samedi 11 novembre 2023

CLUB5A - SPORT AUTO - LE MANS 1972.......... LES HEURES DE GLOIRE DE MATRA !!

 

Le Mans 1972 : Matra sur la plus haute marche du podium ! « Tout vient à point à qui sait attendre ». Nul doute que Jean-Luc Lagardère a du ressasser cette citation de Clément Marot plus que de raison depuis la création de Matra Sport, puisqu’il du attendre 1972 pour voir une de ses voitures remporter, enfin, les 24 Heures du Mans. La route fut longue pour atteindre un de ses objectifs, mais que la victoire fut belle. Une montée en puissance. Quand il prend le contrôle des automobiles René Bonnet, le patron de Matra sait que rien ne sera facile. 
Dès 1966, il se lance dans l’aventure des Sport Prototypes en présentant la 620 équipée du V8 BRM venant de la F1. La voiture s’avère fragile et sa première participation au Mans se solde par un échec. La 630 qui lui succède ne fait pas mieux et ses participations à l’épreuve mancelle se soldent elles aussi par des abandons en 1967 comme en 68. On n’épiloguera pas sur la 640 qui, lors d’un essai sur la ligne droite des Hunaudières causera à Pescarolo une des plus belles peurs de sa vie. C’est avec la 650 que Matra voit ses efforts récompensés par la belle 4e place de Beltoise/Courage, Guichet/Vaccarella sur une 630 terminant juste derrière. Même si le podium n’est pas là, il n’est pas loin.
 Le moteur Matra MS9 12 cylindres, qui équipe les 2 voitures, est prometteur et personne n’a de doute sur un succès rapide au Mans. Malheureusement, l’édition 1970 est catastrophique. Suite à un défaut des segments de piston, toutes les voitures abandonnent rapidement. Il faut dire aussi qu’une réglementation très permissive a vu l’arrivée des « grosses » Porsche 917 et Ferrari 512 qui vont régner durant deux saisons sur le championnat et sur Le Mans.
 Ce n’est pas mieux en 1971, où la 660 de Beltoise/Amon se retire le dimanche matin sur un problème d’alimentation. 1972 : quitte ou double. Pour 1972, Matra Sport décide que la saison en Sport Prototypes, se jouera sur une seule course, les 24 Heures du Mans. La priorité est donnée à la F1 et afin de ne pas trop se disperser, la plus grosse partie des moyens disponibles est allouée aux monoplaces. Mais pas question de faire l’impasse sur l’épreuve reine tant convoitée d’autant plus qu’une nouvelle réglementation est venue mettre hors service les 917 et 512. 
Matra avec son V12 de 3 litres peut donc envisager de jouer les premiers rôles. Dès le début de la saison, Ferrari, qui avait bien anticipé le changement en travaillant très tôt sur ses 312 PB, domine la concurrence, particulièrement les nouvelles Alfa Romeo 33 TT3 et Lola T280. Mais Matra a confiance dans ses nouvelles 670 dotées du moteur MS71 plus puissant que le précédent et aussi moins consommateur d’essence, point important au Mans. L’objectif est d’ailleurs clairement affiché par Jean-Luc Lagardère : gagner. 
Coup de tonnerre deux semaines avant le départ, Ferrari annonce qu’il ne participera pas à l’épreuve craignant de voir le moteur des 312PB trop fragile pour endurer une course de 24hrs. C’est donc avec le statut de grand favori, mais un peu dans l’inconnu que Matra se présente dans la Sarthe. 
 Les essais confortent l’équipe française puisque les trois meilleurs temps sont réalisés par des 670, Cevert/Ganley devançant Hill/Pescarolo et Beltoise/Amon. La première Alfa 33 est 4ème à 5 secondes de la pôle. Jabouille/Hobbs sur une 660 signent le 8e temps à 10 secondes. C’est à 16 heures que le président de la République, Georges Pompidou, abaisse le drapeau à damier et libère les 55 voitures présentes sur la grille. Rapidement, on se dirige vers un duel entre Matra, la 14 de Cevert/Ganley luttant au coude-à-coude avec la 15 de Hill/Pescarolo et la 12 de Beltoise/Amon. 
Mais l’euphorie du départ est de courte durée pour l’équipe française. Alors qu’il vient de passer en tête, Beltoise est obligé de s’arrêter au bord de la piste victime d’une rupture de canalisation d’huile provoquant un départ de feu. C’est l’abandon immédiat après seulement quelques kilomètres. La surprise de ce début de course vient aussi de la Lola T280 de l’Écurie Bonnier Switzerland qui boucle la première heure en tête.
 Mais ce n’est qu’un feu de paille et très vite les deux 670 restant reprennent le commandement échangeant régulièrement leurs places en tête. Les Alfa Romeo tentent bien de résister, mais force est d’admettre qu’elles sont dans l’incapacité de suivre le train des Matra, la plus rapide d’entre elles, la 33 pilotée par Stommelen/Galli pointant au mieux à la 2e place en début de course avant de reculer au fil des tours. 
Les heures passant, ce sont les aléas de la course qui modifient quelque peu les positions. Jabouille sur la 660 connaît des soucis d’essence et doit rentrer au stand au ralenti après avoir été immobilisé sur le circuit. Il perd de suite plusieurs tours alors qu’il était en 3e position. Les ennuis frappent également les autres écuries et les abandons surviennent au fil des heures. La JS 2 de Guy Ligier/JF Piot a abandonné après 19hrs tout comme, un peu plus tard, une des deux Lola T280 sur un problème d’embrayage. 
Pendant la nuit, la situation météo se dégrade et les voitures doivent composer avec une piste humide et des nappes de brouillard. Cela ne trouble pas les deux Matra 670 qui continuent leur ronde en s’échangeant la première place en fonction des arrêts au stand. C’est au petit matin que survient le drame de ces 24hrs. 
Joachim Bonnier en pleine remontée sur les Alfa percute la Ferrari Daytona du Suisse Florian Vetsch. La Lola passe par-dessus le rail de sécurité est vient s’écraser dans les arbres. Le suédois décède sur le coup. La pluie, de plus en plus forte, perturbe la course. Hill, qui est passé en pneus mixtes, repasse en tête alors que Ganley qui a gardé ses slicks s’accroche avec la voiture de MC Beaumont et perd ainsi de nombreuses minutes.
 Les accidents mettent hors service quelques Porsche 908 tout comme la Chevrolet Corvette de Greder/MC Beaumont. Les Alfa Romeo 33 TT3 souffrent aussi et les voitures d’Elford/Marko et Stommelen/Galli doivent se retirer. Le dernier coup de théâtre sera à mettre sur le compte de la Matra 660 de Jabouille/Hobbs qui doit renoncer à quelques minutes de la fin sur un souci de boite de vitesse. 
Heureusement pour Jean-Luc Lagardère, les deux 670 encore en piste ne montrent aucun signe de fatigue et c’est tout naturellement qu’à 16hrs, la Matra n° 15 de Hill/Pescarolo franchit la ligne d’arrivée en devançant la n° 14 de Cevert/Ganley de 11 tours. La troisième place est prise par une Porsche, la 908/01 LH ex Siffert du trio Joest/Weber/Casoni. L’Alfa 33 de Vaccarella/De Adamich échoue au pied du podium. Les 5 places suivantes sont occupées par des Ferrari 365 GTB/4 Daytona, la plus rapide d’entre elles pilotée par Andruet/Ballot-Lena. C’est la Ford Capri 2600RS de Birrell/Bourgoignie qui complète le top 10. Jean-Luc Lagardère a gagné son pari.
 Il a tout misé sur cette seule course et la réussite est au rendez-vous. Sa promesse, faite au président de la République, au moment du départ, de remporter la course, est respectée. Mais surtout, le triomphe de Matra marque la fin d’une période de disette pour les voitures françaises dans la plus prestigieuse des courses d’endurance puisqu’il a fallu attendre 22 ans pour voir enfin les couleurs tricolores flotter au-dessus du podium. La Talbot Lago T26 GS des Rosier père et fils a enfin trouvé une successeure. Surtout, cette victoire est le commencement, pour Matra, d’une nouvelle aventure. En 1973 et 1974, la firme de Velizy participe au Championnat du Monde en Sport Prototypes et remporte les deux années le titre de champion du monde avec en prime, deux nouvelles victoires aux 24 hrs du Mans. Belle consécration pour la marque française et beau succès personnel pour son patron Jean Luc Lagardère. 
1972, 2022, c’est cette année que l’on fêtera les 50 ans de cette première victoire de Matra. 

Source : photos : Pinterest, Matra Archives,Le Mans Slot racing, 24H Le Mans, Motorsport-mecanicus.com/
Nano Bastianelli

CLUB5A - EPHEMERIDE - AUJOURD'HUI LE 11 NOVEMBRE - COMMEMORATION DE L'ARMISTICE DE 1918...

Commémoration et histoire En ce 11 novembre 2020 nous commérons l’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5h15. Il mettait provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale et reconnaissait la victoire des Alliés et la défaite de l'Allemagne. 
Il devait durer 33 jours. 102 ans plus tard nous fêtons ce fait marquant qui annonçait la fin de la Der des Der. Une pensée ce jour pour ces hommes, nos aïeux qui sont morts durant ces 4 années de guerre. 
Nous vous proposons bien évident au titre de la mémoire quelques photographies d'époque des véhicules qui ont servi durant cette première guerre mécanisée et dévastratrice. 
Source : Philippe DruauxVéhicules Français d’Autrefois

vendredi 10 novembre 2023

CLUB5A - SORTIE MOTOS AUTOMNALE DIRECTION LESPINASSIERE ...C'ETAIT LE 5 NOVEMBRE 2023..

 

Comme chaque année au début du mois de novembre au moment où nos roues de nos vieilles « bécanes » explosent les bogues des châtaignes sur les routes de cette magnifique région de la « Montagne noire » où les feuilles mortes remplissent les fossés. Néanmoins, en cette saison, les motos du club 5A aiment se diriger vers LESPINASSIERE. 
Revenons donc au commencement de cette matinée, comme nous en avons l'habitude, cela débute au café du Dôme, où, fidèle au poste, Alain et Bernard accueillaient les participants et prenaient les engagements….20€ par personne.(Régis Périch étant absent …) 
 A 9 heures, le départ était donné pour les 18 motos « inscrites ». Notre Bernard national, investi comme à son habitude dans sa mission ouvrait la route ! Après avoir parcouru les boulevards de CARCASSONNE, les motos se sont engagées sur la route en direction de LESPINASSIERE. 
 Soulignons que l'équipe d'assistance était assurée par Didier DORSSE merci à lui ! C'est sous un soleil d’automne mais très agréable au demeurant accompagné d’une température d’un beau mois de novembre, que chacun a pu profiter d'un très bel itinéraire (70 kilomètres). La route était très agréable avec des paysages variés, de belles couleurs d'automne. 
 C'est ainsi qu'ont été traversés les villages de CONQUES S/ ORBIELS, PRADELLES, CASTAN avant d'atteindre LESPINASSIERE. 
Vers midi, toute la troupe arrivait au restaurant et se réunissait autour des grandes tablées... enfin, le moment tant attendu de savourer le délicieux repas était arrivé. Les propriétaires du restaurant de LESPINASSIERE, qui se trouvent dans l'ancienne école, nous ont accueillis chaleureusement en nous offrant les tripes traditionnelles. (Car l’objectif de la journée était bien là !)
 Ces plats savoureux et réconfortants, parfaitement adaptés à la fraîcheur de l'automne, ont été accompagnés de fromage et d'un dessert... Après le café, c'était déjà l'heure de repartir vers CARCASSONNE. Trajet retour suivant l’itinéraire fixé où libre…. Pour les motards qui voulaient faire étape chez Lorette et Bernard à CONQUES S/ ORBIEL où était organisé, pour ceux qui le souhaitaient une halte « fraicheur » ceux-ci étaient les bienvenus … 
Merci aux organisateurs du club pour cette belle journée ! 


C'était, comme d’habitude, une sortie motos très réussie dans un cadre champêtre et dans une belle ambiance. Aucune panne n’était à déplorer au cours de cette journée. Mention spéciale à Alain Milian pour avoir effectué ce parcours avec une moto d’avant guerre. 
Rendez-vous l’année prochaine pour une nouvelle balade en direction de LESPINASSIERE !
Texte : Bernard Ricard -  Photos : Lorette Ricard 

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - RETOUR SUR IMAGE SUR LA SORTIE MOTOS "LESPINASSIERE" DU 5 NOVEMBRE 2023....

 

Source : l'indépendant - Jean Guy - Merci David SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - QUAND BERNARD ARRIVE ...JEAN-PIERRE ENLEVE LE PANNEAU !


 

CLUB5A - HUMOUR AUTO - L'IMPORTANT C'EST QU'ELLE EN JETTE ....

 


CLUB5A - PHOTO INSOLITE - SI PETIT ET DEJA PILOTE DE SIDE-CAR !!


 

mercredi 1 novembre 2023

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - QUAND JEAN-PAUL ORGANISE UNE PARTIE BARBECUE .....


 

CLUB5A - CIRCUIT DE LEGENDE - LE CIRCUIT DE CHARADE A PLUS DE 60 ANS !!

Le circuit de Charade (initialement Circuit automobile de montagne d'Auvergne) est un circuit de sports mécaniques situé à Saint-Genès-Champanelle dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes (France). Ce circuit a autrefois accueilli des courses internationales telles que le Trophée d'Auvergne des voitures de sport puis le Grand Prix automobile de France sur son tracé sinueux et montagneux de 8 km. Aujourd'hui, il a été raccourci et n'accueille plus que quelques compétitions nationales. 
En 1953, l'Association Sportive de l'Automobile club d'Auvergne présidée par Jean Auchatraire envisage de créer un circuit automobile à Clermont-Ferrand pour fêter le cinquantenaire de la venue de la Coupe automobile Gordon Bennett en 1955. 
Comme de très nombreux circuits français encore à cette époque, il s'agit de trouver un ensemble de routes publiques aménageables pour créer une piste fermée lors des compétitions. Des travaux sont lancés dans le quartier d'Herbet mais, un mois avant la date de la première course prévue, la catastrophe du Mans aboutit à l'interdiction de créer des circuits en ville. 
La commission des circuits refuse le tracé clermontois. Encouragés par les instances sportives nationales, les organisateurs se mettent alors à la recherche d'un tracé alternatif et se tournent vers la création d'un circuit de montagne. Le pilote Louis Rosier trouve un potentiel tracé au sud-ouest de Clermont-Ferrand autour de deux volcans et délimité par les actuelles D767, D5F, D5. En visite sur le site, le directeur du circuit de Reims-Gueux, Raymond Roche n'est pas pleinement convaincu par ce tracé.
 En particulier, il apparaît difficile d'installer stands et paddocks sur des pentes relativement abruptes. Jean Auchataire propose alors d'étendre le tracé en passant par les villages de Thèdes et Manson mais, depuis la catastrophe des 24 heures du Mans 1955, un décret interdit la création d'un nouveau circuit en zone urbaine. L'attention soudain attirée par la qualité du tracé remontant du carrefour de Champeaux jusqu'à Thèdes, Raymond Roche trouve comme solution de construire une route spécifique reliant le tertre de Thèdes au hameau de Charade « et là, vous avez un circuit formidable. »
Les travaux débutent en mai 1957. 
Les routes existantes sont élargies et resurfacées, un talus de terre borde la piste le long des ravins. Des stands et une tour de contrôles provisoires sont édifiés, les bâtiments définitifs étannt installés en 1959. Les pentes des deux volcans servent de tribunes naturelles tout autour de la piste. Seule face aux stands est édifiée une tribune accueillant le public et la presse. Le circuit est inauguré le 27 juillet 1958 par le préfet du Puy de Dôme. Son tracé montagneux, très apprécié des pilotes, est composé à l'origine de cinquante-deux virages. Le départ « type Le Mans » de la première épreuve, les Trois Heures d'Auvergne pour voitures de sport, est donné sous les ordres de Raymond Roche. L'écossais Innes Ireland, au volant de sa légère Lotus MK XI 1958, s'impose après avoir parcouru 328,86 kilomètres. Les Trophées d'Auvergne vont alors accueillir annuellement et concomitamment des épreuves de SportsCars et de Formule 2.
 En 1958, Maurice Trintignant est le premier vainqueur en Formule 2 sur Cooper T43 - -Climax FPF du Rob Walker Racing Team. En 1959 toujours en Formule 2, Stirling Moss déclare « Charade est le plus beau circuit du monde ».
Source : France 3 Auvergne-Rhône-Alpes


CLUB5A - Réglementation - L’Obligation de Pneus Neige en France- La loi Montagne...

 

Pour améliorer la circulation sur les routes dans les régions montagneuses et la sécurité des usagers, il est obligatoire d'équiper son véhicule de pneus hiver ou de détenir des chaînes ou chaussettes à neige, du 1er novembre 2023 au 31 mars 2024, dans certaines zones montagneuses. Afin de renforcer la sécurité routière et d’assurer la fluidité du trafic en période hivernale, le gouvernement vote en 2021 la loi Montagne II. 
Elle rend obligatoire l’utilisation de pneus neige ou le transport de dispositifs antidérapants amovibles 
— chaînes ou chaussettes à neige 
— dans les régions montagneuses. 
La liste des communes concernées par cette obligation est définie par les préfets. 
La loi Montagne II décrète l’obligation d’utiliser des équipements hivernaux pour circuler dans les régions montagneuses en hiver. 
Les véhicules concernés devront être équipés de quatre pneus hiver ou détenir des chaînes ou chaussettes à neige sur au moins deux roues motrices. 
Cette obligation est effective pendant la période hivernale, du 1er novembre au 31 mars. 
 Tous les véhicules à 4 roues sont concernés : 
 Les véhicules légers et utilitaires 
Les camping-cars et les poids lourds 
Les bus et autocars 
Le décret paru dans le journal officiel le 18 octobre 2020 et entré en vigueur le 1er novembre 2021 cherche à limiter les embouteillages et à préserver la sécurité des usagers sur les routes enneigées ou verglacées. 
La liste des communes concernées est établie par les préfets de 48 départements présents dans les 6 zones montagneuses de France (Alpes, Corse, Vosges, Jura, Massif central, Pyrénées) où les conditions de conduite sont difficiles en hiver. 
Chaque année, les préfets de ces 48 départements doivent organiser une concertation et rendre leur décision avant la saison d'hiver. 
 Pour l'hiver 2022-2023
— du 1er novembre 2022 au 31 mars 2023 — 34 départements et 4174 communes étaient concernés par l’obligation d’équiper les véhicules en pneus neige ou de détenir un équipement antidérapant. 
14 départements ont décidés de ne pas appliquer l’obligation. Pour l’hiver 2023-2024 — du 1er novembre 2023 au 31 mars 2024 — la liste n’a pas encore été communiquée. 
Vous pourrez télécharger la liste de toutes les communes concernées ici dès que l’information officielle aura été publiée. Afin de rappeler l’obligation, deux nouveaux panneaux ont été ajoutés au Code de la route : les panneaux B58 et B59. Ils indiquent les entrées et sorties de zones concernées par cette obligation. 
 → Le panneau B58 Le B58 indique le début de zone d’obligation d’équipements en période hivernale. De forme rectangulaire à fond blanc et doté d’une bordure rouge, le panneau B58 est un panneau de prescription zonale. Il est complété par un panonceau M11b1 signalant les dates de la période hivernale. Lorsqu’une zone d’obligation s’étend sur l’ensemble d’une commune, il est aussi accompagné d’un panonceau M9z indiquant la mention « sur l’ensemble de la commune ». 
Ce panneau indique la fin de la zone d’obligation. 
Contrairement au panneau B58, il est bordé par une bande noire et non rouge. Il sera facultatif dans deux situations : Si le périmètre d’obligation s’applique de façon continue sur deux départements. 
S’il s’étend sur l’ensemble du département. En octobre 2022, le ministère des Transports annonce qu’aucune sanction ne sera appliquée jusqu’à fin 2022. Au-delà de ce délai, tout conducteur en infraction sera sanctionné d’une contravention de 4e classe, soit une amende de 135 euros. 
Il risque également une immobilisation du véhicule. 
 Cette obligation s’étend jusqu’au 31 mars, quel que soit le temps. 
Si le soleil brille, et que vous n’êtes pas équipés de pneus hiver, vous devez au minima détenir des chaînes ou des chaussettes de neige dans le véhicule. 
Source : codedelaroute.io/

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - LA 402 ECLIPSE VOITURE DE JOSEPHINE BAKER !!