samedi 9 mars 2024

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - C’était un rendez-vous à Monaco...

Ferrari, Charles Leclerc et Claude Lelouch se sont retrouvés sur le circuit de F1 pour un remake de la traversée de Paris de 1976. Les Monégasques ont eu le droit à un réveil d’un genre un peu particulier, le jour même où devait se tenir le grand prix de Formule 1.
À l’heure où, en temps normal, les derniers noceurs sortent de boîtes de nuit, les vrombissements de moteurs de course résonnaient dans toute la principauté. 
Le cinéaste, qui voue une véritable passion pour l’automobile, raconte avoir été sollicité par le palais princier quinze jours avant. Privée de son grand prix de Formule 1 pour la première fois depuis 1955, la principauté voulait marquer le coup et témoigner de son attachement au sport automobile.
 Un coup de téléphone entre le prince Albert et John Elkann, petit-fils de Giovanni Agnelli et désormais président de Ferrari, scellait l’opération. 
La marque de Maranello a fourni deux exemplaires de la SF90 Stradale, la dernière-née de ses supercars. Véritable concentré d’innovations et de technologie, cette berlinette hybride rechargeable, la première du genre chez Ferrari, devient le modèle de route le plus puissant de son histoire. La SF90 Stradale revendique la bagatelle de 1 000 ch grâce à l’association de son V8 biturbo de 780 ch et de trois moteurs électriques affichant 220 ch. Lorsque tous les moteurs fonctionnent, la SF90 se transforme en quatre roues motrices. Les performances défient le sens commun: les 100 km/h sont atteints en 2,5 secondes, les 200 km/h en 6,7 secondes. Pour piloter ce bolide dans les rues de Monaco,Charles Leclerc s’est imposé naturellement. Pendant deux heures, dimanche matin, le pilote monégasque de la Scuderia a bouclé une quinzaine de tours entrecoupés d’arrêts devant l’hôtel de Paris. 
Les glissades dans le gauche de Massenet et à la sortie du virage du Casino montraient que Leclerc n’amusait pas la galerie. «Nous voulions montrer le grand frisson de la vitesse», dira plus tard Claude Lelouch. . Un rendez-vous forcément moins sulfureux que celui filmé à Paris un matin du mois d’août 1976, sans autorisation. Pendant huit minutes, Lelouch avait bravé tous les interdits, grillant les feux, escaladant les trottoirs et roulant à plus de 200 à l’heure au volant de sa Mercedes. 
Source : lefigaro.fr-automotivpress
automotivpress
Spythers