Une passion indomptable, comme cette Mustang de 1968 de 500 CV habite José Navarette. Une passion qui l’anime et ne le fait dormir que quelques heures par nuit.
"À l’âge de 11 ans, je me suis acheté mon premier poste à souder", confie ce spécialiste de la restauration de véhicules de collection, "A 13 ans, j’ai acheté une Clio Ragnotti. Plus tard, je l’ai vendue deux fois et je l’ai rachetée deux fois", dit-il en riant. C’est une page qu’il va tourner cet été. Spécialisé dans les pannes électroniques et la réparation de véhicules électriques, il a décidé de se consacrer entièrement à la rénovation et à la vente de véhicules de collection.
"Les gens veulent tout, tout de suite, que l’on restaure leur véhicule", reprend le professionnel. Alors il a franchi le pas.
38 voitures arrivent des USA
D’autant plus qu’une véritable opportunité s’est présentée à lui, à ses rêves. Les deux fils d’un ami, qui travaillent aux États-Unis dans la vente immobilière, se lancent dans l’achat de véhicules de collection à restaurer : "Régulièrement, ils m’envoient des photos et des vidéos de voitures susceptibles de m’intéresser", explique José Navarette. "Ils écument l’Arizona à la recherche de belles américaines.
On exclut les Etats comme la Floride car trop humide, les voitures présentent trop de rouille", poursuit-il. Ce mois-ci, 38 premières voitures doivent arriver, par bateau, à Marseille... Puis, direction Montredon-des-Corbières, où José Navarette et ses apprentis, issus du CFA de Lézignan-Corbières, les rénoveront entièrement. "Il n’y a aucun problème de pièces détachées", assure le spécialiste, "On trouve même le plus petit boulon aux USA. À Montredon-des-Corbières, les voitures seront ensuite vendues sur place.
Ce sera le seul marché de voitures de collection de ce genre en France. Il y aura du rêve pour tout le monde et à tous les prix", affirme le professionnel.
Et rugir de plaisir
Dans la cour de son entreprise, une Mustang de 1968 attend son propriétaire. Un peu plus loin, un pick-up Ford de 1946 et un pick-up Chevrolet de 1955 éclaboussent de leurs chromes les regards. Une Chevrolet 210, très rare, restaurée jusqu’au châssis, donne des envies de Route 66. José Navarette caresse ses rêves, avec, à son compteur, un Mustang Cobra et une Mustang Shelby. Il travaille aussi sur une voiture dont il n’existe que trois exemplaires au monde. "Une Cadillac Golden cabriolet de 1952 qui avait été offerte à Luis Mariano et achetée à un collectionneur à Villesèquelande", souffle-t-il.
Bien plus qu'un garagiste, l'homme est un véritable restaurateur de légendes.
Source : lindependant.fr/-Petites Observations Automobiles
"À l’âge de 11 ans, je me suis acheté mon premier poste à souder", confie ce spécialiste de la restauration de véhicules de collection, "A 13 ans, j’ai acheté une Clio Ragnotti. Plus tard, je l’ai vendue deux fois et je l’ai rachetée deux fois", dit-il en riant. C’est une page qu’il va tourner cet été. Spécialisé dans les pannes électroniques et la réparation de véhicules électriques, il a décidé de se consacrer entièrement à la rénovation et à la vente de véhicules de collection.
38 voitures arrivent des USA
D’autant plus qu’une véritable opportunité s’est présentée à lui, à ses rêves. Les deux fils d’un ami, qui travaillent aux États-Unis dans la vente immobilière, se lancent dans l’achat de véhicules de collection à restaurer : "Régulièrement, ils m’envoient des photos et des vidéos de voitures susceptibles de m’intéresser", explique José Navarette. "Ils écument l’Arizona à la recherche de belles américaines.
On exclut les Etats comme la Floride car trop humide, les voitures présentent trop de rouille", poursuit-il. Ce mois-ci, 38 premières voitures doivent arriver, par bateau, à Marseille... Puis, direction Montredon-des-Corbières, où José Navarette et ses apprentis, issus du CFA de Lézignan-Corbières, les rénoveront entièrement. "Il n’y a aucun problème de pièces détachées", assure le spécialiste, "On trouve même le plus petit boulon aux USA. À Montredon-des-Corbières, les voitures seront ensuite vendues sur place.
Ce sera le seul marché de voitures de collection de ce genre en France. Il y aura du rêve pour tout le monde et à tous les prix", affirme le professionnel.
Et rugir de plaisir
Dans la cour de son entreprise, une Mustang de 1968 attend son propriétaire. Un peu plus loin, un pick-up Ford de 1946 et un pick-up Chevrolet de 1955 éclaboussent de leurs chromes les regards. Une Chevrolet 210, très rare, restaurée jusqu’au châssis, donne des envies de Route 66. José Navarette caresse ses rêves, avec, à son compteur, un Mustang Cobra et une Mustang Shelby. Il travaille aussi sur une voiture dont il n’existe que trois exemplaires au monde. "Une Cadillac Golden cabriolet de 1952 qui avait été offerte à Luis Mariano et achetée à un collectionneur à Villesèquelande", souffle-t-il.
Bien plus qu'un garagiste, l'homme est un véritable restaurateur de légendes.
Source : lindependant.fr/-Petites Observations Automobiles
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