dimanche 28 avril 2024

CLUB5A - MOTO DE LEGENDE - LA QUATRE PATTES DE NOS 20 ANS !!

La Honda CB 750 Four est un modèle de motocyclette produit à partir de 1968, et qui marque, pour la plupart des observateurs, le passage à l'ère de la moto moderne. 
À la fin du XIXe siècle, la motocyclette naît, sous la forme d'une bicyclette motorisée (d'autres formes, comme les moteurs auxiliaires pour bicyclettes seront essayées).
 La pratique de la moto, à cette époque, relève du parcours du combattant : composants moteur à l'air libre, arrosant d'huile tout l'environnement, dont le pilote démarrage délicat freins symboliques ou inexistants confort et tenue de route embryonnaires fiabilité rudimentaire entretien important etc. 
À cette époque, la motocyclette est surtout destinée à des usages professionnels : armée, etc. Le progrès aidant, la moto se perfectionne, mais conserve ses origines simples.
 Elle devient la voiture du pauvre. 
 Après la Seconde Guerre mondiale, la concentration industrielle fait disparaître la plupart des constructeurs de motos. 
 Les principales marques survivantes sont britanniques (Norton, Triumph), allemandes (BMW, surtout cantonné dans l'utilitaire haut de gamme), italiennes (Moto Guzzi, Ducati) ou américaines (Harley-Davidson). 
La France reste un constructeur d'utilitaires de petite cylindrée (Motobécane, Vélosolex, Peugeot). 
 Au début des années 1960, les japonais, qui se sont intéressés à la moto après la guerre, arrivent en occident avec une puissance financière et technologique impressionnantes. Ils commencent par asseoir leur notoriété par la compétition, engageant des modèles très perfectionnés dans les courses sur piste : deux cylindres pour un 50 cm3, cinq pour une 125, six pour une 250, le tout avec 4 soupapes par cylindre, double arbre à cames en tête, et des régimes affolants (jusqu'à 20 000 tr/min). 
 Vers 1965, les japonais trouvent donc un terrain favorable en Europe et aux États-Unis : les fabricants européens ont quasiment disparu ; ils ont une bonne notoriété (ils ont gagné presque tous les championnats) ; ils ont compris que les occidentaux sont prêts à acheter à nouveau des motocyclettes, pour peu qu'elles les séduisent. Les quatre grandes marques japonaises sortent des modèles de petite à moyenne cylindrée, qui donnent déjà bien du fil à retordre aux Britanniques, de bien plus grosse cylindrée. 
 Le premier coup de tonnerre vient en 1965, quand Honda sort la CB 450, double ACT, démarreur électrique, 170 km/h. Dès ce moment, la course aux perfectionnements et à la puissance est engagée chez les japonais, avec des moteurs à 4 temps chez Honda, et des deux temps chez les autres. 
 Alors que le marché s'oriente à l'Est, Honda sort, en 1969, la moto qui marquera son siècle : la 750 à quatre cylindres. 
Bien que techniquement dépassée, la Quatre Pattes reste une valeur sûre. Les lecteurs du magazine Moto légende l'ont élue Moto du Siècle. 
 Les passionnés et les collectionneurs continuent à faire vivre ce modèle, qui garde une grosse cote, pour peu qu'il soit en état d'origine.
Photos prisent sur le parking du circuit Paul-Ricard...
Félicitations au propriétaire pour la conservation de cette moto en parfait état !! ....
Source vidéo : MC MotoHistory

CLUB5A - PHOTO - INSOLITE - COMMENT TRANSPORTER UNE MOTO DANS UNE COCCINELLE ?


 

CLUB5A - RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE….


 

samedi 27 avril 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - UNE HORDE DE "MOBS" EN DIRECTION DE LA GRANDE BLEUE ....


 

CLUB5A - HUMOUR - SOYEZ SOLIDAIRES !!!!!


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - Le Tour Auto... la fête historique de l’automobile était de passage à Carcassonne le 25 avril 2024...

 

À l’occasion de la troisième étape de la 33e édition du Tour Auto entre Limoges et Carcassonne, le parking Deltail a accueilli plus de 240 véhicules de courses mythiques des années 1940 aux années 1980 dans la soirée du jeudi 25 avril. Le Tour Auto, considéré comme le Tour de France Auto est l’une des courses automobiles les plus historiques au monde. Mélangeant spéciales chronométrées sur route comme dans un rallye et spéciales sur circuit, les 240 équipages ont terminé la troisième étape de cette édition 2024 entre Limoges et Carcassonne devant les remparts de la mythique Cité de la préfecture audoise ce jeudi 25 avril.
 Le Parc Fermé, un espace d’échanges entre passionnés Entre 18 h et 22 h, ce sont plus de 240 véhicules de légende de l’automobile qui se sont rassemblés sur le parking Delteil, à quelques pas de la Cité médiévale. Des modèles de collection, bichonnés par des mécaniciens d’exception et des pilotes pour la plupart amateurs ont fait chauffer le bitume depuis leur départ de Paris le mardi 23 avril. 
De nombreux constructeurs d’époque étaient présents avec de véritables petits bijoux de carrosserie et de mécanique comme des Jaguar Type E, des Ferrari 512 m, des Ford Mustang MK I, des Peugeot 203 ou encore des Alpine A100 1600 S. En bref un catalogue géant de voitures des années 1950, 60 70 ou encore 80, parfait pour passer un bon moment en famille ou entre amis pour transmettre la passion des moteurs vrombissants des V6, V8, V10 ou V12 et de la folie automobile.
 "C’est ma 12e participation au Tour Auto avec ma MGB que je partage avec mon copilote Jean-Marc Lecat et nos deux mécaniciens qui s’occupent de notre voiture après chaque étape. Nous sommes énormément surpris par le grand nombre de personnes dans les parcs fermés cette année. Beaucoup de familles étaient aussi présentes pour nous encourager sur le bord des routes", explique Stéphane Collas, pilote numéro 171 d’une MGB de l’année 1965 au Tour Auto Plateau 3. 

Source : lindependant.fr/

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UN TRYBIKE TYPIQUEMENT AMERICAIN !!


 

CLUB5A – REVUE DE PRESSE - RETOUR SUR LA SORTIE MOTOS DU 21 AVRIL 2024....

Source : l'indépendant - Jean GUY - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

 

CLUB5A - RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE….


 

CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA FIAT 600 JOLLY L'ICONE DU BOOM ECONOMIQUE ITALIEN DES ANNÉES 60..

La Fiat 600 est une voiture fabriquée par le constructeur italien Fiat Auto entre 1955 et 1969 en Italie ; elle est considérée comme l'icône du boom économique italien.
Sa création fut le résultat de circonstances fortuites. Alors que Dante Giacosa, le fameux ingénieur de Fiat à qui l'on doit tant de voitures révolutionnaires, mettait au point le projet de la nouvelle Fiat 500 (le modèle qui devait dans les plans de Fiat motoriser les italiens de l'après guerre) en 1952, il se rendit compte très rapidement que la mise au point du nouveau moteur refroidi par air allait prendre plus de temps que prévu. 
Alors que la direction générale de Fiat poussait pour la mise sur le marché d'un nouveau modèle de voiture économique en remplacement de la Fiat 500 Topolino vieillissante, Dante Giacosa entreprit d'adapter la forme arrêtée de la future 500 pour en faire une voiture de taille plus importante. La nouvelle voiture la Fiat 600 était née en un délai record et fut présentée au Salon international de l'automobile de Genève le 9 mars 1955.
 Avec une carrosserie à deux portes ouvrant contre le vent, comme le voulait la mode de l'époque, et un habitacle pouvant recevoir facilement quatre adultes, elle était équipée d'un moteur placé à l'arrière mais refroidi par eau de 633 cm3 développant 21 ch, autorisant une vitesse de 95 km/h. Son prix ne dépassait pas les 590 000 lires. La Fiat 600 deviendra un cas d'école dans l'histoire de l'automobile mondiale. En effet jamais un modèle de cette taille ne fut autant apprécié des automobilistes du monde entier, à tel point que Fiat dut se résoudre à annoncer des délais de livraisons qui dépassaient largement 12 mois. 
Afin de satisfaire à une demande toujours croissante au fil des années, Fiat la fit construire sous licence dans de très nombreux pays, aux quatre coins du globe.
Fabriquée en Italie à une cadence qui dépassait les 1000 exemplaires par jour, du jamais vu à l'époque en Europe ; à titre indicatif, la Renault 4 CV n'a jamais atteint les 450 exemplaires par jour ! sa fabrication s'arrêtera en 1969 après avoir connu trois séries et une production de 2 591 000 exemplaires dans les seules usines italiennes. Fiat 600 Jolly Seuls quelques carrossiers italiens eurent le loisir de créer des modèles « transformés » comme les versions Jolly découvertes.
Source  Vidéo : par gasparddln

vendredi 26 avril 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - QUAND LE CLUB DES 5A CARCASSONNE TIENT SALON ....


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - LES WC EN MODE RALLYE !!


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - TOUR AUTO EDITION 2024 - ETAPE A CARCASSONNE LE 25 AVRIL 2024...

Source : L'INDEPENDANT - House of Mecanicus-Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

House of MecanicusMerci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - SPORT AUTO - LES 24H DU MANS EN 1951...

Cette année de 1951,Talbot avec Fangio et Rosier espère renouer avec le succès ; mais c’est sans compter sur la maestria des Jaguar. 
Heynes, ingénieur en chef de Jaguar, et Lofty England, directeur du département Services, persuadèrent Lyons de développer une voiture uniquement dédiée pour la compétition.....


Source vidéo  : TheCarsAZ

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - UN 4 PATTES SUR 4 ROUES !!


 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - RETOUR SUR LA SORTIE NEIGE EDITION 2024...

Source : L'INDEPENDANT - Jean GUY - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - RESTEZ CONNECTES AU BLOG DU CLUB 5A CARCASSONNE….


 

CLUB5A - SPORT AUTO - MC LAREN ......LA VOITURE DE SPORT PAR EXCELLENCE !!

McLaren Automotive est un constructeur automobile britannique créé en 1989, branche du McLaren Technology Group, spécialisé dans la conception de voitures de sport d'élite. 
La société a été fondée par l'homme d'affaires britannique Ron Dennis, qui en fut également le dirigeant. McLaren Automotive enregistre en 2013 un chiffre d'affaires de 285,4 millions de livres. Le projet débute lorsque Bruce McLaren décide de fabriquer une voiture d'endurance à la fin des années 1960. 

Pour répondre à la réglementation de l'époque un minimum de cinquante voitures devait être construites. Cependant, des problèmes d'homologation ont conduit à l'abandon du projet. Ayant toujours nourri l'ambition de construire sa propre voiture de route, Bruce McLaren voulait transformer le projet en voiture de route. 

Il voulait construire la voiture la plus rapide au monde. Au début de 1970 les travaux ont commencé sur la GT. Avec le designer en chef Gordon Coppuck, Bruce développa un prototype, avec l'objectif de produire jusqu'à 250 voitures par an. Finalement, seulement deux McLaren M6GT ont été construites, dont le prototype original. Celui-ci, l'OBH 500H, est devenu le véhicule personnel de Bruce jusqu'à sa mort prématurée à Goodwood le 2 juin 1970. 
Le projet de voiture de route est mort avec lui. McLaren Automotive est fondé en 1989 par Ron Dennis sous le nom de « McLaren Cars ». 

En 2003, à la suite de sa fusion avec la branche McLaren Composites, McLaren Cars prend le nom de « McLaren Automotive ». 
En 1992, McLaren Cars présente sa première création, la McLaren F1. Œuvre de Gordon Murray, ingénieur issu du milieu de la Formule 1, la McLaren F1 est déclinée au fil des années en plusieurs versions : McLaren LM, McLaren GT et McLaren GTR. 

En 1998, prolongement logique du partenariat entre l'écurie McLaren Racing et Mercedes en Formule 1, McLaren Cars et Mercedes-Benz s'associent pour concevoir la Mercedes-Benz SLR McLaren. 
 En 2011 la firme commercialise la McLaren MP4-12C et créé l'antenne de personnalisation appelée MSO , suivie l'année suivante par la McLaren P1 présentée au mondial de l'automobile de Paris 2012. 

 En 2014, la McLaren 650S est présentée au salon de Genève et remplace la 12C. 
Puis en 2015, la 675LT est présentée au salon de Genève. Il s'agit d'une version radicale, plus légère et plus puissante, de la 650S.
Source : Ma9mwah Cars

jeudi 25 avril 2024

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - DIDIER EN TRES BONNE COMPAGNIE....


 

CLUB5A - HUMOUR MOTO - A CHACUN SES REFERENCES !!


 

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - - Marc Nicolosi... le pape de la voiture ancienne !!

Les amateurs de voitures anciennes lui doivent tout. 
Ce grand escogriffe à la gouaille parisienne avait sauvé du naufrage les voitures de nos grands-parents avant de créer le salon Rétromobile. 
Il est décédé à l’âge de 84 ans. C’est dans la ville qui l’avait vu naître le 3 décembre 1934 que Marc Nicolosi s’est éteint. 
Sa voix de stentor, son rire profond, son franc-parler et son cœur d’or dissimulé sous une forte carapace nous manquent déjà. 
 Les amateurs de voitures anciennes lui doivent tout. 
Ce grand gaillard, qui avait éveillé les consciences à la vieille bagnole, avait créé le salon Rétromobile où plus de 100.000 visiteurs continuent chaque année en février à communier à la passion dévorante de ces carrosseries sculptées à la main. 
Si sa grande silhouette s’était faite de plus en plus rare dans les allées de «son» salon, ce bon vivant s’accordait encore quelques sorties le samedi, près de la gare du Nord, pour déjeuner avec une bande de bugattistes autour de l’expert Stéphane Bonoron. Marc était une voix dans ce monde, une boussole, une pensée. Il éclairait toujours de sa faconde les déjeuners de l’Académie Bellecour, l’association de personnalités de l’automobile qui élit le meilleur livre automobile de l’année et dont il était l’un des membres éminents. 
Même si on ne lui faisait pas, Marc n’était pas du genre à rouler des mécaniques. François Melcion, son complice de Rétromobile, raconte que «Marc était un fédérateur. Il avait su faire partager à des milliers de gens sa passion». 
Le plus important pour lui était de transmettre le flambeau aux jeunes générations. C’est ainsi qu’il avait beaucoup œuvré au sein du club Bugatti pour faire entrer un public de jeunes passionnés. 
Les Bugatti auront été la grande affaire de sa vie. Les vraies. Celles des seigneurs de la course. Le Type 35 en particulier. Il possédait la sienne depuis 1962. Sa carrosserie avait longtemps revêtu les couleurs de l’artiste Sonia Delaunay. «Il n’était pas monomaniaque mais presque», raconte François Melcion tombé aussi dans la marmite Bugatti. 
Ensemble, ils ont écumé les routes de France et d’Europe, lunettes d’aviateur vissées sur la tête, au volant de leurs bolides de l’âge d’or de l’automobile. 
Rouler en Bugatti ne s’improvisait pas. Il fallait être démerde. Savoir régler le carburateur à pointeau ou démonter le moteur. «Nous avons parcouru plus de 100.000 km en Bugatti et nous sommes toujours rentrés à la maison, poursuit François. Sauf une fois en Italie où Marc a été obligé de laisser sa 43 sur le bord de la route. 
Je crois que son ego en avait pris un coup ce jour-là.» La mécanique, Marc avait dû l’apprivoiser. En 2015, à l’occasion de la célébration des 40 ans du salon Rétromobile, il nous racontait qu’il avait toujours préféré tremper ses doigts dans l’huile de ricin que de tenir une craie en main. À 17 ans, il s’échappe du lycée pour travailler dans un petit garage. «Seule la mécanique m’intéressait mais je n’y connaissais rien. J’ai appris sur le tas», disait-il. Malgré sa bonne volonté, Marc avoue parfois ses limites. «Le patron me demande un matin de changer un embrayage d’une voiture. Je tourne en rond sous la voiture. L’autre mécanicien voit le ménage et devine mon ennui. En quinze jours, il m’a enseigné le b.a.-ba de la mécanique.» 
À la suite d’une fausse manœuvre ayant entraîné l’incendie d’une 4CV, Marc est finalement invité à prendre la porte. Il met le cap sur la Côte d’Azur où son beau-père tient le garage Franco-Belge, à Villeneuve-Loubet. Dans cette France du début des années soixante où les familles rêvent de s’offrir les premiers appareils électroménagers, son beau-père rachète des voitures anciennes. Marc suit le mouvement. Avec Binda, Raffaelli et Pibarot, il crée bientôt une bande inséparable. «Nous passions nos journées à chercher des voitures. Un matin, on décidait de jeter notre dévolu sur tel ou tel village.» Leur technique parfaitement huilée les dirigeait à chaque fois au bistrot du village. «On disait que l’on venait pour la voiture ancienne.
 Presque à chaque fois, le cafetier répondait laquelle? 
La partie était gagnée.» C’est l’époque où Henri Malartre écume les campagnes à la recherche de voitures anciennes, principalement d’avant 1914. 
De leur côté, les quatre compères s’intéressent aux voitures des années 20-30. André Binda avait même créé le club 24-34. En 1967, Marc pose ses valises en Bourgogne, à Etrée, sur les terres de ses grands-parents où il a tant de souvenirs. Sur l’enseigne qui surplombe la clôture, on lit sur fond rouge «Garage du Collectionneur». Pas un seul automobiliste ne peut y échapper. Marc s’est installé en bordure de l’autoroute du Soleil, à la sortie Avallon, là où le ruban d’asphalte poursuit sa route sur la nationale 6. Il fait partie des pionniers à se spécialiser dans la restauration des anciennes. 
Au début des années 1970, tous les amateurs se retrouvent dans ce repaire bourguignon, à mi-chemin entre le garage et le musée. Les étrangers, eux aussi, sont de plus en plus nombreux à s’arrêter. Votre serviteur alors enfant y usera même ses culottes courtes sur la balançoire au fond du jardin. Alors adolescent, François Melcion obtient de ses parents une halte chez Nicolosi. 
Au milieu des trésors qui électrisent aujourd’hui les salles d’enchères, François déniche l’assise arrière qui manque à sa Citroën C4. «Tu as le permis?», lui demande Marc. «Non mais j’ai une voiture», réplique l’adolescent. Les deux hommes ne se sont plus jamais quittés. En 1974, Marc a deux activités: le garage et la location de voitures pour le cinéma. 
Devenu incontournable dans le microcosme de l’ancienne, Marc se retrouve embringué par Jean-Pierre Jouët, un des leaders des salons, dans le projet d’une exposition de voitures anciennes pouvant servir de tremplin au lancement de l’encyclopédie Alpha Auto éditée par Atlas. Année 1975: le salon s’installe pendant dix jours dans la gare désaffectée de la Bastille. Sollicitée, l’ASAVE, l’association qui organise les courses de voitures historiques en France, fournit le plateau de près de cent véhicules. L’exposition accueille 3000 visiteurs. L’année suivante, Marc renouvelle l’expérience mais, pour que la mayonnaise prenne, il a l’idée d’ajouter une dimension commerciale. Sans le savoir encore, il vient d’inventer Rétromobile. 
C’est ainsi que les marchands de pièces détachées, les brocanteurs, les clubs de marque s’invitent à la Bastille. Mais également les constructeurs soucieux de soigner leur héritage. François tient un stand pour Pégase, sa boutique de documentation installée rue de Saussure, à Paris. Il ne tardera pas à rejoindre Marc pour prendre en charge la location des véhicules pour le cinéma. De son côté, Marc se retrouve aspiré ans l’organisation de Rétromobile. Le Garage du Collectionneur ferme. D’année en année, Rétromobile grandit. Sans jamais perdre son aptitude à subjuguer, à surprendre et à faire rêver. Chaque édition apporte son lot de surprises. 
Chaque année, l’exposition de nouveaux véhicules témoigne du génie et de l’imagination d’un secteur automobile sans cesse en mouvement. En l’espace de quelques années, Rétromobile est devenu incontournable. Ce salon est un lieu de mémoire. Mémoires d’aventures humaines, culturelles et industrielles. C’est aussi le carrefour de toutes les rencontres. Un lieu fédérateur. À partir de 1981, les dévots de la voiture anciennes migrent à la Porte de Versailles. L’organisation se muscle avec l’arrivée de Thierry Farges. François seconde désormais Marc. Définitivement inséparables, les deux passionnées présentent des machines toujours plus rares, plus étonnantes, plus somptueuses. 
Ils passent l’année sur les routes à rencontrer les collectionneurs et à les convaincre de venir exposer leurs joyaux à Rétromobile. Au fil des ans, Marc démontre, avec le concours de son équipe, qu’il est un organisateur hors pair. Rétromobile fait même des petits avec l’organisation d’un «petit» salon dans le port de Cannes. «J’emmenais tous les exposants déjeuner à l’île de Lérins», nous racontait Marc. Promobile, la société organisatrice de Rétromobile, rachète le salon du jouet Toymania. Le travail sans jamais se prendre au sérieux. 
En 1994, Marc décide de céder Promobile à Hervé Ogliastro, un autre véritable passionné d’automobiles. Jamais à court d’idées, Marc avait aidé sa femme Isabelle à ouvrir en 1987 la Galerie Vitesse chargée de promouvoir les artistes peintres, dessinateurs, sculpteurs et photographes cultivant un goût certain pour l’automobile et la locomotion au sens large. En 2014, Rétromobile avait rejoint le hall 1 du parc des expos de la porte de Versailles, le plus prestigieux. Le rêve de Marc était exaucé. Aujourd’hui le monde de la voiture ancienne pleure la disparition d’un seigneur. Marc rejoint Roland Urban, un autre pape... mais de la Jaguar, décédé en 2016. Nous adressons nos sincères condoléances à sa famille, sa femme Isabelle et ses enfants, Anne, France et Baptiste.
Source : lefigaro.fr -

CLUB5A - LE TOP 30 DES VOITURES - LES PLUS INSOLITES DES SERIE TELEVISEES.....


Les grands constructeurs automobiles ont fabriqué des voitures de série avec un look sortant des standards habituels...en voici le top de 30 modèles !!
On trouve de tout sur Internet, c’est également valable en matière d’automobiles. Nous passons en revue les voitures les plus insolites du web..... 
Source : JekDude