Ils ont pour nom Stella Bianca, Stelvio, Cinturato, P7 ou encore P Zéro et P Zéro Rosso. Depuis les années 1920, ces pneumatiques ont participé successivement aux progrès de l’automobile. Sous le label Collezione, Pirelli a décidé de relancer leur fabrication et d’emboîter ainsi le pas à d’autres manufacturiers qui, à l’image de Dunlop et Michelin, répondent à l’engouement sans cesse croissant pour les voitures anciennes de collection.
Le manufacturier italien remet en rayon des enveloppes de 13, 14, 15, 16 ou 17 pouces de diamètre très difficiles à trouver. La liste des véhicules concernés est très étendue. La gamme Collezione peut aussi bien équiper des monstres sacrés comme la Ferrari 250 GT ou la Lamborghini Miura mais aussi les supercars des années 1980 (Ferrari F40, Jaguar XJ220, etc.), les petits roadsters anglais des sixties (Austin-Healey, MG, Triumph), toute la famille des Jaguar XK, des Alfa Romeo et des Porsche mais également des modèles d’essence plus populaires comme la Peugeot 404 ou la Ford Escort et la Volkswagen Coccinelle.
Pirelli est également en train de relancer la production des 12 pouces (125 SR 12) pour la Fiat 500 et l’Autobianchi Bianchina. Dessin d’époque préservé La principale qualité de ces gommes est de préserver le dessin d’époque de la bande de roulement. Proposé en taille 6.00-16, la plus courante pour les voitures de sport, le Stella Bianca est ainsi identique à son aîné né en 1927 et encore d’actualité au début des années 1950. Les ingénieurs ont consulté les archives de la Fondation du manufacturier pour recréer à la perfection les inscriptions des flancs et le logo Pirelli de l’époque.
Alors que le dessin à plis croisés d’antan est conservé, la qualité de la gomme s’appuie sur les technologies les plus modernes. C’est aussi le cas pour la gamme radiale Cinturato lancée en 1953. Pour toute la gamme Collezione, les techniciens assurent avoir particulièrement soigné le freinage, l’adhérence sur sol mouillé, la longévité et la résistance au roulement, tout en s’assurant que la performance des gommes s’accordait aux spécifications d’origine de la mécanique et des trains roulants.
Source : lefigaro.fr - .guilbaultjf