dimanche 6 juillet 2025
CLUB5A - HUMOUR VOITURE - ATTENTION ACCIDENT !
Un lord anglais et son chauffeur, dans une Rolls Royce, sont sur une route de province française.
Ils arrivent dans un virage dangereux, la voiture sort de la route, les 2 occupants en sortent indemnes, mais la voiture est complètement détruite.
Le lord dit, flegmatique (normal, c'est un Anglais) : "Good Lord, une semaine de salaire partie en fumée".
Arrive alors un jeune chef d'entreprise français au volant de sa Ferrari, il loupe le même virage, sort lui aussi indemne de l'accident, mais sa voiture est aussi détruite.
Il la regarde et dit : "Cela fait un mois de salaire foutu en l'air".
Arrive ensuite un Allemand au volant de sa Traban en plastique qui fume de partout, il rate lui aussi le virage, sort aussi de la route, n'a pas une égratignure, mais sa voiture est en miettes. -"C'est terrible, un an de salaire de dur labeur complètement détruit".
Le lord et le chef d'entreprise se regardent alors, très étonnés, et disent : "Mais comment peut on acheter une voiture aussi chère?"
CLUB5A - VOITURE DE LÉGENDE - LA RENAULT 16.....ELLE AVAIT TOUT !!
La Renault 16 est une automobile produite à plus de 1,8 million d'unités dans l'usine de Sandouville ouverte en 1965. La R16 a été présentée au public pour la première fois au Salon de Genève en mars 1965. Dessinée par Gaston Juchet et Philippe Crabonneaux, elle possède des gouttières de toit intégrées et est la première voiture française à carrosserie berline-break à hayon. La Renault 16 a remporté le trophée des rallyes de la voiture de l'année en 1966.
La suspension à quatre roues indépendantes de la R16 est équipée de barres de torsion longitudinales à l'avant et transversales à l'arrière. Cette technologie impose une distance entre le passage de roues arrière et la porte arrière différente entre les côtés droit et gauche.
Malgré l'empattement asymétrique et un freinage perfectible, la voiture est confortable et dotée d'une bonne tenue de route. Le bloc moteur en aluminium, monté longitudinalement, avec la boîte de vitesses en porte-à-faux avant, bénéficie d'un circuit de refroidissement scellé et d'un ventilateur à déclenchement automatique.Le levier de vitesses est au volant, la planche de bord à compteur de vitesses horizontal changera à deux reprises.
Malgré l'empattement asymétrique et un freinage perfectible, la voiture est confortable et dotée d'une bonne tenue de route. Le bloc moteur en aluminium, monté longitudinalement, avec la boîte de vitesses en porte-à-faux avant, bénéficie d'un circuit de refroidissement scellé et d'un ventilateur à déclenchement automatique.Le levier de vitesses est au volant, la planche de bord à compteur de vitesses horizontal changera à deux reprises.
Source : CHROME ET CALANDRES-VIDEO Express & Post News
CLUB5A - EPHEMERIDE - EN JUILLET C'EST LE TOUR DE FRANCE ...UNE PASSION FRANCAISE !
Le Tour de France, une passion française
De magnifiques paysages, des bords de route pleins à craquer, un maillot jaune et la ferveur du public… ça y est, la Grande Boucle est partie et cela pour trois semaines passionnantes et haletantes. La course cycliste la plus prestigieuse, populaire et fédératrice au monde s’élance comme tous les ans.
Source : francetelevisions.fr/
CLUB5A - A NOTER DANS VOS AGENDAS - LA CONFERENCE DE PRESSE DU 36ème TOUR DE L'AUDE AURA LIEU LE 8 JUILLET 2025 A 17H30 A LA CONCESSION RENAULT...
La conférence de presse du Tour de l'Aude aura lieu comme tous les ans à la concession Renault route de Narbonne le 8 juillet 2025 à 17H30...
Nous comptons sur votre présence !
samedi 5 juillet 2025
CLUB5A - PREPAREZ VOS MECANIQUES - A L'OCCASION DE LA FETE "LA BELLE EPOQUE" LE SAMEDI 30 AOUT 2025 SORTIE AUTOS et MOTOS A MONZE 11 - INSCRIVEZ-VOUS !..

Sortie Autos & Motos et exposition le samedi 30 Août 2025 à l’occasion de la Fête du Village de MONZE
Convivialité et Bonne Humeur.
A l’occasion de la fête de la Belle Epoque à MONZE le Samedi 30 août 2025 nous vous proposons une sortie autos et motos.
Voici le programme :
- 08H45 : Rendez-vous à la salle des associations.
- 09H15 : Départ de la salle des associations
- 9H45 : Mise en place des véhicules pour que les visiteurs et habitants puissent les admirer.
- 10H / 16H : Exposition des véhicules de collection
- Le déjeuner s’effectuera sur place. (Le menu : Entrée, Aligot, saucisse, dessert et l'apéro sera offert)
Cette journée sur le thème de « La Belle Epoque » et à cette occasion le comité d’organisation nous encourage (si possible) de porter une tenue thématique remémorant la Belle époque.
Lors de cette manifestation sera présent également :
- Des stands d'artisans et de producteurs.
- Des animations culturelles (musique, expositions de peintres, déambulations costumées, visite historique...)
Cet événement est organisée par l'association « Les Amis du Patrimoine Monzois »
Participation :
- 20€ par personne (pour les adhérents possédant la carte membre)
- 12€ pour les enfants jusqu’à 12 ans
- 30€ pour les non adhérents.
En participant à cette manifestation vous effectuerez une bonne action car les bénéfices de cet événement iront à la préservation et à la sauvegarde de l'église du village.
Les inscriptions et règlements devront s’effectuer avant la date du : 16 Août 2025 passée cette date aucune inscription ne pourra être prise en compte...
Les inscriptions devront s’effectuer auprès de :
Josette ALVARO 06.85.57.72.88 gjalvaro@orange.fr
Z.I L’Estagnol rue Montgolfier 11000 Carcassonne
Attention - Important - Pour des raisons d'organisation et par rapport à l'engagement que nous prenons avec notre partenaire afin d'organiser cet événement, les frais d'engagements et de participation ne pourront être remboursés quelques que soit la raison invoquée...
********************
Vous trouverez le bulletin de participation en cliquant sur l'affiche de cette sortie sur le menu de droite...
CLUB5A - TECHNIQUE ET RESTAURATION AUTOS - L'ESPRIT DES BELLES VOITURES DELAGE N'A PAS DISPARU !
AUTO CLASSIQUE TOURAINE : DES VEHICULES D’EXCEPTIONS DANS LES MAINS D’ARTISANS D’ART EXCEPTIONNELS !
Nous sommes à Veigné en Indre et Loire, à 1 kilomètre de ce qui a constitué en son temps, le bouchon célèbre et redouté de Montbazon.
Les bâtiments sobres et uniformément blancs ne préjugent aucunement des richesses que l’on va découvrir en franchissant une porte standard de cet atelier qui pourrait être de celui de n’importe quel carrossier.
Non, mais là attention, la visite ne va pas être banale. Patrick DELAGE qui nous accueille, est tout simplement l’arrière-petit-fils du prestigieux constructeur Français, Louis DELAGE. Celui, qui au début des années 1900, après des études d’ingénieur des Arts et Métiers, ne rêvait que de voitures et de compétition. Fort courtois et grand connaisseur de toutes les automobiles d’exception d’avant-guerre, Patrick DELAGE se montre très discret sur lui-même et son parcours dans l’industrie pharmaceutique, avant de devenir gérant d’Auto Classique Touraine.
Cette société fit suite en 1996, à l’ART (Atelier de Restauration de Touraine), dans des conditions particulières
Le propriétaire actuel, qui souhaite garder le strict anonymat, avait commandé des travaux à l’ART et avait déjà versé beaucoup d’argent sans voir sa commande totalement exécutée. Il décida, pour en finir, de reprendre la société et surtout, ce qui faisait sa force – au demeurant mal gérée à l’époque – c’est -à – dire, tout le personnel........
Remontons le temps pour découvrir un véhicule remplit d’histoires et surtout unique : une Delage 2LCV de 1922, renommée la Delage Becquet.
Source : Texte et Photos : Alain MONNOT//autonewsinfo.com/autotest
CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA RENAULT CELTAQUATRE ....LA CONCURRENTE DE LA TRACTION CITROEN....
RENAULT CELTAQUATRE, AU VOLANT DE L’AUTRE DAME EN NOIR... C’est le genre d’auto qu’on voit peu. Sa diffusion l’explique, le fait qu’elle soit dans l’ombre des Citroën Traction ou encore des Peugeot de la série 02 joue également. Du coup, quand j’ai croisé l’ami Benoit (le créateur de Rétrocalage), il fallait absolument que je me glisse au volant de sa Renault Celtaquatre. Parce que la curiosité n’est pas forcément un vilain défaut !
LA RENAULT CELTAQUATRE EN BREF
Notre Renault apparaît en 1934. Quelques mois avant la Citroën Traction, qui sera sa principale concurrente. Elle vient compléter la série des « Quatre » avec un moteur de 1465 cm³ qui la place entre les Monaquatre et Primaquatre avec ses 8cv fiscaux. Son style est beaucoup moins carré que ses cousines.
Opposée à la Traction, la Renault s’en tire plutôt bien, au début du moins. En fait, elle séduit ceux qui ne se retrouvent pas dans le modernisme du Quai de Javel. Quand la Traction est, donc, une traction, la Renault Celtaquatre reste une propulsion. Les freins sont à câbles, elle est légère, pour une conduite intérieure de l’époque, et plutôt performante.
La Renault Celtaquatre va vite évoluer, en s’affinant avec le temps.
Les volets sur le capot moteur disparaissent et un cabriolet et un coupé sont ajoutés en 1935 quand la ligne devient mois ronde (notamment le pavillon et l’arrière). Dès 1937 une calandre en V vient en rajouter sur le côté aéro.
Néanmoins, les ventes sont bien en deçà de la Citroën. La Renault Celtaquatre tire sa révérence dès 1939 avec moins de 60.000 autos produites. La Juvaquatre, bien plus moderne, la remplace.
NOTRE RENAULT CELTAQUATRE DU JOUR
Impossible de ne pas penser à une Citroën Traction de loin. C’est un fait, la ligne de l’auto, très typée année 30 avec ses ailes séparées qui s’étirent vers un faux marchepied, ses phares entourant une calandre haute et inclinée, son pavillon arrondi sur l’arrière, on voit bien les similitudes.
Et puis, il faut dire que la couleur noire les rapproche, même si le nuancier Citroën de l’époque était bien varié. D’ailleurs, si notre belle du jour est noire, elle a commencé par être beige et rouge, les couleurs de sa compagnie de Taxi dans laquelle elle servit de 1936 à 1939.
Elle a été peinte en noir après cette période. La belle a été stockée pendant 50 ans, jusqu’en 2012, sur cales, à Fontenay-sous-Bois. Restaurée pendant trois ans, elle a quand même gardé ses boiseries et chromes d’origine !
En s’approchant, on se rend bien compte qu’on est pas en présence d’une Traction. Les proportions ne sont pas les mêmes. La Renault Celtaquatre est plus haute. Ça commence dès l’avant avec sa calandre inclinée aux barres verticales peintes en noir. Les chromes sont nombreux, notamment sur les phares, les feux additionnels et les pare-chocs, des spécificités de cette version Grand Luxe.
Le capot est haut et se termine par un pare-brise légèrement incliné… mais pas trop.
Comme sur beaucoup d’autos de ces années là, il s’ouvre pour aérer l’habitacle. Les ailes séparées viennent mourir sous les portes avant et en définissent la découpe. Le marchepied des premières versions a disparu, on ne va pas s’en plaindre !
Le pavillon est haut lui aussi. En même temps il fallait laisser de la place à bord, en comptant le passage de l’arbre de transmission. C’était un des avantages de la Citroën. L’arrière retombe avec un bel arrondi. Les ailes arrières sont bien moins découpées que celles de l’avant. Dans la ligne, les roues sont bien visibles avec leur peinture grise.
Cet arrière évite la « queue de castor » de certaines françaises de la même époque et serait bien plat sans le porte-bagage additionnel. Un accessoire bien utile puisque la malle reste de petite taille. Ce n’est elle qu’on voit entre les deux bouchons de réservoir mais la trappe de la roue de secours.
L’emplacement de la plaque est notable, très haut et bien visible avec son encadrement rouge. Son éclairage ? C’est par l’intérieur qu’il se fait, la nuit venue.
En tout cas le dessin est homogène. Certes, l’auto paraît haute, surtout qu’elle n’est pas si large. Une ligne fluide, bien pensée et sans chichis. Du bon conservatisme made in Billancourt en somme !
À l’intérieur : simplicité
L’époque des tableaux de bord bardés de compteurs n’est pas encore là. Pour le coup, la Renault Celtaquatre en est même très loin ! L’instrumentation est d’abord composée d’une jauge de température d’eau, située à gauche. À côté c’est une instrumentation Jaeger 5 en 1, qui a l’originalité d’être de forme octogonale !
Le pourtour est dédié à la vitesse et il est généreusement gradué puisqu’il s’arrête à 130. Je ne me suis pas encore mis au volant, mais je doute déjà de les atteindre !
Ensuite on retrouve la jauge d’essence, le niveau d’huile, le témoin de charge et une petite horloge qu’on doit remonter à la main. Comme quoi, on a pas besoin d’un écran tactile pour afficher autant d’informations.
Les commandes sont regroupées au centre avec une série de boutons à tirer pour actionner les feux, les essuie-glaces électriques, une des options de notre Renault Celtaquatre Grand Luxe, ou encore l’avance à l’allumage et le starter. On retrouve même une grande manette, rapportée, servant à actionner les clignotants. Le volant est, grand comme une barre de péniche, le levier de vitesse présente une forme à double coude relativement déconcertante.
La Grand Luxe se pare de velours. Si vous n’aimez pas la matière, dommage pour vous, il y en a plus que dans une salle des profs de fac de lettres.
D’accord, celui-là n’est pas côtelé. À l’avant, comme à l’arrière, ce sont des banquettes qui accueillent les occupants.
Par contre, ces banquettes sont frappantes parce qu’au final la largeur de l’habitacle est assez faible. À l’arrière ,on s’y serrera à trois, à l’avant il faudra installer un enfant assez jeune au milieu sinon ses jambes joueront avec le levier de vitesse
Sous le capot : si petit pour tant d’espace
Le capot s’ouvre, comme il se doit, en deux parties. C’est frappant de voir la place qu’il y a sous celui-ci. Visiblement, ce n’est pas pour caser le moteur qu’il est si haut.
Le petit 4 cylindres de 1465 cm³ est placé très, très, bas. L’allumeur placé au dessus est encore loin de la tôle et une longue durit redescend du radiateur, aidé par un ventilo commandé par courroie. Je ne sais pas quelle est sa réputation, mais à première vue, il va falloir une sacrée canicule pour le faire chauffer !
Le carburateur Solex paraît bien petit et les performances du moteur aussi : 34 ch. On peut se dire que c’est peu, mais il faut se replacer dans les années 30 et pour un petit moteur comme celui-ci, à soupapes latérales, ce n’est pas si mal.
Le poids de notre Renault Celtaquatre est tout de même de 1100 kg, mais de toute façon les performances seront limitées par le châssis. À l’avant on retrouve des ressorts à lames semi-elliptiques et à l’arrière c’est un unique ressort transversal à lames qui fera de son mieux. Les amortisseurs sont à levier partout. Dernier point : le freinage, il est à câbles… je vais essayer d’éviter les frayeurs !
AU VOLANT D’UNE RENAULT CELTAQUATRE
C’est mon tour. J’ai beau avoir conduit des Renault, des avant-guerre, je n’ai jamais combiné les deux. En même temps, ça ne doit rien avoir de très sorcier.
La grande porte s’ouvre et je m’installe sur la profonde banquette.
Devant moi l’énorme volant. J’avoue que je les aime bien ces grands cerceaux, surtout quand ils sont placés comme celui-ci. Démarrage. L’accélérateur accompagne le démarreur et le 4 cylindres de la Renault Celtaquatre est prêt. Je roule d’abord au pas. La première suffit largement à l’exercice.
Je passe ensuite la deuxième, la berline atteint les 30 km/h alors qu’on arrive dans un passage pas facile (du tout). Une montée assez raide et avec quelques virages bien aveugles et surtout une chaussée étroite. Il n’en fallait pas plus pour se faire une frayeur face à une moderne qui ne se doutait pas qu’on serait sur son chemin. Je monte sur les freins, qui sont bien aidés par la pente. Par contre, la première n’est pas synchro et ma tentative de redémarrage en seconde est un bel échec : je cale.
J’ai rarement eu des entrées en matière si compliquées. Allez, on reprend tout, frein à main, démarrage, avant qu’on se fasse emboutir, et je repars tranquillement.
Dès qu’on arrive sur le plat, ça va déjà beaucoup mieux. La Renault Celtaquatre redémarre assez vivement du stop. En même temps, le premier rapport est vraiment court. Comme souvent, sur les popu de cette époque, il ne sert qu’à démarrer. Le reste du temps, on l’oublie. Je décompose bien le mouvement pour passer la deuxième. De toute façon je n’ai pas vraiment le choix puisque le levier n’est pas très facile d’accès, très bas, et puis le guidage est plutôt vague. Est-ce la conséquence de sa forme ? J’ai vu pire, mais j’ai plus souvent vu mieux.
La belle Renault repart bien et nous voici déjà sur un rond-point. L’allure est toujours modérée, pas de quoi inquiéter les freins.
La pédale est dure mais son dosage est relativement aisé. Pas d’arrêt et le giratoire est avalé prestement. Évidemment, pas trop de sport au programme puisque dès le premier coup de volant on sent bien le roulis. La Renault Celtaquatre est haute sur pattes, ça se sent et puis on ajoute cette fameuse rusticité conservatrice mais pas tellement efficace. L’énorme volant tourne. Sa précision n’est pas chirurgicale, mais on a suffisamment de retours pour savoir où on va. Par contre, il faut quand même de la poigne pour le tourner. À ce niveau là, pas de surprise.
Nous voici sur une belle ligne droite. Allez, pied au plancher. N’espérez pas faire le plein de sensations.
On accélère, c’est certain. Mais on a le temps de regarder le paysage alors que l’aiguille du compteur grimpe doucement. D’ailleurs je suis un peu optimiste au moment de rentrer la troisième. Quelques centaines de tours/minutes auraient permis de pouvoir continuer à vraiment accélérer. Là le rapport est long et clairement les 34 canassons sont à la peine. On atteint à peine les 70 km/h en bas de la cote… et heureusement qu’on a pas grand monde derrière parce qu’on plafonne à 50 en haut.
C’est le moment de relancer. Double débrayage, je cherche un peu pour rentrer la deuxième mais la boîte ne craque pas. C’est déjà un bon point. La relance est vraiment meilleure sur ce rapport et je prends mon temps avant de passer la troisième. Cette fois-ci la Renault Celtaquatre a atteint 70 km/h, pour peu que le compteur soit à peu près réaliste.
En tout cas c’est suffisant pour ne pas créer de mécontentement parmi les autos suiveuses.
Dans notre belle avant-guerre on soulève quelques pouces et quelques sourcils étonnés également. À l’intérieur, la discussion est aisée, le moteur pas trop bruyant. N’espérez pas non plus le confort sonore d’une anglaise à la moquette plus épaisse que notre siège du jour. D’ailleurs il est très bien. Suffisamment moelleux pour le confort, bien installé. On se cale bien dedans, la position de conduite est d’époque. On est haut, vraiment assis, mais on voit super bien ce qui se passe autour et vers l’avant, le grand capot en pointe indique le cap.
L’arrivée dans le village suivant se fait sereinement. Pour le coup je vais me laisser couler à bas régime en troisième.
La Renault Celtaquatre s’en accommode parfaitement. Un gros rond-point nous indique le point de demi-tour. Le freinage n’est pas un problème, le rétrogradage non plus. On dirait que j’ai bien assimilé le mode d’emploi. En tout cas je ne fais pas peur à Benoît. Comme nombre de propriétaires d’autos que l’on essaye, c’est sa première séance en passager de sa propre auto !
Le rond-point est attaqué sans prétention ce qui n’empêche pas la Renault Celtaquatre de bien pencher. Attention, ce n’est pas caricatural comme sur une deuche. Mais la vitesse est plus grande que sur le précédent giratoire et l’inclinaison de la caisse aussi. À défaut de pouvoir parler de sport, c’est suffisamment amusant pour que j’en joue.
Le point positif, c’est que les ressorts à lame font le job et que le confort est excellent. Les ralentisseurs ne les font pas rebondir plus que ça. Le système a beau être aussi novateur que la carrosserie est claire, il est impayable.
Pour le côté « rustique », j’ai même oublié que je conduisais une propulsion. Par temps de pluie, je n’aurais peut être pas le même avis.
Toujours pas de bouchon derrière. Je mène bon train. Une grosse ligne droite me permet de me recaler à un bon 80 des familles. Je n’essaye même d’aller chercher plus haut. La route est en faux-plat montant et cela suffit à tempérer la vigueur de notre petit moteur. Et puis le bruit augmente bien cette fois. La différence entre le 70 et le 80 est notable. La troisième a beau tirer long, peut-être trop, le moteur doit quand même s’employer. La vitesse maxi est donnée pour 100 km/h mais j’ai peut de ne pas avoir assez d’élan pour l’approcher, même en rêve.
Voilà qu’on doit tourner.
Clignotant à droite, mis très en avance. Allez, c’est mon premier gros freinage. Je ne vais pas vous mentir, je suis loin d’envoyer tout le monde embrasser le pare-brise (l’Alfa 2600 est pout le moment la seule à me l’avoir permis). La décélération de la Renault Celtaquatre est réelle mais je me demande quand même si je ne l’ai pas entamée un peu loin. La deuxième, même s’il faut du temps pour la passer, apporte ce qu’il faut de frein moteur pour me rassurer et le virage est avalé.
La petite route qui nous amène à la fin de cet essai se prend sur des œufs. En très mauvais état elle permet de tester le confort de la Renault Celtaquatre en conditions « extrêmes ». C’est propre sans être génial. On ne va pas se cogner dans le pavillon (haut de toute manière). Les pneus haut apportent ici toute leur aide en évitant de nous faire dévier.
Allez, le tour est fini. Le moteur est coupé et on descend.
CONCLUSION
Forcément on ne peut s’empêcher de la comparer à sa contemporaine et concurrente la Citroën Traction. La Renault Celtaquatre n’a rien à lui envier niveau dessin, niveau intérieur, on l’a déjà dit.
Au niveau de la conduite ? Là on commence à sentir quelques différences tout de même. Si la Renault n’est pas très éloignée en terme de puissance, les kilos en plus plus sur la balance se ressentent. L’auto est moins vive. Mais en même temps, est-ce que c’est un comportement sportif que vous recherchez quand vous conduisez une Renault Celtaquatre ?
Alors on appréciera son originalité, son confort. Et on oubliera pas que les avant-guerre ne sont pas obligatoirement compliquées à conduire et lentes dans la circulation moderne.
Toujours pas de bouchon derrière. Je mène bon train. Une grosse ligne droite me permet de me recaler à un bon 80 des familles. Je n’essaye même d’aller chercher plus haut.
La route est en faux-plat montant et cela suffit à tempérer la vigueur de notre petit moteur. Et puis le bruit augmente bien cette fois. La différence entre le 70 et le 80 est notable. La troisième a beau tirer long, peut-être trop, le moteur doit quand même s’employer. La vitesse maxi est donnée pour 100 km/h mais j’ai peut de ne pas avoir assez d’élan pour l’approcher, même en rêve.
Voilà qu’on doit tourner. Clignotant à droite, mis très en avance. Allez, c’est mon premier gros freinage. Je ne vais pas vous mentir, je suis loin d’envoyer tout le monde embrasser le pare-brise (l’Alfa 2600 est pout le moment la seule à me l’avoir permis). La décélération de la Renault Celtaquatre est réelle mais je me demande quand même si je ne l’ai pas entamée un peu loin. La deuxième, même s’il faut du temps pour la passer, apporte ce qu’il faut de frein moteur pour me rassurer et le virage est avalé.
La petite route qui nous amène à la fin de cet essai se prend sur des œufs. En très mauvais état elle permet de tester le confort de la Renault Celtaquatre en conditions « extrêmes ». C’est propre sans être génial. On ne va pas se cogner dans le pavillon (haut de toute manière). Les pneus haut apportent ici toute leur aide en évitant de nous faire dévier.
Allez, le tour est fini. Le moteur est coupé et on descend.
CONCLUSION
Forcément on ne peut s’empêcher de la comparer à sa contemporaine et concurrente la Citroën Traction. La Renault Celtaquatre n’a rien à lui envier niveau dessin, niveau intérieur, on l’a déjà dit.
Au niveau de la conduite ? Là on commence à sentir quelques différences tout de même. Si la Renault n’est pas très éloignée en terme de puissance, les kilos en plus plus sur la balance se ressentent.
L’auto est moins vive. Mais en même temps, est-ce que c’est un comportement sportif que vous recherchez quand vous conduisez une Renault Celtaquatre ?
Alors on appréciera son originalité, son confort. Et on oubliera pas que les avant-guerre ne sont pas obligatoirement compliquées à conduire et lentes dans la circulation moderne.
Source : par Benjamin - newsdanciennes.com/Celaquatre.free-Sgt Maginot
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