Chacun le sait: une voiture qui ne roule pas se dégrade. Si l’on n’y prend pas garde, les véhicules pourraient subir des dommages à la suite de leur immobilisation prolongée. Pour se prémunir de ce genre de désagrément et maintenir leur bon état de marche, voici quelques précautions d’usage à suivre. Du fait d’une immobilisation prolongée, la batterie est le premier organe du véhicule qui peut se trouver détérioré. Du fait d’une immobilisation prolongée, la batterie est le premier organe du véhicule qui peut se trouver détérioré. C’est particulièrement vrai pour les modèles récents bardés d’électronique: les accumulateurs peuvent se décharger très vite.
Pour éviter de vous retrouver en panne et s’assurer que le moteur s’ébroue au premier coup de clé, vous pouvez soit débrancher la batterie - la borne négative suffit -, soit brancher la batterie à un mini-chargeur (maintien de charge) alimenté sur le secteur. Dans le cas d’un véhicule moderne, nous conseillons la connexion d’un maintien de charge car le débranchement d’une cosse de batterie va couper l’alimentation du calculateur électronique de la voiture et remettre à zéro l’ordinateur de bord. Les modèles dotés d’un accès main libre avec reconnaissance de la clé électronique pourraient connaître d’autres complications.
S’agissant d’un véhicule 100 % électrique doté de batterie lithium-ion, il faut s’assurer que le niveau des accumulateurs ne descend pas sous les 10 %, ce qui aurait pour conséquence de mettre en défaut les contrôleurs électroniques des cellules et des modules dont la mission est justement de vérifier l’état de la batterie. L’inverse est également vrai: maintenir la charge en permanence et stocker 100 % d’énergie est à éviter. Cela entraînerait un vieillissement prématuré des cellules. Il est conseillé de veiller à ce que le niveau de charge se situe entre 50 et 75 %. Les véhicules électriques sont également sensibles aux amplitudes de température.
Un mercure trop bas affecte la capacité de la batterie. Dans la mesure du possible, il serait souhaitable que votre véhicule zéro émission puisse trouver refuge dans un parking fermé. Dans le cas de batteries lithium-métal-polymère, qui équipent notamment les Bolloré Bluecar et Citroën e-Mehari, les dispositions à prendre sont différentes. Ces modèles doivent être branchés en permanence pour maintenir une température de l’ordre de 70 degrés. Deux jours sans branchement suffisent à vider la batterie. La mémoire du pneu... Tout le monde n’a pas un fil à la patte.
Pour les véhicules à moteur thermique, il est préconisé de faire tourner régulièrement le moteur pendant plusieurs minutes pour maintenir le niveau de la batterie. Cette dernière opération est de toute façon impérative pour maintenir le bon état des organes mécaniques. Au moins une fois par semaine et pendant un bon quart d’heure, de manière à ce que le moteur atteigne sa température de fonctionnement et que les fluides circulent et assurent une parfaite lubrification de l’ensemble des pièces.
Les systèmes de dépollution modernes n’apprécient guère de ne fonctionner que quelques minutes à froid. Après avoir pris soin de consulter le manuel de bord, ce sera l’occasion de vérifier le niveau d’huile et d’eau de votre moteur. Pensez aussi à desserrer le frein avant (engager une vitesse) afin d’éviter que les garnitures collent. Pour les véhicules à moteur thermique, il est préconisé de faire tourner régulièrement le moteur pendant plusieurs minutes pour maintenir le niveau de la batterie. Si votre véhicule dispose d’une climatisation, n’oubliez pas de la faire fonctionner. Cela va permettre une bonne lubrification du compresseur et de tous les joints, car l’huile est véhiculée par le fluide frigorigène. À lire aussi : Restaurer son véhicule chez soi Enfin, il faudra veiller à surgonfler les pneumatiques en ajoutant autour de 0,2 à 0,5 bar.
En raison de l’immobilisation du véhicule pendant plusieurs semaines, ceux-ci vont nécessairement perdre un peu de pression. Si l’immobilisation venait à se prolonger au-delà d’un mois, il est préconisé de gonfler les pneumatiques à 3 ou 4 bars de manière à éviter qu’ils se retrouvent presque à plat. Cela entraînerait une trop grande déformation de la bande de caoutchouc. Or, ce que l’on sait moins, c’est que le pneu possède une mémoire. Il se souvient ainsi d’avoir été malmené.
Source : lefigaro.fr -Deadmaus Gaming