dimanche 24 mars 2024
LA SAGA DES MARQUES MOTO - L'HISTOIRE DE MV AGUSTA MOTOS...DEUXIEME PARTIE...
Dans les années 1970, la marque domine la compétition motocycliste 350 cm³ et 500 cm³ avec son pilote vedette Giacomo Agostini. Deux courants s'opposent alors au sein de la direction de l'usine.
Le premier veut consacrer une grosse partie du budget à la compétition, au risque de mettre l'usine en faillite. L'autre entend réduire l'engagement en course pour retrouver une progression significative du chiffre d'affaires. Le compromis se solda par une baisse de la production des modèles de course et par l'amaigrissement de la gamme routière.
Les années Ago
Une des parties les plus remarquables dans la légende de MV Agusta a commencé dans les années '60. C'était la période où Giacomo Agostini roulait d'un titre mondial à l'autre. Au total ‘Ago’ a remporté 15 titres de Champion du Monde, dont 13 au guidon d'une MV Agusta. Du coup le nom d'Agostini et celui de MV Agusta étaient des légendes.Agostini et MV Agusta ont cependant travaillé dûr pour remporter ces succès sportifs. Les duels d' Agostini avec ses rivaux (et parfois co-équipiers) comme Mike ‘The Bike’ Hailwood, Phil Read et Jarno Saarinen étaient inoubliables et appartiennent à la mémoire collective du monde du sport motorisé. Agostini roulait dans la catégorie 350 aussi bien que la catégorie 500 cc et il a gagné les deux en '68, '69, ’70, 71 et ’72. ‘Ago’ était le pilote qui a remporté le plus de victoires dans l'histoire de MV; il n'était cependant pas le seul grand pilote. Mike Hailwood (de ’62 à ’65) et Read (’73 et ’74) ont eux aussi fait le nécessaire pour que MV ait remporté pendant 13 années consécutives le titre de champion du monde de la catégorie reine. Aucune marque n'a fait mieux.
Des hauts et des bas
Après la mort du comte Domenico Agusta en 1972, la société a connu des difficultés économiques. 4 ans après, Agostini, qui avait rejoint MV après un passage chez Yamaha, a gagné son dernier Grand Prix au même endroit où il avait remporté sa première victoire: le Nurburgring. Le cercle était complet. Malheureusement c'était également le cas pour MV Agusta, car à cause de problèmes financiers la marque est tombée dans les mains d'un groupe financier qui a décidé d'arrêter la production de motos. Fin 1977 le stand réservé pour MV Agusta au Salon de Milan restait vide.Bien que MV Agusta n'existait plus, le nom et les légendes restaient et l'espoir de pouvoir prendre un nouveau départ y était toujours. Et c'est ce qui s'est passé. Sous l'impulsion de Claudio Castiglioni une nouvelle vie a été insufflée à la marque en 1992. Tous les amateurs du sport motorisé étaient contents en apprenant la nouvelle que le groupe Castiglioni avait acheté le nom de la marque MV Agusta et que le groupe MV Agusta signifiait l'espoir d'une nouvelle production des fameuses motos.
Cinq ans plus tard, le 16 septembre 1996 Giacomo Agostini lui-même a levé le rideau au Salon de Milan pour présenter au grand public la nouvelle MV Agusta F4. Le monde était une fois de plus stupéfait.
Grâce à son design unique la F4 est certainement une des plus belles motos jamais construites. Mais l'extérieur n'était pas tout. Puisque aucun constructeur européen construisait des moto quatre cylindres, Castiglioni et ses collaborateurs avaient le choix: ou bien ils achetaient un bloc japonais pour la F4, ou bien ils en fabriquaient un eux-mêmes. Ils ont choisi pour la deuxième option.
Entretemps la F4 n'est plus une 750, mais elle est disponible en 1000 cc aussi bien qu'en version 1078 cc. Dans la gamme MV vous trouverez également depuis quelque temps déjà une moto nue: la Brutale. Celle-ci est également actionnée par le fameux bloc quatre en ligne et est disponible en plusieurs cylindrées. Aussi bien la Brutale que la F4 sont des motos très réussies. L'année dernière la MV Agusta F4 312R a gagné la prestigieuse compétition Master Bike.
C'est un test, une comparaison entre toutes le motos de sport, effectuée par 12 magazines internationaux, renommés. La MV Agusta F4 312 R a gagné ce test difficile et représentatif ce qui prouve qu'aujourd'hui MV réussit encore toujours à combiner la perfection du design avec des performances inégalées. Et ce n'est pas fini. De nouvelles possibilités se présentent pour plus de modèles et pour continuer la passion que les MV's respirent.
Source : texte : mvagusta.nl / vidéo : -
samedi 23 mars 2024
LA SAGA DES MARQUES MOTO - L'HISTOIRE DE MV AGUSTA MOTOS...PREMIÈRE PARTIE...
Peu de marques ont eu une influence aussi explicite sur l'histoire du motocyclisme que MV Agusta. En outre MV l'a fait d'une manière exceptionnelle: en combinant les performances sportives avec un design pour ses motos qui transmets de façon unique la passion pour la moto. Grâce à tout cela, la marque de Varese est si extraordinaire.
L'histoire de MV Agusta commence en Italie à Cascina Costa immédiatement après la deuxième guerre mondial. En 1943, comte Domenico Agusta a fondé Meccanica Verghera et il a donné son nom à la société. MV Agusta était née. Deux ans plus tard la première moto a été présentée au salon de Milan. Son nom initial était 'Vespa ’98’, mais puisque le nom Vespa était déjà pris, la première MV a été baptisée simplement ‘98’.
Malgré les idées avancées appliquées pour ces premières motos, ce ne sont pas les premières années qui ont donné à MV un caractère légendaire. Le comte Agusta était persuadé que les courses étaient la meilleure promotion pour ses produits. Ce n'était pas seulement une vision remarquable pour cette époque, c'était d'autant plus surprenant parce que MV Agusta était une société encore très jeune. La passion pour le monde des courses est jusqu'à présent un fil rouge dans la philosophie de la société MV Agusta.
L'idée du comte a d'ailleurs très vite porté ses fruits. En 1950 MV s'est inscrite pour son premier Grand Prix. C'était avec une moto 125 cc qui avait une puissance de 13Ch ce qui était exceptionnelle à cette époque. La même année MV Agusta a présenté sa première 500cc pour la route: une 500cc, avec une puissance de 50Ch. Après, tout a évolué très vite. Aussi sur le circuit car en 1952 MV a remporté sa première victoire de GP. C'était Leslie Graham qui a offert à MV sa première victoire de GP; peu après le Britannique Cecil Sandford a offert aux Italiens leur premier titre de Champion du Monde. C'était le premier d'une série de 75 titres de champion du monde pour MV. 38 chez les pilotes et 35 dans le Mondial pour constructeurs.
En 1956 MV Agusta a remporté son premier titre mondial 500cc avec John Surtees et à partir de ce moment ils avaient définitivement leur place parmi les plus grands du monde. Le nom MV devenait de plus en plus connu chez le grand public et c'était le début d'une légende. Ce n'était pourtant pas encore les vraies journées légendaires.
Source : texte : mvagusta.nl / vidéo :
vendredi 22 mars 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LE DEUDEUCHE SHOW ...
D'incroyables Deudeuches en spectacle
On les savait capables de tout, mais avec André Lods, les « Deuches » repoussent encore les limites du possible. L'ancien compagnon de Jean Sunny a créé son propre spectacle de cascade automobile voici une douzaine d'années. « Le secteur était assez encombré. J'ai cherché une idée pour me démarquer, et voilà ! »Bricoleur de génie, André a transformé lui-même une dizaine de véhicules de série. Ils ont toujours la silhouette inimitable de la 2 CV, mais cachent sous leur carrosserie rutilante des capacités insoupçonnées.
L'un se cabre pour rouler sur ses seules roues arrières. Un deuxième préfère l'équilibre sur ses roues latérales. Un troisième traverse un mur de feu, y compris avec des passagers à bord.
Un quatrième, constitué de deux moitiés avant réunies tête-bêche, se coupe soudainement en deux et chaque partie continue son chemin de son côté, façon Bourvil dans « Le Corniaud ». Le plus original se dresse sur son essieu arrière et se mue en dinosaure.
Et, bien entendu, tous ces engins excentriques dérapent, mugissent et soulèvent des nuages de poussière. Spectacle et humour André Lods et son équipe de pilotes chevronnés jouent la carte du spectaculaire, mais aussi de l'humour.
Car avec la Deuche, pas question de se prendre trop au sérieux. Avec ses roues désaxées, l'une d'elles secoue ses passagers comme un prunier. Et quand ils doivent porter sur la tête un plateau garni de gobelets d'eau, on imagine le résultat. Mais la préférée des enfants, et la plus photographiée, c'est toujours la mini, pas plus grande qu'une voiture à pédale. « Je me la suis même fait voler une fois », soupire le patron.
Au rythme de 200 spectacles par an, le « Deudeuche show », concept unique en son genre, a déjà sillonné les routes d'Europe. Mais c'est la première fois qu'il se produit près de Blois. « Auchan nous accueille gracieusement », précise André Lods. « Ce n'est pas le cas partout ! »
lanouvellerepublique.fr/Jean-Louis Boissonneau
Source : Jonathan Fournier
jeudi 21 mars 2024
CLUB5A - LES CYCLOS DE LÉGENDE - LA MOTOBECANE XI ET X7..TROP EN AVANCE POUR SON TEMPS !!
En 1971, Motobécane dévoile au public son nouveau deux-roues motorisé : le Mobyx X1.
Le Mobyx X1 est le premier pocket bike français voire européen 50 cm3 à être homologué dans la catégorie cyclomoteur (le Solex Micron, né en 1968 de la même philosophie chez le concurrent Solex mais dépourvu de pédales, est de ce simple fait pour sa part homologué en vélomoteur, législation de l'époque oblige).
Ce petit cyclomoteur est équipé du moteur isodyne de 1,1 ch de la marque, issu de la gamme Cady.
Ce moteur a la particularité d'être à la fois peu performant mais surtout peu gourmand : moins de 2 L aux 100 km en utilisation courante, et une vitesse de 30,5 km/h au régime maxi du moteur.
Le freinage est confié à deux tambours de diamètre 70 mm.
Un cadre tubulaire est intégralement caréné par deux demi-coques en plastique. Il reçoit un petit réservoir de deux litres, mais aucune suspension n'équipe cette machine. Les petites roues de 2,5 × 9 pouces sont en alliage, et une poignée de transport se trouve sur la traverse permettant de le porter presque aussi facilement qu'une valise.
Autres particularités du Mobyx, sa petite taille : 1,25 m de long, 45 cm de large (hors pédales) et un poids de 28 kg environ. La selle et le guidon sont repliables, et la prise d'air du réservoir est condamnable par un bouton moleté, ce qui permet de le coucher pour le ranger facilement dans un coffre de voiture, ou même à l'arrière d'un camping-car. Il est disponible en versions X1 et X1L, la seconde étant un X1 pourvu de clignotants et d'un feu stop. Né trop tôt et commercialisé à l'époque à un coût qui avoisinait celui d'une Mobylette plus fonctionnelle, il n'a pas vraiment connu le succès escompté, puisque sa version X1 ne fut produite que de 1971 à 1974 (suivie ensuite par la version X7 équipée d'un moteur AV 7).
Moins stable, et moins performant que sa grande sœur, le Mobyx X1 visait surtout une clientèle de plaisanciers ou de caravaniers qui recherchaient un véhicule de transport très facilement logeable. Léger et maniable, c'est l'arme absolue pour se déplacer en ville. La vingtaine de kilos en moins qu'une mobylette « bleue » permettait à ses utilisateurs de le déplacer « presque » comme un petit vélo. Avec le Mobyx X7, ce n'est plus tout à fait la même philosophie.
Ce n'est plus le cyclo-valise des vacanciers que l'on pouvait coucher dans le coffre de la voiture mais un mini-cyclo plus complet et plus classique, que Motobécane présente comme spécialement conçu pour la ville. Le moteur type AV7 qui l'anime est beaucoup plus puissant, et également plus gourmand. Il emmène le X7 et son conducteur à 44,4 km/h au régime maxi du moteur, et les freins à tambour sont de diamètre 80 mm. En outre, la machine a pris de l’embonpoint : 37 kg et 1,455 m de long.
Toutes les versions bénéficient d'une fourche télescopique et de roues de dix pouces de diamètre.
Quatre versions sont au catalogue : X7, X7V, X7AL et X7AVL :
V : variateur Mobymatic.
Autres particularités du Mobyx, sa petite taille : 1,25 m de long, 45 cm de large (hors pédales) et un poids de 28 kg environ. La selle et le guidon sont repliables, et la prise d'air du réservoir est condamnable par un bouton moleté, ce qui permet de le coucher pour le ranger facilement dans un coffre de voiture, ou même à l'arrière d'un camping-car. Il est disponible en versions X1 et X1L, la seconde étant un X1 pourvu de clignotants et d'un feu stop. Né trop tôt et commercialisé à l'époque à un coût qui avoisinait celui d'une Mobylette plus fonctionnelle, il n'a pas vraiment connu le succès escompté, puisque sa version X1 ne fut produite que de 1971 à 1974 (suivie ensuite par la version X7 équipée d'un moteur AV 7).
Moins stable, et moins performant que sa grande sœur, le Mobyx X1 visait surtout une clientèle de plaisanciers ou de caravaniers qui recherchaient un véhicule de transport très facilement logeable. Léger et maniable, c'est l'arme absolue pour se déplacer en ville. La vingtaine de kilos en moins qu'une mobylette « bleue » permettait à ses utilisateurs de le déplacer « presque » comme un petit vélo. Avec le Mobyx X7, ce n'est plus tout à fait la même philosophie.
Ce n'est plus le cyclo-valise des vacanciers que l'on pouvait coucher dans le coffre de la voiture mais un mini-cyclo plus complet et plus classique, que Motobécane présente comme spécialement conçu pour la ville. Le moteur type AV7 qui l'anime est beaucoup plus puissant, et également plus gourmand. Il emmène le X7 et son conducteur à 44,4 km/h au régime maxi du moteur, et les freins à tambour sont de diamètre 80 mm. En outre, la machine a pris de l’embonpoint : 37 kg et 1,455 m de long.
mercredi 20 mars 2024
CLUB5A - SORTIE MOTOS DU 17 MARS 2024 - RENDEZ-VOUS AU COL DU SUZAUDOU !
Pour cette sortie motos de la St Patrick 35 motos étaient présentes ce dimanche 17 mars 2024 et l’objectif de cette rencontre est toujours de passer une journée afin de faire vivre la passion des vieilles mécaniques et bien sûr des motos de collection.(Pour certaines restaurées avec une précision chirurgicale)…
Les fidèles ont répondu présent à l’appel pour cette sortie, ils arrivaient des départements limitrophes 09 31 et 34 merci et bravo !
Comme chaque mois Fufu Bernard et Régis accueillaient les premiers participants de bon matin pour la remise des du programme ainsi que de l’itinéraire que nos organisateurs nous avaient concoctés, cette année, une multitude de petites routes à perdre un motard sans que l’on s’en rende compte, paysages magnifiques qui allaient nous amener jusqu’au col du Suzaudou.
Nos responsables de la section moto sont des organisateurs à l’ancienne, au risque de me répéter tous les ans, les participants sont avant tout leurs invités …ce sont des qualités d’organisateur que les participants remarquent et apprécient….et de toute évidence, c’est pour cette raison que la plupart reviennent chaque année.
Petit à petit les participants sont arrivés au « dôme » et se sont rassemblés…
Tout le monde est fin prêt…Top départ !
Le départ est donné et voici cette « bande » de motos lancées à travers les routes avec des paysages aussi jolis les uns que les autres, des routes sinueuses, villages pittoresques…enfin..bref une pure merveille..Et les motos (comme les pilotes..) se sont vraiment régalés à suivre l’itinéraire prévu. (110 km).
Les motards ont pu traverser les localités de Conques s/ Orbiel – Lastours – Villeneuve – Caunes – Lespinassière en franchissant le col du Suzaudou (arrêt café) pour poursuivre en direction des Verreries-de-Moussan- Moisset – Minerve – Fauzan – Siran et Rieux-Minervois.
Coté météo, rien à dire pour un mois de mars, beau temps voir même très beau.. Bref l’idéal pour faire de la moto.
Après quelques arrêts afin de regrouper l’ensemble des participants c’est déjà l’heure d’arriver au restaurant « Café du commerce » à Rieux Minervois afin de déjeuner (point fort de la journée)…le restaurant nous avait préparé un bon petit repas et celui-ci était vraiment le bienvenue ! (23€ par personne)
Pour le retour étape rafraichissement chez Lorette et Bernard pour ceux qui le désiraient.
Coté panne, nous pouvons déplorer qu’une 125 Peugeot de 1947 à eue quelques défaillances sur le retour malgré un très joli parcours sans aucun problème tout au long du parcours car celle-ci avait observé une cadence soutenue tout au long de l’itinéraire…
Merci à l’ensemble des organisateurs pour votre disponibilité et votre dévouement à la préparation de cette rencontre entre passionnés pour la joie des motards participant à ces rencontres…
Texte : Bernard Ricard – Photos : Bernard - Lorette Ricard - Régis Périch
mardi 19 mars 2024
lundi 18 mars 2024
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