Les collectionneurs veulent conserver ce qui a fait de l'automobile un mythe par toute une mise en scène au cours de manifestations commémoratives. Les clubs font l'apologie nostalgique du passé mythique de l'automobile, représenté comme âge d'or, à travers lequel les passionnés viennent se ressourcer". Pour la plupart des collectionneurs de voitures anciennes, il existe, bien souvent, un fort sentiment affectif lié à un objet évocateur de souvenirs d'enfance, appréhendé par un son, une odeur.
Le marché de la voiture de collection flirte avec les sommets, la grande majorité des collectionneurs est loin d'appartenir à une caste de privilégiés. Selon une enquête de la FFVE, 47% des ménages de collectionneurs ont un revenu annuel inférieur à 40000 euros. Mais quel serait le profil type du collectionneur? «Je dirai qu'il a entre 40 et 45 ans, un âge où l'on peut commencer à se sentir à l'aise financièrement.
Bien souvent, la première acquisition concerne un véhicule admiré ou fantasmé à l'enfance ou à l'adolescence", souligne Alain Guillaume, le président de la FFVE. «Le marché des anciennes n'est heureusement pas constitué que de voitures exotiques et sportives.
Chacun, en fonction de ses besoins, peut trouver son bonheur. Il suffit d'observer le niveau soutenu des demandes pour les GTI des années 80 et l'envol des prix des 2CV pour s'en convaincre.» «Le spectre des profils des collectionneurs est large. Les achats s'échelonnent de 1200 euros à 55 millions d'euros pour une vieille Ferrari prestigieuse.
Source : lesvieuxbriscards