«La visibilité est l’une des clés de la réussite. La communication est un prérequis, mais cela ne suffit pas: «Il faut des résultats.»
Face aux mastodontes que sont les maisons anglo-saxonnes Motorcars n’a pas à rougir. En à peine dix ans, depuis que le commissaire-priseur Hervé Poulain leur a confié les clés du département, Matthieu Lamoure, accompagné de Pierre Novikoff, a vendu 4 200 véhicules de collection pour un montant total de 460 millions d’euros.
L’enchère la plus élevée revient à la Ferrari 335 S, une barquette de course de 1957: 32,1 millions avec les frais. Certes, la nouvelle équipe développée autour d’une entité rebaptisée «Motorcars» a profité de la succession de nombre de collections de premier plan et de la décision de certains collectionneurs de la première heure de mettre en ordre leur patrimoine, mais le binôme de choc veut y voir la reconnaissance de leurs particularités.
L’enchère la plus élevée revient à la Ferrari 335 S, une barquette de course de 1957: 32,1 millions avec les frais. Certes, la nouvelle équipe développée autour d’une entité rebaptisée «Motorcars» a profité de la succession de nombre de collections de premier plan et de la décision de certains collectionneurs de la première heure de mettre en ordre leur patrimoine, mais le binôme de choc veut y voir la reconnaissance de leurs particularités.
«Nous sommes reconnus pour véhiculer une ambiance familiale et festive et pour sortir des voitures d’origine oubliées et souvent de première main», explique-t-il.
Ces qualités atteignent leur paroxysme avec la vente Baillon organisée à Rétromobile.
«Cette vente a eu un retentissement planétaire. Elle a alimenté tous les fantasmes, offrant un nouveau regard sur la voiture de collection», assure Matthieu.
Ce jour-là, Me Poulain avait enfilé les gants blancs, synonyme de grand chelem, et une nouvelle génération de collectionneurs avait éclos. Des amateurs toujours mieux informés et attentifs à ce qu’ils achètent. Des passionnés qui veulent se faire plaisir. Ce qui fait dire à Matthieu Lamoure que «le marché n’a pas baissé. Il est très logique. On est toujours prêt à payer le prix pour une très belle voiture et pour une histoire limpide.» Un regret toutefois: «On n’arrive pas à retenir les très grosses pièces chez nous.»
Source : lefigaro.fr-Alain Boisvert
Source : lefigaro.fr-Alain Boisvert
Alain Boisvert