mardi 3 juin 2025

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - R8 GORDINI...LA SPORTIVE !!

Essai de la R8 Gordini : Le petit monstre Dans le monde automobile, il existe certains mythes pour lesquels la simple évocation d’un détail les caractérisant suffit à la description intégrale de la voiture et de son histoire ! Parmi ceux-ci : La Renault R8 Gordini ! Une petite berline familiale de la marque au losange bodybuildée et estampillée du G ! Direction les petites routes humides de la forêt de Fontainebleau pour l’entendre au travers du pot Devil en trompette… 
 Histoire de la R8 Gordini La R8 Gordini est une voiture qui ne se présente plus et qui est connue de tous. Pour ceux qui auraient manqué les 54 dernières saisons, elle a vu le jour en 1964 des mains expertes d’Amédée Gordini, sur base de la Renault R8 Major dont la caisse a été renforcée pour répondre aux nouvelles aspirations sportives de la petite française. Au départ dotée du moteur 1108 cm³ de 84 ch, la “Gorde”, au vu de son succès, a été allégée et équipée en 1966 d’un moteur 1255 cm³ et alimenté par deux carburateurs Weber pour lui faire gagner une grosse dizaine de chevaux supplémentaires. Ces améliorations n’ont pas impacté de beaucoup son prix de départ, ayant pour objectif de rester accessible “au plus grand nombre” de clients friands de conduite sportive. Pour achever le tableau, une coupe mono-modèle a fait son apparition en 1966 de l’idée de Georges Fraichard (rédacteur en chef du magazine “Moteurs” de l’époque). 
Cette coupe a permis à de nombreux amateurs de s’illustrer en course dont Jean-Marie Nourry, premier propriétaire de la Gorde que je vous propose. Notre Renault R8 Gordini du jour Le volant qui m’a été confié aujourd’hui appartient à une Renault R8 Gordini 1300 (Type 1135) un peu particulière ! Elle est le lot n°128 de la vente aux enchères de la maison Osenat qui aura lieu le 24 mars. Benjamin revient sur son catalogue ici. Son historique est limpide avec un palmarès de course en coupe Gordini, dont une victoire à La Châtre et au Grand Prix de Paris, plus une belle 27e place aux 24h de Spa 1969 (Noury-Lafeach). Extérieur : Dessin de chez Renault des années 60 à la mode Stance d’aujourd’hui De près ou de loin, une Renault R8 se reconnait sans mal. C’est la voiture que dessine tous les enfants qui débutent avec un crayon. Des lignes simples qui frappent l’oeil à chaque regard et qu’on ne peut s’empêcher d’adorer. 
 Pour obtenir une Gorde, rien de plus simple : on rabaisse, on installe des feux longue-portée sur le pare-chocs, on règle un bon carrossage négatif avec des roues plus larges et les splendides jantes Gotti et on ressort un pot en trompette vers le haut. Son côté sportif est rehaussé par sa peinture bleu Gordini et ses deux bandes blanches. La recette magique pour transformer une mignonne petite berline en pousse-au-crime ! Il est à noter qu’à l’origine, dans les mains de Jean-Marie Nourry, cette Gorde arborait sa couleur d’origine : le bordeaux. Lors de sa restauration, c’est son propriétaire qui a décidé de repeindre la voiture à ces couleurs. Par chance, il aura eu également le bon goût d’éviter de lui ajouter les pièces de kits proto des années 70-.
 
 Intérieur : Une petite boite à gants et des manomètres Sensiblement identique à celui de la Renault 8 classique, la R8 Gordini propose un intérieur relativement sobre et sans fioritures. 
Les assises sont en simili et confortables. Le fait que le moteur soit à l’arrière permet à la voiture d’avoir un plancher plat sur toute la longueur de la voiture. Seul le levier de vitesses, courbé, est posé au milieu du plancher avant. La planche de bord, quant à elle, est remplie de manomètres ! L’esprit sportif est là, accompagné de son volant trois branches et de deux commodos. Un intérieur épuré comme celui-là nous fait croire que l’on s’assoie à bord d’une vraie voiture de course, en même temps… C’en est une ! La Mécanique de la R8 Gordini : Moteur : Cache culbuteur marqué du G ! Comme évoqué précédemment, la R8 Gordini qui m’a été prêtée est équipée avec le moteur de 1255 cm³ alimenté par deux carburateurs Weber 40 DCOE développant 103 cv à 6750 tr/min. Ce moteur est une vraie horloge suisse qui ne rechigne pas à prendre des tours ! Sous le capot, on remarque d’un côté les échappements avec rien autour, et de l’autre côté les deux Weber et les accessoires. 
Une répartition quelque peu dissymétrique. Sur la route : petite mais physique. Prise en main : C’est sur le parvis du magnifique Château de Fontainebleau (en travaux) que je prends le volant du petit monstre. On est tout de suite dans l’ambiance, c’est bas ! Je commence par accrocher le genou dans une manette grise, c’est sonore et c’est logique : c’est le klaxon ! A première vue, ça mériterait d’être un peu plus bas, mais c’est une illusion d’optique car le pare-brise est haut et quand on regarde à gauche, on ne peut pas dire si c’est un homme ou une femme dans le Scenic d’à côté. Une fois correctement ceinturé avec le harnais, qui est accroché à l’arceau derrière la banquette arrière, je pose mes mains sur le volant, qui est légèrement décalé sur la droite ce qui n’est pas trop gênant en soit. Allez au tour des pieds, là c’est encore plus à droite… 
Entre ce décalage et le plancher plat et vide, votre passager peut vous servir de régulateur si vous fatiguez du pied droit. Je vais m’y faire rapidement, il ne faut pas oublier que je suis dans une voiture de course pour (plus ou moins) amateur ! Comme dans une vieille 4L, les clignotants sont à droite et la commande des feux est à gauche (certains usagers auront eu le droit à mes plein phares au lieu de mon clignotant droit). J’évoquais la position du levier de vitesses tout à l’heure : il est effectivement au milieu du plancher à l’avant. De prime abord, il semble avoir la précision de celui d’une Coccinelle, mais ce n’est qu’une apparence, les rapports s’enclenchent comme s’ils avaient été placés pile à l’endroit où on amène la main : un plaisir de facilité ! 
Deux bémols pour les vitesses qui ne servent à rien sur des routes sinueuses de forêt : la marche-arrière vous force à légèrement vous déhancher et la 5ème vous offre le privilège de chatouiller le genou de votre passager. Il vous faudra également un bras d’orang-outan si vous ne voulez pas décoller le dos du siège. La balade : Exercice pour rester calme car il parait que le moteur veut repasser devant ! A peine les premiers tours de roue réalisés, le son du pot me chatouille les oreilles, fait battre mon petit cœur à plein régime et m’envoie des décharges dans le pied droit. En réalité c’est tentant ! 
 Quoiqu’il en soit, je pars calmement parce qu’il parait que cette voiture est joueuse. A cette allure modérée et respectueuse du commun des mortels, la voiture est étonnamment très précise et très agréable à conduire. La route s’enchaîne sans pression, et c’est à ce moment-là qu’on retrouve les origines de la Gorde : la R8. Elle sait se tenir, même si on sait pertinemment que le petit monstre n’est pas loin… Le pot Devil ne trompe personne et résonne un peu dans l’habitacle ce qui n’est pas forcément des plus agréable. La sonorité est très métallique et c’est génial, mais pas lorsqu’on se promène? Quand on écoute son coeur : La Renault 8 Major est oubliée ! Bien que le soin à apporter à cette petite machine de guerre soit extrêmement important au vue de ce que je vous en ai raconté avant, je m’autorise un petit laissé aller.
 Mon dieu… Si vous n’avez jamais vu un enfant se taire et sourire d’une joie sincère, asseyez-vous derrière le volant, mettez un miroir sur le tableau de bord, enfoncez l’accélérateur et regardez-vous ! Fini le “bruit” du pot bourdonnant dans les oreilles, et bonjour à la symphonie de trompette en 2-3-4 majeur de A. Gordini. C’est incroyable comme la Gorde nous emporte avec elle avec force et passion. Je n’y perçois aucun défaut tout en restant prudent pour ne pas trop provoquer le train arrière sur la route de forêt humide, s’approche un virage un peu serré, pied sur le frein, la pédale est pour homme, mais quand on y va, surprise absolue : ça freine, et surtout, ça freine droit ! En même temps avec 4 freins à disque dessus c’est peu étonnant. Ayant tendance à comparer avec le freinage on/off d’un Kangoo, la pédale est un peu dure, mais le freinage est réellement dosable ce qui est très appréciable pour appréhender une courbe fermée correctement et pouvoir taper la pédale d’accélérateur en seconde pour repartir brutalement et sans à-coups ! C’est un vrai jouet pour adulte consentant ! 
Conclusion C’est un jouet pour grand enfant ! Ce n’est pas une voiture à laisser dans une vitrine ! Elle ne demande qu’une chose : vivre et vous faire vibrer. Ce pari lancé il y a plus de 50 ans est toujours un succès et je défie qui que ce soit de ne pas trouver une once de plaisir dans cette voiture ! Cette voiture est un des exemples les plus évocateurs de la voiture pas “pratique”. En étant terre à terre, sa seule utilité est de pouvoir transporter 4 personnes, et encore, les harnais pour les places avant sont un peu gênants si on s’assoit à l’arrière et je ne parle pas de l’arceau… Le coffre, situé à l’avant est encombré par la roue de secours (comme toute Renault R8), par la batterie et le réservoir d’essence, ce qui ne laisse pas beaucoup de place pour les bagages, et ce n’est pas une voiture sur laquelle mettre une galerie de toit. Tout en restant raisonnable et respectueux, c’est une très bonne voiture pour aller se balader sportivement sur des petites routes de campagne, pas besoin d’excès pour se faire plaisir, ou alors en participant à des rallyes organisés. Rouler en R8 Gordini Elle fera tourner les regards c’est sûr ! 
Celle-ci est estimée entre 35.000 et 45.000 € ce qui reste très raisonnable pour une voiture ayant ce palmarès et dans cet état impeccable. En ce moment les annonces tournent autour de 28.000 € en moyenne. Les vraies Gordini sont rares. Au final entre les répliques, les autos qui ont été coursifiées et plus ou moins rafistolées, on trouve assez peu d’autos de ce genre sur le marché. Le fait qu’elle soit recherchée l’amène de plus en plus dans les salles des ventes. Le coût de l’auto est quand même à mettre en relation avec le prix des pièces. 
Si certaines sont communes à une R8 classique, dès qu’on va chercher dans le spécifique, il faut sortir le porte-monnaie. L’exemple le plus parlant, c’est la baguette magique qu’est la fabuleuse culasse Gordini. Là il faudra aller chercher aux alentours des 2500 € pour en trouver une révisée. Le couvre culasse dépasse lui les 350 € ! 
Source : newsdanciennes.com/-Pierre -passion auto sport du var

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lundi 2 juin 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A- 2015 - DOMINIQUE POUR UNE PROMOTION D'UN DVD ...


 

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - Monica 560 : l’incroyable histoire de la dernière berline de luxe française oubliée...

 

La magnifique Monica 560 est due à Jean Tastevin, ingénieur diplômé de l’École Centrale Paris et passionné d’automobile. Il dirigeait la Compagnie Française de Matériel Ferroviaire, spécialisée dans la fabrication et la location de wagons-citernes. Frustré par l’absence d’une berline de luxe française après la disparition de Facel Vega en 1964, il décide en 1966 de créer sa propre marque automobile, qu’il nomme Monica en hommage à son épouse Monique. 
Il consacre une partie de son usine de Balbigny à la production de cette voiture Chris Lawrence Jean Tastevin décide de confier le développement du projet de la Monica 560 à l’ancien pilote britannique Chris Lawrence. 
Son entreprise « Lawrence Tune » a conçu en 1963 une voiture de route, la Deep Sanderson 301. Cette sportive fut construite à une cinquantaine d’exemplaires et engagée, sans succès, à deux reprises au Mans… 
Développement et défis techniques Le projet de Lawrence prévoyait l’utilisation d’un moteur V8 de 3,5 litres conçu par l’ingénieur anglais Ted Martin, délivrant 240 chevaux à 6000 tr/min. Cependant, ce moteur, bien que performant, manquait de couple à bas régime et présentait des problèmes de fiabilité pour une utilisation routière . 
En 1973, Tastevin opte finalement pour un moteur V8 de 5,6 litres fourni par Chrysler, offrant 285 chevaux à 5400 tr/min et un couple de 451 Nm à 4000 tr/min Le châssis, conçu par Chris Lawrence, est un treillis de tubes carrés offrant un bon compromis entre poids et rigidité. 
La suspension avant est à double triangulation, tandis que l’arrière utilise un essieu De Dion, une configuration inspirée de l’Alfa Romeo Alfetta GT Le dessin initial, réalisé par Chris Lawrence, ne satisfait pas Tastevin. 
Il fait appel au carrossier français Chapron, puis finalement au designer roumain Tony Rascanu, un ancien de chez Bertone, qui retravaille entièrement les lignes de la voiture. 
La carrosserie est finalement réalisée en Angleterre par Airflow Streamlines après le décès d’Alfredo Vignale . L’habitacle est d’un luxe exceptionnel pour l’époque : cuir Connolly, tableau de bord en loupe d’orme, volant en bois verni Moto-Lita, moquette en laine de Shetland, instrumentation Jaeger, vitres électriques, climatisation avec réglage séparé pour l’arrière, autoradio stéréo avec lecteur de cartouches 8 pistes et un set de bagages sur mesure. 
 Performances et caractéristiques Moteur : V8 Chrysler de 5,6 litres Puissance : 285 ch à 5400 tr/min 
Couple : 451 Nm à 4000 tr/min 
Transmission : manuelle ZF à 5 rapports ou automatique Torqueflite à 3 rapports 
Vitesse maximale : 240 km/h Accélération (1000 m DA) : 27,5 s Poids : environ 1800 kg Dimensions : 4,95 m de long, 1,82 m de large, 1,35 m de haut 
Commercialisation et fin de l’aventure 
La Monica 560 est présentée de façon spectaculaire au Salon de l’Auto de Paris en 1973. L’année suivante, pour marquer les esprits lors du Salon de l’Auto de Paris en 1974, Jean Tastevin organisa une mise en scène audacieuse : la Monica 560 fut hissée jusqu’au dixième étage d’un hôtel parisien la veille du salon, avant d’être transférée sur le stand d’exposition. Cette opération visait à souligner le caractère exceptionnel et luxueux du véhicule Lors du Salon de Paris, Zora Arkus-Duntov, ingénieur en chef de Chevrolet et père de la Corvette, demanda à tester la Monica 560. Chris Lawrence, responsable du développement, lui remit les clés sans hésiter. 
De plus, Paul Frère, pilote et journaliste automobile belge réputé, fut sollicité par Tastevin pour affiner la tenue de route de la voiture.
 Il participa activement aux essais et rédigea par la suite un article détaillé sur la Monica, contribuant à sa notoriété. Lors de sa présentation officielle en 1973, la Monica 560 était affichée à 164 000 francs français (environ 135 000 € actuels en tenant compte de l’inflation), ce qui la plaçait au sommet de la hiérarchie automobile, comme le montre le comparatif ci-dessous : Citroën SM (V6 Maserati, technologie avancée, traction avant) : environ 55 000 francs à la même époque. 
Jaguar XJ12 (berline britannique de luxe, V12) : environ 75 000 à 85 000 francs, selon finition. Mercedes 450 SEL 6.9 (sortie en 1975, V8 6.9 L) : environ 130 000 francs. 
Maserati Indy 4900 : autour de 110 000 francs. Rolls-Royce Silver Shadow : environ 170 000 francs, la concurrente la plus directe en termes de positionnement. La Monica 560 coûtait donc le triple d’une SM et le double d’une Jaguar XJ12, sans bénéficier de leur notoriété ni de leur réseau international. 
Cela illustre à quel point la Monica visait une clientèle ultra-exclusive, plus par passion patriotique que par rationalité commerciale. 
 Mais la première crise pétrolière survient peu après, éloignant les clients des voitures très gourmandes en carburant. 
De plus, le manque de notoriété de la marque, les litiges avec Chris Lawrence lors de la conception et les coûts de production élevés plombent les espoirs de rentabilité du projet. En février 1975, après seulement 28 exemplaires produits, Jean Tastevin décide de mettre fin à l’aventure Monica. Héritage et rareté de la Monica 560 Après l’arrêt de la production en 1975, cinq Monica 560 restantes furent vendues par Chris Lawrence à Cliff Davis et Bernie Ecclestone, futur patron de la Formule 1. 



Cette transaction permit de régler les dettes de Tastevin envers Lawrence. Par ailleurs, Guy Ligier, ancien pilote et constructeur automobile, racheta les actifs de Monica, y compris des véhicules en cours d’assemblage, pour le franc symbolique, mais ne relança jamais la production. 
 Aujourd’hui, la Monica 560 est une pièce rare et recherchée par les collectionneurs. Sur les 28 exemplaires produits, seuls quelques-uns subsistent. Elle reste un symbole de l’ambition française dans le domaine des voitures de luxe et un témoignage de l’ingéniosité de ses concepteurs. 
Source : autocollec.com

CLUB5A - REPORTAGE AUTO - 1929 Bugatti Type 40 Grand Sport présenté dans le garage de Jay Leno.....

 

Jay Leno est un grand fan de Bugatti. Dans un récent épisode de Jay Leno's Garage, il a présenté l'une des nombreuses voitures de la firme française dans sa collection, une Bugatti Type 40 Grand Sport de 1929. Aujourd'hui, il est difficile d'imaginer Bugatti produire un modèle d'entrée de gamme, mais c'est ce qu'était le Type 40, selon Leno. Cela ne signifie pas pour autant que Bugatti a lésiné sur l'ingénierie. Le moteur 4 cylindres en ligne de 1,5 litre de 70 chevaux a une conception à arbre à cames en tête, trois soupapes par cylindre (deux d'admission, un d'échappement) et deux carburateurs Solex.
 Il est basé sur le moteur de la Bugatti Type 37, tandis que le châssis est dérivé des fondements de la Type 38, a noté Leno. Selon Leno, cette recherche de pièces détachées a permis de réduire les coûts. Il a dit que la seule pièce spécifique au Type 40 est le radiateur. La voiture n'a également qu'une seule porte, ce qui a probablement permis à Bugatti d'économiser un peu d'argent. Les enjoliveurs lisses étaient à la mode à l'époque, mais n'ont peut-être pas été installés en usine, a déclaré Leno. 
1929 Bugatti Type 40 Grand Sport dans le garage de Jay Leno Leno a obtenu cette voiture du passionné Robert C. Dunlap, l'un des fondateurs de l'American Bugatti Club. La Type 40 porte toujours son médaillon du club avec le chiffre « 3 », signifiant qu'il s'agissait de la troisième voiture immatriculée au club, qui continue de tenir un registre de toutes les Bugatti connues en Amérique du Nord à ce jour. 
 Lorsque le club a été fondé en 1960, les Bugatti d'occasion étaient encore relativement abordables, l'intérêt étant largement limité à une poignée de collectionneurs. Ces collectionneurs pourraient être fanatiques. Fritz Schlumpf a acheté 30 Bugatti d'un coup pour un projet de musée. Ce plan a échoué, mais une partie de la collection a servi de base à un deuxième musée lancé avec le soutien du gouvernement français, et beaucoup sont aujourd'hui exposés au public. L'époque où l'on achetait autant de Bugatti à la fois est probablement révolue.
 Un trio de Bugatti classiques, dont une Atalante Type 57S de 1937, une Sport Type 59 de 1934 et un Grand Prix Type 35C de 1928, seront mis aux enchères en septembre. Le Type 59 Sports devrait rapporter à lui seul plus de 13 millions de dollars. Comme à son habitude, Jay termine l'épisode par une promenade dans les rues de Los Angeles. Il garde le toit en place et dit qu'il ne l'a jamais enlevé parce qu'il lui va si bien. Jay dit que la voiture est vive et qu'elle se sent plus puissante qu'elle ne l'est, bien que les engrenages à coupe droite permettent des changements de vitesse de meulage. Regardez la vidéo ci-dessus pour en savoir plus sur cette pièce unique de l'histoire de l'automobile française. 
Source : unco.info/

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vendredi 30 mai 2025

CLUB5A - LE TOP DES 5A - 2015 - RICHARD TOUJOURS PARTANT POUR UNE VIREE EN MOTO....

CLUB5A - PHOTO INSOLITE - IL N'Y A QU'A CHOISIR.....

CLUB5A - VOITURE DE LEGENDE - La Volkswagen Polo a 50 ans les secrets de la jeunesse éternelle....

Lancée en 1975 pour succéder à la Coccinelle vieillissante, la Volkswagen Polo célèbre ses 50 ans avec plus de 20 millions d’exemplaires vendus. Cette citadine économique doit son succès à une anticipation de chaque évolution du marché automobile. Au début des années 1970, Volkswagen prépare la relève de la mythique Coccinelle, modèle à la peine face à la concurrence japonaise et européenne... C’est donc à la suite de la Passat (1973) et de la Golf (1974), que la Polo se dévoile en 1975, dans la lignée d’une nouvelle génération de modèles à traction avant et refroidissement par eau. Au salon de Genève de cette année-là, la voiture surprend même son monde en se présentant comme une Audi 50 rebadgée, plus abordable et simplifiée, destinée à démocratiser l’accès à une voiture moderne et efficace. 
Elle commence à être commercialisée quelques semaines plus tard, en mai 1975. Son slogan « petite à l’extérieur, grande à l’intérieur », résume la philosophie que souhaite Volkswagen à l’époque. La Polo se veut compacte (3,50 m de long), avec une motorisation essence de 40 chevaux. Un gabarit suffisant pour transporter quatre personnes et leurs bagages, tout en assurant un bon confort de conduite. Pendant sept ans, la première version de la Polo s’écoulera à 1,1 million d’exemplaires. C’est la naissance d’un best-seller. Ce succès commercial valide la stratégie du constructeur et pose les bases d’une lignée qui traversera les décennies sans jamais renier ses principes fondateurs. Dès 1977, la gamme s’enrichit avec la Derby, déclinaison tricorps ( type de carrosserie de certaines voitures où l’on peut distinguer trois volumes de la Polo offrant un coffre encore plus spacieux pour les familles. Ce premier triomphe commercial ne doit rien au hasard. La Polo arrive au bon moment, avec les bons arguments : économie, fiabilité, modernité technique et prix accessible. 
Elle incarne la voiture démocratisée des années 1970, celle qui permet à une nouvelle génération d’automobilistes d’accéder à la mobilité individuelle sans se ruiner. En 1981, Volkswagen s’empresse donc de faire naître la seconde génération introduit une rupture stylistique avec son hayon vertical, gagnant 16 cm en longueur. Le break compact, novateur dans le segment, est complété en 1982 par un coupé au profil affûté. Et cette diversification s’accompagne d’une montée en puissance mécanique : le moteur G40, équipé d’un compresseur volumétrique, propulse la version GT40 à 115 chevaux en 1987, tandis que le premier diesel de 45 ch élargit l’offre. Produite jusqu’en 1994, cette génération atteint 2,7 millions d’unités, confirmant l’ancrage de la Polo dans le paysage automobile européen. Un renouvellement permanent Au fond, c’est cela qui a fait de la Polo un best-seller : son renouvellement et son passage à la modernité sans encombre. La troisième génération (1994-2001) marque un tournant historique avec l’introduction d’airbags frontaux, de prétensionneurs de ceinture et de l’ABS en option. 
Ces innovations, alors réservées aux berlines premium, transforment la Polo en laboratoire de la sécurité pour tous. La Polo a su, génération après génération, anticiper les normes et évolutions qui auraient pu la reléguer au fond d’un garage. Prenons l’exemple de la sécurité : après les avancées de la Polo III, la quatrième génération (2001-2009) va encore plus loin en rendant les airbags latéraux et l’ABS de série. Plus tard, avec la Polo VI lancée en 2017, c’est l’arrivée de systèmes d’assistance à la conduite dignes des segments supérieurs : freinage d’urgence avec détection de piétons, régulateur de distance adaptatif, assistant de maintien de voie ou encore surveillance des angles morts. Autant de technologies qui, il y a encore quelques années, étaient réservées aux berlines de luxe. Mais la modernité de la Polo ne se limite pas à cela. Elle s’exprime aussi dans sa volonté de s’adapter d’avance aux normes écologiques. Dès 2006, la Polo BlueMotion s’impose comme l’une des citadines les plus sobres du marché, avec une consommation de 3,3 l/100 km et des émissions de CO₂ en dessous la barre des 100 g/km. 
Volkswagen s’en félicite. Cette capacité de la Polo à anticiper et accompagner les évolutions du secteur automobile, s’illustre encore avec les Polo V et VI. Exemple notable avec sa cinquième génération, Volkswagen propose une version Polo R WRC (avec un moteur de 220 ch), inspirée du championnat du monde des rallyes, ce qui démocratise également l’esprit et l’accès à la conduite sportive. En 2017, la Polo achève sa modernité avec une plateforme modulaire MQB, qui permet d’offrir des équipements de notre temps : cockpit digital, recharge sans fil pour smartphone, feux «Matrix LED intelligents». 
Voilà donc le secret d’une longévité. De la sécurité à la connectivité, de l’efficience à la conduite assistée, la Polo a toujours su intégrer les nouveautés de la technologie automobile, restant ainsi à la pointe de la modernité et fidèle à sa vocation de démocratiser l’innovation. C’est cette capacité d’adaptation et d’anticipation qui lui a permis de rester un best-seller et de s’écouler à plus de 20 millions d’exemplaires, depuis son lancement il y a 50 ans. 
Source : lefigaro.fr - Merci DAVID SARDA pour le suivi de l'info...

CLUB5A- PILOTE DE LEGENDE - HENRI PESCAROLO...PILOTE CHEF, D'ENTREPRISE ET PATRON D’ÉCURIE !!

Henri-Jacques William Pescarolo, né le 25 septembre 1942 à Paris, est un pilote automobile français, devenu patron d'écurie et chef d'entreprise en montant sa propre écurie, Pescarolo Sport, début 2000. Pilote complet, il est surtout connu pour son record de participation aux 24 Heures du Mans (33 fois), et ses quatre succès sur le célèbre circuit de la Sarthe. Henri Pescarolo a son premier contact avec le sport automobile en 1962 en sport lorsque son père, médecin, s'inscrit dans un rallye amateur réservé aux médecins. 
Connaissant le goût pour la vitesse de son fils Henri, alors étudiant en médecine, il lui propose de partager le volant de sa Dauphine 1093 au rallye de La Baule. Si les espoirs des Pescarolo de bien figurer au classement sont rapidement anéantis par une sortie de route, l'expérience ne fait que renforcer l'intérêt d'Henri pour l'automobile tandis qu'il peine à se passionner pour ses études. Dans les mois qui suivent, il s'inscrit à l'école de pilotage de l'AGACI (Association Générale Automobile des Coureurs Indépendants) à Montlhéry, dont il se montre l'élève le plus brillant.
 Il est choisi pour représenter la région Île-de-France dans la Coupe des Provinces, épreuve nouvellement créée et parrainée par Ford France et le magazine Sport Auto fondé par les anciens pilotes Jean Lucas et Gérard Crombac. L'objectif de cette compétition est de découvrir de nouveaux talents en les faisant s'affronter au volant de Lotus Seven. Si la Coupe revient finalement à l'équipe du Rhône (pilote Robert Mieusset dit Jimmy), Pescarolo s'affirme, avec trois victoires, comme le pilote le plus doué de la promotion, dans laquelle on trouve également José Dolhem et Patrick Depailler. 
 En 1965, Henri Pescarolo, après avoir raté ses examens de deuxième année de médecine, tire un trait définitif sur ses études et est recruté par Matra, en quête de reconnaissance internationale et qui pense que la compétition automobile est un bon moyen de montrer son savoir-faire technologique. Matra constitue une filière de pilotes pour grimper les échelons du sport automobile. Pescarolo fait ses débuts en Formule 3 le 3 octobre 1965 aux Coupes du salon à Monthléry aux côtés de Jean-Pierre Jaussaud et Jean-Pierre Beltoise. 
L'année suivante, la montée en Formule 2 de Beltoise permet à Pescarolo d'être titularisé en Formule 3 et il participe à ses premières 24 Heures du Mans sur Matra1. Battu au championnat par son nouvel équipier Johnny Servoz-Gavin, il se rattrape en décrochant le titre en 19672, en établissant le record de 11 succès au cours de la saison. En fin d'année, devenu l'un des pilotes les plus en vue du sport automobile français, il débute en championnat d'Europe de Formule 2. En 1968, la carrière de Pescarolo prend une dimension internationale. 
Vice-champion de France et vice-champion d'Europe de Formule 2 derrière son coéquipier Jean-Pierre Beltoise, il fait également ses débuts en Formule 1 au mois de septembre à l'occasion du Grand Prix du Canada (Pescarolo avait participé l'année précédente au Grand Prix d'Espagne à Jarama, mais au volant d'une Formule 2, terminant septième de cette course F1/F2 hors championnat). Puis, la semaine suivant ses débuts en F1, il conquiert le cœur du public français à l'occasion des 24 Heures du Mans, organisées exceptionnellement à l'automne en raison des événements de Mai 68.
 Pour sa troisième participation à l'épreuve mancelle, Pescarolo nourrit de grandes ambitions au volant de sa Matra MS630 jusqu'à ce que, vers 2 heures du matin, sous la pluie, l'essuie-glace tombe en panne. Jugeant impossible de poursuivre la course, son coéquipier Johnny Servoz-Gavin rentre au stand pour abandonner. Lagardère, patron de Matra, réveille Henri Pescarolo pour lui annoncer l'abandon, le moteur de l'essuie-glace étant inaccessible. Pescarolo décide alors de prendre le volant mais l'équipe l'arrête au tour suivant pour lui demander si tout va bien. « Vous m'arrêtez pour ça ? Vous faites chier ! » répond Pescarolo en repartant en trombe. 
Malgré le manque de visibilité, il se hisse en deuxième position au petit matin, devant une foule totalement acquise à sa cause après son exploit nocturne. Mais, à seulement deux heures de l'arrivée, à la suite d'un passage sur un débris (conséquence possible du grave accident de Mauro Bianchi), un pneu éclate à haute vitesse, endommage gravement la voiture et les contraint à l'abandon4. L'ascension de Pescarolo est stoppée en 1969. 
Leader du championnat de Formule 2, il subit un grave accident, le 16 avril, lors d'essais privés préparatoires aux 24 Heures du Mans. Victime d'un défaut aérodynamique (les suspensions arrière se compriment excessivement et l'avant se déleste), la Matra MS640 s'envole dans la longue ligne droite des Hunaudières et retombe dans la forêt qui borde la piste5. Brûlé et sévèrement touché à la colonne vertébrale (fracture des 6e et 7e vertèbres dorsales), Pescarolo tente de retrouver au plus tôt sa condition physique mais se contentera de commenter l'édition des 24 Heures du Mans sur Europe 1 en direct de sa chambre de la clinique de Passy. Il ne reprend finalement la compétition qu'à l'été.
Source : WKPDIA/CC-BY-SA-3.0 

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