jeudi 27 juin 2024
CLUB5A - LES VOITURES DE LÉGENDE - LES AUTOMOBILES ALPINE ...
Alpine est une société française créée à Dieppe, France, en 1955 par Jean Rédélé, à l'époque concessionnaire Renault, qui fit une percée remarquable dans le secteur des automobiles sportives.
17 ans après sa disparition, Renault, annonçait la renaissance d'Alpine.
Jean Rédélé, diplômé de HEC et plus jeune concessionnaire Renault de France, à Dieppe, commence dans un premier temps à disputer le rallye Dieppe-Rouen avec une Renault 4CV, déclarant qu'elle a un potentiel sportif non négligeable. Cette première course se solde par une première victoire qui l'encouragea à continuer.
En 1952, il participe aux Mille Milles, toujours sur 4CV, remportant sa catégorie associé à Louis Pons. Après un fastidieux rallye du Monte-Carlo et une première victoire ratée, il s'engage à disputer une compétition dans les Alpes. En 1954, il remporte, en autres, une coupe au Critérium des Alpes et le Liège-Rome-Liège.
C'est ainsi qu'il parcourt, sur les pistes sinueuses et entrelacées des Alpes, ses meilleures courses. En référence à ces épreuves, ses automobiles allaient être appelées « Alpine ».
Jean Rédélé meurt le 10 août 2007, à l'âge de 85 ans.
Après plusieurs victoires, Jean Rédélé crée la société anonyme des automobiles Alpine en 1955 en référence à ses succès sur les routes alpines. Le coach 106 est né. Le numéro est une référence à la mécanique des 4CV de la série 1060. En 1962, l'Alpine A110 est présentée au salon de Paris un frêle coupé en plastique de deux places. Désormais, son choix technique est celui de la légèreté validé par la victoire du prototype M64 aux 24 Heures du Mans 1964 avec un petit moteur de 1 150 cm³.
En 1965, Alpine s'associe à Renault et dès 1966, les voitures sont distribuées par le réseau de la régie.
Cependant les exigences accrues des clients et les contraintes sécuritaires pèsent de plus en plus sur l'entreprise qui reste artisanale. En 1971, elle remporte son premier titre de champion d'Europe des constructeurs en rallye. En 1973, elle est sacrée premier champion du monde des rallyes avec 155 points devant Fiat (89 points) et Ford (76 points).
Source :WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 - One Man’s Alpine Awakening
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - EN BREF - LA LIGNE DE PRODUCTION DE LA PORSCHE 356...
Ligne de production Porsche 356.
Les premiers jours de la production Porsche 356 (1947-1950)
La Porsche 356, une voiture synonyme d'élégance, de performance et d'excellence de l'ingénierie allemande, a une histoire d'origine fascinante.
Après la dévastation de la Seconde Guerre mondiale, Ferdinand Porsche et son fils Ferry Porsche cherchent à reconstruire leur entreprise de design et d'ingénierie à Gmünd, en Autriche.
En juin 1947, le projet numéro 356 est né. L'idée était de créer une petite voiture de sport légère et abordable en utilisant les restes de pièces de la production Volkswagen Beetle. Le 356 utilise un moteur Volkswagen modifié refroidi à l'air monté à l'arrière, un châssis central et une suspension indépendante – tous les éléments dérivés du succès Beetle.
La conception initiale prévoyait un roadster biplace ouvert fabriqué en aluminium.
Les pénuries matérielles et les ressources limitées en Autriche d'après-guerre posaient des défis. Acier remplacé aluminium pour la carrosserie par praticité. En 1948, la première Porsche 356, surnommée "Number 1," sort de la chaîne de production Gmünd. C'était un témoignage de l'ingéniosité et de la détermination de l'équipe Porsche. Environ 50 Porsche 356 ont été construites à Gmünd, en Autriche, avant que la production ne passe en Allemagne en 1950.
Porsche a déménagé ses activités à Zuffenhausen, en Allemagne, à la recherche d'un environnement de production plus stable.
Le déménagement en Allemagne marque le début de la production à grande échelle de la Porsche 356.
Le design léger, la manipulation agile et le moteur refroidi par air du 356 ont offert un ensemble unique et attrayant pour les amateurs de conduite. Porsche a continué de peaufiner et d'améliorer le 356 tout au long des années 1950, en introduisant divers styles de carrosserie comme des coupés et des cabriolets, et des
De l'ingéniosité de l'utilisation des composants Volkswagen aux défis de l'Europe d'après-guerre, les débuts des 356 dressent un tableau convaincant du parcours remarquable de la voiture.
Source : gemini.google.com-Riga Master Workshop
mercredi 26 juin 2024
CLUB5A - REPORTAGE AUTO ET REVUE DE PRESSE - Ferrari primé au Peninsula Classics...
Cette année, la chaîne d’hôtels Peninsula a attribué le Best of the Best Award à une Ferrari 335 Sport de 1958.
Les belles italiennes ont la cote auprès du jury du Peninsula Classics Best of the Best Award. Un après la victoire de la berlinette Alfa Romeo 8C 2900B carrossée par Touring en 1937 et appartenant aux époux Sydorick, c’est une autre machine italienne qui vient d’avoir les honneurs de l’un des trophées parmi les convoités des collectionneurs. Lors d’une soirée de gala organisée en marge du salon Rétromobile début février, dans les salons privés de l’hôtel Peninsula de Paris, c’est la Ferrari 335 Sport de 1958 numéro de châssis 0764 qui a été préférée parmi les huit véhicules en lice.
C’est la première fois que le Peninsula Classics récompense une voiture d’après-guerre. Créé en 2015 par Sir Michael Kadoorie, président de la chaîne «The Hongkong and Shanghai Hotels», avec les collectionneurs William E. Connor, Bruce Meyer et Christian Philippsen, ce trophée honore l’un des véhicules vainqueurs d’un concours d’élégance international. Mieux qu’un Best of Show, le Best of the Best Award est en quelque sorte la superfinale des plus grands concours internationaux. La Ferrari 335 Sport carrossée par Scaglietti est une redoublante. Elle a remporté le Best of Show du concours d’élégance de la Villa d’Este en 2018 et le Best of Show du Cavallino Classic en 2019. Dans la nomenclature des Ferrari de compétition, si la 335 Sport revêt une dimension particulière, c’est aussi parce qu’elle marque l’apogée d’une époque.
Elle ne représenta la bannière de l’usine que l’espace d’une seule saison avant d’être condamnée. L’année 1958 fut marquée par l’entrée en vigueur de la limitation de la cylindrée à 3 litres et l’avènement de la 250 Testa Rossa. Fruit d’un raffinement technique et du marteau de Sergio Scaglietti alors au sommet de son art, la 335 S colle assez bien à l’idée que l’on se fait d’une beauté virile.
Cette sport biplace représente un jalon important dans l’histoire de la firme de Maranello, alors âgée de seulement dix ans. Alors qu’il a ouvert le score au championnat du monde des Marques en 1953, l’artisan italien doit bientôt subir la loi des Mercedes mais également des Maserati et des Jaguar. Pour se relancer, Ferrari doit développer de nouvelles voitures. La trésorerie exsangue n’est pas de nature à espérer un miracle. A moins que… Le 26 juillet 1955, la providence frappe à la porte de la jeune firme de Maranello. Elle récupère le matériel de la Scuderia Lancia qui a décidé de stopper la compétition suite à l’accident mortel d’Alberto Ascari à Monza. Le legs comprend six monoplaces D50, une prime conséquente versée par Fiat et l’assistance des ingénieurs Vittorio Jano et Alberto Massimino. C’est ainsi que Fangio ramène le titre F1 chez Ferrari dès 1956 au volant d’une D50 remaniée et qu’en Sport, la 290 MM fait de même. L’objectif de l’Ingeniere est désormais de conserver les trophées à Maranello.
A l’orée de la saison d’endurance de 1957, pour ne pas subir la loi des imposantes Maserati 450 S, Ferrari met en chantier cinq barquettes qui témoignent de la course à la puissance. La 290 MM prête toujours sa structure mais le bloc 12 cylindres en V à 60 degrés Tipo 130 couvé par Vittorio Jano et son équipe dispose désormais d’une distribution à quatre arbres à cames en tête, deux par banc de cylindres. Le régime moteur en profite pour bondir de 7 300 à 7 800 tr/min. Quant à la puissance, suivant la cylindrée qui oscille entre 3,5 litres (290 S), 3,8 litres (315 S) et 4 litres (335 S) durant la saison 1957, elle atteint respectivement 330, 360 et 390 chevaux.
Pour brouiller les pistes à dessein, Ferrari a maintenu le mystère sur l’affectation des trois types de V12 suivant les cinq châssis (0656, 0674, 0676, 0684 et 0700) et les manches du championnat. Au Mans, les nouvelles Sport de Ferrari passent pour la première fois le mur des 200 km/h de moyenne! A la fin de la saison 1957, les 315 S et les 335 S peuvent passer le flambeau à la 250 TR avec le sentiment du devoir accompli.
Source lefigaro.fr- .
C’est la première fois que le Peninsula Classics récompense une voiture d’après-guerre. Créé en 2015 par Sir Michael Kadoorie, président de la chaîne «The Hongkong and Shanghai Hotels», avec les collectionneurs William E. Connor, Bruce Meyer et Christian Philippsen, ce trophée honore l’un des véhicules vainqueurs d’un concours d’élégance international. Mieux qu’un Best of Show, le Best of the Best Award est en quelque sorte la superfinale des plus grands concours internationaux. La Ferrari 335 Sport carrossée par Scaglietti est une redoublante. Elle a remporté le Best of Show du concours d’élégance de la Villa d’Este en 2018 et le Best of Show du Cavallino Classic en 2019. Dans la nomenclature des Ferrari de compétition, si la 335 Sport revêt une dimension particulière, c’est aussi parce qu’elle marque l’apogée d’une époque.
Elle ne représenta la bannière de l’usine que l’espace d’une seule saison avant d’être condamnée. L’année 1958 fut marquée par l’entrée en vigueur de la limitation de la cylindrée à 3 litres et l’avènement de la 250 Testa Rossa. Fruit d’un raffinement technique et du marteau de Sergio Scaglietti alors au sommet de son art, la 335 S colle assez bien à l’idée que l’on se fait d’une beauté virile.
Cette sport biplace représente un jalon important dans l’histoire de la firme de Maranello, alors âgée de seulement dix ans. Alors qu’il a ouvert le score au championnat du monde des Marques en 1953, l’artisan italien doit bientôt subir la loi des Mercedes mais également des Maserati et des Jaguar. Pour se relancer, Ferrari doit développer de nouvelles voitures. La trésorerie exsangue n’est pas de nature à espérer un miracle. A moins que… Le 26 juillet 1955, la providence frappe à la porte de la jeune firme de Maranello. Elle récupère le matériel de la Scuderia Lancia qui a décidé de stopper la compétition suite à l’accident mortel d’Alberto Ascari à Monza. Le legs comprend six monoplaces D50, une prime conséquente versée par Fiat et l’assistance des ingénieurs Vittorio Jano et Alberto Massimino. C’est ainsi que Fangio ramène le titre F1 chez Ferrari dès 1956 au volant d’une D50 remaniée et qu’en Sport, la 290 MM fait de même. L’objectif de l’Ingeniere est désormais de conserver les trophées à Maranello.
A l’orée de la saison d’endurance de 1957, pour ne pas subir la loi des imposantes Maserati 450 S, Ferrari met en chantier cinq barquettes qui témoignent de la course à la puissance. La 290 MM prête toujours sa structure mais le bloc 12 cylindres en V à 60 degrés Tipo 130 couvé par Vittorio Jano et son équipe dispose désormais d’une distribution à quatre arbres à cames en tête, deux par banc de cylindres. Le régime moteur en profite pour bondir de 7 300 à 7 800 tr/min. Quant à la puissance, suivant la cylindrée qui oscille entre 3,5 litres (290 S), 3,8 litres (315 S) et 4 litres (335 S) durant la saison 1957, elle atteint respectivement 330, 360 et 390 chevaux.
Pour brouiller les pistes à dessein, Ferrari a maintenu le mystère sur l’affectation des trois types de V12 suivant les cinq châssis (0656, 0674, 0676, 0684 et 0700) et les manches du championnat. Au Mans, les nouvelles Sport de Ferrari passent pour la première fois le mur des 200 km/h de moyenne! A la fin de la saison 1957, les 315 S et les 335 S peuvent passer le flambeau à la 250 TR avec le sentiment du devoir accompli.
Source lefigaro.fr- .
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Que faut-il contrôler sur sa voiture avant de prendre la route des vacances ?
Contrôle technique, état du véhicule, éléments de sécurité... Avant de prendre la route, il convient de bien se préparer. Voici ce qu'il ne faut pas oublier. La route des vacances approche, et avec elle, son lot d'imprévus. Au cours de cet été, les Français seront 73% à privilégier la voiture pour partir en vacances, selon une enquête Ipsos. Face aux possibles déconvenues qui peuvent survenir en pleine route, voici quelques conseils bien précieux qui permettent de se prémunir de mauvaises surprises. Être à jour sur l'entretien de son véhicule Vous n'êtes pas sans savoir que votre véhicule est soumis à un contrôle technique obligatoire et renouvelable tous les cinq ans. Pour éviter tout stress avant le départ en vacances, anticipez !
Préparer un rendez-vous chez un garagiste agréé ou réaliser un entretien de routine par sécurité peut changer la donne : «L'entretien d'une voiture doit être fait très régulièrement. En période de voyage longue distance, la sécurité est primordiale» décrit au Figaro Limvirak Chea, CEO et cofondateur de Fixter, une plateforme en ligne entendant simplifier les démarches liées à l'entretien de sa voiture. En outre, quand on sait que le passage au contrôle technique peut parfois se révéler être un cauchemar, mieux vaut assurer ses arrières en s'organisant en amont.
Veiller au bon fonctionnement de son véhicule
Que seraient des vacances bien organisées sans une «to do list» bien remplie ? Pour le bien de votre trajet, n'hésitez pas à y ajouter quelques étapes : vérifier soi-même la pression des pneus, le niveau des liquides (lave-glace ou huile moteur), l'état des freins et propreté des phares ou encore s'assurer du bon fonctionnement de la climatisation : «Comme pour l'entretien du véhicule, il faut veiller à ces éléments, qui permettent d'assurer la sécurité des passagers» explique Limvirak Chea.
Ce conseil s'applique à l'aller, comme au retour. Très souventes gratuites, des bornes de contrôle et de rectification de pression sont accessibles dans la plupart des stations-service. La pression adéquate figure généralement dans l'encadrement de la portière ou au verso de la trappe du réservoir de carburant. Des pneus bien gonflés permettent d'économiser jusqu'à un plein de carburant chaque année et de réduire considérablement vos émissions de CO2.
Enfin, n'oubliez pas non plus de jeter un œil au liquide de refroidissement qui permet d'éviter à votre moteur de surchauffer. Avec les fortes chaleurs attendues l'été, mieux vaut y penser. Son niveau doit être vérifié au moins une fois par mois et à froid. Utilisez toujours un liquide adapté à votre véhicule, jamais d'eau.
Inspecter les éléments de sécurité et savoir s'occuper de son véhicule
Un bon conducteur sait s'improviser mécanicien : en cas de crevaison inopinée ou d'arrêt urgent, savoir bien signaliser et protéger son véhicule d'un suraccident, ou même changer une roue soi-même est un plus, comme l'atteste Limvirak Chea : «Il faut, avant tout départ, s'assurer d'avoir un kit anticrevaison et un kit de sécurité comprenant notamment un triangle de signalisation.
Dans l'idéal, il faut aussi s'entraîner à utiliser un cric et à changer une roue endommagée». Et pour les voitures électriques, n'oubliez pas d'emporter avec vous les câbles de recharge. Il serait dommage de s'en apercevoir au moment de trouver une borne de charge. Le mot d'ordre est donné : pour des vacances en voiture tranquilles, anticipez !
Source : Nicolas Farmine-lefigaro.fr/Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Dans l’automobile le vintage fait des ravages !!
Jetant un regard ému dans le rétroviseur, les automobilistes sont toujours plus nombreux à se rendre au salon Rétromobile.
Les explications de cet engouement. Le petit monde de la voiture en frissonne de plaisir : les Français redécouvrent leur patrimoine automobile. Lors de sa première édition, en 1976, le salon Rétromobile avait reçu 3 000 passionnés de voitures anciennes. Aujourd’hui, on se bouscule porte de Versailles, à Paris, où le record de 132 000 visiteurs. Alors que plus d’un constructeur fera une croix sur le Mondial de l’automobile, en octobre, ils sont toujours plus nombreux à exposer leurs anciennes gloires à Rétromobile.
Posséder une ancienne c’est renouer avec un rapport plus intense à la machine, redécouvrir des bruits et des odeurs. Accessoirement, aussi, connaître le frisson de la vitesse dès 50 km/h. Automédon, au Bourget en octobre, Epoqu’auto, le mois suivant à Lyon ou Le Mans Classic qui draine les foules tous les deux ans ; les occasions de s’émouvoir devant les voitures
– un mordu d’anciennes dira « les autos »
– de son enfance font recette. Au total, on recense chaque année en France quelque 7 000 rassemblements divers et variés. Une nouvelle forme d’hommage est même apparue ; l’embouteillage rétro qui consiste à simuler un bouchon de voitures anciennes avec occupants en tenue d’époque sortant saucisson et transistors pour pique-niquer.
Autre signe révélateur, la Fédération française des véhicules d’époque (FFVE), qui délivre aux véhicules de plus de 30 ans n’ayant pas subi d’altération de leurs caractéristiques originelles la fameuse carte de grise de collection. On en recense aujourd’hui près d’un million en France. La FFVE évalue à 4 milliards d’euros le chiffre d’affaires de cette activité dans laquelle se recyclent nombre de petits garages de campagne.
En urgence, les professions de l’automobile ont mis en place des programmes afin de former mécaniciens, carrossiers ou selliers capables d’assurer la restauration de modèles des années 1950-1980. Avec un emploi garanti à la clé. En France, contrairement au Royaume-Uni ou à l’Allemagne, l’attachement au passé automobile a longtemps été le fait d’une petite minorité d’amateurs éclairés. La voiture ancienne a passé la vitesse supérieure. Elle a élargi son spectre et conquis ses lettres de noblesse. Pour recréer l’ambiance des « trente glorieuses », les producteurs de séries ou de films organisent des castings automobiles très serrés et les émissions de télé-réalité autour des collectionneurs se multiplient.
Aujourd’hui, on peut regarder de travers un gros SUV hybride aux émissions réduites à une poignée de grammes de CO2 et s’attendrir au passage d’une Ford Vedette dont le pot d’échappement crache une fumée bleutée. « La bagnole ancienne est un objet politiquement correct », s’amuse le représentant d’une marque française. Le débat du « rétrofit » Prompts à faire la chasse aux vieilles mécaniques des années 1990, les pouvoirs publics deviennent très compréhensifs dès lors que l’on invoque le patrimoine automobile. La maire de Paris, Anne Hidalgo, après avoir banni les modèles de plus de 20 ans, a rapidement consenti une exception pour les voitures de collection – de plus de dix ans leurs aînées – qui n’auront donc pas à se soucier de la vignette Crit’Air.
Les dix-sept agglomérations ayant décidé de mettre en place une zone à faibles émissions ont fait preuve de la même mansuétude pour ces gros pollueurs, il est vrai très peu présents sur les routes. Ce regard ému dans le rétroviseur s’intègre dans un contexte d’attendrissement nostalgique plus vaste. S’agissant de l’automobile, pourtant, l’explication semble un peu courte. Rayonner de bonheur au volant d’une Amilcar, d’une Simca Chambord ou d’une 205 GTI traduit aussi un phénomène de compensation. Outre qu’elles ont souvent mauvaise presse dans les grandes villes, les voitures modernes sont tellement interchangeables, sophistiquées et confortables qu’elles ont perdu en sensations.
Posséder une ancienne, en revanche, c’est s’offrir un voyage dans le temps, renouer avec un rapport plus intense à la machine, redécouvrir des bruits et des odeurs. Accessoirement, aussi, connaître le frisson de la vitesse dès 50 km/h. « Les constructeurs ont conscience qu’avec la généralisation de la voiture électrique il va devenir plus difficile de faire valoir une différenciation technique. Pour valoriser l’identité d’une marque, il est devenu indispensable d’entretenir l’imaginaire qui l’entoure », souligne François Roudier, porte-parole du Comité français des constructeurs d’automobiles qui a organisé à Paris un atelier de réflexion sur le thème du patrimoine.
Célébrer la voiture ancienne serait aussi un moyen de réhabiliter l’automobile tout court. Peugeot a fait savoir que son concept car e-Legend, réinterprétation du coupé 504 de 1969, inspirera en partie le design de ses futurs modèles et vient de redessiner son logo en mode vintage. Renault, qui encourage enfin les manifestations de collectionneurs, bichonne huit cents modèles historiques dans son usine de Flins, dans les Yvelines.
Ce retour de flamme soulève quelques débats, comme c’est le cas autour du « rétrofit », terme qui désigne les voitures anciennes sur lesquelles on greffe des batteries et un moteur électrique. Pas question, assure la FFVE, de les considérer comme des véhicules d’époque. L’arrivée dans le périmètre du véhicule de collection (statut qui permet, notamment, d’alléger les contraintes du contrôle technique mais exclut un usage quotidien) de modèles tout juste trentenaires largement dieselisés fait émerger un autre dilemme.
La FFVE et les collectivités locales pourraient s’entendre sur un compromis : seules les versions à moteur essence bénéficieraient de la dérogation permettant de circuler dans les zones à faibles émissions. Plus largement, se dessine une réflexion sur l’opportunité d’allonger le délai de trente ans au-delà duquel une voiture peut entrer dans le grand registre de la collection. L’âge pivot est aussi une problématique automobile.
Source : lemonde.fr - Jean-Michel Normand-BFMTV
Les explications de cet engouement. Le petit monde de la voiture en frissonne de plaisir : les Français redécouvrent leur patrimoine automobile. Lors de sa première édition, en 1976, le salon Rétromobile avait reçu 3 000 passionnés de voitures anciennes. Aujourd’hui, on se bouscule porte de Versailles, à Paris, où le record de 132 000 visiteurs. Alors que plus d’un constructeur fera une croix sur le Mondial de l’automobile, en octobre, ils sont toujours plus nombreux à exposer leurs anciennes gloires à Rétromobile.
Posséder une ancienne c’est renouer avec un rapport plus intense à la machine, redécouvrir des bruits et des odeurs. Accessoirement, aussi, connaître le frisson de la vitesse dès 50 km/h. Automédon, au Bourget en octobre, Epoqu’auto, le mois suivant à Lyon ou Le Mans Classic qui draine les foules tous les deux ans ; les occasions de s’émouvoir devant les voitures
– un mordu d’anciennes dira « les autos »
– de son enfance font recette. Au total, on recense chaque année en France quelque 7 000 rassemblements divers et variés. Une nouvelle forme d’hommage est même apparue ; l’embouteillage rétro qui consiste à simuler un bouchon de voitures anciennes avec occupants en tenue d’époque sortant saucisson et transistors pour pique-niquer.
En urgence, les professions de l’automobile ont mis en place des programmes afin de former mécaniciens, carrossiers ou selliers capables d’assurer la restauration de modèles des années 1950-1980. Avec un emploi garanti à la clé. En France, contrairement au Royaume-Uni ou à l’Allemagne, l’attachement au passé automobile a longtemps été le fait d’une petite minorité d’amateurs éclairés. La voiture ancienne a passé la vitesse supérieure. Elle a élargi son spectre et conquis ses lettres de noblesse. Pour recréer l’ambiance des « trente glorieuses », les producteurs de séries ou de films organisent des castings automobiles très serrés et les émissions de télé-réalité autour des collectionneurs se multiplient.
Aujourd’hui, on peut regarder de travers un gros SUV hybride aux émissions réduites à une poignée de grammes de CO2 et s’attendrir au passage d’une Ford Vedette dont le pot d’échappement crache une fumée bleutée. « La bagnole ancienne est un objet politiquement correct », s’amuse le représentant d’une marque française. Le débat du « rétrofit » Prompts à faire la chasse aux vieilles mécaniques des années 1990, les pouvoirs publics deviennent très compréhensifs dès lors que l’on invoque le patrimoine automobile. La maire de Paris, Anne Hidalgo, après avoir banni les modèles de plus de 20 ans, a rapidement consenti une exception pour les voitures de collection – de plus de dix ans leurs aînées – qui n’auront donc pas à se soucier de la vignette Crit’Air.
Les dix-sept agglomérations ayant décidé de mettre en place une zone à faibles émissions ont fait preuve de la même mansuétude pour ces gros pollueurs, il est vrai très peu présents sur les routes. Ce regard ému dans le rétroviseur s’intègre dans un contexte d’attendrissement nostalgique plus vaste. S’agissant de l’automobile, pourtant, l’explication semble un peu courte. Rayonner de bonheur au volant d’une Amilcar, d’une Simca Chambord ou d’une 205 GTI traduit aussi un phénomène de compensation. Outre qu’elles ont souvent mauvaise presse dans les grandes villes, les voitures modernes sont tellement interchangeables, sophistiquées et confortables qu’elles ont perdu en sensations.
Posséder une ancienne, en revanche, c’est s’offrir un voyage dans le temps, renouer avec un rapport plus intense à la machine, redécouvrir des bruits et des odeurs. Accessoirement, aussi, connaître le frisson de la vitesse dès 50 km/h. « Les constructeurs ont conscience qu’avec la généralisation de la voiture électrique il va devenir plus difficile de faire valoir une différenciation technique. Pour valoriser l’identité d’une marque, il est devenu indispensable d’entretenir l’imaginaire qui l’entoure », souligne François Roudier, porte-parole du Comité français des constructeurs d’automobiles qui a organisé à Paris un atelier de réflexion sur le thème du patrimoine.
Célébrer la voiture ancienne serait aussi un moyen de réhabiliter l’automobile tout court. Peugeot a fait savoir que son concept car e-Legend, réinterprétation du coupé 504 de 1969, inspirera en partie le design de ses futurs modèles et vient de redessiner son logo en mode vintage. Renault, qui encourage enfin les manifestations de collectionneurs, bichonne huit cents modèles historiques dans son usine de Flins, dans les Yvelines.
Ce retour de flamme soulève quelques débats, comme c’est le cas autour du « rétrofit », terme qui désigne les voitures anciennes sur lesquelles on greffe des batteries et un moteur électrique. Pas question, assure la FFVE, de les considérer comme des véhicules d’époque. L’arrivée dans le périmètre du véhicule de collection (statut qui permet, notamment, d’alléger les contraintes du contrôle technique mais exclut un usage quotidien) de modèles tout juste trentenaires largement dieselisés fait émerger un autre dilemme.
La FFVE et les collectivités locales pourraient s’entendre sur un compromis : seules les versions à moteur essence bénéficieraient de la dérogation permettant de circuler dans les zones à faibles émissions. Plus largement, se dessine une réflexion sur l’opportunité d’allonger le délai de trente ans au-delà duquel une voiture peut entrer dans le grand registre de la collection. L’âge pivot est aussi une problématique automobile.
Source : lemonde.fr - Jean-Michel Normand-BFMTV
mardi 25 juin 2024
CLUB5A - TECHNIQUE RESTAURATION AUTO - RESTAURATION D'UNE RENAULT 12 GORDINI...
Restauration d'une Renault 12 Gordini
La Renault 12 est une automobile de catégorie 7 CV, à traction avant, dotée d'un moteur 4 cylindres en ligne en porte-à-faux avant et d'un essieu arrière rigide.
Les concurrentes françaises de la 12 sont les Citroën GS, Peugeot 304 et Simca 1100. En 1973, la Renault 12 est la voiture la plus vendue en France (elle succède à la Simca 1100). La voiture moyenne de la Régie Renault a été produite en France à l'usine de Flins.
Les coupés Renault 15 et 17 sont des dérivés. La Renault 12 fut désignée ainsi parce qu'elle était équipée d'un moteur de 1289 cc.
Source : Spoilt4
CLUB5A - REPORTAGE AUTO - EN BREF - LA BMW 328 ROADSTER DE 1974...
BMW 328 Roadster 1974
La BMW 328 originale a vu le jour en 1936.
Conçu dès le départ comme un modèle de compétition, il était destiné à donner à la marque bavaroise une image sportive. Équipé d'un moteur six cylindres de 2 litres développant 80 ch, ce roadster s'est avéré à la fois puissant et durable, comme en témoigne sa bonne performance aux 24 Heures du Mans.
Avec seulement 462 exemples produits, le 328 reste un modèle rare, très prisé par les collectionneurs.
Source : Franco Sbarro-Cars & Motorbikes Stars of the Golden era
CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Artcurial vend la crème des youngtimers...
ENCHÈRES - Samedi prochain à Saint-Tropez, la maison Artcurial disperse cent voitures de collection dont une incroyable sélection de Mercedes SL. Le département Motorcars d’Artcurial * ne quitte plus le sud de la France. Après la dispersion de la collection du Suédois Staffan Wittmark à Monaco, mi-mai, la maison du rond-point des Champs- Élysées organise ce samedi, à 17 heures, au golf de Saint-Tropez, une vente dont elle a le secret. Le catalogue présente 100 lots, essentiellement des voitures récentes dites «youngtimers», des années 1980 à 2010, et peu kilométrées.
La tête d’affiche est sans conteste la collection de Mercedes d’un amateur savoyard. Sa particularité: toutes les générations de la fameuse SL sont représentées, depuis un roadster de première génération de 1958 jusqu’à l’exclusive version SL63 Hamilton de 2015 célébrant les succès des F1 de la firme à l’étoile et produite à seulement 19 unités, en passant par la McLaren SLR 722 Edition de 2006 et les générations W129 de la fin des années 1980 dont l’inédite SL70 AMG de 1997.
Une collection sans équivalent
Provenant toujours de la marque de Stuttgart, deux berlines 500 E, dont la rare E60 AMG de 1995 produite à seulement 12 unités, un CLK DTM AMG Convertible de 2006 n’ayant parcouru que 21 800 km et un SLS GT roadster de 2014 complète cette collection sans équivalent.
Les amateurs de Ferrari ne sont pas oubliés.
Le lot 176 exhibe un pedigree unique. Il s’agit de l’une des dix 550 Maranello de la présentation presse de 1996, devenue l’une des voitures de fonction de l’Allemand Michael Schumacher. Affichant à peine 10 000 km, cette berlinette grise est estimée entre 250 000 et 450 000 euros.
Du constructeur italien, la maison des Champs-Élysées propose aussi une 330 GT 2 + 2 de 1964 restée dans la même famille pendant 56 ans. Répondant au qualificatif «sortie de grange», ce véhicule est un beau projet de restauration. Son estimation est de 120 000 à 160 000 euros.
Artcurial a également pensé aux petits budgets et à ceux qui effectuent leurs premiers pas en collection. La Peugeot 205 CTI dispose d’une estimation haute de 25 000 euros. Dans la même fourchette de prix, on trouve enfin la Renault 25 V6 fournie à Jean-Claude Killy pour les JO d’Albertville en 1992.
On notera également la présence d’une BMW Z1 dans un état proche du neuf. Vendu neuf en France, ce roadster qui n’affiche que 12 400 km appartient depuis 20 ans au même propriétaire. Elle est estimée entre 70 000 et 90 000 euros. Enfin, les habitués du Tour Auto et du Mans Classic verront certainement d’un bon oeil la présence d’une Alfa Romeo TZ1 dite Tubolare. Provenant de la collection d’un amateur français, la berlinette italienne à carrosserie Zagato est éligible aux épreuves organisées par Peter Auto.
Portant le numéro de châssis #750100, la TZ1 a été vendue neuve en France par la SOFAR, l’importateur Alfa Romeo de l’époque, et livrée à un client corse. La maison Artcurial l’a estimée entre 700 000 et 1 million d’euros.
Source : Sylvain Reisser-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...
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