dimanche 8 juin 2025

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA PANHARD DYNA X...L’OUBLIÉE DE L'HISTOIRE !!

Panhard Dyna X, la plus moderne des françaises d’après-guerre ? Alors qu’après-guerre Citroën et Renault vont présenter leurs 2 et 4CV, la Panhard Dyna X est déjà sur les rails. Et si les deux autos concurrentes sont bien plus reconnues, la Dyna était bien plus moderne qu’elles. Et pourtant l’histoire ne l’a pas particulièrement retenue. On vous raconte son histoire. 
Gestation secrète et aubaine pour la marque L’Aluminium-Français Grégoire Bien avant de parler de la Dyna X, sa genèse est toute aussi intéressante. L’auto est une de ces voitures développées clandestinement pendant la seconde guerre mondiale. Et avant qu’on aborde la partie Panhard, il faut parler de l’Aluminium-Français Grégoire, ou AFG. Cette petite auto est née de l’imagination de Jean-Albert Grégoire, père des joints Tracta utilisés sur les voitures du même nom et sur la plupart des traction européennes d’avant-guerre. En 1940 il est missionné par l’Aluminium-Français, qui deviendra Péchiney, pour développer une petite automobile. On pense déjà à la libération !
 Les équipes travaillent à partir de 1941 et la voiture est roulante en 1943. Des contacts sont établis avec Simca pour la production, mais finalement le deal ne se fait pas. Qu’à cela ne tienne, c’est Panhard qui va récupérer le projet. À l’automne 1943 un prototype de l’AFG arrive chez la “doyenne des marques” et les aspects administratifs sont réglés. Panhard revoit la voiture Pour la marque, c’est une aubaine. L’ère des voitures de luxe qui sortaient des usines ne peut continuer et Panhard récupère ainsi un projet presque prêt. Presque car on veut l’améliorer. 
 On va ainsi garder le meilleur : l’aluminium sera bien employé. Par contre le bicylindre à plat sera revu par la marque, tout comme le style. Les premiers prototypes roulent et la mise au point se poursuit. La Panhard Dyna X Au Salon de Paris 1946, la Panhard Dyna X est dévoilée. La marque est bien heureuse de dévoiler cette 3cv, qui lui permet qui plus est de trouver sa place dans le Plan Pons et de lui octroyer les matières premières nécessaires à la fabrication de la voiture. Et elle se fait remarquer !
 D’abord techniquement. Avec 560 kg (110 de plus que l’AFG) elle est légère. En même temps c’est la première auto de série à faire appel à l’aluminium en si grandes quantités. Ensuite au niveau du moteur, la deuche ne fera appel au bicylindre à plat que l’année suivante ! Qui plus est il est en alu. Panhard a également modifié l’embiellage, abandonnant l’idée des coussinets minces régulés et montant le tout sur des rouleaux. Bonne idée ? 
Pour avoir plus de sportivité peut-être, pour la fiabilité et la consommation d’huile, c’est moins sûr. Malgré tout ce 610 cm³ de 22ch sera la base de toutes les motorisations de la marque jusqu’à son arrêt en 1967 ! Évidemment c’est une traction et Panhard n’est alors que le second constructeur français à se lancer dans l’aventure avec une auto de grande série (petit rappel par ici). Et puis la Panhard Dyna X se fait aussi remarquer par son style. 
On a gardé les grands traits de l’AFG avec des ailes séparées et un capot en pointe. Mais Louis Bionnier l’a arrondi et fait plusieurs modifications. La plus notable étant évidemment la deuxième rangée de portes. Ce style rondouillard et torturé à la fois lui vaudra d’être classé comme “Louis XV”.
 Il est vrai qu’elle est particulière, mais surtout originale ! En tout cas l’auto est performante, pas trop mal placée au niveau du tarifs, originale, et surtout très moderne ! Les évolutions de la Dyna X L’industrialisation, cela se fera sur deux sites. Les carrosseries seront confiées à Facel-Metallon et l’assemblage complet se fera quai d’Ivry. Cette première série, la Dyna X 100 type X84 (pour les 100 km/h que la petite auto accroche) commence à sortir des chaînes en Octobre 1947. La Panhard Dyna X va avoir son lot d’évolutions tout au long de sa carrière.
 En Novembre 1948 les phares avant ne sont plus détachés mais profilés et raccordés aux ailes. Un mois plus tard sort son dérivé, la Dyna K, une fourgonnette de 350 kg de charge utile. En Septembre 1949, la Type 110 X85 est présentée. Si le moteur garde ses 610 cm³, la puissance passe à 28ch. Esthétiquement on adopte le rond central sur la calandre tandis que les pare-chocs tubulaires supplémentaires sont supprimés. La Type 120 X86 est aussi au programme. 
Elle abandonne les 3cv fiscaux avec son moteur de 745 cm³ et ses 34ch. Au passage les flèches directionnelles sont abandonnées au profit de clignotants. On présente également une berline découvrable et un cabriolet qui seront disponible au début de l’année 1950. En Octobre de la même année, la K passe à 500 kg de charge utile. Les modèles de l’année 1951 voient des évolutions stylistiques. À l’intérieur les Panhard Dyna X reçoivent un tableau de bord avec un seul cadran tandis que les coquilles d’aération du capot et les feux arrières changent également. 
On note aussi l’apparition d’une boîte automatique à trois rapports sur la Type 120. En plus la Dyna K sert de base à un nouveau break vitré. En 1952 la Panhard Dyna X évolue encore. Au printemps on lance la Type 130 X87 avec un moteur de 851 cm³ de 38ch qui fera date. Mieux la version sprint propose de passer la cavalerie à 42ch ! Par contre ce dernier fait passer l’auto dans la catégorie des 5cv. On présente aussi une version dérivée, la Junior qui n’a rien à voir stylistiquement.
 Les Types 110, 120 et 130 sont alors au catalogue. La Panhard Dyna X ne connaîtra pas d’autres nouveautés. Les Types 110 et 120 sont arrêtés en mai 1953. En Octobre 1953 la Type 130 laisse sa place à la nouvelle venue de la marque, la Dyna Z qui n’a plus rien à voir. Les Dyna K resteront en fabrication, elles, en fabrication jusqu’en Juillet 1954. Au total ce sont 47.049 exemplaires qui auront été produits en 7 ans. La Panhard Dyna X est aussi une voiture de course ! 
Vous avez bien lu ! La Dyna X va également connaître la compétition ! En rallye tout d’abord où elle remportera notamment le scratch du Rallye des 1000 Lacs 1954, plus des victoires de classe (moins de 750 cm³) au Monte Carlo 1954 (3e au général), à la Coupe des Alpes (1950 et 1952) ou encore au Tour de Sicile. En 1953 une X86 se classera 4e du Tour de France automobile. Mieux, la Dyna X sera au départ de trois éditions des 24h du Mans en 1950, 1951 et 1952 où elle est à la lutte avec les Renault 4CV ! 
La meilleure place finale sera la 12e place de Plantivaux et Chancel en 1952. La Dyna X de nos jours Les Panhard Dyna X sont des autos de connaisseurs ! Déjà parce qu’il faut s’accommoder de son style. Ensuite parce que l’entretien des moteurs Panhard reste tout de même l’affaire de quelques spécialistes qui ne sont pas si nombreux. Au moins l’emploi massif d’aluminium a écarté le problème rouille !
 Pour le prix… c’est compliqué. En fait la Dyna X est une auto rare et chère, vous aurez du mal à trouver de beaux modèles à moins de 8-9000 €. Évidemment les prix augmentent avec la puissance du moteur.
 Et puis les versions découvrables et cabriolet vont encore chercher plus loin : jusque 20.000 € pour une X87 ! Une voiture moderne, mais de spécialiste, qui ne manquera pas de se faire remarquer lorsque vous la sortirez !
Source : newsdanciennes.com/ - Benjamin-Przemek Michalak

CLUB5A – RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE…


 

samedi 7 juin 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - LES VOITURES DE PATRICK ET PATRICE ....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO-MOTO - N'AVONS PAS LA MEME LECTURE....


 

CLUB5A – VOITURE DE LÉGENDE – L’AUTOBIANCHI Y10 4WD..L’ÉLÉGANTE !!

Elle cache la même mécanique que la Panda 4×4, leur moteur, leur transmission et leur pont AR étant (presque) identiques. Si sa petite sœur Fiat, rustique et efficace, joue sur sa capacité à sortir des sentiers battus, la minuscule Autobianchi fait de même, mais avec une robe élégante et chouette typique de la marque. 
Très chère en son temps, elle vaut aujourd’hui la moitié d’une Panda. Une bonne idée pour prendre du plaisir en youngtimer tout au long de l’année en dépensant moins que pour un scooter économique. Vaut-il mieux se laisser séduire par une femme robot ou s’afficher avec des célébrités ? 
A en juger par les campagnes publicitaires ayant accompagné les premières années de l’Autobianchi Y10, c’est assurément la seconde solution qui doit être retenue. Lancée au printemps 1985 avec le slogan “La città del futuro”, La ville du futur, et associée à l’image d’un robot humanoïde aux traits féminins très aseptisées, les débuts de la remplaçante de l’A112 sont un échec. 
La deuxième campagne publicitaire, datée de septembre 1987, parle plus simplement et s’avère bien plus ingénieuse : “Piace alla gente che piace”, Plais aux gens qui plaisent. Cette fois, la petite milanaise s’exhibe tour à tour aux mains d’acteurs, réalisateurs, sportifs, vedettes de la télé, chansonniers, danseuses, journalistes et couturiers, le tout sur fond d’une agréable musique spécialement écrite pour l’occasion. Ainsi, dès qu’ils entendaient la mélodie devenue célèbre, les gens accouraient devant leur téléviseur afin de voir qui se trouvait, cette fois, au volant de la citadine d’élite. Et la Y10 a fait un carton ! 
Je vous le concède, racontée comme ça, l’histoire est un peu simplifiée et accorde surtout à la publicité une trop grande importance. Car en réalité, entre ces deux campagnes, Autobianchi a changé la donne, proposant davantage de modèles et un tarif largement revu à la baisse. Afin de mieux comprendre cette évolution, remontons aux racines du projet qui allait donner le jour à la toute dernière Autobianchi. Depuis l’été 1978, Lancia prépare, pour sa division Autobianchi, la remplaçante de l’A112 : une voiture très originale, à la carrosserie haute, dessinée par l’Italdesign de Giugiaro. La direction de l’entreprise, alors menée par l’ingénieur Vittorio Ghidella – le meilleur patron qu’ait eu le Groupe Fiat depuis le professeur Vittorio Valletta –, décide qu’au vu de ses atouts, il ne faut pas l’utiliser pour Autobianchi mais pour Fiat : c’est donc dans ce projet Lancia que la future Uno, qui sera lancée en janvier 1983, trouvera son origine. 
Du coup, Autobianchi est orpheline de son nouveau modèle. Puisqu’il faut foncer et en même temps économiser, on décide que, dans la mesure où l’usine milanaise de Desio produit, parallèlement à l’A112, la Fiat Panda, la future citadine Autobianchi devra en emprunter la plate-forme, même si d’importantes évolutions techniques sont nécessaires. La nouvelle venue, qui garde le nom de code Y10, est donc dévoilée au Salon de Genève du 17 mars 1985. Techniquement, la voiture a de quoi séduire puisqu’il s’agit du premier modèle du groupe à recevoir l’ultramoderne moteur à arbre à cames en tête Fire de 999 cm3 pour 45 ch. 
Elle arbore également un inédit essieu AR déformable à Omega avec ancrage central et bras de réaction longitudinaux. Proposée en trois finitions (Fire, Touring et Turbo, les deux dernières accueillant deux différentes versions d’un autre mono-arbre, le 1 049 cm3 produit au Brésil), l’auto est malheureusement boudée par le public. Les raisons ? Avec un arrière à la verticale et un hayon peint en noir quelle que soit la nuance de la carrosserie, son style choque le public. De plus, bien que luxueuse, elle coûte un bras : 10,9 millions de lires pour la Fire quand la mieux équipée des Panda, la 45 Super, s’achète 9,2 millions et la Uno 45 S trois portes, qui garde l’ancien 903 cm3 culbuté mais se révèle bien plus habitable, s’échange pour 10,4 millions. 
Résultat : Autobianchi, qui prévoyait d’écouler au moins 60 000 Y10 par an, doit se contenter de 35 000 ventes en dix mois. Des mesures pour remédier à cette situation sont donc prises en janvier 1986, dix mois seulement après la sortie de l’auto. La version de base se dédouble en une Fire à la présentation plus sommaire commercialisée 9,4 millions et une Fire LX, plus riche en équipement et également moins chère. Les Touring et Turbo reçoivent quant à elles une dotation plus complète avec un rabais moyen d’un demi-million par rapport aux anciens modèles équivalents. 
La recette fonctionne : en six mois et demi, on a vendu autant de Y10 que dans les dix mois précédents. En octobre de la même année, la gamme s’élargit avec l’arrivée de la 4WD, Four-wheel Drive, un modèle à transmission intégrale. C’est la première (et la dernière) fois qu’Autobianchi s’essaye dans ce domaine, et la recette est simple : puisque la Panda, véhicule dont la Y10 dérive, existe depuis trois ans en version 4×4, pourquoi ne pas en profiter pour offrir à la clientèle une citadine aussi chic que capable de franchir des chemins interdits à une traction ? Si l’essentiel de la mécanique de la nouvelle Y10 4WD reprend le système Steyr-Puch de la Panda 4×4, il ne s’agit cependant pas d’un vulgaire copier-coller car, au passage, l’Autobianchi, en adéquation avec son positionnement élitiste, gagne en technicité. Le moteur reste bien sûr le Fire monté, dans l’intervalle, sur Panda et Uno, mais dans une version plus adaptée à l’usage tout-terrain, avec 50 ch à 5 500 tr/mn (contre 45 à 5 000 précédemment) grâce à un profil d’arbre à cames différent. 
Source : GAZOLINE / Marco Visani/-Centro Storico Fiat

CLUB5A – RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE…


 

vendredi 6 juin 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - QUAND FELIX PREND DE LA HAUTEUR ....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - NOUS N'AVONS PAS LE MEME BUDGET QUE LES AMERICAINS !


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - VOUS POSSEDEZ UNE MOTO ET VOUS AVEZ DES TRAVAUX DE TERRASSEMENT A EFFECTUER ?...NOUS AVONS DES SOLUTIONS !


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - PROMENADE EN VOITURE ANCIENNE ......

Promenade avec plusieurs voitures anciennes dans la campagne. 
 DB LeMans, Salmson S4E, Hotchkiss 686 Grand Sport, Panhard et Levassor 6CS et Citroën SM et bien d'autres ..... 
Source : Vincent Decours

CLUB5A – VOITURE DE LÉGENDE - LA CITROËN DS 19 … LE MODÈLE HISTORIQUE DE CITROËN !!

Le constructeur aux chevrons aurait-il joué à qui perd gagne avec la DS ? Victime d’un démarrage calamiteux, une situation qui faillit coûter la vie de l’entreprise, la belle Citroën est finalement parvenue à vivre une success story fantastique, au point de devenir le modèle “historique” de Citroën. Sans doute la voiture du siècle. Souvent qualifiée de révolutionnaire, la DS est avant tout une voiture extrêmement en avance sur son époque. Lorsqu’elle voit le jour, au milieu des années 50, la France entière est comme bouleversée par cette apparition. 
Le public est fasciné, la concurrence médusée. Abasourdis face à une cette “bombe”, certains constructeurs basculent même dans la résignation : pour eux, la messe sera dite. Et vite. Mais les choses ne se sont pas tout à fait passées comme cela. A la faveur d’une poussière dans le carburateur, d’un grain de sable dans les engrenages ou bien d’un rognon dans la soupe à l’oignon (barrez la mention laborieuse), chacun a remisé les requiem, non sans quelque soulagement. Cette histoire est celle des débuts de la DS. 
Au matin du 5 octobre 1955, le public découvre la star du Salon de l’auto sur le stand Citroën. Ce véhicule éblouissant est l’aboutissement du projet VGD (Voiture à Grande Diffusion), fruit d’un bureau d’études en totale ébullition, déterminé à révolutionner l’automobile. Sous la direction de Pierre Bercot, le trio André Lefebvre, Paul Magès et Flaminio Bertoni, deux ingénieurs et un styliste, ambitionne de concevoir une auto totalement novatrice. Lefebvre imagine un soubassement rigide indépendant, mais aussi une carrosserie entièrement démontable permettant de faciliter les réparations. 
N’oublions pas le capot en alu, la transmission à boîte hydraulique ou encore le pare-brise qu’il souhaite entièrement bombé, une nouveauté incroyable à l’époque et un challenge considérable pour le fournisseur Saint-Gobain. Magès est l’homme à la suspension, celui qui fera de la DS le tapis roulant que l’on connaîtra, une voiture dont le confort n’aura d’égal que la tenue de route. Poursuivons cette revue avec les freins avant à disques dérivés de la technique Jaguar, puis par ce dessin inimitable de Bertoni inspiré de la goutte d’eau. Il n’y a guère que par son moteur que la DS manque d’ambition. 
Issu de la Traction, ce 4 cylindres culbuté ne peut faire valoir que sa culasse en alliage dotée de chambres de combustion hémisphériques. On est loin du six cylindres à plat étudié entre 1952 et 1954, mais qui fut abandonné sur ordre de Pierre Bercot. « Nous ne pouvons pas tout révolutionner d’un seul coup », aurait-il déclaré à ses subalternes, avant de leur demander d’améliorer la mécanique de Traction. Une technologie novatrice et mal maîtrisée Lancée prématurément, manquant de mise au point, la DS a réussi le tour de force impensable de décevoir ce public qu’elle aura tellement subjugué auparavant. 
Cela semble invraisemblable, mais imaginez un instant les premiers clients faisant office de cobayes, bien malgré eux. Représentez-vous maintenant les concessionnaires et agents affrontant, liquéfiés et impuissants, la colère de leur clientèle, mais aussi cette technique novatrice que la plupart ne maîtrisent pas malgré les stages programmés par le constructeur. Face à cette situation préoccupante, la réaction de Citroën sera double. D’un côté, il y aura la mise en place d’une intense opération de fiabilisation (une modification par jour), de l’autre le lancement, en 1957, de l’ID, une DS de crise débarrassée de la plupart de ses sophistications, au moteur moins puissant et à la finition simplifiée. 
Pour le coup, la concurrence est bien soulagée. Mais les choses pourraient bien évoluer en leur défaveur… La meilleure auto de grande série Baptisée DS 19 en référence à la cylindrée de son moteur (1 911 cm3), la nouvelle Citroën va peu à peu se tirer de cette ornière et, avec le temps, elle finira même par s’imposer, allant jusqu’à devenir la meilleure auto de grande série. Ses défauts de jeunesse, la DS les aura en grande partie éliminés fin 1961, un millésime qui a véritablement marqué l’envol commercial du modèle avec près de 70 000 exemplaires produits dans l’année. L’un des derniers changements d’importance est intervenu pour l’année 1962, alors que la jolie et très fragile planche de bord futuriste signée Bertoni est abandonnée au profit d’un tableau plus conventionnel mais plus cossu que le précédent.
Source : GAZOLIN / Hugues Chaussin-Antoine DUCROCQ

CLUB5A – RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE…


 

jeudi 5 juin 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - POUR GISELE ET JEAN LA ROUTE C'EST PRINCIPALEMENT DANS UNE HOTCHKISS ...


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - QUAND SYLVIE VARTAN SELECTIONNE SA VOITURE EN MODE AMERICAINE..


 

CLUB.5A - DANS LE RÉTROVISEUR - L’ÉCURIE AUTOMOBILE ALCO 6 BLACK SON HISTOIRE DE 1909 A 1911 (USA)....


 
L'Alco-6 Racer Black Beast a remportée six des 15 courses importantes de 1909 à 1911 deux courses de la Coupe Vanderbilt, le premier 500 miles d'Indianapolis et deux courses du Trophée Elgin….Une référence à l'époque ....Outre ses victoires Vanderbilt deux courses de la Coupe, l'Alco-6 Black Beast de course la plus célèbre était le Indy 500 inaugurale qui s'est tenue le 30 mai 1911. Afin de célébrer le centenaire cette année...... 
 Source : vanderbiltcupraces.com

CLUB5A – RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE…


 

mercredi 4 juin 2025

CLUB5A - LE TOP DE 5A - 2015 - “Et oui Lorette ...Il faut faire tourner le moulin lorsque le vent souffle.”


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LA MOTO "PORTE"MOTO ...


 

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA RENAULT 16 TX ..LA VOITURE HOMOGÈNE !!

Lancée au pire moment, quelques jours avant la survenue du choc pétrolier et des limitations de vitesses, la brillante R16 TX aurait dû être un bide absolu. Au lieu de ça, elle a séduit naturellement grâce à sa formidable homogénéité. Afin de mieux comprendre ce modèle, allons l’essayer sur les hauteurs de Clermont-Ferrand. 
La 16 est à Renault ce que la DS a été à Citroën : l’auto la plus révolutionnaire de l’histoire de la marque. Après les échecs successifs de la Frégate et de la Rambler, la Régie nationale a eu l’idée à la fois fantastique et courageuse d’élaborer un véhicule qui satisfasse une double demande en faisant à la fois office de voiture moyenne et de voiture de luxe. 
Ce pari osé, pour ne pas dire risqué, a conduit les bureaux d’études à inventer une auto dont les volumes bicorps ont surtout réussi à rebuter le public ! 
Afin qu’elle rencontre le succès, il a fallu attendre que la clientèle franchisse ce cap psychologique : concevoir qu’un véhicule haut de gamme puisse également se montrer pratique et polyvalent. En 1965, la chose était loin d’être évidente. 
Voilà le coup de culot de l’équipe d’ingénieurs réunie autour du styliste Gaston Juchet. 
 Source : Texte et photos Hugues Chaussin-GAZOLINE.NET-Abcmoteur

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - 70 ans de Citroën DS : au volant d’une immortelle ...

 

Sept décennies : un âge plus que respectable pour une automobile, susceptible de la placer au rang des antiquités inconduisibles dans la circulation moderne. Au volant d’une DS 19 parfaitement restaurée, c’est pourtant une tout autre impression qui se dégage. La Citroën DS n’est pas une voiture ancienne. L’affirmation peut avoir quelque chose d’incongru pour un modèle apparu au Salon de Paris 1955, mais c’est bien l’impression qui se dégage après avoir parcouru plusieurs dizaines de kilomètres au volant d’une 19 Confort de 1967 impeccablement restaurée. Car le décalage que sa conduite provoque aujourd’hui par rapport à celle des automobiles actuelles est sans doute moins important que celui qu’il engendrait à sa sortie en 1955. Au Salon de Paris de cette année-là, la « bombe » Citroën alignait une quantité de nouveautés technologiques que peu d’automobiles – sinon aucune – n’avaient réunies à elles seules dans l’histoire.
 Elle était la seule dont le système hydraulique centralisé alimentait aussi bien la suspension que les freins et la transmission semi-automatique. Un niveau d’assistance alors inédit pour une production européenne. La plupart de ses congénères se montraient alors rétives, difficiles à conduire et encore plus à ralentir. L’automobiliste de 2025 qui découve une DS ne s’étonne pas, lui, de ne pas avoir à produire d’effort en manœuvre, de changer de vitesse en poussant délicatement un levier sans appuyer sur un quelconque embrayage, ou encore de freiner droit avec efficacité. Il serait presque surpris de l’absence de « maintien dans la voie » ou d’« alerte de survitesse » ! Un chef-d’œuvre renié par son auteur Bien sûr, la DS reste une automobile à part, d’abord par son apparence. Ses lignes signées Flaminio Bertoni, le styliste « maison » de Citroën depuis le début des années 1930, sont l’aboutissement d’un très long travail de gestation démarré avant la Seconde Guerre mondiale. Perfectionniste, l’homme de l’art n’était pourtant pas satisfait de son œuvre et lui préférait l’Ami 6 lancée en 1961. 
Avec son capot plongeant et ses ailes encore apparentes, son arrière pointu si peu commun pour une berline, ses custodes intégrant les clignotants dans des cornets et enfin ses roues arrière carénées, la DS est restée durant sept décennies un cas esthétique unique. Impossible à copier et même à actualiser aujourd’hui pour un éventuel modèle « néo-rétro ». Notre voiture d’essai se rapporte au millésime 1967 – le dernier avant l’important restylage de la génération suivante –, mais elle reste très proche dans son apparence des versions de 1955. Son originalité lui permet encore aujourd’hui de ne pas vieillir. Bien malin celui qui pourrait dater cette DS sans connaître l’histoire de l’automobile ! L’habitacle lui aussi se distingue du commun, même si la planche de bord de notre modèle, apparue en 1961, adopte un style un peu plus conventionnel que la première, qui n’aurait pas déparé dans le cockpit d’un vaisseau spatial. Les sièges, dont le moelleux fait passer les actuelles mousses Advanced Comfort des Citroën pour d’aimables plaisanteries, les nombreux chromes et bien sûr le fin volant monobranche suffisent à composer une ambiance typique. 
Elle se goûte particulièrement à l'arrière, où le passager peut se cacher derrière les custodes comme dans une limousine d'apparat et dispose d'un espace aux jambes propre à satisfaire jusqu'au général de Gaulle. Reconnaissons néanmoins que Citroën est allé beaucoup plus loin dans la transgression avec la CX et d’autres modèles des années 1970 et 1980. Au volant de la DS, les commandes des clignotants et des phares se reconnaissent immédiatement, sans mode d’emploi. Une Citroën DS 19 revenue de loin Notre modèle est une rare 19 dite « série A » de 1967, le millésime le plus recherché de la « Déesse ». Il est en effet le seul durant laquelle elle a adopté à la fois le liquide de suspension vert LHM et l’avant à simples phares ronds, avant l’arrivée des optiques sous verrière. Le LHM est en effet beaucoup plus facile d’utilisation, car il ne corrode pas le circuit hydraulique comme le liquide rouge (LHS) précédent. 
Enfin, c’est à partir du millésime 1966 seulement que les DS commencent à recevoir des moteurs à cinq paliers raisonnablement puissants, notre 19 développant 90 ch SAE (84 ch DIN), à comparer aux 75 ch du millésime 1955. Maryse, la propriétaire, nous conte son histoire peu commune : « Nous avons été chercher cette auto que nous connaissions depuis longtemps dans notre région. Elle était à l’état d’épave, et nous l’avons reconstruite entièrement avec l’aide d’un carrossier hors pair, Nicolas. Je me suis moi-même investie à fond en cherchant les pièces, que nous voulions au maximum d’origine. C’est un chantier qui a duré cinq ans. La structure a été entièrement mise à nu, tous les caissons, les longerons et planchers ont été repris. Son moteur a été refait de A à Z. Seule la boîte semi-automatique n’a pas été ouverte. Aujourd’hui, nous nous en servons régulièrement pour partir en vacances ou lors de mariages. » Au volant de la Citroën DS 19 
Comment se conduit une DS ? 
Il suffit de tourner la clé de contact, d'actionner le démarreur en poussant le levier de vitesses vers la gauche et d'attendre quelques secondes que la carrosserie portée par le liquide vert sous pression et l'azote des sphères de suspension s’élève gracieusement. On enclenche ensuite la première en poussant le levier de vitesses, on relâche le frein de parking à pied grâce à une commande située sous la planche de bord et on accélère doucement pour que l’auto décolle. Les 90 ch suffisent pour affronter la circulation moderne, même si la DS n’a jamais été réputée pour ses accélérations. Cela ne l’empêche pas de rouler suffisamment vite une fois lancée grâce à la finesse de sa ligne, très supérieure à celles des concurrentes de l’époque. La conduite distille des sensations délicieusement contradictoires : la direction se montre précise, la tenue de route redoutablement efficace, mais la DS place son conducteur dans la ouate, lui interdisant tout mouvement brusque. 
Elle lui intime d'adopter une attitude sereine, plus proche de celle d’un capitaine de navire que d’un pilote de course. Évidemment, le confort souverain de la suspension hydropneumatique, qui reste supérieur à celui de tant d’autos modernes, participe à cette ambiance feutrée. L’expérience du ralentisseur absorbé comme un simple caillou n’est pas une légende. L’autre talent de la DS relève du théâtre. Assis droit face à un pare-brise semi-panoramique, le conducteur se sent immédiatement important et regarde la route en cinémascope. Même le niveau sonore, souvent reproché à la DS, reste parfaitement tolérable sur notre 19 Type A. L’état parfait de son moteur, qui n’émet aucun bruit de culbuteur, et de son échappement y est sans doute pour beaucoup. Bien acheter une Citroën DS Malgré son grand âge, la Citroën DS (et son dérivé ID) n’est pas une voiture rare, sauf dans ses versions break et cabriolet. 
Rapidement considérée comme un mythe après la fin de sa production en 1975, elle a été collectionnée très tôt, ce qui lui a assuré un taux de survie nettement supérieur à ceux de ses contemporaines. En revanche, ses prix, sauf pour les modèles les plus recherchés que sont les 21, les 23 et les millésimes 1967 en général, ne compensent que rarement le coût de sa restauration. La construction de l'auto est en effet très complexe, particulièrement au niveau de sa structure caissonnée qui se révèle très difficile à contrôler sans démontage. Il peut donc être judicieux de se faire aider par un connaisseur au moment de l’achat, les exemplaires moyens étant encore très nombreux. Sachez néanmoins que la DS pourrit en général par l’arrière, le fond de coffre et les gouttières d’aile étant rarement en bon état.


 La mécanique de la DS apparaît en revanche beaucoup plus simple à rénover, mais l’accessibilité des éléments rend chaque opération coûteuse en main-d’œuvre. Changer un démarreur ou un tuyau hydraulique exige ainsi de longs efforts. Bien entretenue, la DS peut cependant afficher un niveau de fiabilité très moderne : le moteur se révèle en effet particulièrement robuste pour son époque, sauf exception comme sur la 23 IE, un peu plus pointue. Au niveau des tarifs, il existe une DS à pratiquement tous les prix, allant de quelques milliers d’euros pour un modèle à restaurer jusqu’à 200 000 € pour un cabriolet strictement d’origine. Le ventre mou pour une berline se situe entre 10 000 et 20 000 € pour une ID, une D Special ou une D Super, les versions simplifiées de la DS, tandis que cette dernière s’échange en bel état entre 20 000 € et 40 000 € selon le millésime et la motorisation. Des tarifs finalement encore raisonnables pour un mythe ! 
Source : largus.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA FERRARI 166 ...DE LA COURSE A LA ROUTE !!

La Ferrari 166 est une automobile de course et de route, du constructeur automobile italien Ferrari, produite entre 1948 et 1953 à une centaine d'exemplaires. Déclinée en de nombreuses variantes de carrosserie, et propulsée par un moteur V12 de 2 L, son nom, 166, correspond au volume arrondi de chaque cylindre (1995 cm³ / 12 soit 166,25 cm³ par cylindre). Première Ferrari à la fois de Grand Prix automobile, puis de route de l'histoire de la marque, elle permet à Enzo Ferrari d'établir sa légende en compétition automobile et comme constructeur de voiture de sport GT. 
La Scuderia Ferrari fondée en 1929, est une importante concession, puis écurie de course Alfa Romeo indépendante de Modène, qui domine la compétition automobile d'alors. Alors qu'Alfa Romeo décide d'intégrer son écurie en 1938, sous le nom d'Alfa Corse (puis Alfa Romeo (Formule 1) championne du monde 1950 et 51 avec Giuseppe Farina et Juan Manuel Fangio), Enzo conçoit alors ses deux premiers prototypes personnels Auto Avio Costruzioni 815 en 1940, fonde son usine Ferrari de Maranello en 1942, puis conçoit sa première Ferrari 125 et fonde Ferrari (entreprise) en 1947. 
Basée sur la structure tubulaire et le V12 1,5 L de Gioacchino Colombo des Ferrari 125, poussé à 1,9 litre sur la Ferrari 159 S, puis à 2 litres pour cette 166, Ferrari établit sa légende en 1948 avec ce troisième modèle, qui couronne la marque de succès et de victoire en compétition. La 166 participe à son premier Grand Prix automobile, avec le prince pilote Igor Troubetzkoy au Grand Prix automobile de Monaco 1948 en version SC. Elle est la première Ferrari à remporter les 24 Heures du Mans, en version MM aux 24 Heures du Mans 1949, avec les pilotes Luigi Chinetti et Lord Selsdon, Chinetti et Jean Lucas s'imposant la même année aux 24 Heures de Spa. 
La 166 est également vainqueur à deux reprises de la Targa Florio, en 1948 (version Sport) et 1949 (version SC) avec Clemente Biondetti1 (et Troubetzkoy la première fois), puis de la Coupe de Spa en 1953 avec Olivier Gendebien, terminant également deuxième du Rallye Paris - Saint-Raphaël Féminin avec Yvonne Simon en 1951. Elle est engagée aux championnat du monde de Formule 1 1950, 1951, 1952 et 1953 entre autres face à Alfa Romeo (Formule 1) des pilotes champion du monde 1950 et 1951 Giuseppe Farina Juan Manuel Fangio, alors que Ferrari et Alfa Roméo se partage le sommet des podiums de course automobile. En 1950, les Ferrari 275 F1 et 375 F1 lui succèdent un temps conjointement en compétition, pour remporter les premières victoires de la marque en Grand Prix de Formule 1, suivi du premier titre de double champion du monde 1952 et 1953 avec le pilote Ferrari Alberto Ascari.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Italiansupercarvideo