vendredi 23 août 2024

CLUB5A - LA SAGA DES MARQUES AUTOS - LES VOITURES SINGER....DE LA BICYCLETTE A L'AUTOMOBILE !!

Singer Motors Limited est une société automobile fondée en 1905 à Coventry, en Angleterre. Elle a été acquise par le groupe britannique Rootes en 1956. L'entreprise britannique Singer n'a aucune relation avec la compagnie américaine Singer de Mount Vernon dans le Comté de Westchester, qui a fabriqué des voitures de luxe de 1915 à 1920. La société Singer a vu le jour comme de nombreux fabricants de bicyclettes à Coventry. 

En 1901, elle se lance dans des moteurs de bicycles et de tricycles. La fabrication de motocyclettes se poursuivra jusqu'au déclenchement de la Première Guerre mondiale en 1914. En 1905, elle fabrique son premier véhicule à quatre roues motorisé par un 3 cylindres de 1 400 cm3 sous licence Lea-Francis. La première voiture conçue par Singer est le modèle 12/14 avec un 4 cylindres de 2,4 litre en 1906. 
Le moteur a été acheté à la société Aster. En 1907, les moteurs Lea-Francis sont abandonnés et une série de moteurs White and Poppe à deux, trois et quatre cylindres est lancée. Les modèles à moteur Aster sont abandonnées en 1909 et une nouvelle gamme de voitures plus large est lancée. Toutes les voitures sont maintenant motorisées par des moteurs White and Poppe. En 1911, le premier grand succès apparaît avec le modèle Ten de 1 100 cm3 avec un moteur de conception Singer. Tous les modèles seront équipés de moteurs Singer jusqu'au déclenchement de la Première Guerre mondiale sauf le 3,3 litres de 20 ch. Entre les 2 guerres, la Ten continue à être produit et subit un lifting en 1923, incluant un nouveau moteur avec arbre à cames en tête. 
Les modèles à six cylindres sont introduits en 1922. En 1927, la cylindrée du moteur de la Ten est augmenté à 1 300 cm3 et une nouvelle voiture légère avec un moteur de 850 cm3 avec arbre à cames en tête est annoncée. 
En 1928, Singer est le troisième plus grand constructeur automobile britannique après Austin et Morris. La gamme s'est poursuivie avec l'évolution du moteur à arbre à cames en tête avec la Nine, la 14/6 et la sportive 1 1/2 litre en 1933. La Nine est renommée la Bantam (en) en 1935. Après la Seconde Guerre mondiale, les modèles d'avant-guerre, la Nine, la Ten et la Twelve sont réintroduites mais avec peu de changements jusqu'en 1948 où la toute nouvelle SM1500 fit son apparition avec suspension avant indépendante. 
Elle est toutefois coûteuse à 799 £ et ne se vend pas très bien, au moment où la concurrence est en pleine production. La voiture est redessiné pour devenir la Hunter en 1954 qui est également disponible avec une version avec un moteur à double arbre à cames en tête dont quelques-unes seront construites. 
 En 1956, l'entreprise est en difficulté financière et les frères Rootes, qui commercialisent les Singer depuis les années postérieures à la Première Guerre mondiale, achètent la compagnie, ce qui met fin aux designs innovants. La prochaine voiture est une voiture sous licence Hillman Minx, la Gazelle avec moteur Singer à arbre à cames en tête jusqu'en 1958. La dernière voiture à porter le nom de Singer est une version haut de gamme avec moteur arrière Hillman Imp appelé Chamois. Avec le rachat de Rootes par Chrysler dans les années 1970, le nom de Singer disparait du paysage automobile.
Source : mediadromeuk

jeudi 22 août 2024

CLUB5A - SORTIE AUTOS ET MOTOS - SORTIE ARFONS LE 18 AOUT 2024 – SORTIE PLUVIEUSE SORTIE HEUREUSE….

 

Pour une deuxième édition, ce fut encore un véritable succès, 46 personnes au départ du carrefour de Bezons avec 25 voitures (comme l’année précédente). 
Belle représentation pour cette sortie du mois d’aout 2024 et un succès qui se confirme… Petit retour en arrière : il y a deux ans, sous l’impulsion et la volonté de Thierry RUBIO de Narbonne, à l’occasion de la fête locale d’Arfons, Thierry décidait, en collaboration avec la municipalité de cette localité et ses bénévoles avec la participation du club des 5 A, d’organiser un événement (balade et rassemblement autos et motos). L’idée était d’exposer les voitures le temps d’un apéritif et d’un déjeuner au sein du village. Il faut préciser que le maire du village était demandeur… Chose promise… chose due ! 
En ce jour du 18 août 2024, nous étions tous réunis au carrefour de Bezons sous une pluie fine afin de prendre la direction de cette petite localité du Tarn. Mais avant toutes choses, comme à notre habitude au sein de notre association, le petit déjeuner était organisé par Josette ALVARO (Merci à Josette pour la mise en place du café et de l’organisation des inscriptions… ce qui devient un véritable « sport »). 
Il était prévu de remettre à chacun un itinéraire et un repaire distinctif sur la main pour être servi de l’apéritif, du repas et de la boisson. Après un rapide « brief » afin d’apporter quelques précisions avant le départ, nous prenions la direction du Tarn. Un certain 4 L bleu ouvrait la route en tête du cortège, ce qui n’a pas empêché un petit couac quand il a fallu bifurquer sur la route des Martys… 
 Nous le savons, la montagne noire regorge de magnifiques petits villages, tous plus caractéristiques les uns que les autres, c’est ainsi que les voitures s’acheminaient « gentiment » à travers les sous-bois et toujours sous une pluie rafraichissante. Nous avons suivi l’itinéraire (2h) que nous avait concocté Daniel Cavaillé et retravaillé par nos soins lors d’une reconnaissance avec la famille Raynaud. 
Cet itinéraire nous mena au point de rassemblement : le parking du lac de Laprade. Cet arrêt a été bénéfique afin d’attendre les quelques retardataires et de s’assurer que tous les participants soient réunis afin de poursuivre sur ARFONS et d’arriver tous en même temps (gros effet sur la population du village avec un tour de village sous les sons des klaxonnes afin de faire le « buzz » suite à la demande de la municipalité). 
Thierry nous attendait avec son équipe de bénévoles qui avait organisé un « super-apéritif » et des rafraichissements… Monsieur le maire nous fit un accueil chaleureux tout en admirant les voitures qui se garaient en épis dans le champ derrière la salle des fêtes. L’apéritif ainsi que des boissons fraîches et une excellente sangria nous ont été servis par les bénévoles dans la salle des fêtes du village. (Météo oblige…) 
Il était temps de passer à table, car malgré les nombreux amuse-gueules, nous avions l’estomac au fond des talons… La montagne, ça creuse… Le repas s’est déroulé comme convenu et le menu était à la hauteur de nos espérances : entrée salade fraîcheur – aligot, saucisse et salade de fruits frais, café et du vin… (Notre hôte avait pris la précaution de nous faire manger à l’intérieur, car le temps était incertain). 
Le repas terminé, il était temps de repartir dans la plaine de Carcassonne. Pour le retour, deux choix étaient possibles : soit de suivre l’itinéraire que nous avait prévu Daniel ou « quartier libre » concernant le retour dans nos foyers… Merci à Thierry pour son dévouement et l’organisation de cette journée ainsi qu’à tous les bénévoles et du comité d’entreprise. 
D’un avis général, l’ensemble des participants étaient ravis de cette deuxième prestation, toujours dans une ambiance très cordiale. Merci également à M. Le maire ainsi qu’aux membres de la municipalité. Remerciements aux bénévoles du club qui ont participé à la mise en place de cette journée : Josette (inscription et petit déjeuner) 
Merci à Daniel Cavaillé pour l’élaboration de l’itinéraire. Merci à la famille Raynaud pour leur participation lors de la reconnaissance. 
Merci à vous tous qui avez bravé la pluie qui nous a accompagnés presque toute la matinée pour cette seconde édition de cette sortie dans ce village bien sympathique d’ARFONS. 
 PL

CLUB5A - La laine et l’osier à "Passions d’Antan" à Cuq "...De nos envoyés spéciaux Lorette & Bernard & Isabelle & Philippe...

 

 "Passions d’Antan", chaque 15 août, est LA fête de terroir et le grand rendez-vous des collectionneurs à Cuq. 
Organisée par "Les Copains de Cuq" elle propose également un marché de producteurs locaux. 
 Au fil des ans cette journée est appréciée par ses nombreux visiteurs. Et cette année encore, il y y avait un grand rassemblement de véhicules de plus de 30 ans d’âge, voitures de collection, motos, camions, véhicules militaires, anciens bus, engins agricoles… et les gestes ancestraux de certains métiers "de plus en plus, les nouvelles générations sont désireuses de se les approprier". 
Un thème différent chaque 15 août, vient apporter aux visiteurs l’occasion d’enrichir ses connaissances. 
Le thème 2024 à été la laine et l’osier. 
Source : Ladépèche.fr



CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - LE GRAND RENDEZ-VOUS INCONTOURNABLE DE LESPINASSIERE ...


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - MESSAGE A CARACTERE PERSONNEL SUR L'AUTOROUTE !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO-MOTO - LES MINIATURES SOLIDO AUX ENCHÈRES !

La collection du fondateur des véhicules miniatures, des miniatures des années 1930 à 1980 retraçant plus de cinquante ans d’histoire de cette marque mythique… 
 « Restée dans la famille de Ferdinand de Vazeilles jusqu’à aujourd’hui, cette incroyable collection de miniatures est dans un état exceptionnel, précise Hubert L’Huillier. Certains lots ne sont même jamais sortis de leur boîte, ce qui est rare sur le marché d’autant plus avec une telle provenance. » Plus de deux cents pièces provenant de la collection du fondateur de Solido.
 La collection personnelle du fondateur de Solido ne comprend pas moins de deux cent huit lots fabriqués entre 1930 et 1980.
 On y retrouve des coffrets de modélisme, des armes et des véhicules d’une grande rareté, le tout en zamac (alliage à base de zinc), signature de l’entreprise de miniatures fondée en 1937, ainsi que des pièces de marques diverses telles que DTA, Schuco, Sesame ou encore Mercury. SOLIDO – Trois véhicules (BO) : FORD THUNDERBIRD n°128, rouge, toit noir – VANWALL n°104, vert foncé – NSU PRINZ IV n°127, gris métal. Estimation : 100-120 euros. 
« Pour ce qui est des miniatures c’est une histoire de passion, les collectionneurs ont tendance à acheter une fois adultes les véhicules qu’ils collectionnaient enfant », ou justement ceux qu’ils n’ont jamais eu. Un coffret « Concours d’élégance » de 1957 estimé à plus de 800 euros 

Au sein du lots, attirent particulièrement l’attention tels qu’un scooter de type PX avec remorque, un coffret « Concours d’élégance » de 1957 estimé entre 800 et 1 000 euros, ou encore plusieurs coffrets Junior dont les estimations s’élèvent jusqu’à 800 euros. SOLIDO – Coffret JUNIOR H ter (1946) comprenant 3 châssis – 4 carrosseries – tracteur transformable et remorque. 
Source : magazine.interencheres.com/

CLUB5A - LE SAVIEZ-VOUS ? ....BEN HARDY'S ou le développement de la culture motocycliste afro-américaine. ...

 

BEN HARDY (1921-1994) 
Le constructeur de motos personnalisées Ben Hardy est né Benjamin F. Hardy le 25 juillet 1921 à Los Angeles, en Californie. 
Cependant, les données historiques concernant sa famille, son éducation et sa nécrologie n'ont pas encore été récupérées dans les annales du temps. Après la Seconde Guerre mondiale, alors que les États-Unis connaissaient une légère dépression avec un chômage élevé et que la Californie avait un taux de chômage de 8,8 % par rapport à une moyenne nationale de 3,9 % en 1946, Hardy a créé l'atelier Hardy's Motorcycle Service dans le centre-sud de Los Angeles, situé au 1168 E. Florence Avenue. 
Il a construit deux motos « Billy » et trois « Captain America », fabriquées à l'époque à partir d'une Harley-Davidson Panhead fortement personnalisée de 20 ans, avec l'aide d'un autre constructeur de motos noir, Cliff Vaughn, les motos les plus célèbres jamais fabriquées. 
 Los Angeles, en Californie, était une ville divisée et ségréguée selon des critères raciaux, et elle n’a pas accueilli Hardy et sa création dans le monde de la moto grand public. Cependant, Hardy et les motards noirs ont continué à conduire la moto « Billy » typique dans leur cercle restreint. Dans les années 1950, au plus fort de Jim Crow, certains ont considéré la camaraderie de conduire un chopper Harley personnalisé de manière créative en groupe comme un acte révolutionnaire. 
 En 1969, le chopper de Hardy a été présenté dans le film de moto emblématique de 1969 Easy Rider, dans lequel deux motards voyagent à travers le sud-ouest et le sud des États-Unis avec beaucoup d’argent provenant d’un trafic de cocaïne. Ses motos ont été dupliquées pour ce film si une panne mécanique ou un accident pendant la pénurie de film était anticipé. Le film Easy Rider a rapporté plus de 60 millions de dollars ; cependant, Hardy n’a pas été suffisamment reconnu et n’a pas bénéficié financièrement du succès du film. 
 En 2014, 20 ans après la mort de Hardy, la moto Captain America a été vendue pour 1,35 million de dollars. Quatre ans plus tard, en 2018, le travail de Hardy a été présenté dans le cadre de l’exposition « Black Chrome » au California African American Museum. 
Cette exposition, parrainée par l’Automobile Club of Southern California, le membre le plus éminent de la Fédération des clubs automobiles AAA, portait sur le développement historique de la culture motocycliste afro-américaine. Une réplique de la moto Captain America de Hardy est conservée dans l’une des plus grandes collections de motos d’Allemagne, au musée allemand des deux-roues et de la NSU, dans le nord du Bade-Wurtemberg. Ben Hardy est décédé en 1994. Il avait 74 ans. 
Source : Fier d'être africain et toi?

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - FAIRE CORPS AVEC SA MOTO !!


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Pebble Beach 2024: la Bugatti 59 ex-roi des Belges primée...

 

ACTUALITÉ - Avec le Best of Show attribué au Type 59 Sport, Bugatti égale Mercedes au palmarès du concours d’élégance californien. L’édition 2024 fera date dans l’histoire du concours d’élégance de Pebble Beach. Elle marque un changement de paradigme. Depuis toujours, le plus prisé des concours récompense le brillant et le clinquant, des voitures que l’on a pris l’habitude de ranger dans la catégorie «restauration à l’américaine», c’est-à-dire des véhicules surestaurés et aussi neufs qu’au premier jour de leur sortie de l’usine ou de l’atelier du carrossier. La 73e édition marque un virage puisque, pour la première fois, le jury a porté ses voix sur une voiture affichant la patine du temps. Entre la Talbot-Lago T26 Grand Sport Saoutchik fastback Coupé de 1948 présentée par Robert Kudela, la Packard 1108 Twelve LeBaron Sport Phaeton de 1934 de Harry Yeaggy de Cincinnati, le concept car Lancia Stratos HF Zero réalisé par Bertone en 1970 et appartenant à Phillip Sarofim de Beverly Hills, et la Bugatti Type 59 Sports de 1934 appartenant à la collection Pearl du Suisse Fritz Burkard, c’est cette dernière qui a emporté le Best of Show. Pebble Beach a donc sacré l’authenticité et la préservation. Le concours d’élégance américain suit ainsi le salon de Rétromobile qui a créé en début d’année le Trophée de la préservation. 

Est-ce la fin des restaurations à l’américaine? Il est encore trop tôt pour le dire mais les amateurs commencent à accorder leurs faveurs aux automobiles jamais restaurées et dans leur jus. Avec ce Best of Show, Bugatti égale Mercedes au nombre de victoires: 10 chacun. Il est probable que le jury du concours d’élégance ait été conquis par l’histoire hors norme de la Bugatti 59. Première des six Type 59 produite, elle est la plus désirable de toutes. Cette voiture a défendu les couleurs de la maison de Molsheim en grand prix avant de devenir la propriété du roi Léopold III de Belgique. L’aventure de la plus célèbre des 59 Prenant la suite de la 51 dans les Grands Prix, la 59 fut développée pour barrer la route des Alfa Romeo Tipo B au cours de la saison 1934. La 59 fut dévoilée pour la première fois le 24 septembre 1933 à l’occasion du grand prix de Saint Sébastien. Plus élancée et plus basse que ses devancières, elle marque l’apogée d’une lignée prestigieuse de Bugatti de grands prix. A son volant, les plus grands pilotes de la firme de Molsheim se sont relayés. 

S’il est impossible de relater fidèlement ses états de service puisque l’usine consignait les pilotes par numéro de moteur et non avec les numéros de châssis, la 59 de la vente a été engagée par l’usine durant la saison 1934. René Dreyfus l’a mené à la victoire au grand prix de Belgique sur le circuit de Spa-Francorchamps, devant la voiture sœur de Brivio. Elle se classera 3ème du grand prix de Monaco. Nuvolari au volant d’une autre 59 termine à la cinquième place. À la fin de la saison, s’estimant plus de taille à lutter face à l’offensive allemande malgré les performances de ses 59 à moteur 8 cylindres à compresseur, Ettore Bugatti préféra renoncer à s’aligner dans les grands prix. 

Quatre 59 de la série furent cédées à des Anglais enthousiastes. Il conserva la première et la transforma en voiture de sport avec une nouvelle carrosserie, des ailes moto, le réservoir d’huile sur le côté gauche du cockpit et une nouvelle boîte de vitesses à quatre rapports synchronisés. Désormais quasiment une biplace, la 59 reçut le numéro de châssis d’une voiture de route du Type 57 - 57248. Durant la saison 1937, ce joyau de l’histoire de Bugatti remporta de nombreux succès, dominant ses principaux rivaux. Le 21 février à Pau, Jean-Pierre Wimille remporta une éclatante victoire devant les Talbot et les Delahaye. Surnommée affectueusement la «Grand-mère» par les mécaniciens de Molsheim, 57248 prit part à la campagne d’Afrique, remportant le grand prix d’Algérie. 
Le 18 juillet, Wimille prit pour la dernière fois le volant de la 59 au grand prix de la Marne disputé sur le circuit de Reims, terminant 1er, trois minutes devant la Talbot de Divo. À la fin de la saison, le roi Léopold III de Belgique, fidèle client de Bugatti, manifeste le souhait d’acquérir la 59 de sport. S’il est toujours ravi de vendre ses anciennes voitures de course, Ettore Bugatti n’est pas peu fier de céder sa 59 à son plus illustre client. Avant qu’elle ne rejoigne le garage du château de Laeken, la Bugatti de course s’offre quelques perfectionnements pour un usage routier et une nouvelle livrée: noire avec un liseré jaune, la couleur symbolisant la Belgique dans les épreuves sportives. La manière dont le roi a utilisé sa Bugatti qui était l’un des véhicules les plus performants de son époque est restée méconnue mais on peut penser qu’à l’approche de la guerre, elle a été remisée. Le roi et sa femme, Liliane Baels, furent déportés en Allemagne en juin 1944. Après la guerre, la famille royale s’établit en Suisse.
 Le roi ne pouvait pas rentrer en Belgique jusqu’au règlement de la question fondamentale, à savoir s’il devait ou non quitter le pays en 1940 pour continuer la lutte plutôt que de se constituer prisonnier. L’accession de son fils aîné Baudouin avait apaisé les esprits et le roi put rentrer chez lui. Il abdiqua le 16 juillet 1951 et il fallut attendre l’année 1959 pour que l’ancien monarque décide de quitter le domaine de Laeken pour s’installer avec sa famille au château d’Argenteuil, dans la province du Brabant wallon. Bien évidemment, la Bugatti fit partie du déménagement. Si la passion de Léopold III pour les voitures de sport ne s’était pas émoussée, elle s’était désormais portée sur les productions Ferrari. Il avait même transmis le virus à sa deuxième femme, Liliane de Réthy, que l’on a souvent vu à Maranello suivre la réalisation des commandes sur-mesure. En 1967, la Bugatti est acquise par le bruxellois Stéphane Falise. 
Pendant deux décennies, ce joyau se fera oublier. Enfin pas totalement puisque la légende veut que suite au décès du roi en 1983, sa veuve a cherché à le racheter. En vain. Six ans plus tard, Falise vend la 59 au collectionneur américain Robert Rubin. La voiture est entièrement restaurée, à l’exception de la carrosserie qui conserve sa patine royale. La voiture devient ensuite la propriété d’Anthony Wang. Cet amateur de Ferrari n’éprouve guère de plaisir à rouler avec ce véhicule d’avant-guerre qui finit par revenir en Europe pour entrer dans la collection d’Hubert Fabri. Respectueux de l’histoire de sa machine, ce grand passionné ne touchera pas à la carrosserie qui se présente aujourd’hui avec la patine du temps mais toujours dans sa livrée royale. 
En septembre 2020, en raison de problèmes de santé, Hubert Fabri a cédé la Bugatti «royale» ainsi qu’une grande partie de sa collection lors d’une vente aux enchères organisée par la maison Gooding & Company à Londres. 
Source : lefigaro.fr-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

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CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Grosses chaleurs.... conseils pour un été cool en ancienne !!

 

A moins d’habiter dans une grotte – évidemment fraiche – tout bon propriétaire de GT ou d’ancienne connait pertinemment l’importance d’un bon refroidissement moteur. 
Voici quelques conseils d’entretien faciles à réaliser seul, histoire de passer un été au frais à bord de votre belle à quatre roues. L’aiguille du manomètre de température de votre Triumph n’a pas dépassé les 80° depuis vos premières sorties de printemps ?
 Ne vous croyez pas pour autant protégés contre le coup de chaud. 17 degrés « roulés » ça n’est pas 28 à l’arrêt, il n’y a pas pire pour une auto que la chaleur en embouteillage et au vu des canicules à répétition, mieux vaut connaître les bons gestes. 
 1) Ouvrez le capot et dégagez les éventuelles saletés qui se trouvent devant le radiateur.
 Cela peut paraitre évident, mais nous avons le souvenir d’un Range Rover qui promenait à lui seul ses 2 kg de feuilles mortes derrière sa calandre avec pour conséquence des montées en température à l’arrêt. Prenez garde aux ailettes des faisceaux de radiateur, elles sont très fragiles. Utilisez une brosse souple et travaillez doucement dans le sens du poil, donc des alvéoles. 
 2) Faites régler votre allumage pour les anciennes Peu de collectionneurs le savent, mais trop ou pas assez d’avance à l’allumage peut générer une augmentation de la température moteur. 
Regardez l’écartement des vis platinées aussi. Le jeu aux culbuteurs/soupapes qu’on pense rarement à faire régler. 
 3) Nettoyez votre circuit de refroidissement Il n’y a pas cent solutions pour le faire : les produits spécialisés très chers ou…le vinaigre d’alcool qu’on trouve en grande surface à partir de 0.99 €. Versez-le, pur, dans le radiateur/vase en évitant de le choisir aromatisé, un assuré roule « senteur pomme » depuis qu’il a nettoyé le radiateur de sa Rolls au vinaigre parfumé… 
Faites tourner 15 minutes la voiture puis vidangez le circuit à grande eau en prenant soin d’ouvrir le chauffage. Faites-le plein avec du liquide de refroidissement ou de l’antigel. Adjoignez-lui un additif Red Line Water Wetter Super Coolant, c’est un agent mouillant incroyable, testé par nos soins, capable de baisser la température jusqu’à 15°C. 
4) Pensez à vérifier le thermostat 
Plus il vieillit, moins il s’ouvre à bonne température. Il existe beaucoup de calorstat dont certains s’ouvrent plus tôt que le modèle d’origine de 77 à 92°. 
 5) Vérifiez les durits supérieures et surtout inferieures (plus sensibles aux projections de gravillons). Regardez les bien au niveau des colliers de serrage où elles peuvent être pincées et vieillir prématurément. Si elles sont craquelées, changez-les impérativement. Vérifiez aussi les durits de chauffage qui rejoignent l’habitacle et celles qui courent sous les tableaux de bord qu’on oublie régulièrement. 
 6) Offrez-vous un ventilateur supplémentaire Les vieilles pales peinent parfois à faire le job, surtout au ralenti, un ventilateur électrique peut améliorer grandement votre refroidissement. Il en existe à partir de 50 euros en 12 V – 120 W. Mais gare à la consommation électrique. Au ralenti, pareil équipement peut « tirer » sur les vieilles dynamos. Moins onéreux, un ventilateur de récupération fera l’affaire, ceux des Super 5 Renault sont parfaits en mode « poussant » c’est-à-dire placés devant les radiateurs; 10 € à la casse.
 8) Vérifiez votre pompe à eau et les courroies d’entrainement. La pompe ne doit avoir aucun jeu. Dans tous les cas de montée en température, allumez le chauffage, cela permettra d’amplifier le circuit en évacuant la chaleur. Et dites-vous bien qu’il vaut mieux faire un long détour pour continuer de rouler à allure modérée, que rester tanqué dans la circulation moteur au ralenti avec les risques que cela comporte. Et roulez cool. 
 Source : Roland Borghini-tea-cerede.com-Direct Auto
Direct Auto

mercredi 21 août 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - POUR CETTE SORTIE MOTOS L'ASSISTANCE ETAIT CONFIEE A PATRICK ....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - A CHACUN SON HEROS ET LA VOITURE QUI VA AVEC !!


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - MOTARD ...GARDEZ L'ESPRIT !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - LA FÊTE DES 2 CV CITROËN !!

Prenons la route pour un salon de 2 CV aux Arcs aux Argens. Un salon sur lequel les pièces détachées sont nombreuses....et 
 s'échangent pour faire vivre et rouler un peu de nostalgie.
Surnommée la "Deudeuche", cette voiture populaire est sortie des chaînes de Citroën entre 1948 et 1990.
La Citroën 2 CV ( comprendre « deux chevaux fiscaux ») 
— familièrement appelée Deuche, Deudeuche ou encore Deux pattes en référence à son moteur bicylindre — est une voiture populaire française produite par Citroën entre le 7 octobre 1948. Avec un peu plus de 5,1 millions d'exemplaires, elle fait partie des dix voitures françaises les plus vendues de l'histoire.