Un casque moto doit être homologué aux normes. Les normes sont des exigences minimales établies de commun accord entre les différents fabricants et les représentants de la société civile et des gouvernements.
Ce dernier n'est pas, contrairement à une idée reçue, un règlement de l'Union européenne, mais un règlement de l'ONU de Genève, massivement adopté par tous les pays européens mais aussi de nombreux pays d'autres continents. Ils sont identifiés par une étiquette blanche portant : un cercle contenant la lettre E suivie du code pays ayant accordé l'homologation (1 = Allemagne, 2 = France, 3 = Italie, 4 = Pays-Bas, etc.) ;
un numéro d'homologation dont le début rappelle la norme en vigueur (04 pour 22-04 ou 05 pour 22-05) ; depuis l'apparition de l'amendement 05 de la norme 22, l'adjonction d'une lettre permet de connaître le résultat d'un test de protection de la mâchoire auquel le casque a été soumis : J pas de protection maxillaire (casques de type jet ou demi jet), NP indique que le casque ne répond pas aux tests de protection de la mâchoire (casques modulables), P garantit une protection maxillaire intégrale (casques intégraux), J/P indique la double homologation jet et intégral ; un numéro de série de production.
Aux États-Unis, il s'agit de la norme DOT FMVSS 218 (pour Department of Transportation Federal Motor Vehicle Safety Standard 218), seule norme officielle, à laquelle peuvent se rajouter soit la norme Snell M2010 ou M2015 (plus récente)2, qui surpassent les exigences de la norme du Department of Transportation (DOT). Le Canada accepte également la norme CAN3-D230 de l'Association canadienne de normalisation. Le Japon, la norme JIS T 8133 ; l'Australie, la norme SAIG. Toutefois, la plupart de ces pays, en particulier les États-Unis et le Canada, s'orientent maintenant vers le règlement E22, qui est aujourd'hui le plus récent et le plus abouti3. Le casque doit être attaché en toute circonstance grâce à sa jugulaire.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0-Moto Magazine