Pour l’édition 2017 de cette sortie de printemps, à destination du Comminges, 24 voitures embarquant 45 personnes se retrouvent comme souvent, dès 8h30 à la Maison des Associations.
Les prévisions météo sont bonnes pour les deux jours. On devrait donc réussir parfaitement cette sortie.
Le café d’avant départ n’est pas prévu ici, on verra ça plus loin. Mais avant la mise en route des moteurs, les bonnes âmes du club, toujours volontaires et disponibles, s’affairent à embarquer dans les malles et coffres , « l’intendance », ou si l’on préfère le « miam-miam, ou si l’on préfère encore ce qui nous sera nécessaire vers midi, pour nous restaurer au cours du pic-nic qui est prévu à Valentine, le faubourg Saint-Gaudinois.
La bien connue route de Montréal, Fanjeaux et Mirepoix en direction de notre premier stop Varilhes est parcourue sans problème, dans la fraîcheur matinale . Ça ronfle bien, les pots d’échappement se régalent !
Le repérage du château d’eau de Varilhes est facile, et nous voici arrivés pour le petit déj. Le local qui nous accueille avec son responsable est celui des chasseurs locaux. Ils sont bien équipés ces chasseurs ariègeois : leur local dispose de tout le nécessaire, y compris les crochets pour suspendre les sangliers à découper nous a-t-on dit . Brigite Bardot est-elle au courant ??
L’ambiance, comme à l’accoutumée, est parfaite. Nos estomacs ayant pris un acompte (crêpes à la chantilly, café, etc…) nous repartons.
Les petites routes (celles que nous préférons) du Comminges nous offrent alors leurs sinuosités, leur verdure, leurs sous-bois, leurs pâturages où l’on constate que l’élevage du bétail subsiste encore.
Le verra t-on encore longtemps ? Nous voici arrivés à la zone de loisirs de Valentine, où près du lac, nous allons nous installer pour notre pique-nique.
L’endroit est quasi parfait : le bord de l’eau, de l’herbe, du soleil et de l’ombre, de la place etc.. Tant bien que mal, mais plutôt bien que mal, on s’installe et on déballe !
Un vrai régal en ces lieux : tabulé extra, jambon de pays, et tout à coup apparaît un plat contenant vingt mètres (peut-être plus ?), de saucisse grillée enroulée !
Je n’imagine pas qu’il en soit resté beaucoup à notre départ. Et pour conclure, de délicieuses tranches de magret grillé, dont la marque est « made in Carcassonne, impasse des mûriers ». Connaissez-vous cette adresse ?
Attendus à Saint-Bertrand-de-Comminges, nous rangeons tables et pliants et reprenons notre chemin, toujours par ces petites routes verdoyantes à souhait.
Quelques inévitables erreurs de co-pilotage, de GPS mal réveillés ou de pilotes encore un peu rêveurs, ou de réservoirs qui craignaient le pire, ne nous empêchent pas de nous retrouver tous à l’heure dite, devant la guide qui nous attend. Nous aurions souhaité que sa voix soit légèrement plus forte, mais elle s’est fort bien acquittée de son travail.
Il est vrai qu’elle avait un auditoire attentif, intéressé et … discipliné comme nous savons l’être …
Après son exposé, elle nous a distillé quelques petites anecdotes que l’on ne soupçonnait pas dans cette splendide Cathédrale. Ainsi, une visite aussi intéressante qu’enrichissante.
Mais nous devons penser au gite du soir à Aspet.
Donc départ en groupe, ce qui est normal, et peu après, quelques erreurs d’aiguillage, ce qui l’est aussi !
Mais rien de grave puisque l’on se retrouve toujours.
Les derniers tours de roues avant d’accéder au chemin qui conduit au Bois Perché, la maison de vacances où nous allons, donnent à un groupe de plusieurs voitures l’occasion de voir si leur marche arrière fonctionne. En effet, la voiture de tête n’a pas vu une minuscule pancarte (j’insiste bien sur le mot minuscule), indiquant qu’il fallait tourner à droite. Embarqués dans ce qui s’est très vite révélé être une impasse étroite, demi-tour pour tout le monde !
Mais experts dans toutes ces manœuvres, aucun problème !
Quelques minutes plus tard, tout le monde a pris possession des chambres dans ce complexe de vacances champêtres. C’est le calme et la nature dans toute sa grandeur.
La table du soir nous tend les bras, et c’est dans notre ambiance habituelle que nous finissons cette première journée remplie de grand air, de virages, de petites routes, d’histoires de cloître, de chanoines, d’orgues et bien d’autres encore. A noter que les restrictions en matière de boissons, scrupuleusement respectées à midi, l’ont peut-être été moins le soir, la nuit étant devant nous !
Alléluia, vous serez pardonnés …… Le Dimanche matin nous retrouve auprès de nos voitures, et nous nous assurons qu’elles sont en forme pour cette deuxième journée pour laquelle les pessimistes avaient prévu une pluie qui n’arrivera pas. Direction la grotte du Mas d’Azil où soleil et touristes nous accueilleront après un trajet de ravissantes petites routes souvent prises par erreur, mais erreurs dont beaucoup se sont félicités tant les paysages étaient beaux. Le rassemblement et la pause finis, direction Mazères après passage sous la grotte, toujours aussi impressionnant. La traversée de Mazères, où se tenait une foire ou concours agricole nous a quelque peu retardés, mais pas suffisamment pour ne pas être dans les temps pour le repas de midi.
Quatre voitures et neuf personnes, extérieures à la sortie, vont alors nous rejoindre Restant dans le « religieux », le nom de l’établissement choisi est Le Paradis du Pape ! Ca ne s’invente pas.
Nos organisateurs ont pensé à tout : même le dessert avait la couleur ecclésiastique violette !
Excellente Maison, à l’écart dans la campagne, magnifiques jardins et très bon repas dans une salle de très bon niveau. Mais on ne doit pas s’attarder ; un peu en ordre dispersés, dès 15h, départ pour la Cité de Carcassonne où nous sommes attendus dans le cadre de la Journée Nationale des Véhicules d’Epoque, par une foule de visiteurs et de touristes, et d’autres collectionneurs. Nous arrivons tous à bon port. Photos, discussions, etc.. etc…
C’est là que va se terminer la cuvée 2017 de notre Sortie de Printemps, avec un très beau temps, sans pluie, sans accident ou incident notable et avec quatre cent et quelques kilomètres au compteur. Que demande le peuple ? ? Que ça se renouvelle. Un grand merci et félicitations aux organisateurs (et trices), et à tous ceux (et celles) qui par leur engagement et leur dévouement ont permis cette réussite.
Sans eux, rien de possible, qu’on se le dise !
Texte : Marcel DE CASO
PS : merci Marcel Quel beau texte !
Mais ce qu'il n'a pas dit, c'est que au moment de partir « panne de batterie » c'est donc à pied qu'il m'ont vu arriver au départ du rallye (moment peu glorieux pour une organisatrice), pendant que mes anges gardiens Jean Pierre et Patrick et jean François ramenait ma chère R8 prête enfin à attaquer cette sortie qui m'est si chère.
Merci à eux trois. ............Dominique
Photos : Domi et JF GARCIA - J-P FOLI - F.PALLY-GUILLAUME