vendredi 18 juillet 2025

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - LA MONOCOQUE TG 500 DE MESSERSCHMITT..!!

La FMR Tg 500 était une voiture de sport construite par la Fahrzeug- und Maschinenbau GmbH, Regensburg (FMR) de 1958 à 1961. Basée sur la monocoque Messerschmitt Kabinenroller , qui était autrement une plate - forme pour trois roues , la Tg 500 était une voiture à quatre roues. un moteur deux temps en ligne droite . FMR avait repris la production du KR200 de Messerschmitt en 1956. Tandis que le KR200 utilisait toujours le nom et le logo de Messerschmitt, le Tg500 était désigné comme un FMR.
 "Tg" officieusement pour Tiger. Le nom "Tiger" a été revendiqué en Allemagne par Krupp , qui l'a utilisé dans l'un de leurs camions. Il y avait aussi un Panhard Dyna Z Tiger au même moment. La Tg 500 a incorporé plusieurs caractéristiques de la plate-forme Kabinenroller sur laquelle elle était basée, notamment le corps étroit avec l’assise en tandem, le baldaquin en acrylique transparent , la position basse et la direction directe. La carrosserie étroite et la zone frontale basse correspondante ont été réalisées avec une assise en tandem, ce qui a également permis à la carrosserie de s’effiler comme un fuselage d’avion, sur une longueur pratique. 
Les sièges en tandem ont également centralisé la masse de la voiture le long de son axe longitudinal, ce qui, combiné au centre de gravité bas, au faible poids et au placement des roues aux extrêmes du véhicule, confère au Tg 500 de bonnes caractéristiques de maniabilité. Un avantage plus mineur des sièges en tandem est qu’ils ont rendu superflue une version exportée en miroir vers les pays qui roulent à gauche. Le centre de gravité de la voiture se situait à l'arrière, ce qui signifiait que la présence ou l'absence d'un passager ne modifiait pas les caractéristiques de conduite de la voiture. À l'exception du modèle Sports Roadster, l'accès à la Tg 500 se faisait par une porte à auvent articulée sur le côté droit du véhicule. 
La porte comprenait à la fois les fenêtres (pare-brise, cadres de fenêtre sur tous les modèles sauf les Roadster, toit rabattable sur les modèles Roadster et Kabrio et bulle acrylique sur les autres versions) et le cadre dans lequel elle était insérée, partant du côté droit de la monocoque. baignoire à gauche. Sur les modèles Sport Roadster, la verrière était fixée et il n'y avait ni dessus ni fenêtres du tout, seulement un couvre-tonneau. Le sommet de la bulle sur le Tg 500 était le même que celui utilisé sur le KR200. 
La Tg500 était équipée d'un moteur deux temps à deux cylindres de 494 cm3 (30,1 pouces cubes) refroidi par air , positionné transversalement sur les roues arrière. Le moteur, conçu par Fichtel & Sachs , a été construit par FMR. [1] Le groupe démarreur / générateur Dynastart était entraîné par courroie et comportait un ventilateur à chaque extrémité du groupe, un pour refroidir chaque cylindre du moteur. 
Contrairement au KR175 ou au KR200, la transmission de la Tg500 était une marche arrière qui faisait partie d’une unité de boîte. Les commandes du Tg500 étaient similaires à celles du KR200, à l’exception du mode de démarrage unique du Tg500 pour le moteur et de son changement de vitesse en H avec marche arrière et sans levier auxiliaire. Un tachymètre a été offert en remplacement facultatif de l'horloge. Mis à part l'utilisation de pneus 4,40 x 10 tout autour et une augmentation de la voie avant de 108 cm (43 po) à 111 cm (44 po), la suspension avant et la direction étaient les mêmes que celles du KR200. 
La suspension arrière était totalement indépendante, avec des joints universels aux deux extrémités de chaque demi-arbre, situés entre les triangles inférieurs et les ressorts hélicoïdaux avec amortisseurs montés concentriquement. Contrairement aux Kabinenrollers à trois roues , qui avaient des freins mécaniques à câble, le Tg500 avait des freins hydrauliques....
Source : Automobile Classics

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jeudi 17 juillet 2025

CLUB5A - SORTIE AUTO - 17ème FETE DES 5A ...JOURNEE CLUB...C'ETAIT LE 13 JUILLET 2025 !

 

Conformément à la tradition, pendant le rallye du Tour de l'Aude, les adhérents de l'association des 5A fêtent l'anniversaire du club... 
Cependant, même cette année, cela ne résultera pas en une collaboration avec le Tour de l'Aude. 

Il a commencé son voyage sur les routes secondaires des Pyrénées le 11 juillet à 8 h 30, en partant de la ville de Carcassonne. Nous étions donc présents pour ce dimanche 13 juillet, célébrant la fête des 5A sur le parking du Prado, devant les tours Narbonnaises de la cité de Carcassonne. 
Josette, Daniel et toute l'équipe étaient présents devant la cité « Bon Pied, Bon Œil », prêts à accueillir nos passionnés. Ils avaient pour mission de faire respecter l'organisation mise en place et de remettre à chaque participant le road-book et la plaque commémorative de cette journée, contre 30 € pour les membres du club et 40 € pour les non-membres. 
Cependant, n'oublions pas que c'est grâce aux efforts d'une personne que cette belle journée a été possible. Nous lui sommes reconnaissants pour sa disponibilité et l'excellence de ce service… Bien joué Daniel ! 
Cette randonnée à travers les superbes paysages des hauts plateaux de l'Hérault a attiré 88 participants et 40 véhicules, tous prêts à prendre le départ. L'objectif final étant le lac de Vésoles, l'intention initiale était de se rendre à Caune Minervois et au bourg de Lespinassière. 
Comme à leur habitude, nos organisateurs nous avaient « préparé » une pause café, celle-ci devait se dérouler au col de la Salette. Cependant et finalement, elle a eu lieu sur le parking du point de vue du Roc Suzadou. (Une ascension de 20 km atteignant une altitude maximale de 885 mètres) 
Après ce moment agréable, notre parcours nous menait à travers les Verreries de Moussan, St Pons de Thomières, puis à la découverte de la forêt domaniale du Somail pas très loin du saut et du lac de Vésoles.(Le massif de l'Espinouse, qui est le point culminant du département de l'Hérault). 
L'apéritif, très populaire parmi nos invités, a été orchestré en forêt, à proximité du lac. Cependant, le temps file rapidement, car il était déjà l'heure du repas à l'auberge du Cabaretou (937 mètres), située sur le col portant le même nom. (Excellente table, plats raffinés et service à la hauteur.) Bravo !) 
Après un excellent repas, et pour aider à la digestion, les membres de l'équipe participant à la fête des 5A étaient invités à se promener dans le village de Saint Pons de Thomière pour découvrir la source du Jaur. (La rivière du Jaur prend sa source à Saint-Pons-de-Thomières, sortant tout droit d’une vaste et haute cavité creusée au bas d’une haute falaise de roche. Souvent explorée à la fin du XIXème siècle, et même aménagée pour la visite à certaines époques, la source du Jaur a toujours été un lieu sacré.. Une légende affirme même que la source est un monstre pétrifié par les dieux à qui l’on a dédié le sanctuaire, la source du Jaur est un lieu agréable et frais en été.) 
Pour le trajet de retour, nous avions deux options : soit emprunter la route directe vers Carcassonne, soit passer par la pittoresque route de Minerve… c'était à notre discrétion. La météo ne s'annonçait pas très bonne en début de matinée, nous avons même subi quelques pluies. 
Heureusement, le temps s'est amélioré et finalement, il a fait beau et chaud tout au long de la journée ! 
Concernant les pannes ou incidents techniques : rien à signaler... Mais toutes les bonnes choses ont une fin, il fallait prendre congé de cette jolie région … 
Merci à tous les participants, les organisateurs et les bénévoles pour l’organisation de cette journée. Merci de votre participation de plus en plus nombreuse… 
Texte : PL - Photos : Sylvie Raynaud - Dominique Garcia – PL

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - Thierry Ardisson : la folle collection de voitures anciennes d’un homme... qui n’avait pas le permis...

 

Thierry Ardisson a bâti un garage de voitures de collection. L’homme en noir transformait l’automobile en pur objet d’art : ses choix, dictés par la beauté des modèles, racontent une passion décalée, à son image. Dans l’univers des collectionneurs automobiles, Thierry Ardisson occupait une place à part. Il était unique en son genre. 
Imaginez un mélomane qui accumulerait des guitares sans savoir en jouer... C’est exactement le cas de l’homme en noir avec l’automobile : ce dernier avait réuni une impressionnante collection de voitures vintage... sans jamais avoir obtenu le permis de conduire. Loin de considérer cette situation comme un handicap, Ardisson assumait, allant jusqu’à théoriser sa relation particulière à l’automobile avec une métaphore, elle aussi, bien assumée. 
«J’ai du plaisir à regarder les voitures, c’est comme un couturier homosexuel, il adore les femmes, il leur fait les plus jolies robes du monde, mais n’y touche pas», racontait-il dans l’émission Vintage mécanique (RMC Découverte) en 2022. Un traumatisme de jeunesse Dans les faits, son refus de conduire trouve ses racines dans un traumatisme de jeunesse survenu à Salon-de-Provence : certains de ses amis proches ont subi de graves accidents de voitures. Sa peur de conduire s’est définitivement cristallisée lors d’une expérience malheureuse avec une Fiat 500 de location. «Je l’ai mise dans le ravin», racontait-il dans la même émission. 
« Là, j’ai dit stop», ajoutait-il. Ne pouvant donc évaluer les performances mécaniques, ses choix se basaient exclusivement sur l’apparence. «Quand tu ne conduis pas tu ne peux pas choisir la voiture pour ses qualités moteurs, je l’ai achetée [une Peugeot 404] parce qu’elle était chic, elle était belle», expliquait-il dans la même émission. Sa collection éclectique En 1996, l’émission Turbo sur M6 lui avait rendu visite dans sa propriété d’Argentan, dans l’Orne. On y découvrait un véritable musée automobile personnel. La star incontestée de cette collection était sa Peugeot 404 Cabriolet, qu’il décrivait avec tendresse. «J’aime les voitures des années 50-60 (...) je trouve [au contraire] que les voitures se ressemblent toutes aujourd’hui». Mais cette 404 n’était que la partie visible de l’iceberg automobile. Sa collection comprenait également une Renault Colorale, ce grand break 4X4 équipé d’un moteur de Primaquatre. 
Il possédait aussi une Austin Mini 1000 Countryman des années 60, une Morris 1300 Vanden Plas qu’il surnommait affectueusement sa «Mini Rolls», ainsi qu’une Peugeot 203. D’autres véhicules complétaient ce garage éclectique : un Toyota RAV4 de première génération, une Audi TT elle aussi de première génération, une BMW Série 2 Active Tourer, et même une Peugeot 206, preuve que son œil esthétique savait aussi déceler la beauté dans la simplicité. 
Bref, cette passion automobile révélait un aspect méconnu de la personnalité d’Ardisson : celle d’un esthète assumé, capable d’apprécier la beauté d’un objet, même des plus simple. L’homme en noir nous rappelait avant tout que la voiture pouvait être aussi un objet d’art, une sculpture mobile, en somme : le témoignage d’une époque. 
Source : lefigaro.fr - Merci david sarda pour le suivi de l'info...

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - CES DAMES AIMENT L'AMBIANCE MOBYLETTE ....

CLUB5A - HUMOUR AUTO - BOIRE OU CONDUIRE - IL FAUDRA CHOISIR !

 

CLUBDES5A. PHOTO INSOLITE - DE LA PLUS PETITE A LA PLUS GRANDE !!

 

CLUB5A - MOTO DE LÉGENDE - LA CROCKER - V.TWIN DE 1936...

L'Entreprise de Moto Crocker légendaire a été fondée par Albert G. Crocker (1882-1961) en 1936.
L'histoire des motos très performantes de Crocker est extrêmement courte et son entreprise, maintenant, légendaire a seulement produite autour de 100 modèles de motos pendant la période des six années de production ce qui est extrêmement rare. George M. Hendee et Carl Oscar Hedstrsm, les fondateurs de l'Entreprise de Fabrication d'Indian Motocycle à la fin des années 1910, il travaillait comme concepteur et ingénieur de Indian. 
Au moment où Al Crocker construisait ses machines, l'industrie de moto américaine avait été décimée par la Dépression.. 
Comme une machine sur mesure, chaque Crocker a été faite au cahier des charges(aux spécifications) de son acheteur. Cette approche chère et intensive de temps a signifié que la qualité est restée élevée, mais la production était basse et non rentable. Crocker n'a jamais excédé plus de 125 unités avant que la Deuxième Guerre mondiale n'ait forcé la fermeture de la société et aujourd'hui seulement autour de 50 de ces unités sont estimées puisque les motos Crocker sont extrêmement rares. 
Source vidéo : Harley City-WKPDIA/CC-BY-SA-3.0

CLUB5A - REVUE DE PRESSE - 36ème TOUR de L'AUDE - Les voitures de collection ont roulé des mécaniques sur le boulevard du Midi à Pau...

 

Une cinquantaine de voitures d’avant-guerre ont fait une halte ce dimanche 13 juillet sur le boulevard du Midi. Partis de Carcassonne, vendredi, ces véhicules de collections faisaient étape à Pau dans le cadre de leur participation au 36e Tour de l’Aude organisé par l’association audoise des amateurs d’automobiles anciennes. 
Source : larepubliquedespyrenees.fr - Merci Régis ARNAUD pour le suivi de l'info..

CLUB5A-36ème TOUR de L'AUDE - Le 15 JUILLET 2025 c'était la dernière Journée du Tour de l’Aude Edition 2025 - Domaine du CLOS TEISSEIRE et Clôture au Château de Cavanac...

 

 Il n’y a pas meilleur prétexte que d’organiser un rallye pour une sortie entre amis mais surtout entre passionnés de voitures de collection. Pour que la sortie soit agréable il faut de belles voitures de collection évidemment. 
Mais il vous faut aussi une bonne équipe de bénévoles et de plus il faut qu’ils soient de véritables passionnés ! 
 L’idée est alors de réunir des amateurs et des experts de voitures de collection pour un rallye dans l’un de nos plus beaux départements et vous l’aviez deviné c’est bien le département de l’Aude. 
En plus de découvrir le patrimoine et de rouler dans des voitures de prestige, les rallyes servent également à échanger et à créer des amitiés. 

Ce sont des événements parfaits pour occuper une petite semaine. Il suffit aux l’organisateurs de créer un roadbook assez simple qui prévoit de passer par des coins très sympas de la région et des départements pas toujours limitrophes, mais pour cela il faut des spécialistes qui connaissent bien le « terrain ». 
Au fur et à mesure de la promenade, des pauses collations sont prévues ainsi que des visites des coins touristiques les plus intéressants et pour cela le sud de la France en regorge ! 
Aucune compétition entre les participants. Ici le mot d’ordre est détente et convivialité et le but est de discuter avec de nouveaux amis tout en découvrant des coins typiques et souvent méconnus. Organiser une sortie de voitures anciennes est une idée géniale pour créer des rencontres et partager des moments conviviaux et chaleureux. 
C’est une façon agréable de rouler, de découvrir nos jolis départements autrement et d’échanger avec d’autres passionnés. Tous les ans les organisateurs du Tour de l’Aude (Jean Guilhaumon et Régis Arnaud) au sein du club des 5A CARCASSONNE essayent pour votre plus grand plaisir de se renouveler et diversifier son roadbook afin de vous satisfaire pour que chaque année vous trouviez autant de plaisir à participer à ce rallye. 
Pour cette fin de rallye et pour que la touche finale soit parfaite à l’image du reste du rallye, le 15 juillet 2025 au matin, nos participants étaient conviés à prendre les petites routes de cette région entre Carcassonne et Limoux et de prendre la direction du domaine du Clos Teisseire à Rouffiac d’Aude.
 L’objectif pour cette dernière étape du rallye était de découvrir les vins de notre terroir, mais pas n’importe où. Pour cela nos organisateurs avaient sélectionné ce « château » dirigé par une famille de viticulteurs passionnés qui ont reçu nos pilotes et leurs accompagnateurs (trices) de manière incomparable et en toute convivialité avec dégustation à l’appui nos participants ont pu apprécier l’histoire du domaine et l’ensemble des vins produits par cette équipe très sympathique.
Mais malheureusement il fallait partir et quitter ces viticulteurs passionnés et leur magnifique domaine et poursuivre l’itinéraire par l’étape finale, j’ai nommé Le Château de CAVANAC. 



Ce haut lieu de la gastronomie du Carcassonnais, le château de Cavanac est vraiment le lieu emblématique où véritablement le rallye du Tour de l’Aude se termine et chaque convive apprécie la qualité des mets qui lui sont proposés. 
 L’organisation du rallye profitera de ce moment où chacun se restaure pour remercier tous les participants avec un petit cadeau en forme de souvenir qui leur rappellera les bons moments passés sur les routes de l’Aude… Nous comptons sur vous l’année prochaine !....
Car comme le clament haut et fort nos deux organisateurs et l’ensemble des bénévoles, le rallye n’existe que grâce à vous ! Que le Tour de l’Aude vive longtemps ! 
Photos : PL - Sylvie RAYNAUD - Texte : PL

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - Automobile Delage : la Béquet 1922.... une voiture unique !!

Remontons le temps pour découvrir un véhicule remplit d’histoires et surtout unique : une Delage 2LCV de 1922, renommée la Delage Becquet. 
Maurice Béquet.....Chauffeur de profession à la fin des années 1900, mécanicien de l'aviateur également havrais Marcel Paillette lors d'une tournée de démonstration aérienne en Amérique du Sud en fin d'année 1910, il devint alors militaire dans l'artillerie et il passa son brevet de pilote d'avion en 1913 avec l'Aéro-Club de France après un passage par l'école Deperdussin d'Étampes. 
Mécanicien pour l'escadrille N69 de la mi-1915 au début de l'année 1916, il travailla désormais en tant qu'agent détaché des armées comme pilote essayiste auprès de Louis Blériot à Suresnes en 1916-17 sur les SPAD S.VII HS 180CV 12L.V8 (premier pilote testeur du modèle, en avril) et versions dérivées S.XI à S.XIII de 40CV plus puissantes, au sein de la Société (anonyme) Pour l'Aviation et ses Dérivés (nouvelle SPAD), de Blériot, Alfred LeBlanc, Louis Béchereau, et Armand Deperdussin (créateur de la première SPAD). 
Il réceptionna ainsi tous les modèles S.VII, S.XI, S.XII et S.XIII jusqu'en avril 1917. Un temps directeur technique chez Repusseau & Cie une fois la Première Guerre mondiale terminée, il fut embauché par Hispano-Suiza à Bois-Colombes en 1922 (ou 1923) et il équipa alors un châssis d'Alda Grand Prix datant de 1914 (son 4,5 L. 4 cylindres étant rapidement défaillant) du moteur HS de 180CV, pour participer parfois à des course de côte et de sprint à titre privé. 
 Il acheta un SPAD S.52 en 1920 (participant ainsi au Grand Prix de l'Aéro-Club de l'Ouest), puis un S.34 en 1923. Avec le parfumeur Roland Coty (3e du Grand Prix automobile de La Baule -2e du kilomètre lancé local- et 2e de la côte de Gometz-le-Châtel en 1926), il acquit le châssis de la première Delage Spéciale 2LCV V12 de 1923 à l'automne 1925, véhicule qui courut encore équipé du moteur Hispano-Suiza de 180CV (échec qualificatif personnel notable sur la dite -alors- Béquet Spéciale HS au IIIe Grand Prix automobile de Saint-Sébastien et simple préinscription au IIe Grand Prix de Provence de Miramas le tout en 19262) jusqu'à la première moitié des années 1930, parfois pilotée aussi par Christian Dauvergne ou par B. de Latour désormais sous le nom de Coty Spéciale (depuis le 28 août 1926 à La Baule), avant d'être dépouillée de son moteur par le nouvel acquéreur Jean Salis en 19363. 
Cette voiture fut restaurée par l'anglais Nigel Arnold Forster à la fin des années 1970, en conservant une motorisation d'avion HS 180CV 12L.V8. Aujourd’hui, remontons le temps pour découvrir un véhicule remplit d’histoires et surtout unique : une Delage 2LCV de 1922, renommée la Delage Béquet. Tel un phoenix, cette voiture a su renaitre plusieurs fois de ses cendres. Focus sur une automobile d’exception. Et si cette Delage Béquet est devenue unique, ce n’est pas un hasard. A la base, la voiture est une 2LCV, conçue en 1922. 
Fabriquée en seulement trois mois, cette Delage est avant-gardiste. Elle dépasse les conceptions conformistes des autres constructeurs français comme Bugatti ou Voisin en disposant d’un V12 de 105ch. Elle fait ses débuts au Grand prix français de 1922 et très vite le succès est au rendez-vous. Pilotée par un as du volant : René Thomas, vainqueur au 500 miles d’Indianapolis 1914 et recordman de vitesse terrestre, l’association des deux ne pouvait être que prolifique. A l’époque, elle devient la seule à pouvoir rivaliser avec Alfa Romeo, le champion du monde des manufacturiers 1925. Mais la petite Delage et son moteur 2.0l sont vite dépassés par Fiat ou Sunbeam. Et la 2LCV passent aux oubliettes, laissée à l’abandon dans un coin de l’usine. 
Elle sera remplacée par la Delage 155B. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais c’était sans compter sur Maurice Béquet. Un aviateur de formation. Il récupère la Delage et remplace son moteur usé par un moteur d’avion (un SPAD) de la première Guerre Mondiale : un V8 Hispano Suiza de 10L ! Pour supporter un tel bloc, quelques modifications sont nécessaires, comme un nouveau châssis ou une boîte de vitesse adaptée pour gérer le couple et la puissance. Spectaculaire, la Delage Béquet devient une véritable machine de guerre des circuits ! Elle fait sensation au Grand Prix de La Baule en 1926. Ralentie sur la ligne de départ, elle prend quatre tours de retard… Finalement, elle impressionne tout le monde en terminant sur le podium, à la troisième place et à seulement une seconde du deuxième ! 
Pendant plusieurs années, la Delage Béquet a couru auprès des voitures les plus rapides du monde et s’est montrée très compétitive. Son dernier grand prix, elle le court en 1932 à Rome. L’abandon de son pilote à cause d’un problème technique lui est fatal… La seconde Guerre Mondiale aura eu raison d’elle. Retour à l’envoyeur : son nouvel acquéreur veut seulement récupérer son moteur pour restaurer un avion de chasse SPAD. Mais une aubaine pour elle, avec les modifications effectuées, impossible d’y placer une hélice. 
La voiture est donc laissée à l’abandon dans un champ. C’est seulement durant les années 70 que la petite Delage retrouve un propriétaire. La voiture, démunie de moteur, est confiée à Nigel Arnold-Forster, un fin connaisseur de Delage. Il retrouve le V8 Hispano Suiza de 200ch. La restauration terminée, il l’a cède à son actuel propriétaire. Maintenant, elle participe régulièrement à des courses historiques (Goodwood Revival). Et elle n’est pas en reste, elle bat, sans complexe, des autos bien plus jeunes qu’elle. Et malgré son nom, cette Delage n’a pas pris une ride et prouve qu’elle en a encore à revendre !  
Source : autotest

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