mercredi 8 juillet 2020

CLUB5A - FLASH INFO FFVE N° 140 du 6 juillet 2020


Loi d’Orientation des Mobilités et Convention Citoyenne pour le Climat 
Chers amis collectionneurs, 
Deux événements récents m’amènent à m’adresser à vous tous. En premier lieu la loi LOM, publiée le 24 décembre 2019. Cette loi prévoit la création de « zones à faible émission mobilité », qui entreront progressivement en application, à compter du 1er janvier 2021 dans 23 agglomérations, selon des modalités adoptées par chacune d’elles. Ces ZFE Mobilité visent à améliorer la qualité de l’air en réduisant les émissions de dioxyde d’azote et de particules fines, principalement émises par les moteurs diesel. Votre Fédération avait obtenu les dérogations nécessaires dans les agglomérations concernées dans le régime précédent des « ZCR », et chacun a pu circuler librement avec son véhicule.
 Il faut que vous ayez tous ces chiffres en tête : nos véhicules représentent moins de 1% du parc, ils circulent 15 fois moins que la moyenne et moins de 5% des véhicules particuliers sont des diesels. Ils ne sont utilisés qu’en tant que partenaires de loisir et de culture, surtout le week-end, et à l’exclusion de toute activité professionnelle. Leurs propriétaires les entretiennent en général très soigneusement. Si bien que leur impact sur la qualité de l’air est infime ; elle n’est en fait même pas mesurable.Nous avons suivi les travaux préparatoires de la loi LOM et veillerons dans les mois à venir à ce que dans chaque agglomération concernée par les nouvelles règles les dérogations soient bien prévues pour nos véhicules. Nous solliciterons pour cela le réseau de nos délégués régionaux et le soutien des clubs implantés dans ces zones. Le second événement, c’est la Convention Citoyenne pour le Climat, clôturée le 26 juin. 
Les conclusions de cette Convention, comprennent, dans la rubrique « Vers un parc plus propre », huit propositions qui tendent à encourager la production de véhicules moins émetteurs et à décourager l’usage régulier de véhicules les plus polluants. C’est la poursuite et le renforcement d’une politique déjà suivie depuis des années. La mise en application de ces propositions par l’Etat n’interviendra qu’après qu’elles aient été évaluées dans toutes leurs conséquences. Mais lisez bien ces propositions (1) : aucune d’elles ne concerne les véhicules d’époque. Nous resterons néanmoins vigilants. J’ai découvert comme vous dans les réseaux sociaux la prise de position ahurissante d’un internaute anonyme assimilant les véhicules de collection à des armes et recommandant de les neutraliser. Rassurez tout le monde ! Bien que reprise un peu légèrement par quelques medias avides de scoops faciles, cette absurdité restera un fake. Plus sérieusement, la FFVE partage évidement les préoccupations de nos concitoyens sur le devenir de la planète. Il faut inscrire notre passion commune dans les enjeux du temps présent : rouler avec nos véhicules d’hier sur les routes de demain. 
 Nous avons constitué une commission « Véhicule de collection et transition énergétique », rassemblant des experts et des collectionneurs, qui travaille depuis quelques mois pour dégager des pistes réalistes. Les conclusions de ses travaux seront présentées au conseil d’administration cet été et je vous ferai part des idées retenues à la rentrée. Nous ferons tout pour que notre passion commune, qui rassemble 250 000 collectionneurs de toutes conditions, des millions de sympathisants, qui génère plus de 4 milliards € d’activités, qui représente 20 000 emplois et 2000 entreprises, et qui connaît depuis des années une croissance régulière, puisse conserver sa légitimité et continuer à se vivre librement dans les années futures. 
Car nos véhicules sont plus que de merveilleux engins. Ils sont les témoins d’une formidable aventure technique, industrielle, culturelle, plus que centenaire, qui a employé des millions de salariés et façonné durablement nos modes de vie. Deux des leaders mondiaux actuels sont français et ils sont tous deux issus de cette histoire. Les collectionneurs entretiennent et font vivre ce patrimoine inestimable. Et ce patrimoine vivant n’a de sens que s’il roule ! C’est dans cet esprit que le Ministère de la Culture et la FFVE ont conclu un partenariat pour les trois prochaines éditions des Journées Européennes du Patrimoine. Nous serons associés les 19 et 20 septembre prochains, dans toutes les régions, à cette manifestation culturelle de grande ampleur, la grande fête du patrimoine. En attendant, profitez de l’été et de l’embellie sanitaire pour dé-confiner enfin vos montures, dans le respect des règles, bien sûr ! 
Très cordialement, Jean-Louis Blanc Président de la FFVE

samedi 4 juillet 2020

CLUB5A - DIVERTISSEMENT - IL Y A PRUNES ET PRUNES !!

Mangez des fruits.... si possible tous les jours...Et quand la saison des prunes est là ..méfiez-vous car il y a prunes et prunes !!

vendredi 26 juin 2020

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - IL EST IMPORTANT DE CONSERVER UNE BONNE VISIBILITÉ AU VOLANT !!


CLUB5A-COMMUNIQUE- A PROPOS DES COTISATIONS.....

Chers adhérents 
 Comme vous le savez, afin de développer son action et atteindre ses objectifs, les cotisations versées par nos adhérents constituent l'essentiel de notre financement. 
 Cette année, comme les autres années la cotisation a été fixé à 30€. 
 Nous nous constatons que seulement 50% des membres de notre association se sont acquittés de cette somme lors de l'A.G et nous les en remercions.. 
 En raison de la pandémie et du confinement qui a suivi, ce qui a arrêté net nos activités, les 50% restant n'ont pu s'acquitter de cette participation. 
 Chaque adhérent contribue à la vie de l'association en versant chaque année sa cotisation, nous sommes confiants dans votre implication et dans la continuité de vos engagements. 
 Vous serez prochainement informés de la reprise du planning des 5A et des actions menées.. 
 Nous vous remercions pour votre soutien et comptons sur vous !! 
 Le Bureau du club des 5A CARCASSONNE 
 Contact pour tous règlements : 
Corinne Cilia La Corte Tel : 04.68.79.82.89 ou 06.81.30.56.06

vendredi 19 juin 2020

CLUB5A - HUMOUR MOTO - MÉMÉ MOTARDE !!


CLUB5A - SORTIE MOTOS...SOUS LE THÈME DU DE-CONFINEMENT ...ENFIN LA VRAI VIE REPREND !!

Et bien voilà..C’est fait, enfin, le dé-confinement officiel des motards du club 5A de la section motos a bien eu lieu et une sortie qui mis un terme à cette sinistre période ou presque tout était interdit !! ...maudit virus !!
 Privé de moto, privé de voir les potes, privé de je ne sais plus quoi encore..
Covid19...Tu ne nous auras pas !! 
Il faut dire que l’ensemble de nos motards attendait impatiemment ce moment et cette journée fut une véritable réussite..
Déjà pour le temps qui était de la partie..la participation de 36 personnes au départ ce matin là de ce dimanche matin 9h. 
Comme d’habitude nos fidèles organisateurs étaient aux manettes. Une ambiance au zénith, un tracé préparé avec soin, un régal de petites routes idéales pour des motos de collection…. Nos organisateurs avaient concocté le repas en mode pique-nique (Repas tirés du panier) 8h30-9h les premières motos arrivent, les unes après les autres, les habitués des sorties du dimanche matin sont là, fidèle au rendez-vous pour la plupart…

Belle affluence et jolie participation pour cette reprise....
 Après un café et quelques échanges près des motos..il y a toujours quelque chose à dire auprès de ces vénérables mécaniques…une anecdote, un conseil, une astuce liée à la mécanique, un commentaire et hop…c’est le départ !! 
Entrée en matière à travers des petites routes boisées, sinueuses avec des traversées de villages aussi pittoresques les uns que les autres, Conques, Lastour, Labastide, Lacombe..direction les lacs des montagnes.. Quelques arrêts afin d’effectuer des regroupements et de nous assurer que tout le monde est bien là !! 
Nos organisateurs sont très soucieux sur ce point et personne ne doit rester en arrière…… (Et comme s’exclame Bernard : le premier freine est un lâche !!...) 
Sous un soleil de début de matinée et qui deviendra vraiment estival en fin de matinée, nous arrivons gentiment au « point » pique-nique » !! (sur une pelouse fraîchement tondue c’était le paradis) . A 12h30 Régis ARNAUD notre président de club  et sa compagne Véronique ont effectué une visite au moment de l’apéritif ce qui a fait plaisir à l’ensemble du groupe. 
Tout le monde avait en tète la disparition de notre ami et regretté Gerard Alvaro mais nous savons que là où il est, il ne doit pas se priver de faire de jolies balades sur ses plus belles motos. 
Le ventre plein, il était temps en début d’après-midi de clôturer cette journée …… le retour c est effectué dans la simplicité par la grande route avec un arrêt au "Martys" et son bistrot des 3 fontaines pour prendre un petit café. 
Tout ce petit monde était ravi de cette première sortie après ce confinement interminable et de ce retrouver pour prendre des nouvelles des absents.
 Merci à tous pour votre participation et votre fidélité à ces sorties motos !!!!
Photos : Bruno Béghin-Guy Cathary-Bernard Ricard-Texte : Bernard RICARD.

lundi 8 juin 2020

CLUB5A-VOITURE DE LÉGENDE - Borgward Isabella L’autre marque au losange !!

Renault n’a pas été la seule marque automobile à arborer un diamant stylisé en guise de logo. Entre 1930 et 1962, un petit constructeur allemand avait cette même identité visuelle: il s’appelait Borgward, et l’Isabella est sans doute son modèle le plus iconique. 
Cette berline élégante et spacieuse, peu courante en collection, mérite d’être prise en considération. La Borgward Isabella est une automobile fabriquée par le constructeur automobile Carl FW Borgward GmbH de Brême de 1954 à 1962. 
 L'Isabella devait être commercialisée sous le nom de Borgward Hansa 1500, mais le nom Isabella était utilisé sur des véhicules d'essai et était populaire auprès du personnel technique et des médias. La voiture de production a par la suite été renommée et seules les quelques centaines d’exemplaires ont été construites sans badge Isabella. 

Le badging Hansa a également été utilisé jusqu'en 1957. Malgré son positionnement ambitieux sur le marché, le moteur Isabella était plus petit (et légèrement plus court) que son prédécesseur immédiat, le Borgward Hansa . À la fin de 1952, la société avait lancé son modèle Hansa 2400 à six cylindres . La plus grosse voiture n'a jamais trouvé beaucoup d'acheteurs; mais en 1954, il était logique sur le plan commercial d'empêcher les deux modèles de se concurrencer trop directement. 11.150 Isabellas ont été produites en 1954, un indice précoce que ce serait commercialement le Borgward le plus réussi. 
Les premières voitures ont bénéficié d'un accueil enthousiaste sur la place du marché. Malheureusement, les premiers modèles étaient perturbés par des problèmes de démarrage, reflétant un calendrier de développement rapide, et le marché se montrerait impitoyable puisque le rival de Borgward à Stuttgart , Daimler-Benz, a démontré que les nouveaux modèles ne devaient pas impliquer les clients confrontés à de tels problèmes. 
 Le prix de lancement annoncé de 7 265 DM était supérieur à celui des berlines familiales concurrentes d' Opel et de Ford , mais nettement inférieur à celui demandé par Mercedes-Benz pour son modèle 180 . Compte tenu de la cabine spacieuse et des performances impressionnantes de la voiture, les prix étaient perçus comme très compétitifs. [10] Un essai routier au lancement a révélé une vitesse maximale de 130 km / h et une consommation de carburant de 8,4 l / 100 km.
 Les testeurs ont décrit de manière assez détaillée la structure moderne de la voiture: ils ont particulièrement apprécié la grande cabine aux grandes fenêtres et ont salué l’efficacité des freins. L’inclusion d’un allume-cigare et d’une horloge a également attiré une mention favorable. Cependant, contrairement à la Mercedes 180 (et contrairement à son prédécesseur), l’Isabella n’était livrée qu’à deux portes. L'Isabella a été construite sans châssis séparé, en appliquant la technique monocoque qui, dans les années 1950, devenait la norme. 

Comme son prédécesseur, la voiture a été conçue avec un ponton moderne , un design à trois caissons , mais la ligne de l’Isabella était plus courbée que celle de la première Hansa, et la carrosserie de la voiture utilisait davantage les garnitures chromées. La garde au sol était de 6,9 ​​". L’Isabella comportait un essieu oscillant à l’arrière: il était soutenu par des ressorts hélicoïdaux sur les quatre roues. Le moteur à quatre cylindres de 1493 cm3, d’une puissance déclarée de 60 ch (45 kW), était relié au moyen d’un embrayage hydraulique innovant à la boîte de vitesses à quatre rapports synchronisés. 
Les changements de vitesse ont été effectués à l'aide d'un levier monté sur la colonne. Un an après avoir présenté la berline, Borgward a présenté la version du domaine Isabella. Un cabriolet à deux portes, également connu sous le nom d'Isabella TS, est également présenté en 1955. Il est équipé d'un moteur plus puissant de 56 ch (75 kW). La production du cabriolet a été confiée à la société Karl Deutsch à Cologne : la conversion d’un cabriolet d’un modèle monocoque ancien nécessitait des modifications considérables pour obtenir la rigidité structurelle nécessaire, ce qui se traduisait par un prix de vente beaucoup plus élevé pour cette version. 
 Les volumes de vente initiaux n'ont pas été maintenus. En réaction à une baisse des ventes de près d’un tiers en 1955 et 1956, Carl Borgwarda décidé de produire une plus belle Isabella avec une ligne de toit raccourcie. La Borgward Isabella Coupé a été mise au point et les prototypes construits à quatre mains ont été bien reçus par la presse. Borgward a donné l'un de ces prototypes à son épouse Elisabeth, qui continuerait à le conduire jusque dans les années 1980. 

La production commerciale du coupé, propulsée par la version TS plus puissante du moteur présenté pour la première fois dans le cabriolet, a débuté en janvier 1957. Le coupé semble avoir atteint son objectif marketing consistant à éloigner davantage l'image de la Isabella des concurrents de taille similaire d'Opel et de Ford. . En 1958, le plus puissant moteur de 75 ch (56 kW) TS avait également trouvé sa place dans les versions plus haut de gamme de la berline et de la famille Isabella. Les véhicules ont été exportés vers plusieurs marchés, notamment l’Australie et la Nouvelle-Zélande; dix ont été vendus en Malaisie. 
Source : Nicholas Gibbons