Un court métrage sur l'histoire du maquis « Amagnac » de Trassanel, réalisé par Louis Pédrola, a été projeté le samedi 5 avril au centre d'accueil d'Alairac.
Ce film a vu la participation de quarante volontaires, dont notre ami et membre Gérard Raynaud, accompagné de son épouse Sylvie (qui occupe le poste de secrétaire chez nous). Gérard a pris part de manière proactive en tant que figurant avec sa Citroën traction. Régis Perich était également sur le lieu du tournage en habit d'époque.
Le 8 août 1944, à Trassanel, 47 jeunes hommes ont donné leur vie pour défendre l'honneur de la France.
« Les nazis avaient pour ordre de supprimer tous les maquis ».
Le maquis Armagnac de l’Armée secrète de l’Aude fut anéanti le 8 août 1944 dans le cadre des opérations menées par la Wehrmacht contre les maquis de la Montagne Noire (Aude, Tarn, Hérault).
Après avoir accroché sérieusement le Corps franc de la Montagne Noire et après que le maquis Armagnac ait intégré des hommes de cette formation dispersés depuis les combats de la Galaube (Tarn), les forces allemandes la repérèrent avant qu’il ne s’en allât à Citou (Aude), plus vers l’est, afin de faire sa fusion avec le Bataillon du Minervois.
Quarante-et-un maquisards périrent (combats contre les Allemands et exécutions sommaires). Ils furent tués ou moururent des suites de leurs blessures sur les territoires trois communes de l’Aude : Trassanel, Les Ilhes-Cabardès, Cabrespine. Quatre d’entre eux, parmi les prisonniers, furent exécutés à Roullens (Aude).
Il y eut une dizaine de survivants.
La veille de la tragédie qui devait coûter la vie de 43 jeunes maquisards du maquis Armagnac, une quarantaine de soldats Allemands en armes se présentent au hameau de Lacombe.
Il s’agit pour la majeure partie d’entre-deux d’un détachement du 71e régiment de l’air dit « de Lisieux » commandé par le capitaine Nordstern.
Cet homme grand et maigre qui porte des lorgnons s’est déjà tristement distingué lors des attaques contre Villebazy, Lairière, Ribaute et Moux, où il n’a laissé que la mort derrière lui. Son équipe de criminels de guerre semble fort bien rompue aux méthodes expérimentées en Biélorussie.
Sans un concours de circonstances, le village de Villebazy aurait dû, par exemple, être entièrement incendié. Il ne sera que pillé…
Source : musiqueetpatrimoinedecarcassonne.blogspirit.com