Bèdèlia à Gaillon en 1911, Tout le monde connaît la marque Bédélia qui est une société d'automobiles française, créée par Robert Bourbeau et Henri Devaux, ayant essentiellement produit des cyclecars (1908-1925). Robert Bourbeau et Henri Devaux sont étudiants de l'école d'ingénieurs Violet à Paris. En 1907, alors qu'ils ont 18 ans et à la suite d'un accident avec leur moto qu'ils n'ont pas les moyens de réparer, ils décident de construire leur propre véhicule avec les moyens du bord.
Le résultat est un incroyable bricolage, un croisement entre une motocyclette et un avion sans ailes, équipé du moteur deux cylindres en V de leur motocyclette accidentée, et muni de deux sièges en tandem1. Le véhicule attire l'attention par sa simplicité et devient vite populaire.
En 1908, le père d'Henri Devaux décide de financer leur projet, Robert Bourbeau et Henri Devaux se lancent alors dans la construction en série de leur « cyclecar » baptisé Bédélia BD2MG, commercialisée à partir de 1910.
Ils deviennent les pionniers de ce type de véhicule très léger et populaire pour l'époque.
Après la guerre, Robert Bourbeau quitte l'entreprise pour fonder sa propre marque de cyclecar. En 1920, Henri Devaux revend les droits de Bédélia à monsieur Binet, un concessionnaire, qui va les faire fabriquer par l'entreprise Mahieux & Cie,située Levallois-Perret jusqu'en 1925.
A Gaillon :
En 1911 elle était représentée par Mr Devaux qui a couru en 2 catégories cyclecar ;
d’abord en voiture 2° catégorie à la vitesse moyenne de 33km/h ,puis dans la catégorie formule libre à la vitesse moyenne de 51,3km/h,
En 1912 c’est le tour de Mr Bonville qui court en catégorie voiture à pétrole ,voiture de vitesse ,6° bis catégorie ,et monte a la vitesse moyenne de 84,2 km/h,avec un bicylindre de 2L .
Son compère Mr Bourbeau en catégorie cyclecar, motocycles 3° catégorie,monte à la vitesse moyenne de 44,4 km/h avec un moteur de 1100 cm³.
En 1913 de nouveau Mr Devaux en catégorie Auto a pétrole,voiture de course 5°catégorie , monte à la vitesse moyenne de 77,2 km/h.
Source : Commémoration historique de la Course de Côte de Gaillon