La filiation est ainsi faite avec la Simca 8 et l’utilisation du patronyme Aronde renvoie à l’emblème de la marque, l’hirondelle sur fond bleu/blanc/rouge, et au slogan « un appétit d’oiseau » basé sur la réputation économique des modèles de la marque forgée depuis les années 1930 avec la Simca 5.
Le mot Aronde signifiant tout simplement hirondelle en vieux patois.
Coté technique la voiture est équipée du 1221 cm³ d’origine Fiat qui équipait également la Simca 8 1200.
On note cependant une petite évolution avec l’adoption d’une pompe à eau en lieu et place du système à thermosiphon.
Il développe 45 ch à 4 000 trs/min et permet à l’Aronde d’atteindre les 130 km/h en pointe, toujours en restant fidèle à la propulsion.
La transmission étant assurée par une boîte de vitesses à 4 rapports plus marche arrière, avec 1ère non synchronisée et 4ème en prise directe, le tout commandé par un levier situé au volant, comme sur la Simca 8 1200.
L’auto mesure 4,067 m de long, 1,558 m de large et 1,522 m de haut. Elle est moderne avec sa caisse autoporteuse et son moteur est réputé pour sa nervosité.
Pourtant, même si tous les voyants sont au vert, le début de la carrière de l’auto est compliqué. Le pont arrière hypoïde ne peut être produit en quantité suffisante au moment du lancement.
La Simca Aronde récupère donc le pont Gleason de la Simca 8. Le souci c’est que celui-ci traîne une réputation de fragilité.
Les amortisseurs Allinquant équipant la premiers modèles ont une durée de vie ridicule et les autos passent souvent par la case garage. Pour en rajouter, les peintures cellulosiques ont une mauvaise tenue dans le temps. Le pire reste l’intérieur qui suite à un défaut de livraison du fournisseur initial se voit habillé d’un tissu rayé d’aspect basique, rapidement surnommé « drap de déportés » par la concurrence…
Source : newsdanciennes.com