dimanche 23 novembre 2025

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Les véhicules de collection taxés ? La FFVE monte au créneau..


L’Impôt sur la Fortune Improductive était un sujet de discussion inévitable lors du dernier salon Epoqu’Auto. Maintenant que le projet de loi de finances 2026 est précisé, on sait que les véhicules de collection pourraient être taxés. On décrypte. En bref : – Le « Budget 2026 » de la France instaure un nouvel Impôt sur la Fortune Improductive – Les voitures de collection sont clairement visées par l’amendement – La FFVE rappel que le monde de la collection est un patrimoine productif au vue des sommes associées à la passion des collectionneurs – Un projet de résolution a déjà été déposé au parlement pour « protéger » les véhicules anciens L’Impôt sur la Fortune Improductive, qu’est-ce que c’est ? 
Depuis le 1er Janvier 2018, l’ISF a disparu, remplacé par l’Impôt sur la Fortune Immobilière qui inclut les actifs immobiliers non affectés à l’activité professionnelle de leur propriétaire. Un amendement a donc été introduit dans le projet de loi de finances 2026 afin de modifier le texte de l’IFI la transformant Impôt sur la Fortune Improductive. Par cette fortune improductive, on entend en fait du patrimoine que certains qualifieraient de « dormant », des objets et des biens divers qui valent une certaine somme et qui pourraient être taxés. L’amendement désigne clairement les voitures de collection parmi ces biens, au même titre que les pièces de monnaie, l’or, les yachts ou les œuvres d’art. 
Le texte complet de cet amendement est à consulter directement sur le site de l’assemblée nationale par ici. À l’heure actuelle, attention, il n’est pas question de taxer le propriétaire d’une 2CV… ou même d’une Porsche 911 parce qu’il a une voiture de collection. En fait, le calcul est présenté de cette façon : « Art. 977. – L’impôt sur la fortune improductive est calculé à un taux unique de 1 % appliqué à la fraction de la valeur nette taxable du patrimoine excédant 2 000 000 €. » Par conséquent, il faut que la valeur de l’auto soit prise en compte dans le patrimoine global de son propriétaire et sa valeur serait alors taxée à hauteur de 1%, seulement si le patrimoine global excède 2 millions d’euros (notons que le seuil de l’IFI actuel est fixé à 1,3 million d’euros). Il faut aussi préciser qu’à l’heure actuelle, aucune précision n’est apportée sur la façon dont cette valeur serait déclarée (valeur d’assurance et d’expertise / prix d’achat…) ni sur la classification du véhicule de collection taxé.
 Est-ce qu’une Ferrari LaFerrari entre dans le calcul au même titre qu’une Traction à la valeur bien moindre ? On ne sait pas. Attention : le texte est sorti de l’assemblée nationale et doit maintenant être validé au sénat. Rien n’est donc acté et la plupart des modalités de calcul ne sont pas clairement exprimées. Un véritable enjeu économique et patrimonial Des chiffres qui parlent La FFVE s’est évidemment saisie de ce problème. Dans un document diffusé hier et adressé directement aux parlementaires, la FFVE rappelle les enjeux économiques liés au monde du véhicule de collection. 
Ce sont des chiffres extraits de la dernière enquête socio-économique qui date de l’an dernier tendent justement à montrer que les véhicules de collection (notez bien que seules les voitures ont été citées mais que cela peut s’étendre à tous les véhicules) ne sont pas improductifs. Petit rappel des principaux chiffres du côté des propriétaires, donc les potentiels taxés : 3 040 € de dépenses directes annuelles moyennes par propriétaire (entretien, réparation, assurance, garage…) 5 507 € de dépenses totales annuelles liées à la passion (entretien, tourisme, sorties) Du côté des professionnels du secteur, au sens large : 3,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires annuel 23 500 emplois équivalents temps plein 40 % des 268 entreprises qui ont répondu à notre enquête prévoient d’augmenter leurs effectifs dans les cinq ans. 49 % des collectionneurs participent à des événements, pour un budget annuel moyen de 2 467 € (hébergement, restauration, visites, billetterie…) 1,5 million de nuits d’hôtel sont générées chaque année par les déplacements des collectionneurs. 
Certains événements, tels que Le Mans Classic, créent jusqu’à 100 millions d’euros de retombées économiques pour un territoire à chaque édition. Plus de cent musées privés de véhicules d’époque dans toute la France génèrent de nombreuses visites et constituent des points d’intérêt touristiques attractifs pour des territoires souvent ruraux. Le patrimoine roulant menacé La notion de patrimoine roulant est souvent mise en avant par la FFVE. En continuant de faire rouler des voitures anciennes qui ne sont plus produites, les collectionneurs permettent en effet de conserver le Si l’énorme majorité des collectionneurs ne sont pas concernés par ce nouvel IFI puisque leur patrimoine est bien inférieur au seuil des 2 millions d’euros, d’autres le sont plus. Un chef d’entreprise qui aurait acquis UNE voiture de collection d’un montant « confortable » serait taxé sur celle-ci. 
Un collectionneur qui a construit sa collection depuis 50 ans avec des valeurs d’achat faibles mais des valeurs actuelles bien plus grandes pourrait se retrouver taxé alors même que ses revenus sont finalement modestes. Ces taxes pourraient amener les propriétaires à se séparer de leurs autos, qui plus est si leur valeur est forte. On sait que ces dernières années de nombreuses collections françaises ont été dispersées (pour diverses raisons) et que ces autos partent souvent à l’étranger. Il est triste que les Delage, Delahaye et autres Bugatti soient finalement bien plus présentes de nos jours aux USA qu’en France, là où elles ont été fabriquées, entretenues et préservées pendant des années. 
Une telle taxation entraînerait à coup sûr une vente d’un énorme patrimoine automobile qui échapperait au regard des passionnés français. Une résolution déjà proposée à l’assemblée Nationale La FFVE fait donc tout pour que les véhicules de collection soient reconnus comme un patrimoine historique et culturel, sortant ainsi de ce calcul. Un tel classement permettrait d’ailleurs de régler le problème de façon pérenne en statuant définitivement sur le statut du véhicule de collection. La parade pourrait se retrouver dans une résolution soumise au parlement… le 8 Juillet 2025 ! 
Cette résolution n°1680 signée par de nombreux parlementaire éviterait ainsi aux véhicules de collection de rentrer dans le barème de calcul de l’IFI mais permettrait également de promouvoir plus largement le patrimoine automobile français et oeuvrer à sa sauvegarde. Conclusion Rien n’est encore fait dans ce dossier. Le texte n’est pas clair mais pointe directement les véhicules de collection qui pourraient se retrouver taxer. Même si ce n’est que dans des cas particuliers qui dépendraient d’autres facteurs liés au patrimoine global du collectionneur, la porte serait ouverte et créerait un précédent. 
 La Fédération Française des Véhicules d’Époque doit maintenant se faire entendre et la résolution proposée à l’assemblée bien avant que la création de l’IFI ne soit votée permettrait aux véhicules de collection d’enlever cette épée de Damoclès qui flotte au-dessus de leurs carrosseries. On surveillera la suite de la « navette parlementaire » puisque le texte est actuellement au Sénat et pourrait évoluer. Souhaitons que ce soit dans le bon sens ! 
Source : newsdanciennes.com/ - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

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samedi 22 novembre 2025

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - RETOUR SUR LA SORTIE HUITRES DU 16 NOVEMBRE 2025 !


Source : l'independant.fr - J-G - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - AUTOS...MOTOS....MOBYLETTES ...LA PASSION EST LA ET ELLE SE PARTAGE....

CLUB5A - HUMOUR MOTO - MOTARD EN FIN DE CARRIÈRE !!

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - EN 1906 IL EXISTAIT DES ROUES DÉMONTABLES !

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - SIMONIZ DEPUIS 1910 VOUS AIDE A NETTOYER VOTRE VOITURE !

Simoniz USA, Inc. est un fabricant américain de produits de nettoyage pour l'automobile et les travaux de nettoyage. La société Simoniz d'origine a été fondée en 1910, ce qui en fait la plus ancienne marque de produits d'entret
ien automobile aux États-Unis. Simoniz USA a été créée à la suite de l’achat par Syndet Products, Inc. du nom de marque Simoniz en 1997 auprès de First Brands Corp. 
À l’époque, Syndet était un fabricant de détergents, de nettoyants et de cires pour surfaces dures. , desservant les marchés automobile, institutionnel et industriel. Simoniz faisait déjà partie de l'histoire et des traditions des produits de consommation et de la publicité. La société Simoniz a été créée en 1910. La société a été créée par George Simons, qui a mis au point un produit de nettoyage et un produit à base de cire de carnauba pour les finitions automobiles. 
Avec Elmer Rich du Great Northern Railway, les deux organisèrent la Simons Manufacturing Company. En 1912, M. Rich et son frère, RJ Rich, en ont acquis la pleine propriété. Ils ont changé le nom de la société en société Simoniz et ont localisé le premier atelier de fabrication de bureaux et de coulisses situé au 2121 South Michigan Avenue à Chicago, qui était à l'époque connue sous le nom de "Automobile Row". Elmer Rich a utilisé l’importance de la radio pour promouvoir son produit avec le slogan "Motorists Wise, Simoniz".
 C'est en 1957 que Vista One-Step Cleaner / Wax est entré sur le marché. En combinant un nettoyant et une cire en un seul produit, Vista a permis aux propriétaires de voitures de bénéficier des avantages inégalés de Simoniz Kleener et de Simoniz Wax en une seule étape. Pratiquement du jour au lendemain, Vista a explosé au premier rang des produits d'entretien automobile. Une division institutionnelle a été officiellement créée en 1954. 
Cette division propose une gamme complète de cires, finitions, vernis, nettoyants et éponges pour sols, formulés et emballés expressément pour les utilisateurs professionnels et publics à grand volume. 
 En 1965, Morton International a acquis la participation majoritaire dans la société Simoniz, ajoutant à sa gamme les produits Master Wax-Detergent Proof et Smooth-Pre Softened. En 1976, Simoniz a été acquis par Union Carbide . Union Carbide a lancé de nombreux produits sur le marché, notamment Shines Like the Sun, Super Poly, Body Guard, Double Wax, Simoniz II, Shine Booster et Super Blue. En 1986, dans le cadre de la cession d' Union Carbide , un groupe de direction, LBO, appelé First Brands Corp., a été formé et Simoniz faisait partie des marques achetées. En 1988, First Brands a signé un accord de licence avec Syndet Products, Inc. pour la fabrication et la distribution en ligne de produits de marque Simoniz à l’échelle nationale pour le secteur du lavage de voiture, qui s’est par la suite élargi pour inclure les produits de nettoyage pour magasins de détail et de nettoyage (JanSan).
 En 1997, Syndet Products a racheté la marque Simoniz à First Brands Corp. et l'a renommée Simoniz USA, Inc. La marque Simoniz est désormais l'une des marques les plus annoncées dans le secteur des soins d'apparence pour les véhicules à moteur. En 2000 et 2001, stimulé par le lancement réussi du lave-auto sans brosse de Simoniz Detailer, Simoniz a produit plus d'un milliard de impressions de consommateurs et a rétabli la marque en tant que leader du marché innovant. Le terme "Simoniz" ou "Simonizing" est entré dans le lexique public comme moyen de cirer sa voiture.
 Dans la pièce d’ Arthur Miller , Death of a Sales, publiée en 1949, les termes Simonize et Simonizing sont utilisés à plusieurs reprises, par exemple "... Vous vous souvenez de cette époque? La façon dont Biff simonçait cette voiture? Le concessionnaire a refusé d'y croire. était quatre-vingt mille milles dessus. " Une publicité télévisée de Simoniz des années 1960 montrait The Three 
Stooges . La publicité présentait l’une des premières apparitions à l’écran de Joe DeRita en tant que troisième pantoufle; Comme DeRita avait récemment rejoint le groupe au moment de la diffusion de la publicité, son rôle n'était pas encore bien défini et il jouait un petit rôle par rapport aux deux autres comparses. 
 Dans le film de 1981, Arthur , le personnage de Dudley Moore négocie avec une prostituée pour ses services, y compris le fait qu'elle "Simoniz ma voiture". Simoniz est connu pour être un sponsor majeur des voitures de course Datsun de la série Trans-Am dans les années 1960. Une canette de cire Simoniz est également présentée dans le film Une histoire de Noël de 1983 comme cadeau de Noël. "Simonize" est le nom d'une chanson de Pete Yorn de son album Musicforthemorningafter . Dans l' épisode " The Subway " de Seinfeld en 1992 , Jerry Seinfeld mentionne à Cosmo Kramer que sa voiture volée a été retrouvée et "qu'elle a été simulée et que l'avant-train était aligné". Dans l' épisode de 2003 des Simpsons, "Mec, où est mon ranch", Marge mentionne à David Byrne qu'il devrait faire attention à la Simonize en dansant sur le capot d'une voiture.
Source : Simoniz Brand

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vendredi 21 novembre 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - AMBIANCE MOUVEMENTEE LORS DE CERTAINES REUNIONS DES 5A...

 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - POUR MIEUX VISIONNER LES COMPTEURS !!


CLUB5A - REPORTAGE AUTO Cinq décennies de design....Retour sur les années 70 !

Un film retraçant l'histoire du design a travers les années 70. De même que la mode, l'architecture ou le mobilier, il existe un modèle Renault représentatif de chaque époque, et chacun personnifie une certaine idée de chacune de ces cinq décennies. Illustrés d'images d'archives exceptionnelles et de nouvelles images exclusives, ces documentaires font également intervenir des experts du sujet: l'anglais Stephen Bayley et le français Pascal Montfort. 
Et alors que ces deux derniers débattent des interactions entre design et société, les voitures Renault sont poussées dans la lumière pour un examen du meilleur du design français en matière de voitures.
 
Source : RENAULT-TV

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jeudi 20 novembre 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - RIEN DE TEL QU'UN BON CAFE CHAUD POUR TENIR UNE CONVERSATION EN PLEIN FROID...

CLUB5A - HUMOUR AUTO - LA 2 CV FAIT SON CINÉMA !!

 Scout toujours... est un film français réalisé par Gérard Jugnot, sorti en 1985.


 1965. Une troupe de scouts assez turbulente est menée d'une main de fer par leur chef. Celui-ci, tenant plus d'un sergent-instructeur que d'un chef scout et ne tolérant aucun écart, est surnommé "Bien bien fou" par ses jeunes "recrues". Peu de temps avant le camp d'été, les jeunes parviennent à le faire tomber dans un égout, où il se casse une jambe.
 En désespoir de cause c'est Jean-Baptiste Foucret, surnommé "Biquet", dont le père était un chef scout hors pair, qui se voit confier le poste de chef scout pour que le camp ait lieu. Ce dernier vit étouffé par l'amour ultra-possessif de sa mère qui ne s'est pas encore remise du deuil de son époux.
 Il n'a d'ailleurs aucune expérience de chef et se retrouve vite dépassé par les événements, d'autant que les jeunes ne sont pas toujours tendres avec lui… 

Source video  : rantanplanstudio

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - FIAT 500 EN MODE BARBECUE !!

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - CHEMIN DU MONDE....EN TUBE CITROËN...

Aventure ♦ Yann et Géraldine sont journalistes. Réalisation d'un tour du monde en "Tube" Citroën, une camionnette type H de 1969.
D'aucuns se souviennent du départ... de ces deux Lorrains pour un tour du monde en camionnette de 1969. Aujourd’hui, Yann et Géraldine sont de retour en Meuse pour une pause, l'entretien du vieux Citroën et surtout préparer la suite du voyage. Avant la découverte de l'Asie, la prochaine étape, les deux journalistes nous livrent quelques impressions sur leur année passée en Amérique du sud.
Source : Stéphane Masson

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Faut-il interdire les phares de voitures trop éblouissants, comme l’envisagent nos voisins britanniques

 

Alors que le Royaume-Uni travaille à faire évoluer sa réglementation à propos des phares de voitures, les conducteurs français témoignent eux aussi d’un éblouissement croissant sur les routes. 
Comment y remédier ? 
Sur les forums automobiles, des témoignages se superposent. 
«Je possède une Peugeot 308 plutôt basse et je suis constamment ébloui chaque fois que je croise un véhicule récent, notamment les SUV », confie un automobiliste. «Parfois, cela m’empêche de voir la route, surtout si un autre véhicule derrière moi éclaire mes rétroviseurs et inonde mon habitacle de lumière. 
Je considère cela très dangereux». 
Un autre conducteur partage sa confusion : «L’autre jour, je pestais après tous ces conducteurs qui roulaient en plein phare et qui m’éblouissaient au point que je ne voyais rien. En fait non, c’est juste les phares récents. Le pire, ce sont quand ils prennent des dos-d’âne». Sur les routes de campagne, ce phénomène est préoccupant. «Je me retrouve facilement éblouie au point de ne parfois plus voir les balises fluorescentes dans les virages», témoigne une dernière conductrice. C’est un problème, dont le législateur n’a pas encore pris la mesure en France. Le Code de la route réglemente l’usage des feux de route et interdit formellement aux conducteurs de gêner ou d’aveugler les autres usagers. Pour les feux de croisement, l’article R313-3 du Code de la route précise également que la lumière projetée ne doit pas être éblouissante. 
 Des normes qui éblouissent Seulement voilà, les phares vendus doivent respecter la norme internationale ECE R149, qui fixe des limites d’intensité lumineuse : entre 27.000 et 43.800 candelas (unité d’intensité lumineuse, NDLR) pour les feux de croisement selon la classe, et un maximum de 215.000 candelas par phare pour les feux de route. 
Pour autant, ces normes mesurent l’intensité lumineuse technique en candelas, mais pas la luminance perçue en candelas par mètre carré (cd/m²), qui détermine réellement l’éblouissement ressenti par les autres usagers. 
 Le problème a été soulevé outre-manche, où le ministère des Transports britannique a commandé une étude approfondie au cabinet d’étude TRL. 
Elle révèle que 97% des conducteurs britanniques sont régulièrement ou parfois distraits par les phares des véhicules venant en sens inverse. Plus de la moitié des conducteurs ont arrêté ou réduit leur conduite nocturne en raison de l’éblouissement. Pour mieux comprendre, ces chercheurs ont étudié la luminance des voitures, et donc l’éblouissement effectif qu’elles créent. La luminance maximale moyenne des phares atteint 15.860 cd/m², avec des pointes à 63 566 cd/m², bien au-delà d’un seuil acceptable fixé à 40.000 cd/m². Ce seuil est «fréquemment dépassé, surtout dans certaines configurations de route : montées, virages, croisements de SUV , conditions humides», précise l’étude. Pourquoi est-on ébloui sur la route ? Les chercheurs ont identifié les principaux facteurs d’éblouissement. La luminance élevée des phares représente 23% du problème, tandis que le type de véhicule pèse pour 20%. Neuf des dix véhicules les plus associés à l’éblouissement sont des SUV, et huit sur dix sont équipés de LED. 
 Lors d’un débat parlementaire du 29 octobre 2025 à Westminster Hall, le député britannique Martin Wrigley (libéraux-démocrate) alertait ainsi : «les phares à LED peuvent être jusqu’à 10 fois plus lumineux que les ampoules halogènes traditionnelles, et l’éblouissement qu’ils produisent peut entraîner un stress lumineux nécessitant un temps de récupération allant jusqu’à 30 à 60 secondes. C’est une période très longue pour conduire pratiquement à l’aveugle». Au Royaume-Uni, une nouvelle réglementation entrera en vigueur en septembre 2027, imposant un système de réglage automatique des phares. Ce dispositif ajustera automatiquement l’orientation des feux en fonction de la charge du véhicule, que des passagers soient assis à l’arrière ou que le coffre soit chargé. Faut-il changer les normes internationales ? 
Lors du même débat parlementaire, le sous-secrétaire d’État aux Transports, Simon Lightwood, a justifié cette décision. «Nous savons que de nombreuses personnes s’inquiètent de l’éblouissement des phares et que certains conducteurs choisissent de ne pas conduire la nuit en raison de ses effets. Bien que les statistiques de la police sur les accidents de la route n’indiquent pas d’augmentation des collisions dues à l’éblouissement des phares, ce problème peut entraîner un isolement social». 
 D’autres mesures accompagnent cette réforme : des amendes de 1000 livres sterling, 1130 euros, pour la vente d’ampoules illégales, des campagnes d’information sur les situations à risque. Le gouvernement britannique, souhaite également encourager des modifications de la réglementation internationale quant à l’éblouissement maximal que peuvent provoquer les véhicules. À suivre. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - ESSAIE ROYAL ENFIELD CLASSIC EURO 4

Essai Royal Enfield Classic Euro 4 Monocylindre 4-T, 499 cm3, 27.2 ch à 5250 tr/mn, 41,3 Nm à 4000 tr/mn, 195 kilos, 5985 € Une machine intemporelle au charme inimitable Bienvenue dans le paradoxe Royal Enfield. Une marque qui était moribonde il y a dix ans (30 000 motos par an) et qui, aujourd’hui, sort cette même quantité de machines de ses usines tous les quinze jours. 
Oui, calculez, ça frôle les 700 000 unités annuelles. Un succès commercial planétaire et une stratégie de conquête qui ne fait que commencer, les prochaines 410 Himalayan et 750 bicylindre (annoncée pour le Salon EICMA de Milan) étant appelées à être suivies de bien d’autres nouveautés. 
Et pourtant, la marque a ses détracteurs : une technologie basique voire rétrograde (quoi, il n’y a pas de contrôle de traction, de shifter ou quatre cartographies moteur, c’est un scandale !), une puissance modeste, des performances objectivement limitées, bien que plus en plus en phase avec l’ère du tout répressif et la société du radar que nous vivons plus intensément chaque jour grâce à la horde de tartuffes perrichonophiles qui nous gouvernent. 
Arguments futiles qui ne vont pas contre le succès croissant de ces machines. Royal Enfield, on commence à connaître un peu sur le Repaire : nous vous avons proposé l’an dernier l’essai d’une Classic Santal en version Euro3 ainsi que, plus anciennement, une Bullet Standard noire. Pour l’anecdote, cette dernière est ma moto perso, avec laquelle j’ai couvert plus de 13000 kilomètres (de bonheur, avec une virée à la lisière du Sahara en point d’orgue et avec comme tous soucis une ampoule de veilleuse grillée, des vis de clignotants à resserrer et une batterie décédée). 
Parfait pour pouvoir comparer et jauger du bien-fondé de cette version Euro 4, non ?
Le gros avantage de la Royal Enfield, c’est qu’elle n’a pas à faire de gros efforts marketing pour s’inscrire dans la mode du néo-rétro ou du pseudo vintage. Elle, elle est légitime puisque son ADN remonte tout droit aux années 40. C’est le cas de la Bullet Standard (elle aussi passée Euro 4), dont la forme du cadre, la peinture et les logos sont en tous points identiques à ceux du millésime 1949. 
La version Classic et ses multiples déclinaisons (en chrome ou en mat, sans oublier les Redditch nouvellement arrivées sur le marché), parvient à offrir différentes personnalités à peu de frais, avec toujours cette surprenante question de la part des badauds : « mais de quelle année est-elle ? ». Un conseil : répondez « 1953 », ça leur fera plaisir. 
L’apparition du frein à disque à l’arrière est la plus visible des nouveautés liées au passage à la norme Euro 4. Il vient également avec une centrale ABS, désormais obligatoire. Autre évolution, la selle passager désormais de série. Le moteur a bien entendu été adapté pour passer la norme de pollution avec un nouveau catalyseur et un mapping adapté. De même, le faisceau électrique a été revu et le bouchon de réservoir est plus étanche. Enfin, la typographie du compteur a changé et un témoin d’ABS fait son apparition. 
De même, l’allumage des feux est désormais automatique. Conclusion La Royal Enfield, c'est l'art de se payer le luxe d'être hors des modes : parce qu'elle ne se force pas pour paraître, elle sait mieux enrober son être d'une robe au charme suranné et pourtant plus actuel que jamais. 
On avait dit que les normes condamneraient les moteurs refroidis par air et pourtant le monocylindre culbuté passe les normes Euro 4 en étant plus souple que jamais, même si le caractère y a laissé quelques plumes (qui seront faciles à retrouver, au besoin). 
 Certes, à près de 6000 euros, on a des machines A2 plus performantes et bien plus rapides ! 
Mais ont-elles autant de charme que la Royal Enfield, qui par ailleurs soigne son budget par des coûts d'utilisation au ras des pâquerettes : ce n'est pas le carburant, ni l'usure des pneus, ni l'assurance, ni l'entretien (réglage des soupapes par poussoirs hydrauliques et une vidange tous les 6000 kilomètres) qui vont vous ruiner. Reste le plaisir de rouler sur cette machine historique et de se forcer à prendre le temps pour pouvoir l'apprécier pleinement.
Source : lerepairedesmotards.com - par Philippe Guillaume /MOTOR LIVE

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