samedi 11 novembre 2023

CLUB 5A - REVUE DE PRESSE - Salon Époqu’Auto, un plateau éclectique de grande qualité...

 

Au menu de la 44e édition de ce salon du véhicule de collection qui se tient à Lyon du 10 au 12 novembre: l’histoire de Peugeot, les sagas Talbot et Cadillac, et tout l’univers de l’auto et de la moto ancienne. Le véhicule de collection ne connaît pas la crise. La preuve avec plusieurs centaines de manifestations organisées chaque année et des salons qui connaissent une fréquentation croissante. Quelques mois avant Rétromobile, le salon Époqu’Auto à Lyon ouvre la saison de l’hibernation des véhicules anciens. 
 Cette année encore, le salon lyonnais a vu grand: 80 000 m2 de surfaces d’exposition au parc Eurexpo, près de 850 exposants - 20 de plus que l’an dernier -, plusieurs centaines de véhicules exposés (autos, motos et camions) et des animations en pagaille, à commencer par des ventes aux enchères, le samedi pour les motos et le dimanche pour les automobiles. 
 Dans une ambiance festive et conviviale, Epoqu’Auto réunit tout l’univers des véhicules de collection: les clubs de marque, des organisateurs de manifestations, les marchands de pièces, de miniatures et de littérature. Cette année, ce salon est placé sous le signe de la compétition avec l’exposition d’une dizaine de modèles de rallyes des marques du groupe Stellantis qui ont gagné le championnat du Monde ou le championnat d’Europe des rallyes. C’est ainsi que ce plateau exposé dans le hall 3 réunit trois Citroën championnes du monde avec Sébastien Loeb (Xsara WRC, C4 WRC et DS3 WRC), deux Peugeot - 205 T16 Evo1 et 206 WRC -, la Talbot Sunbeam Lotus que Guy Fréquelin et Jean Todt ont mené à la victoire en 1981 et l’Opel Ascona 400 qui a permis à l’Allemand Walter Röhrl de remporter le championnat du monde en 1982.
 Intégré au groupe Stellantis, Lancia présentera également plusieurs machines qui se sont illustrées dans les épreuves routières. Des épreuves routières, il en est encore question avec un plateau regroupant les modèles qui ont servi d’homologation aux voitures du Groupe A. Ces véhicules ont pris la succession des Groupe B bannis par les instances sportives en raison de leurs performances jugées monstrueuses. Sont ainsi exposés la Ford Escort Cosworth, la Mitsubishi Lancer Evo 6, la Peugeot 306 S 16, la Subaru Impreza et la Toyota Celica. 
 La compétition automobile à l’honneur... Au fil des allées, les visiteurs pourront se rendre compte que la compétition constitue le fil conducteur de la 44e édition. Gérard Gamand, le régional de l’étape, présente sur le stand de son magazine Auto Diva des voitures qui se sont illustrées dans les courses de côte au cours des années 1970. L’occasion de découvrir des machines oubliées - barquettes et monoplaces - et de voir ressurgir des noms de pilotes. Sur le stand sont exposés notamment la March 742 de Jimmy Mieusset, la Martini de Guy Fréquelin, l’Abarth 3000 de Pierre Maublanc et la Cesca 740 de Michel Pignard. 
 Peugeot à l’honneur Après avoir longtemps hésité à consacrer des espaces au sport automobile, il semble que le salon Epoqu’Auto se rattrape. Après Ford l’an dernier, Peugeot est à l’honneur sous le dôme. Parmi les 31 véhicules présentés provenant du musée Peugeot de Sochaux et racontant l’histoire de la marque, les modèles de courses occupent une large place. Au cours de son existence, la firme franc-comtoise s’est illustrée dans un grand nombre de disciplines, du rallye à l’endurance en passant par Indianapolis et la Formule 1. L’exposition Peugeot braque aussi les projecteurs sur la 205 qui fête cette année ses quarante ans. Lancée début 1983, cette citadine a sauvé le Lion de la sortie de route. Ses versions GTI et CTI sont aujourd’hui particulièrement recherchées par les collectionneurs. 
Tombée dans l’escarcelle de Peugeot lors du rachat de Simca, l’aventure des automobiles Talbotfait aussi l’objet d’une exposition. Avant la guerre, cette marque de prestige a produit des châssis performants habillés par les meilleurs carrossiers français. Personne n’a oublié les berlinettes T150 CC carrossées par Figoni & Falaschi. Leur élégante ligne aérodynamique avait valu à ces chefs-d’oeuvre d’être surnommés «goutte d’eau». Après la guerre, Talbot s’est encore illusté en compétition, remportant de nombreuses courses de Grand Prix avec les monoplaces T26 et les 24 Heures du Mans en 1950. Si la 205 a 40 ans, personne n’a oublié que la Renault Twingo vient de passer le cap des 30 ans. La firme de Boulogne-Billancourt lui rend hommage à travers la présence de plusieurs exemplaires. Autre marque sous les projecteurs, Cadillac se raconte à travers la présence de près d’une trentaine de modèles exposés dans le hall 4, depuis un modèle des débuts jusqu’à 1983.
Originaire de Lyon, la marque de camions Berliet est aussi représentée à travers la présence de la Fondation Berliet. La moto n’est pas oubliée. Outre la célébration de la marque Dollar déjà vue à Rétromobile au début de l’année, Epoqu’Auto fait la part belle aux motocyclettes de 50 cm3. De nombreux visiteurs y retrouveront les machines de leur jeunesse. 
Source : lefigaro.fr/Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...