivre l’étude de nouveaux modèles ou autres véhicules à usage civil. C’est donc dans la clandestinité et dans la plus grande discrétion, dans les sous-sols des usines ou au sein de bureaux d’études improvisés dans des villes ou bourgades de province (où le risque d’être découvert et de subir la surveillance et les représailles des autorités d’occupation est bien moindre) que des hommes imaginent ce que pourrait être la voiture de l’après-guerre. Si, au lendemain de la défaite, nul ne peut dire avec certitude ce que sera la France une fois le conflit terminé, tous se doutent déjà (se souvenant sans doute de l’exemple de la défaite lors de la guerre franco-allemande de 1870 – 71) que le pays en ressortira diminué et donc appauvri sur le plan économique et industriel. Ce qui signifie que, outre les véhicules utilitaires, ce seront les voitures les plus économiques en carburant et donc de taille réduite qui seront à même de répondre le mieux à la demande du marché. Des projets de toutes sortes, plus ou moins réussis ou convaincants, assez classiques ou originaux suivants les cas, certains n’étant que de simples versions en réduction des automobiles populaires classiques d’avant-guerre, alors que d’autres, en revanche, présentait des concepts beaucoup plus novateurs, aussi bien sur le plan technique qu’esthétique. Notamment en remettant à la mode le concept des véhicules à trois roues (avec deux roues devant et une seule à l’arrière, comme sur les cyclecars d’avant-guerre, ou l’inverse). 
Comme pour le carburant ainsi que l’acier, les ingénieurs avaient, en effet, compris que le caoutchouc, lui aussi, se montrerait rare au lendemain des hostilités et qu’une roue en moins sur un véhicule pouvait s’avérer, dans ce contexte, un atout utile et même non négligeable. Certains concepteurs étudiant aussi d’autres modes de propulsion afin de remplacer l’essence désormais réservée aux Forces d’occupation. C’est ainsi que plusieurs, comme l’avionneur Breguet, Paul Arzens ou Pierre Faure réalisèrent des microcars à moteur électrique mais seul Peugeot, avec son minimaliste VLV, parviendra véritablement à produire un tel véhicule en série, avant que les autorités d’occupation ne finissent toutefois par interdire la production de tels véhicules en 1942. Une fois la paix revenue, les inventeurs et ingénieurs se remettent alors aussitôt au travail afin de peaufiner leur travail et de pouvoir présenter celui-ci au Salon Automobile qui doit ouvrir ses portes au Grand-Palais à Paris en octobre 1946, lequel sera, non seulement, le premier Salon de l’après-guerre en France mais aussi en Europe. 
Si, lors de celui-ci, aucun modèle ou presque n’est à vendre (seules les voitures de prestige, payables uniquement en devises, restant en vente libre) et qu’un grand nombre des nouveaux modèles exposés sont, en réalité, des prototypes, cette avalanche de nouveautés en tous genres illustrent bien, outre la créativité des ingénieurs et constructeurs français, leur volonté d’aller de l’avant, de tourner la page des années sombres de la guerre ainsi que leur foi en l’avenir. Beaucoup de ces projets, dont certains pourtant très originaux et/ou intelligents et prometteurs n’auront donc pas la chance d’aboutir à une production en grande série du fait que les ressources financières des concepteurs ou de ces nouveaux constructeurs n’étaient pas à la hauteur de leurs ambitions et de leur créativité.
Si ces engins ont pourtant été conçus pour répondre au mieux aux pénuries de matériaux et de carburant ainsi qu’aux contraintes administratives (telles que les listes d’attente imposées à tous les acheteurs ne figurant pas dans la profession considérée comme « prioritaires »), au lendemain de la Libération, l’argent reste « le nerf de la guerre ». Sans compter que, en plus de leur habitacle étroit n’offrant, presque tous, que deux places ainsi que de leurs moteurs (parfois créés de toutes pièces ou souvent issus de l’industrie des deux-roues) n’offrant que des performances fort réduites et les limitant ainsi souvent à un usage strictement urbain. Ainsi, les constructeurs de microcars tels que Julien, Reyonnah, Rolux et beaucoup d’autres*, quand ils réussiront à commercialiser et à produire en (petite) série leurs microcars, ne parviendront guère à lutter longtemps contre une concurrence aussi nombreuse que rude. Celle des grands constructeurs comme Citroën, Simca ou Renault, lesquels, outre le fait qu’ils disposent de moyens de production sans commune mesure avec celles des fabricants de microcars, ont aussi l’avantage non négligeable que leurs modèles en plus de performances bien plus convaincantes, présentent aussi le grand avantage d’offrir quatre vraies places. 
Dans les premières années de l’après-guerre, où la population française est tout à la joie de pouvoir goûter enfin à la liberté retrouvée, tous les espoirs semblent toutefois permis et les apprentis constructeurs, souvent téméraires mais aussi audacieux, se lancent ainsi dans l’aventure de la micro-voiture. Parmi eux figurent Robert De Rovin. Comme beaucoup d’autres, celui-ci présente, au Salon d’octobre 1946, sous les verrières du Grand-Palais, sa création représentant sa vision de la mini-voiture populaire, sous l’appellation De Rovin D1. Par sa silhouette comme par ses dimensions, celle-ci ne se différencie toutefois guère des autres microcars exposés autour d’elle. Le caractère minimaliste de la De Rovin transparaissant clairement avec son unique phare central placé sous le capot à l’avant, ses flancs échancrés dépourvus de portières (permettant ainsi d’accéder facilement à l’habitacle, même lorsque la capote est en place). Comme sur beaucoup de microcars (ou de « voiturettes », pour reprendre une appellation utilisée au début du 20ème siècle pour désigner les automobiles de faible cylindrée), la De Rovin est, en effet, dépourvue de véritable toit et est donc une voiture décapotable, dont la capote est d’ailleurs fort sommaire puisqu’elle n’offre aucune véritable protection latérale en cas de fortes intempéries. Le Type D1 n’est toutefois encore qu’un simple prototype, leurs créateurs, les frères Robert et Raoul De Rovin, n’étant, en effet, pas encore en mesure d’en débuter la production en série. Plus que les moyens financiers eux-mêmes, ce qui leur manque véritablement pour cela est un site de production adéquat afin d’y mettre en place la production en question. 
L’étendue limitée de leurs ressources ne leur permettant évidemment pas de s’offrir le « luxe » de faire bâtir une usine de toutes pièces, ils doivent donc « se contenter » de racheter une usine existante et possédant, si possible, des chaînes d’assemblage avec tout l’outillage (ce qui n’est pas si évident à trouver, après plusieurs années d’occupation qui ont vu un grand nombre des usines françaises pillés par l’occupant ou bombardées par l’aviation Alliée). Dans l’attente de trouver l’usine en question, les frères De Rovin poursuivent cependant l’étude de leurs microcars et sont à nouveau présents un an plus tard au nouveau Salon de l’Automobile d’octobre 1947. Baptisé Type D2, la nouvelle voiturette De Rovin n’est toutefois qu’une simple évolution de la première version présentée l’année précédente. Extérieurement, les seules différences sont l’ouverture à l’avant de taille beaucoup plus réduite, le capot du Type D1 se trouvant ici remplacé par une simple trappe sur la face avant ainsi que par les deux phares rapportés au sommet des ailes qui remplace le phare cyclopéen de l’ancien modèle. Outre les raisons évoquées précédemment, si le premier microcar De Rovin n’avait pas connu de suite en série, c’est sans doute aussi à cause d’un moteur de taille et de puissance beaucoup trop réduite. Il ne s’agissait, en effet, que d’un simple monocylindre (à quatre temps, toutefois) de 260 cc développant à peine 6,5 chevaux accouplé à une boîte à trois rapports lui permettant d’atteindre les 70 km/h (ce qui n’a rien de vraiment ridicule lorsque l’on se rappelle que la Citroën 2 CV, lorsqu’elle sera dévoilée au Salon de 1948, ne revendiquait qu’à peine 65 km/h en vitesse de pointe, alors qu’elle était pourtant dotée de quatre portes et de quatre places). 
Le Type D2, de son côté, affiche une augmentation sensible de la cylindrée, puisque celle-ci passe à 423 cc (toujours à quatre temps, mais adoptant cette fois une architecture à quatre cylindres), avec un système à refroidissement par eau développant ici une puissance de 10 chevaux. Cette mécanique se trouvant accouplé à une boîte à trois vitesses (Plus la marche arrière, ce dont, il faut le souligner, ne bénéficie pas tous les microcars, français ou étrangers. Avec pour résultat que lorsqu’il devait rebrousser chemin et qu’il n’avait pas la possibilité de tourner, le conducteur devait alors descendre et pousser la voiture !). Concernant ses dimensions, si la nouvelle microcar De Rovin affiche une taille digne de celle d’une voiture de manège (ce qui est toutefois le cas de presque tous les autres engins du même genre créés à l’époque), avec ses 2,80 mètres de long et 1,13 m de large, elle affiche toutefois un empattement plus long d’une quinzaine de centimètres que sur la D1, ce qui lui permet ainsi d’offrir une habitabilité supérieur aux deux occupants qu’elle accueille sur sa banquette. Le point le plus important concernant la De Rovin D2 est toutefois qu’il s’agit du premier modèle créé par la marque à être produit en série, au sein d’une usine qui (paradoxe et ironie dont l’histoire de l’automobile a parfois le secret), jusqu’ici, assurait la production de voitures qui représentaient l’antithèse complète des microcars créés par les frères De Rovin. Puisqu’il s’agit de l’usine de la firme Delaunay-Belleville, située à Saint-Denis, dans la banlieue nord de Paris.
 C’est en 1904 que les frères Pierre et Robert Delaunay-Belleville décident de diversifier l’activité de leur entreprise, spécialisée jusqu’ici dans la chaudronnerie, dans la production d’automobiles. Se spécialisant rapidement dans la fabrication artisanale de voitures de prestige, les modèles de la marque acquièrent rapidement une excellente réputation, laquelle dépasse d’ailleurs rapidement les frontières françaises puisque ces luxueuses automobiles deviendront l’une des marques les plus prisées des grands de ce monde. Le plus célèbre n’étant autre que le dernier tsar de Russie, Nicolas II, les imposantes Delaunay-Belleville disputant ainsi à Rolls-Royce la place d’honneur dans les garages de la cour impériale jusqu’à la révolution de 1917 Les modèles de cette époque se reconnaissant par leur calandre ainsi que le capot circulaire évoquant l’ouverture ainsi que le tube d’une chaudière, l’entreprise poursuivant d’ailleurs la production de ses chaudières industrielles (qui demeurent alors son activité principale) parallèlement à celle de ses voitures de haut de gamme. Tous les grands carrossiers, français et étrangers, de l’époque voyant alors régulièrement les châssis de la marque passer par leurs ateliers (Les automobiles de prestige de l’époque étant alors vendues uniquement en châssis, le client devant alors s’occuper de faire livrer celui-ci à l’artisan-carrossier de son choix afin que celui réalise dessus la carrosserie de son choix).
 Comme pour tous les constructeurs, le déclenchement de la Grande Guerre oblige le constructeur a abandonner la production de ses voitures de luxe (celles-ci restant toutefois fort appréciées par un grand nombre d’officiers de l’Armée française). A l’image de ces derniers, le constructeur de Saint-Denis va lui aussi participer à l’effort de guerre, en assurant la production, non seulement, de chars d’assaut Renault FT (les premiers tanks français) mais aussi de moteurs d’avions conçus par Hispano-Suiza. Si, une fois la guerre terminée et la paix revenue, Delaunay-Belleville reprend la production de ses belles automobiles, il va toutefois apparaître, de plus en plus clairement au cours des années, que, dans son cas, l’âge d’or que celle-ci avait connue à la Belle Epoque est désormais derrière elle. Si, au cours des Années Folles, les marques de prestige françaises connaissent pourtant une période de grande prospérité, la concurrence est alors féroce sur ce marché qui devient vite presque saturé (le client fortuné n’ayant alors, en effet, que l’embarras du choix) et la firme de Saint-Denis se retrouve alors, progressivement, « marginalisée ». Une situation qui va encore se retrouver aggravée par la crise économique mondiale, qui trouve son origine dans l’effondrement de la bourse à New York en 1929, les ravages engendrés par celui-ci gagnant, en effet, rapidement l’Europe. N’ayant bientôt plus de moyens suffisants pour concevoir et surtout produire elle-même ses propres motorisations, la firme se tourne alors vers le constructeur de moteurs américain Continental (lequel fabrique alors aussi bien des moteurs pour les automobiles que pour les utilitaires et les machines agricoles), lesquels ne brillent toutefois pas par leur raffinement technique.
 Ceux-ci ne font toutefois guère le poids face à des concurrentes plus « flamboyantes » comme les Delage, les Hispano-Suiza ou les Panhard et ne connaissent donc qu’une diffusion assez confidentielle. Afin de pouvoir survivre sur un marché automobile qui, en France comme ailleurs, est alors en plein bouleversements, la marque décide alors de concevoir et commercialiser un modèle de taille plus modeste, une six cylindres de seulement 13 CV fiscaux, la RI-6. Si celle-ci, qui devient, à partir de 1934, le seul modèle proposé au catalogue, permettra à Delaunay-Belleville de se maintenir sur le marché automobile jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, celle-ci ne retrouvera plus jamais son statut d’antan. Bien qu’elle tente d’en reprendre la production après la fin du conflit, elle apparaît clairement et dès le départ que celle-ci fait désormais figure, sur bien des points, de « dinosaure » et qu’elle n’a donc plus aucune chance d’assurer la pérennité de la marque. Les ultimes modèles exemplaires de la RI-6 sortant des usines de Saint-Denis en 1948, alors que celle des microcars De Rovin y a déjà débutée un an auparavant (l’activité de l’usine, devenue des plus réduites, laissant suffisamment de place et de champ libre aux frères De Rovin pour y assurer la production de leurs nouvelles voiturettes). A partir de 1949, Robert De Rovin poursuit toutefois seul l’aventure, son frère Raoul disparaissant, en effet, cette année-là à l’âge de 53 ans. A cette date, un nouveau modèle est toutefois déjà entré en scène : la Rovin D3. Si, sur le plan technique, elle reste très proche de sa devancière, conservant ainsi un moteur bicylindre dont la ccylindrée est toutefois portée à 425 cc, c’est surtout sur d’un point de vue esthétique que la Rovin D4 se distingue le plus de ses précédents microcars produits par De Rovin. 
Avec une carrosserie qui se trouve entièrement redessinée, adoptant une ligne « ponton » intégrale (un style alors fort nouveau mais qui se généralisera bientôt sur toutes les voitures de grande série à partir du début des années cinquante), dotée de vraies portières. Si le prototype était équipé de faire intégrer, placés au bas de la carrosserie, entre la « pseudo-calandre » constituée de baguettes chromées, le modèle de série devra toutefois se contenter, comme sur le modèle précédent, de phares rapportés, de dimensions plus réduites que sur le prototype. Ceci, pour des raisons d’homologation, la position des phares sur ce dernier ayant été jugée trop basse pour être conforme à la législation de l’époque. Le Type D3 voyant également sa taille légèrement augmentée, passant ainsi à une longueur de 3,06 m et une largeur de 1,18 m. Sur un marché où l’offre est pourtant fort diverse (bien que la grande majorité des constructeurs spécialisés dans les microcars, à l’image de leurs moyens financiers et de production, ne disposent souvent que d’un réseau de vente assez réduit), la De Rovin Type D2 connaît un certain succès, puisque 800 exemplaires environ en seront produits jusqu’en 1950. A cette date, la relève est assurée par la De Rovin Type D4. Celle-ci n’est toutefois qu’une simple évolution du modèle précédent, qui se différenciait de ce dernier essentiellement par une série de modifications techniques. 
Ainsi, le bicylindre à plat, toujours placé en position longitudinale à l’arrière (une architecture inspirée de celle du premier prototype, le Type D1 de 1946, que tous les modèles suivants ont conservé). Si le fait d’abandonner le principe du moteur à quatre temps pour une architecture plus simple à deux temps peut apparaître, de prime abord, comme une « régression », celle-ci a sans doute été adoptée dans un souci de simplification de l’entretien de la mécanique. (Il faut rappeler qu’un grand nombre de microcars de l’époque l’utilise également et que d’autres l’adopteront également dans les années 50, comme la Velam Isetta ou la Vespa 400). Malgré une modeste puissance de seulement 13 chevaux, grâce au poids ultra-léger de la De Rovin, laquelle affiche, en effet, moins de 400 kg à vide, celle-ci peut atteindre sans trop de difficultés une vitesse maximale de 85 km/h. Ce qui constituent alors des performances tout à fait honnêtes et mêmes satisfaisantes pour un véhicule à la vocation quasi exclusivement urbaine. Si la volonté d’offrir à leur conducteur la plus grande facilité d’entretien ainsi que d’abaisser au maximum les coûts de production a parfois poussé les frères De Rovin à recourir à des solutions techniques assez rudimentaires, sur certains points, leurs microcars s’avèrent plus modernes qu’ils n’en ont l’air. 
Ainsi, les suspensions font appel au principe des quatre roues indépendantes (avec des ressorts à lames semi-elliptiques à l’avant et des ressorts hélicoïdaux à l’arrière). Quant au freinage, s’il reste assez classique, avec ses tambours à commande mécanique, il équipe toutefois les quatre roues (alors que la plupart des engins du même genre doivent souvent se contenter de freins sur les seules roues motrices). Autant de caractéristiques techniques représentant des atouts non négligeables permettant ainsi aux De Rovin de sortir du lot parmi la pléthore de microcars produits ou imaginés en France à la même époque et de pouvoir prétendre à une plus large diffusion que la plupart de ses concurrents. Malheureusement pour Robert De Rovin et pour la marque qu’il avait mis sur pied avec son défunt frère, la mode des microcars n’était pas destinée à durer. Conçus durant la guerre et l’Occupation ou à la Libération, dans un contexte économique et social des plus sombres ou moroses, à une époque où il était difficile de se déplacer dans un moyen de transport individuel et/ou l’acquisition de la plus modeste des voitures neuves restait un luxe hors de portée de la grande majorité des Français, ils avaient donc été conçus pour répondre aux exigences et aux contraintes de leur temps. Au début des années 1950, avec la levée des dernières restrictions mis en place au lendemain du conflit et qui régentaient encore le marché de l’automobile comme l’ensemble de l’industrie française, le retour à une certaine prospérité économique et l’augmentation du pouvoir d’achat, de plus en plus de familles de la classe ouvrière pouvait désormais envisager de s’offrir une voiture.
 Un développement de l’automobile populaire qui ne profitera malheureusement pas aux microcars. Parce que ceux-ci, par leur caractère minimaliste (que ce soit d’un point de vue technique et esthétique comme par leur esthétique souvent peu engageante ainsi que leur dénuement) représentait une période sombre appartenant maintenant au passé et que la grande majorité des citoyens souhaitaient désormais oublier. Mais aussi parce que les grands constructeurs produisaient en grande série des modèles qui leur étaient presque en tous points supérieurs : des carrosseries aux lignes plus soignées, quatre vraies places avec un meilleur confort, un véritable toit bien plus efficace contre les intempéries ainsi que les rigueurs de l’hiver, des mécaniques offrant des performances leur permettant de s’aventurer à vitesse assez élevée sur les Nationales, etc. Face à la Citroën 2 CV, la Renault 4 CV mais aussi les Simca Huit et Aronde ou d’autres, les microcars comme les De Rovin n’avaient donc plus guère de chance de s’imposer ou même de trouver une place durable sur le marché français. Après avoir atteint son point culminant en 1949, avec près de 530 microcars produits, la production stagne, durant les deux années suivantes, sous la barre des 400 unités. Si celle-ci remonte légèrement en 1952 avec un peu plus de 420 exemplaires du modèle D4 sortis d’usine, pour la marque, ce ne sera toutefois qu’un simple feu de paille. Au total, Robert De Rovin parviendra à écouler environ 1 200 exemplaires de son modèle D4 (ce qui, en dehors de la Vespa 400 et de l’Isetta, représente sans doute un record pour ce genre de véhicules à l’époque en France). 
A partir de 1953, malgré un lifting de la carrosserie destiné à donner une ligne plus avenante à la D4, la production ira en déclinant et deviendra même bientôt anecdotique. La firme De Rovin cessant finalement toute activité en 1958, après avoir produit environ 2 700 microcars, tous modèles confondus. Il est vrai qu’à cette date, le changement de législation, imposant un permis de conduire pour tous les véhicules (qu’ils soient à deux ou quatre roues) dépassant les 125 cc va représenter un véritable arrêt de mort pour les ultimes constructeurs de microcars encore présents sur le marché français. La plupart d’entre-eux ayant justement construit leur image sur le fait que leurs véhicules pouvaient être conduits sans que leurs acheteurs aient besoin d’être détenteurs d’un quelconque permis de conduire. 
 Si la Vespa 400 ainsi que l’Isetta (produite sous licence en France par Velam mais surtout connu dans ses versions produites en Allemagne par BMW) connaîtront un meilleur succès, là aussi, celui-ci ne sera qu’éphémère et leur production finissant par s’interrompre au bout de quelques années seulement. En France, il faudra attendre la fin des années 70 ou le courant des années 80, avec une législation redevenue plus favorable et moins contraignante, pour voir les microcars, ou voitures sans permis comme on les appelle à présent, faire leur retour sur le marché. C’est à cette époque qu’apparaîtront d’ailleurs la plupart des constructeurs devenus aujourd’hui les leaders de ce segment, comme Aixam et Ligier. Lesquels peuvent être considérés, sur bien des points, comme les descendants des microcars de l’immédiat après-guerre comme les De Rovin. S’il n’a jamais atteint (et n’atteindra probablement jamais) la même importance que ceux des voitures « classiques ou ordinaires », n’est toutefois plus (et depuis longtemps déjà), comme cela avait été le cas autrefois, un marché de niche. 
Source : Joachim SAINT-CLAIR-retropassionautomobiles.fr/2stroketurbo