lundi 24 mars 2025

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Quand la voiture de collection façonne l’identité des personnages des séries TV

 

Séries et voitures de collection ? 
Non, on ne va pas vous refaire un énième article sur la Dino de Dany Wilde, la Gran Torino de Starsky, la 403 de Columbo ou la Testarossa de Sonny Crocket. Nous allons nous intéresser aux voitures de collection dans les séries françaises. Dans plusieurs séries françaises récentes, de belles voitures de collection apparaissent et ne sont pas de simples accessoires, mais de véritables marqueurs d’identité. 
Elles traduisent et renforcent la personnalité des protagonistes, influencent l’ambiance et servent parfois d’éléments narratifs essentiels. 
Les récentes séries « Balthazar » et « Carpe Diem » illustrent parfaitement cette tendance, en associant à leur personnage central des véhicules rares et emblématiques. 
 Balthazar : les voitures d’un esprit libre, torturé et rebelle Le médecin légiste Raphaël Balthazar, joué par Tomer Sisley, est un homme brillant, provocateur et attaché à sa liberté. Mais il est également torturé par un passé qu’il n’arrive pas à éradiquer. Son évolution dans la série est accompagnée d’un changement progressif de véhicules, chacun reflétant l’évolution des facettes de sa personnalité. Les voitures dans la série Balthazar Saison 1 : Alpine A110 « Berlinette » Cette icône française du rallye correspond au goût de Balthazar pour l’efficacité et la performance. 
Son côté agile et léger reflète le caractère insaisissable du médecin légiste. Saison 2 : Ford Mustang Symbole de la jeunesse et de la rébellion, la Mustang traduit le côté indépendant et parfois imprévisible de Balthazar. 
Elle marque une période où il refuse les règles et suit son propre chemin, en cohérence avec ses méthodes non conventionnelles. Saison 3 : Porsche 911 T Un modèle légendaire, qui allie raffinement et performances. 
Ce choix montre une certaine maturité, un passage à un véhicule plus maîtrisé mais toujours dynamique. Saison 4 : Audi Quattro Connue pour ses performances en rallye, l’Audi Quattro traduit une volonté de contrôle et d’efficacité. Ce choix peut représenter une transition vers plus de stabilité, même si l’audace reste présente à travers la décoration très personnelle de la voiture Saison 5 : Shelby Cobra La Shelby Cobra est une voiture mythique, puissante et exclusive, qui marque un retour aux sources du plaisir de conduire. 
Elle incarne cette fois l’esprit libre et hédoniste de Balthazar, qui assume pleinement sa nature dans cette dernière saison. L’impact narratif des voitures dans Balthazar Les véhicules de Balthazar ne sont pas de simples moyens de transport : Ils renforcent son image de rebelle et de séducteur. Chacune de ses voitures est un choix original, éloigné des modèles classiques des enquêteurs et personnages traditionnels. 
Ils marquent son évolution personnelle : À travers ces changements, on perçoit une progression dans sa psychologie et sa façon d’appréhender la vie. Ses voitures de collection participent à la mise en scène, que ce soit par des scènes de conduite rapides ou des échanges dans la voiture, ces véhicules sont pleinement intégrés dans la narration de la série Carpe Diem : une voiture rare pour un personnage unique Dans « Carpe Diem », Tom Villeneuve est un homme qui vient de passer 17 ans en prison après avoir été accusé à tort du meurtre de sa femme. 
Combatif, il a étudié le droit en prison afin de devenir avocat une fois libéré. De retour à Nice, il ouvre un cabinet spécialisé dans la défense de ceux qu’il croit injustement accusé de crimes. Mais en parallèle, il cherchera désespérément à trouver le véritable meurtrier de sa femme. La Porsche 911 Carrera 3.0 de Carpe Diem Et la première chose qu’il fait en sortant de prison, c’est récupérer sa Porsche 911 Carrera 3.0, un modèle produit en seulement 3 687 exemplaires entre 1976 et 1977. Ce choix traduit un goût pour l’exclusivité et la perfection.
Avec son moteur issu de la 911 Turbo, la Carrera 3.0 offre un équilibre entre puissance, exclusivité et raffinement, à l’image du protagoniste. Sa côte élevée sur le marché des collectionneurs en fait un modèle convoité, qui contraste avec le statut particulier du personnage. 
D’ailleurs, lors de la 1ère saison, la voiture est convoitée par un des autres protagonistes de la série ! 
Sa voiture de collection apporte une fonction dramatique et émotionnelle. C’est un témoin de son passé : La Porsche soigneusement remisée pendant ses années de prison, puis exhumée accompagne le personnage tout au long de son parcours, comme un symbole de constance. 
Sans oublier que la Carrera colle parfaitement aux codes vestimentaires de Tom, bien ancré dans les seventies avec ses chemises bigarrées avec col « pelle à tarte » ou son indéfectible costard beige devenu un peu étroit … 
Mais sa Porsche est aussi un vecteur d’introspection : Les scènes où il roule seul renforcent son côté pensif et mélancolique. Mais la voiture apporte signature visuelle forte : La Carrera 3.0 ajoute une dimension esthétique marquée dans de nombreux plans de la série. La voiture de collection, élément narratifs majeur d’une série télé Que ce soit dans Balthazar ou Carpe Diem, ces deux séries françaises ont compris l’importance des voitures de collection dans l’inconscient collectif. 
Nos voitures de collection sont bien plus que de simples accessoires : elles racontent une histoire, structurent la narration et donnent de la profondeur et de l’épaisseur aux personnages. Dans Balthazar, la succession des voitures illustre une évolution personnelle, un goût certain pour l’excès et une constante recherche de liberté. 
Sa Cobra ultime peut aussi être perçue comme le véhicule du voyage sans retour qu’il entame…. Dans Carpe Diem, la Porsche 911 Carrera 3.0 devient une extension du protagoniste, incarnant son passé et la continuité d’une histoire qui n’est pas terminée. Le coté totalement intemporel de la 911 appuie sur cette facette du héros. Autant d’éléments qui ne sont jamais anodins et contribuent à ancrer ces séries dans l’imaginaire des spectateurs…. 
Source : autocollec.com

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CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - ELLE RESSEMBLE A LA PORSCHE 356 SPEEDER ...MAIS C'EST UNE PGO 356 CLASSIC !!

Le PGO 356 Classic est un roadster lancé en 1998 après que les nouveaux propriétaires de PGO Automobiles ( Laurent Skrzypczak et Olivier Baudouin ) aient achevé la production de la réplique Cobra appelée PGO Speedster . 
 Avec la nouvelle direction, le fabricant français a accès aux droits et brevets de la marque belge Apal , qui appartenait également à l'époque à l'homme d'affaires Laurent Skrzypczak. Ceci était connu pour le développement de véhicules basés sur la VW Beetle . 
La réplique Apal Speedster , construite depuis 1981, reposait sur un châssis coléoptère raccourci de 120 mm, qui devait désormais être construit en France sous un nouveau nom. 
Mais puisque l'ensemble Cobra réplica avait déjà été commercialisé en France sous le nom de Speedster, il a finalement choisi un nom, celui du modèle Porsche 356A 1600ème probablement correspondu. 

Malgré ses airs de voiture exotique, la PGO Cévennes se révèle plutôt homogène et diablement attachante !
C'est le nom de l'ancien Apal Speedster qui s'appelle désormais PGO 356 Classic. Dans le PGO 356 Classic , le châssis du scarabée a été raccourci de 230 mm. 

Le moteur standard du coléoptère importé du Mexique avait une puissance de 35 kW (47 ch). En tant que Topmotorisierung, une puissance de 66 kW (90 ch) était possible. 
Les deux moteurs étaient des moteurs boxer à 4 cylindres . La 356 Classic était équipée d'une transmission manuelle à 4 vitesses.
Source : PGOAutomobiles

samedi 22 mars 2025

CLUB5A - Sortie Motos Lauquet-Corbières du 16 mars 2025...Pour la section Motos du Club 5A, tout va bien, ne t'en fais pas !

 

Pour cette sortie motos de mars, 24 participants et deux voitures balaies étaient présents ce dimanche et l’objectif de cette rencontre est toujours de passer une journée afin de faire vivre la passion des vieilles mécaniques et bien sûr des motos de collection. (Pour certaines restaurées avec une précision chirurgicale)… 
Les fidèles ont répondu présent à l’appel pour cette sortie : ils arrivaient des départements limitrophes, merci et bravo ! Comme chaque mois, Fufu, Bernard et Régis accueillaient les premiers participants de bon matin pour la remise du programme ainsi que de l’itinéraire que nos organisateurs nous avaient concoctés. 
Cette année, une multitude de petites routes à perdre un motard sans que l’on s’en rende compte dans les paysages magnifiques du pays de l’Aude, dans les profondeurs des Corbières. 
Nos responsables de la section moto sont des organisateurs à l’ancienne. Au risque de me répéter tous les ans, les participants sont avant tout leurs invités… 
Ce sont des qualités que les participants remarquent et apprécient de toute évidence, c’est pour cette raison que la plupart reviennent chaque année… 
Petit à petit, les participants sont arrivés au « dôme » et se sont rassemblés… 
Tout le monde est fin prêt… Top départ ! 
Le départ est donné et voici cette « bande »de motos lancées à travers les routes sinueuses, les villages pittoresques… enfin, bref, une pure merveille. 
Que des motos ? Non, pas tout à fait, notre ami Patrick Cilia était aussi de la partie avec sa moto à trois roues : La Darmon. 
Et les motos (comme les pilotes…) se sont vraiment régalées à suivre l’itinéraire prévu. 


Les motards ont pu traverser les localités de Ladern-s/Lauquet-Clermont-s/Lauquet-Vignevieille-Termes-Villerouge. Termenes-St Pierre des Champs-Caunette en val et Servies en Val. Après quelques arrêts afin de regrouper l’ensemble des participants, c'est déjà l’heure d’arriver au Café Restaurant de la Place à Servies (Pour 25€ le restaurant nous avait préparé un bon petit repas et celui-ci était vraiment le bienvenu !). 
Retour sur Carcassonne par les localités de Arquettes, Fajac et Palaja. Côté météo, rien à dire pour un mois de mars : beau temps, mais avec une température assez fraiche. Bref, l’idéal pour faire de la moto. Aucune panne à déplorer pour cette sortie…elle n’est pas belle la vie ?
 Merci à l’ensemble des organisateurs pour votre disponibilité et votre dévouement à la préparation de cette rencontre entre passionnés pour la joie des motards participant à ces rencontres, sans oublier Olivier dans le rôle de la voiture balaie… 

Texte : Bernard RICARD - Photos : Régis PERICH - Lorette RICARD

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - LORS DE LA SORTIE DES CAISSES CARREES LES MOTOS AUSSI SONT DE LA FETE ....


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LA BELLE ET LA BETE .....


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - PORTRAITS DE COLLECTIONNEURS - LES ANGLAISES...

Portraits de collectionneurs.
  Les Anglaises 
 Les Anglais ne font jamais les choses comme tout le monde : ils roulent du mauvais côté de la route et produisent des cabriolets dans un pays où il pleut (presque) tous les jours. Ce petit préambule pour vous expliquer qu’il faut être vraiment tordu, ou Anglais, pour rouler en anglaise. Du coup, les amateurs continentaux se veulent encore plus radicaux que nos amis d’outre-Channel. 
 À la façon des Allemands qui mettent un béret dans leur 2CV pour faire plus français, le conducteur d’Anglaises soigne son look : casquette de gentleman farmer, gants de cuir à trou-trous, pantalon serré (les pantalons larges aux motifs écossais sont passés de mode), chemise achetée chez Old England avant la fermeture, veste de tweed, foulard de soie, Burlington et Church’s aux pieds (au pire, petits mocassins à glands), un look rapidement mis à mal par les éléments et souvent le cambouis, sans parler des taches d’huile. 
Pour les femmes, évitez juste les chaussures légères car la température digne d’une friteuse des boites de vitesse nécessite quelques précautions si vous ne voulez pas voir vos jambes ressembler à celles de Babar. Certains poussent le vice jusqu’à s’équiper comme les Bentley Boys du Mans ou des héros de la bataille d’Angleterre : bonnet de cuir, googles, blouson bombardier, moufles, ça fait bizarre de voir tout ça au volant d’une TR6 ou d’une MGB mais leurs propriétaires vous expliqueront que c’est nécessaire, jusqu’au moment où un petit rayon de soleil les transforme en autocuiseurs. 
 Dès que sa voiture s’arrête, volontairement ou non, le conducteur ouvre le capot : si ce n’est pas pour réparer, ça permet à la mécanique de refroidir. Il sort sa boite à outils (qui laisse généralement peu de place pour les bagages dans le coffre, raison pour laquelle il dispose souvent d’une petite galerie derrière), ça peut toujours servir, et ça sert toujours : il y a invariablement un truc à remettre, à visser, à resserrer, à réparer, à changer, à régler. Car les Anglais ont un principe : la mécanique doit toujours donner son maximum, même si cela ne dure que quelques secondes… 
Peu importe le temps qu’on passera derrière ! Du coup, on mécanique beaucoup, souvent, au risque de provoquer des drames dans les couples ou des retards aux réunions de famille. Je le sais, pour tout vous dire, quand j’étais jeune, j’ai fait 240 000 kilomètres au volant d’une petite Spitfire. Moi qui n’y connaissais rien, j’ai tout appris sur le bord de la route ou dans les garages mais je dois reconnaître une chose, j’y ai passé du temps, mais rares sont les fois où je n’ai pas pu repartir. 

Et du coup, j’y pense souvent, à ma vieille anglaise, qu’on appelait la Queen Mary ! 
Source : Thierry DUBOIS-Master Mécanique

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vendredi 21 mars 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2016 - MARLENE EN MODE PIETION POUR CETTE SORTIE AUTOS....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - UNE FERRARI SANS PERMIS !!


 

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - BELLE SYNCHRONISATION ENTRE LE PILOTE ET SON PASSAGER !!


 

CLUB5A - RESTAURATION ET TECHNIQUE AUTO - RESTAURATION D'UNE PEUGEOT 203 !!

Restauration d'une Peugeot 203  de 1955 prénommée Joséphine...
Lancée en 1948, la 203 est la Peugeot de la relance. Jusqu’en 1960, 685 000 exemplaires seront produits. Berline 4 portes, la 203 combine modernisme et solutions éprouvées: propulsée par un vaillant 1290 cm3 à culasse alu de 49CV, la structure monocoque repose sur un essieu AR rigide et des amortisseurs à levier. 
 La tenue de route de l’auto est cependant plaisante, avec un bon confort de roulement, et des performances « suffisantes »: la 4eme sur-multipliée sur la colonne de direction permet de tenir les 115 km/h.
Le cabriolet 203 est présenté au Salon de Paris de 1951, à cause d’une gestation différée par rapport à la berline. Ce cabriolet a un équipement supérieur, dont une sellerie cuir, à trois coloris (noir, bleu ou rouge). En octobre 1954, il prend l'appellation de Grand Luxe, un titre justifié par une finition encore améliorée. La grille de calandre incorpore des phares antibrouillard, tandis que les ailes sont décorées de sabots chromés. Divers aménagements complètent la présentation : volant spécifique, montre électrique, double pare-soleil, pneus à flanc blanc, etc. Finalement, le cabriolet 203 est construit à 2 567 exemplaires jusqu'en octobre 19564, où il cède la place à son homologue de la gamme 403 ....
  Source : mapeugeot203

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CLUB5A - SPORT AUTO - LES MEILLEURS PILOTES DE L'HISTOIRE DE LA FORMULE 1 !!

Définie en 1946, la réglementation formule 1 est effective dès la saison 1948, les Grands Prix se déroulant alors hors-championnat. Deux ans plus tard, le championnat du monde des pilotes est officiellement lancé le samedi 13 mai 1950 à Silverstone à l'occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne (l'organe sportif de la Fédération internationale de l'automobile), le championnat réunit les Grands Prix européens les plus prestigieux (à l'exception notable du Grand Prix d'Allemagne) ainsi que les 500 miles d'Indianapolis, épreuve servant surtout à cautionner le caractère mondial du championnat dans la mesure où elle n'est pas disputée selon la réglementation de la Formule 1, mais selon celle de la Formule Internationale. Créé l'année précédente à l'initiative de la Commission Sportive Internationale. 
 Seulement cinq ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale, la tenue d'un championnat du monde est un projet audacieux, les économies européennes commençant seulement à se relever. Logiquement, les premiers plateaux du championnat sont assez disparates et comme un symbole, c'est l'Alfa Romeo 158, une voiture dont la conception remonte à 1937, qui domine les débats. 
Le vétéran italien Giuseppe Farina remporte la manche d'ouverture du championnat avant de devenir le premier champion du monde de l'histoire, battant son coéquipier argentin, Juan Manuel Fangio lequel prendra sa revanche l'année suivante. Malgré la montée en puissance de la Scuderia Ferrari qui a remporté au Grand Prix de Grande-Bretagne 1951 sa première victoire, grâce à l'Argentin José Froilán González et qui est passée près du titre avec Alberto Ascari, la santé financière du championnat apparaît incertaine et le retrait annoncé d'Alfa Romeo en fin d'année fait craindre un manque de concurrents. 
Pour remédier à cette situation, la CSI décide de réserver les championnats 1952 et 1953 aux monoplaces de Formule 211. Comme espéré, de nouveaux concurrents pour la plupart britanniques, répondent favorablement au passage à la Formule 2. Si les grilles se garnissent, cela n'empêche pas la large domination de Ferrari qui écrase la compétition avec son chef de file Alberto Ascari. 
La concurrence prend forme en 1953 avec l'émergence au plus haut niveau de Maserati, qui peut compter sur le retour de Juan Manuel Fangio absent sur blessure la saison précédente : Ascari est à nouveau titré mais le duel entre Ferrari et Maserati donne lieu à Reims et à Monza à ce que les journalistes appellent « les courses du siècle », signe qu'après des débuts laborieux, le championnat du monde est bel et bien lancé. 
 La Formule 2 ayant relancé le championnat, la CSI décide à partir de 1954 de l'ouvrir à nouveau aux monoplaces de Formule 1, la cylindrée maximale autorisée passant de 2 à 2,5 litres. Non seulement cette décision ne fait pas fuir les petits artisans mais attire deux prestigieux constructeurs : Mercedes-Benz et Lancia.
 Symbole du dynamisme du championnat, chacun des quatre grands constructeurs engagés présente une monoplace aux caractéristiques différentes : V8 pour Lancia, 8 cylindres en ligne pour Mercedes-Benz, 6 cylindres en ligne pour Maserati et 4 cylindres en ligne pour Ferrari. Les saisons 1954 et 1955 sont largement dominées par Mercedes-Benz, ce qui permet à Fangio de décrocher deux titres mondiaux supplémentaires. 
 La domination des Flèches d'Argent est telle qu'elle fait craindre pour l'équilibre du championnat, d'autant plus que Lancia et Maserati sont en proie à d'importants soucis financiers. Mais la décision de Mercedes-Benz, en partie motivée par le drame des 24 Heures du Mans, de quitter la compétition fin 1955 et la cession par Lancia de ses prometteuses D50 à Ferrari permet de revenir aux duels Ferrari/Maserati. De cette lutte de constructeurs, un homme émerge : champion en 1956 sur Ferrari, puis en 1957 chez Maserati, Fangio porte son palmarès à cinq titres mondiaux.
Voici le classement des 10 pilotes de Formule 1 considérés comme les meilleurs de l'Histoire. Ce classement n'est pas un classement personnel. Il a été réalisé par le magazine Autosport et résulte du vote d'un panel de 217 pilotes ayant couru en Formule 1. 
L'histoire de la Formule 1 trouve son origine dans les courses automobiles disputées en Europe dans les années 1920 et 1930. Elle commence réellement en 1946 avec l'uniformisation des règles voulue par la Commission sportive internationale (CSI) de la Fédération internationale de l'automobile (FIA), sous le nom de « Formule de Course Internationale A », qui se trouvera rapidement abrégé en Formule A, puis Formule 1 à partir de 1949. 
Un championnat du monde de Formule 1 est créé en 1950 puis une Coupe des Constructeurs en 1958 (qui devient le Championnat du monde des constructeurs à partir de 1982). L'histoire de cette discipline est étroitement liée aux performances des voitures et à l'évolution de la réglementation technique qui régule les compétitions. Bien que le gain du championnat du monde reste le principal objectif, de nombreuses courses de Formule 1 ont eu lieu sans être intégrées au championnat du monde. La dernière, disputée à Brands Hatch, s'est déroulée en 1983. Des championnats nationaux ont également été organisés en Afrique du Sud et au Royaume-Uni dans les années 1960 et 1970.  
Source : Stanley PIFFARD